9🌑
Harry Styles:
[10 a.m. 23] "J'ai peur de ton cœur comme on a peur du vide. J'en connais les dangers, mais il ne cesse de m'attirer." Lucas Clavel
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Je suis réveillé par des frissons longeant ma colonne vertébrale et de douces caresse dans les cheveux. Je souris avant même d'ouvrir mes paupières. Ce parfum... Louis. J'entends le bruit d'un téléphone qu'on éteint, puis il pouffe. La première fois depuis des mois que je suis heureux de me réveiller le matin. Le soleil m'éblouit, alors je garde les yeux fermés. Ou peut-être que c'est l'être de lumière à mes côtés qui m'aveugle. Je me sers un peu plus contre lui, frottant mon nez contre son torse. Son bras et sous ma tête, il touche mes boucles.
-Tu vois, j'avais raison, il y a eu une prochaine fois. Rigola t-il.
Je glousse. Effectivement, mais c'est différent. Tout est différent.
-Je ne suis pas nu... Murmurais-je amusé.
Mes mots sont éraillés dû à la fatigue. Il ricane puis me renversé sur le lit, de façon à ce que je sois sous lui.
-Ça peut s'arranger.
Ho misère... Qu'est-ce que j'ai encore fait? Je rougis. Je ne saurais pas dire si je veux que cela s'arrange ou pas. Il n'est visiblement plus sous l'emprise de l'alcool, mais toujours fatigué, ça se voit. Il se laisse tomber sur moi, je lâche un cri de surprise. Seigneur qu'il est lourd.
-On verra ça plus tard, chéri. J'ai mal à la tête... Souffle t-il.
Je ris, quel idiot. Un idiot qui m'écrase d'ailleurs mais ce n'est qu'un détail.
-Gueule de bois?
Il grogne en acquiesçant. Je vais m'occuper de lui, comme d'un enfant malade. Je le pousse doucement de moi puis me lève. Il se frotte le visage, c'est beaucoup trop mignon pour mon cœur. Dieu que c'est niait.
-Descends quand tu te sens prêt. Chuchotais je.
Il ne dis rien, Je pense qu'il a compris. Je descends les escaliers. Merde... J'ai laissé mon téléphone en haut. Bon, ce n'est pas important, j'irai le chercher plus tard. Lorsque, j'entre dans la cuisine, la scène d'hier soir me revient en mémoire et je me mets à trembler. Qu'est-ce que j'aimerais l'oublier. Mais ce n'est rien, ce n'est pas grave, C'est passé. J'avance d'un pas décidé vers le frigo, j'en sors des oeufs et du beurre. Je fais chauffer le beurre dans une poêle puis casse les oeufs. D'un coup, je sens deux mains passer sur mon ventre. Le torse de Louis se colle à mon dos. Il embrasse ma nuque, par réflexe, je balance ma tête en arrière, m'appuyant contre son corps, fermant les yeux, lui laissant le champ libre. Il sourit contre ma peau, je soupire. Il me mordille. Il fait si chaud d'un coup. Mon cœur bat tellement vite. J'aime quand il est près de moi, qu'il me touche. Qu'il m'embrasse. Qu'il m'emprisonne dans cette spirale infernale de sentiments. Quand il provoque mes sensations. J'aime quand il me fait vivre. Il remonte ses lèvres juste que mon oreille.
-J'ai oublié de te dire à quel point ta voix été sexy le matin. Murmure t-il.
-Seulement ma voix? Susurrais je amusé.
Il rit doucement. Ce son me remplit d'un sentiment incroyable. Je me sens porter comme par un courant de bonheur pur. Quelque chose de léger. Mes poids s'enlèvent, ils disparaissent. Puis soudain, il pince ma taille. Mon point faible... Les chatouilles. Directement, je me plie en deux, en criant de surprise. Heureusement pour moi, il s'arrête là.
-Ne me testes pas, Styles. Dit-il l'air hautain.
Je glousse et me remets à cuisiner. Il est toujours derrière moi. Il pose son menton sur mon épaule et me regarde préparer.
-Pourquoi tu as des bandages aux mains?
