Aloha chicas, ça va ? 🎈

(⚠️ J'aimerais vous dire que le fait de remarquer que la plupart de mes lectrices sont inactives me démotive totalement. Certes, j'écris par plaisir avant tout mais quand nous commençons à avoir le soutient de nos lecteurs en ayant toujours des petits commentaires éparpillés dans nos chapitres, ça nous rebooste tellement plus et ça donne également encore plus envie d'écrire. Néanmoins, j'ai remarqué que comparé pour Namira, pour Ezmîa mes lectrices se manifestent peu, c'est dommage et c'est en parti pour cela que je perd l'envie d'écrire assez régulièrement car je trouve d'autre occupation et je perd l'envie d'écrire.)

«Créé pour t'oublier, je n'aurai pas à tâter ton poul, car non j't'ai pas oublié, remercie Dieu tu lui dois tout»

OMNISCIENT

Non loin de là se tenait Nowez qui marchait le long de la ruelle qui menait à l'hôtel. Il s'était embrouillé avec Sinan, donc il avait préféré rentrer et heureusement pour la jeune Ezmîa qui subissait un calvaire.

Des écouteurs aux oreilles, la musique « Chang » de PNL en lecture, il montait dans l'ascenseur sans se soucier de rien.

C'est seulement lorsqu'il ouvrit la porte de la suite, qu'il retira un écouteur pour mieux entendre les bruits suspects qu'il avait entendu. «La salope...» murmurait-il en se rapprochant du salon, là où Ezmîa criait.

Lorsque la mexicaine aperçue Nowez dans l'encadrement de la porte, elle se mise à lui supplier de l'aider. Mais le jeune homme avait l'air de ne pas comprendre, il était inerte et scrutait du regard Driss qui retirait brutalement le pantalon d'Ezmîa. Driss était tellement concentré qu'il n'avait pas remarqué Nowez.

Puis quelques instants plus tard, Nowez avait disparu.

C'était peine perdue pour Ezmîa ! A quoi bon espérer recevoir de l'aide de la part de Nowez qui a bien l'air de la détester ?

Elle n'avait visiblement aucun échappatoire.

Mais contre toute attente, Nowez revint dans la pièce armé d'un cutter.

Nowez – GROS FILS DE PUTE !

E Z M Î A

Je n'ai rien vu arriver, j'ai seulement entendu Driss hurler de douleur, il s'était prit un coup de cutter dans le dos.

Il s'est vite redressé en se tenant le bas du dos à l'aide de sa main droite pour tenter d'arrêter le sang qui coulait abondamment.

Driss – C'est pas ce que tu crois ! C'est elle qui m'a chauffé ! Putain, t'es fou !

Je n'avais même pas répondu à son mensonge. A quoi bon ?

Je m'étais simplement éloignée, recroquevillée dans un recoin de la pièce avec Soyla dans mes bras que je berçais.

Nowez – Retire ton pantalon.

Driss – Mais t'es taré p'tit ! Laisse moi partir, c'est bon je l'ai pas serrée !

Nowez lui a charcuté une seconde fois la peau, ce coup-ci sur le pectoraux.
Driss a donc tenté de lui retirer le cutter des mains, en vain.

Alors il se mit à accepter ses ordres.

Nowez – J'veux que tu sois à poil, dépêche toi.

Driss – Tu délires ?  Oh tu sais que si j'appelle Sinan il va te baiser p'tit ? Fais pas le malin parce que t'as un pauvre p'tit cutter.

Nowez s'est retourné l'espace d'un instant vers l'entrée pour récupérer sa sacoche. Mais il a suffit une fraction de seconde pour que Driss puisse flanquer un coup de poing à Nowez qui lui fit perdre son équilibre et son cutter.

Mon coeur battait à la chamade, je laissa Soyla dans le recoin de la pièce et me jeta sur le cutter avant que Driss puisse le récupérer et faire des massacres, je m'attendais au pire avec ce psychopathe.

Sauf que je ne faisais pas le poids contre lui et je fus projetée au sol, le cutter glissa si facilement de mes mains pour se retrouver dans celles de Driss qui me poussait.

Nowez reprit soudainement le dessus en ayant récupéré son poing américain de sa sacoche, il frappa un coup dans l'œil de Driss qui se mit instinctivement a gonfler à une vitesse incroyable, d'ailleurs l'arcade était aussi touchée.

Il suffit donc de ce coup pour que Driss puisse lâcher le cutter, le laissant tomber à terre pour presser ses mains contre son œil.

Driss – Fils de pute !

Vociférait Driss avant que je puisse reprendre le cutter et m'éloigner.

Nowez – Retire ta sape et je te laisse partir.

Driss finit par exécuter ses ordres et Nowez le fit sortir de la suite à coup de poing américain dans le cou.

Puis après que Driss fut parti, Nowez se mit à frapper contre le mur de l'entrée, il était devenu incontrôlable et déchaînait sa haine sur ce mur.

Soyla s'était remise à pleurer sans s'arrêter, je ne savais plus où donner de la tête, je pris Soyla et la mise dans mon lit avant de me rendre aux côtés de Nowez pour tenter de l'arrêter, parce qu'il commençait à m'effrayer de plus en plus.

Ezmîa – Arrêtes !

Il s'arrêta quelques instants, il me regardait avec tant de rage... J'avais l'impression d'être sa cible.

D'ailleurs quelques instants plus tard, il me flanqua un coup de poing (avec son poing, sans poing américain)

Je me mise à crier de stupéfaction, je ne m'y attendais pas...

Nowez – T'as vu ce que tu m'as fais faire putain !? T'ES QU'UNE GROSSE PUTE, sale crasseuse... Il fallait pas refaire sortir mes vieux démons. Putain, PUTAIN, PUTAIN ! Il fallait pas...

J'avais l'impression qu'il allait pleurer d'un instant à un autre... Il tremblait sans pouvoir s'arrêter. Pourtant il n'avait tué personne... J'aurai du réagir comme ça moi, contrairement à lui.

Je n'osais pas répondre, alors j'ai fuis dans la chambre aux côtés de Soyla, j'enfila un survêtement qu'Ilyem m'avait donné puisque mon t-shirt partait en charpie et il avait réussi à retirer mon jean, heureusement qu'il n'a pas eu le temps de me pénétrer....

Certes je suis une prostituée, enfin j'étais... Mais entretenir une relation sexuelle sans consentement est tout aussi horrible que pour une femme ayant une autre profession. Nous ressentons toutes la même chose donc je vous vois déjà arriver avec vos « oui mais c'est une pute »

Après avoir enfilé le survêtement, j'essayais d'agir comme ci rien ne s'était passé, même si ça me rongeait l'esprit...

J'y repensais en changeant la couche de ma fille.

Quand tout d'un coup, la porte d'entrée grinçait et j'entendis la voix familière de Sinan.