Mon père conduisit cette nuit la, la pluie battait les vitres de la Lexus.
J'étais à l'arrière le crâne dans la main de Jake.
Je souffrais le martyr.
Je perdis les eaux vers 21h.
J'accoucha vers 00h00, après plus de 3 heures de « poussage »le 31 octobre 2021.
Mon fils dans mes bras, je le regarde. Une larme perle sur ma joue que Jake essuie du revers de sa manche.

— Il est magnifique.

Je regarde mon père, émue.

Jake me prends le bras, je le regarde.
Je me penche vers son fils et l'embrasse.
Ma vie. Mon fils.

Quelques jours plus tard je dépose les bagages dans le loft.

Le Landau d'Eugene entre dans sa nouvelle demeure.

Suivie de près par son grand père, et son père.
J'ai toujours rêvé d'être née le 31 octobre, je trouvais ça tellement stylé ! Finalement c'est mon fils qui y ait né.
Mon fils est né le jour d'Halloween.

Jake me prends dans ses bras et me sert fort.

— Merci.

Je le regarde interloquée.

— Merci pour ce cadeau, dit-il en regardant le garçonnet à la chevelure blonde vénitienne.

— Et toi merci de m'avoir fait mère.

— Et a moi de m'avoir fait grand père Jake !

Nous rigolons de bon cœur.

Le dîner du soir fu exquis. Le repas de l'hôpital est dégoûtant. Vraiment. Je vous conseille pas. Sauf si vous voulais faire un régime.

Je me couche le ventre plein. Le berceau d'Eugène près de moi. Jake s'installe de tous son poids sur ma poitrine.

— Hey. Ça va ?

— Oui... je... je pense à Eugène. A son avenir, à toutes les complications qu'il aura dans le futur.

— On a caché la lance. Il ne pourra jamais la retrouver.

— Je sais. Mais je parlais pas forcément de ça.

Je le regarde et continue :

— Ton père va être en colère. Très en colère. Je ne l'ai pas encore annoncé à ma sœur, a Noah et Valentin.

— Il grandira dans le monde des mortels, lance Jake.

— Je...

Il pose un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.

Je pose mes mains sur son visage, le ramène vers moi et l'embrasse.

— Merci. Je t'aime, dis-je entre deux baisers.

De ses mains il touche mon corps, qu'il n'a pas pus toucher depuis plusieurs mois.

Il avait peur de ce que ça me ferai. Même si je l'ai rassuré il n'a rien voulu entendre.

Il touche mes seins, le palpe, il me nargue.

Quant à moi je touche son torse musclé que j'aime tant. Je détache sa ceinture, embrassant son torse.
Je me cabre sous ses caresses.
Ses baisers dans le cou, ses papouilles sur mon intimité, ses mains sur mes seins... tous chez lui est excitant.