Je me fige. Oups... J'avais oublié.
-R-rien, je suis tombé, c'est tout.
Il soupire. Il ne me crois pas. Je le sais.
-D'accord, Harry.
Puis il fait comme si de rien était, c'est mieux comme ça. Suite à cela, il commente chacun de mes faits et gestes. Nous rions comme des imbéciles. Deux imbéciles heureux, et un imbécile amoureux.
[1 p.m. 53] " J'ai tant envie de t'embrasser, que j'ai le cœur qui bat dans les lèvres. " Lucas Clavel
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J'ai enfin pu récupérer mon téléphone, après une heure de bataille d'oreiller dans le salon. Le vilain enfant qui hante mon esprit et éventuellement ma maison ne voulait pas me laisser partir. Heureusement, j'ai pus l'asseoir, et lui promettre que j'allais revenir. Un véritable gamin. Lorsque, j'allume, j'ai plusieurs messages. Je les ouvre donc.
Niall:
T'es où ? Encore désolé pour hier. Il faut qu'on parle.
➡7:54 a.m.
Oh merde! L'école! J'ai complètement oublié qu'on était mardi. Oh là là, la cata... Bon, dans tous les cas, Louis a la gueule de bois. Je ne l'aurais pas laissé comme ça et puis, nous n'avons pas dormi.
Niall:
Je suppose que tu ne viendras pas. J'espère que tu vas bien. Je passe chez toi ce soir.
➡8:31 a.m.
Niall:
Louis non plus n'est pas au lycée... Ce n'est pas ce que je crois?
➡9:55 a.m.
Maman♡ :
Le lycée m'a envoyé un mail pour me dire que tu ne t'étais pas présenté. Tu vas bien mon chéri?
➡12:38 a.m.
Je réponds rapidement à ma maman pour la rassurer, lui disant que je suis fatigué. Mais pas a Niall... Je sais pas si je peux lui parler... Puis, je lui en veux encore de m'avoir rien dit. Il est mon meilleur ami. Il ne dois rien me cacher, surtout pas à propos de moi-même. Suite à ça, je descends à nouveau pour rejoindre le mécheux qui squatte chez moi. Il est allongé sur le canapé, il se repose. Si beau, j'ai envie de toucher sa peau pâle. On dirait de la porcelaine. Et ses lèvres... Rouges... Je détourne le regard, gêné. Je vais lui sauter dessus si ça continue. J'allume la télé. Mets un film sur une chaîne au hasard. Je me couche sur Louis, sans gêne. Il grogne mais fini par me serrer contre lui tout en se rendormant. Enfin, c'est ce que je croyais, jusqu'à ce qu'il hurle:
-A l'attaque!
Et qu'il me fasse tombé du canapé, dos sur la moquette. Il me saute dessus, attrapant dans sa chute, un coussin et se met à me taper avec. J'essaie de l'immobiliser en attrapant l'oreiller, J'arrive finalement à le garder en main. Je l'agrippe de toutes mes forces et le tire contre moi. On rit tous les deux aux éclats. Il tente de m'arracher ce que je tiens, mais je refuse de céder. Il s'arrête.
-Harry, lâche-le. Dit-il amusé.
-Pas sans la présence de mon avocat. Riais je.
-Tu l'auras voulu...
Oups... Il pince ma taille. Je me mets immédiatement à hurler de rire et à me tortiller. Oh mon dieu, que je haïs ça. Il faut qu'il s'arrête. Une boule se forme dans ma gorge, m'empêchant de respirer, me poussant à m'esclaffer Les larmes aux yeux. Il continue de taquiner mes hanches. J'essaie de lui crier de se stopper mais rien n'y fait. Tout les mots, une fois hors de ma bouche, ne sont que des couinements. Il fait une pause dans ses chatouilles, lui-même essoufflé, j'en profite pour vite le supplier.
-L-Louis... Je tente de reprendre ma respiration. T'as gagné..! Je... Je ferais tout ce que tu veux!
Et encore une fois, j'oublie que ma phrase peut prendre une toute autre tournure. Il se stoppe réellement, ses yeux bleus Galaxy entre en contact avec mes émeraude. C'est à ce moment que je me rends compte de notre proximité et de la position délicate dans laquelle nous sommes. Il est à quatre pattes au-dessus de moi, une de ses jambes entre les miennes, ses mains de part et d'autre de ma tête, Il tient mes poignets entre ses doigts longs et fins. Lorsque, J'ai essayé de me débattre, j'ai lâché le coussin, il en a profité pour tenter de m'imobiliser. Je dois être aussi rouge qu'une tomate, les yeux brillants dû aux gouttes qui se sont formés sous mes cils. Complètement à bout de souffle, le t-shirt relevé il est dans le même état que moi. Son regard caresse mon visage avant de venir mourir sur mes lèvres entrouvertes. Comme aimanté à celle-ci. Je louche aussi sur les siennes. Il porte ce doux parfum qui me fait vibrer. Nos visages ne sont qu'à quelques centimètres.
-Tout ce que je veux? Vraiment? Murmure t-il un rictus pervers scotché au visage.
Je comprends tout de suite ses intentions, ce n'est pas comme la dernière fois. Je ne devrais pas vouloir le toucher, le posséder. Pas dans ces moments-là. Mais je n'explique pas cette attraction. Bien évidemment, je dois paraître insensible à ses charmes.
-N'y penses même pas.
Il sourit, victorieux, voyant mes joues prendre une couleur pourpre. Seigneur, qu'il est beau. Je tente de réprimer cette folle envie de lui sauter au cou.
-Dans ce cas, souffle t-il en s'approchant, tu n'as qu'a me repousser.
Argh! Il m'énerve!
-Si je refuse de faire cela?
-Ce petit jeu risque de prendre des proportions... Incontrôlable ?
Il y a comme une chaleur étourdissante dans ses prunelles. Si déstabilisant, perturbant, désirable... Je vais devenir fou si tout ça continue. Le son de sa voix m'électrise complètement. Il bascule en avant avec la ferme intension de m'offrir un baiser. Mais pas réflexe, ou juste pour le provoquer, je tourne la tête vers la droite. Ses lèvres entrent en collision avec la commissure des miennes. Il sourit.
-Pourquoi ne me laisses-tu pas t'embrasser? Soupire t-il contre ma peau. Je sais que tu en as tout autant envie que moi.
Et je perds pied. Sans comprendre réellement ce qu'il se passe, mon visage se retrouve face au sien. Je n'ai même pas réalisé avoir bougé, ça s'est fait seul. Mes lèvres frôlent les siennes. Je ferme mes paupières, sentant mon cœur battre dans mon cou. Savourant cette sensation de plénitude.
-Certaines fleurs sont bien trop piquantes pour être cueillies. Susurrais je, le souffle court. Mais je prends le risque...
Et je m'empare de sa bouche, avide de lui, de ce désir. J'ai tant rêvé de les goûter, de les avoir. Seigneur, que c'est bon, j'en pleurerais. Au-delà de toutes mes attentes. Il est d'abord surpris, mais me rend vite ce que je lui donne dans un baiser urgent, presque violent. Comme si il se contenait depuis des mois... On brûle. Je m'enflamme contre lui. Ce feu me vrille les reins. Il m'affame. J'ai faim de lui, de Louis. Sa langue chaude entre en contact avec la mienne. Tout devient fou. Il lâche mes poignés pour passer une main sur ma joue, les miennes passe dans ses cheveux, je les tire sous tant d'envie d'aller plus loin, bien plus loin. C'est ça le plaisir ? J'ai tellement lutter contre moi-même que je ne réponds désormais plus de rien. Ni de bonnes manières, ni de retenue, ni de quoi que ce soit qui s'apparente à quelque chose de convenable. Tout mon corps me crie de me laisser aller. C'est ce que Louis fais en s'allongeant sur moi, il me rend dingue, et surtout, sa jambe entre les miennes qui se frotte à moi au rythme endiablé de notre étreinte. Il affole mes sens, tout ce que j'arrive à faire, c'est gémir. À peine si je peux un minimum réfléchir. Il m'embrasse comme si demain ne viendrai jamais, comme si tout s'arrêterait après qu'on se soit quitté. Et c'est quand je sens ce liquide salé se mêler à notre baiser que j'assimile . Une larme. Pas deux, pas trois. Juste une larme, ce n'est qu'une perle, pas des pleurs. C'est à ce moment que je comprends pourquoi tant de fois j'ai vu le paradis dans son sourire et l'Apocalypse dans ses yeux. Il prend des risques avec son cœur, comme un ange qui danse en enfer. Puis c'est à mon tour de laisser mes larmes couler. Parce que j'ai peur. Simplement peur que d'un instant à l'autre, ses yeux semblent ailleurs, en dehors de mon monde. Je le perdrai ce soir-là. Je pense qu'un jour, on apprendra à ne plus s'attendre, mais a s'attraper, à se tirer, à se faire avancer. Avec Louis, On aurait pu appeler ça un coup de foudre, pour moi, c'était un coup d'âme. Un choc rapide, brutal, incontrôlable entre son âme et la mienne. Je me dis que je n'aurais peut-être pas dû réduire la distance qui nous séparait. Mais après tout, un jour, il faut arrêter de s'en vouloir pour quelque chose qu'on aurait jamais pu changer. Même si on parle des belles histoires qu'au passé, je me promets silencieusement, qu'une nuit, tous les deux, on ira vers la lune, admirer de plus près la poussière d'étoile. À bout de souffle, il s'écarte doucement de moi, mordant ma lèvre, me faisant frémir.
-Prenons ce risque à deux. C'est moins effrayant.
-Apprends moi le plaisir de chuter.
[4 p.m. 16] " Et quand j'embrasse sa joue, j'embrasse les étoiles. J'ai déjà gouté l'univers, il a un goût de nous. " Anonyme
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-Harry ! Arrête de courir bordel de merde !
-Négatif! Tu m'auras jamais!
-Si tu refuses ton destin, la sanction sera des plus dur.
-Tu te la joues Anakin Skywalker? Hou! J'ai peur!
-En plus tu me prends pas au sérieux ? Argh, j'vais te choper tu vas voir!
-Try me, bitch!
Il se stoppe net derrière la table de la cuisine. Nous sommes chacun d'un côté, on tourne en rond depuis dix minutes. Il essaie de m'attraper, probablement à cause du chocolat fondu qui dégouline de son sourcil gauche à sa mâchoire. Je n'y suis presque pour rien, Je le jure. De base, on faisait juste un gâteau et puis c'est parti en couille.
-T'as dit bitch? Chuchote-t-il.
-Heu... Bah, ouais? Dis-je hésitant, il fronce les sourcils.
-Styles, si je t'attrape, j'vais te montrer c'est qui la bitch!
Je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire. C'est vrai, le trait marron sur sa tête ne le rend absolument pas crédible. Il profite de mon hilarité pour contourner ce qui nous sépare, Quand je le réalise, j'essaie de fuir, mais il attrape mon poignet. C'est bon, je suis fait. Il va me tuer. Déjà qu'il me fusil du regard. Et pourtant, je ne peux pas arrêter de rigoler. Il tire sur sa prise me forçant à mettre ma main sur son torse pour ne pas m'écraser contre lui.
-Ma vengeance sera terrible. Dit-il espièglement.
Il me pousse doucement jusqu'au plan de travail, Passe ses mains sous mes cuisses et m'assois dessus. Ses doigts glissent ensuite sur celles-ci. Je passe mes bras autour de son cou, il frôle ma bouche de la sienne et sans que je ne m'y attende, il colle la partie de son visage plein de chocolat au mien. Il se frotte à moi en ricanant.
-Louis! Non! Tu m'en fous partout, idiot! Pouffais-je.
Il s'arrête et se décale légèrement. La pulpe de son pouce vient caresser ma lèvre inférieure, la retroussant, par réflexe, je les entrouvrent. Ses yeux bleus clairs louchent dessus. C'est marrant, mais aujourd'hui, ils me font penser au fond marin des Caraïbes. C'est chaleureux.
-Effectivement, il va falloir nettoyer tout ça. Murmure t-il d'une voix chaude et rauque, ressemblant à du velours.
-Comment..? Soupirais-je.
Sa langue sors doucement et effleure ma mâchoire où la friandises fondue est étalée, j'en frissonne.
-Je ne sais pas... Peut-être comme ça? Chuchote t-il.
Puis il se met à parsemer toute ma peau tachée par le Milka de baisers, tous plus voraces les uns que les autres. Il me nettoie comme les chats le font, en me léchant. Rien que d'y penser, j'en ris. En plus, il me chatouille, c'est insoutenable.
-C'est bien meilleur sur toi. Dit-il à voix basse.
Je souris comme le plus bête des imbéciles.
-Je penses que j'ai sincèrement envie de t'embrasser. Répondis je sur le même ton.
Un rictus niais fleuri également sur son visage.
-Ho, vraiment? Susurre t-il.
-Je ne voudrais pas t'effrayer... Plaisantais je.
-Ho non, c'est cool... Il rentre dans mon jeu.
Alors doucement, je pose ma bouche sur la sienne, c'est doux, délicat, juste lent. Celles-ci se mouvent l'une contre l'autre et des milliers de papillons ardents s'envolent dans mon ventre. C'est moi qui mène le baiser, cela pour la première fois. Déjà que le regarder est exaltant, l'embrasser c'est... J'ai pas de mots. Bordel, c'est juste, beaucoup trop bon. Je ne voudrais jamais m'arrêter. Il reprend rapidement le dessus, bien sûr, tout devient fièvreux, brûlant, éffreiné. Mon sang n'est plus que du plaisir liquide me traversant. Je le mord, il grogne puis me rends mon geste. Je perds pied... Je ne comprends plus rien. C'est beaucoup trop intense pour moi. Je crois que j'en veux plus. Par simple mécanisme, j'enroule mes jambes autour de sa taille, collant mon bassin au sien. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Putain, qu'est-ce que je l'aime. C'est fou comme je l'aime. Le désir amplifie les sentiments, j'en ai bien peur. Sa main exerce une pression sur ma cuisse, je gémis et sans que je m'y attende, il se sépare de moi, sans geste brusque. J'ai la tête en vrac, je ne réfléchis plus vraiment. Je vois complètement flou. Tout est si brumeux.
-E-... Embrasse moi, encore... Dis je haletant. Ne t'arrête pas... Jamais...
Je pose mes lèvres sur sa gorge à plusieurs reprises. Je sais qu'il en a envie. Je le sens, premièrement à travers son étreinte et deuxièmement, à travers son pantalon. Il soupire en basculant la tête en arrière, absorbé par l'envie.
-Si je continue, je ne pourrais plus me stopper...
-Alors ne te stoppe pas... Expirais je contre son cou.
-Ce serait trop simple, Harry...
-Pourquoi ça devrait être compliqué, Louis..?
-Parce que toi tu crois que les choses peuvent être facile..?
Ma bouche frôle son oreille, je n'ai plus aucune retenue. Je le veux. Je l'aurais.
-Brûle nous. Louis, brûle mes vêtements. Brûle les tiens. Brûle nos peau, mon esprit, notre conscience. Consumes nous jusqu'aux cendres...
Et pour la première fois, je l'entends gémir. Sûrement la dernière aussi. Ce son est si doux et si piquant... Merde, je bande. Il passe ses mains sous mes fesses, je m'accroche à lui, il nous amène jusqu'au canapé et me pose dessus.
-Si tu savais tous les efforts que je fais pour ne pas te brusquer... C'est affreux, tu m'tortures... Putain, t'es en train d'me tuer...
Je n'ai même pas le temps de comprendre le sens de ses mots, qu'il se jette sur moi. Il m'embrasse comme jamais on ne l'avait fait. Comme si demain n'était qu'illusion. Il retire mon t-shirt en deux temps trois mouvements. Il dérive jusque mon cou, mon torse, je perds la tête, et encore, c'est un euphémisme.
-Louis... Soufflais-je, tremblant, en tirant ses cheveux sous les sensations.
Il caresse mon torse de ses mains habiles, mon corps convulse presque, je n'en peux plus. Je vais exploser...
-Putain, heureusement que j'ai le double des clés, sinon je serais resté dehors. Pourquoi tu réponds pas quand je toque, enfant de sata-HO BORDEL DE MERDE! J'suis aveugle! Demi-tour, Niall!! Faites comme si je n'était pas là ! Je repars, on en parlera plus tard! Rien de tout ça n'est arrivé !! Je garde ma vue, vous gardez votre intimité ! Tout le monde est gagnant! Bye!!
Je sursaute si fort que Louis tombe du canapé. Il se frotte la tête en jurant. Merde... Niall... Je l'avais oublié...
-Mais il me les brise celui la. Lâcha Louis.
-Niall! Attends! Criais je désespérément, j'ai besoins de lui parler.
-Non, non, mais Harry, les plans à trois c'est pas trop mon truc. Tu le sais, j'te l'ai déjà dit.
C'est à mon tour de tomber du canapé.
-QUOI?! Mais n'importe quoi! Dis je offusqué. Louis, passe moi mon T-shirt!
-Je ne veux pas savoir pourquoi tu ne l'avais plus. Fit le blond les mains devant ses yeux en plein milieux du salon.
Il me le jette en pleine tête. J'enfile mon haut.
-Hum... Louis? Je te raccompagne à la porte? Je dois à tout prix lui parler... Demandais-je mal à l'aise.
Il hoche la tête, comprenant un minimum la situation.
-Non, mais Styles, rumine l'irlandais, n'ayant pas changé de position, je veux toujours pas savoir!
-Arrête de faire le gamin. Attends moi sur le sofa, j'arrive.
-Eurk, le sol m'ira très bien, merci. Il prit une mine dégouté.
Je soupire exaspéré, puis tire l'autre idiot, dont je suis en train de tomber follement amoureux, à la porte.
-Tu as pensé à récupérer ta veste? Demandais je, la tête baissée.
-Oui.
J'ai peur qu'il parte, que tout change, qu'on ne se retrouve pas. Mon cœur se brise avant même qu'il ne s'en aille. Ça me déchire. Je sais que rien ne sera pareil en dehors. Tout ça n'était qu'illusion, un nuage. Je vois déjà la tempête arrivé. Il attrape mon menton entre ses longs doigts, me forçant à le regarder.
-Est-ce que l'on pourrait tout de même se non-revoir ?
Je souris, certes il n'a pas gagné son pari, mais il y a plus. Il veut me revoir, même après tout ça. Je me réchauffe doucement avec son regard tendre. Je ne remercierai jamais assez et quand il s'envolera, je ne le haïrais jamais assez. Je rentre dans son jeu volontiers.
-Si tu promet de me re-non-embrasser, pourquoi pas?
Il pouffe, pose un baiser sur ma joue et ouvre la sortie.
-Ne fait rien de ce qu'on a fait avec ton ami ''proche''. C'est a moi, ça. Finit-il sérieusement, me regardant de haut en bas.
-Je t'entends l'affreux Jojo! Je veux encore un fois pas savoir! Riposte Niall.
''Affreux jojo...'' Hum, douteux. Le mécheux rit à ce surnom, ce qui me fait plaisir. Il est tellement doux, aujourd'hui.
-Alors, a demain... Chuchote t-il.
-A demain...
-Bordel que vous êtes niais! Tu la claque ta porte, Harry? Tu commences à me courir sur le harrycot !
Je fais donc la chose demandé en roulant des yeux. J'attends quelques secondes devant la porte, ayant peur des représailles. Puis, comme je l'avais prédit. Une voix dur s'élève du salon:
-Il est parti?
-Oui... Soufflais je.
-Viens là, mon castor. Il faut qu'on discute.
''Mon castor...'' Je le sens mal. Ok, je vais d'abord lui proposer à boire.
-Un thé?
-Tout dépend de si vous avez aussi baisé sur le plan de travail.
La soirée promet d'être longue.
Louis Tomlinson :
Et merde.
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