13🌕

Harry Styles:
[2 a.m. 04]" La fumée me tue, lentement, je le sais. C'est mon suicide du corps. Alors, n'est-il pas aisé d'en déduire que tu es mon suicide du cœur? Bien emballé, tu m'attire, je veux t'ouvrir, te respirer, m'achever à coup de toi.

Constat actuel: Je relis mes mots, et j'allume une cigarette.'' Lucas Clavel

-

-T'as quatres minutes de retards. Je lance sarcastiquement.

Il s'approche de moi, il a l'air un peu perdu.

-Heu... Ouais? J-je... J'suis tombé sur un truc improbable...

On se regarde à travers la nuit, éclairé par les lumières de la ville.

-Expliques moi.

-Bah... Je voulais récupérer les affaires que j'avais laissé à Liam et... Il hésite.

-Et? Demandais-je.

-Zayn, il...

-Il?

-Ouais, 'fin ils étaient en train de se pécho quoi.

Mes yeux s'agrandissent.

-Attends... Liam et Zayn?!

-Ouais! Putain mais Ouais! Liam et Zayn! Bordel... Ils sont pédés...

-Tu l'es aussi... Marmonais- je. Zayn n'est pas avec Gigi?

-Hein?! Mais non! C'est sa meilleure amie!

-Sa meilleure amie? C'est pour ça qu'il s'est permit de me dire ça tout à l'heure. Laissais je échapper pensivement.

Louis s'assombrit. Il fait deux pas de plus, nous collant presque l'un à l'autre. Il passe possessivement ses bras autour de ma taille.

-Raconte-moi ce qu'il a fait, que je perde mon sang froid.

-Il voulait savoir pourquoi tu restais avec moi, si j'étais un bon coup. Louis fronce les sourcils. Il m'a demandé de coucher avec lui.

-De coucher... Putain... Souffle Tomlinson.

Je passe mes mains sur sa nuque, me serrant d'avantage contre son corps tendu. J'aime quand il réagit comme ça. Un éclat de malice passe sur mon visage. Je veux jouer.

-J'ai accepté. Murmurais-je amusé et ses yeux s'écarquillent, il resserre ses doigts sur mes hanches.

-Et moi, je ne suis pas d'accord. Il grince des dents, je souris. Tu es à moi. Tu n'es qu'a moi! Personne d'autre ne peut te toucher, Harry, pas même Horan, est-ce que tu le comprends ça?!

Je me défait de son emprise en riant.

-Non. Je ne le comprends pas, Tomlinson. Je fais ce que je veux! Je le vois planter ses ongles dans ses paumes. Je rigole et attrape son bras, il grogne mais me suis. Allons nous promener! La ville brille ce soir! Comme tes yeux, mon amour. J'aime ça. Comme ton être mon ange. Les buildings qui scintillent on tendance à rallumer mon âme. Comme ton sourire, mon étoile. Jusqu'à ce que le tonnerre gronde. Comme tes coups, mon orage...

[2 a.m. 17] " Courir à s'en lasser. À ton cou, rire à s'enlacer." Anonyme

Ça fait maintenant une bonne dizaine de minutes qu'on arpente les ruelles vides de Londres dans un silence apaisant, le sourire aux lèvres comme deux imbéciles. Parce que je suis en imbécile pour lui. Malheureusement, il faut que l'on aborde les choses qui fâchent, pour pouvoir les arranger et se dire que tout ira bien. Même si tout ira mal. On a besoin de croire que nous irons mieux, que ''Nous'' ira mieux. Alors, je prends mon courage à deux mains.

-Louis, je... Je crois qu'il faut qu'on parle de... Mais les mots ne sortent pas.

-Il faut qu'on parle de beaucoup de choses, Harry. Me coupe t-il. Je baisse la tête. Oui, sûrement de trop. Et si, juste pour cette nuit, on oubliait tout ça ? Et si, juste pour ce soir, on envoyait tous se faire foutre ? Et si on redevenait gamin ? Et si, pour une fois, on adorait la vie ? Et si je t'apprenais à aimer l'espace ?

-Et si on refaisait l'univers avec des ''si''.

-Et si tu m'embrassais ?

Je souris.

-Et si tu m'attrapais?

Il sourit.

Je commence à courir, il me suit, quelques mètres derrière. Le bruit de nos semelles claquant fortement le sol humide des rues londoniennes, emplit le silence vide de la présence absente que laissent les habitant endormis. Sans trop savoir pourquoi, je pousse un cri. Peut-être juste pour me libérer. Je lâche la pression. Louis fait de même et on se met à hurler d'amusement comme des dératés. Réveillant toute la ville fatiguée par le soleil disparu. On était un peu des abrutis dans la nuit, mais nos rires au milieu des rues endormies, raisonnent encore. Je vois l'entrée d'un parc et y pénètre sans hésiter. Il fait complètement noir, alors je ralenti. Nous ne sommes qu'illuminé par les rayon de la lune. J'entends quelques secondes après moi, la lourde porte de fer s'ouvrir. Il est à l'intérieur. Je distingue sa silhouette s'approcher de la mienne. Je recule en pouffant comme un idiot, mon fou rire toujours pas terminé, le sien non plus. On se marre, identique à deux enfants candides. Mon dos heurte les pierres froide du mur. Le contraste avec mes vêtements chauds me fait frissonner. Il avance toujours plus proche et je ne peux rien faire de plus que de le regarder me prendre en otage lentement. Une fois assez près, ils choppe mes poignets entre ses doigts, les plaques à côté de ma tête, puis murmure:

-Attrapé.

Avant de se jeter sur mes lèvres. Ces quelques jours l'ont visiblement autant marqué que moi. Il m'embrasse à en perdre le souffle, a en perdre la vie. Après tout, on le voulait à en crever ce fameux baiser. Destructeur, désireux, blessant, essoufflant, excitant... Amoureux ? Il passe lentement ses mains sous mes cuisses, me soulevant contre le mur, me maintenant tout contre lui. J'entoure sa nuque fébrilement. Moi qui pensais que personne n'était en mesure de réparer l'espace qui avait éclaté au-dessus de ma tête. Je crois que j'avais oublié que, lorsque la lumière entre en contact avec des débris, ceux-ci se mettent à scintiller. Sa bouche se mouve contre la mienne, d'abord sauvagement, brutalement, mais doucement, tout devient lent, comparable à du velours. Il est l'ange de mes nuits. J'ai milles raisons de tomber et une de m'accrocher. Sa langue contre la mienne me fais tourner la tête. Merde, plus rien n'a de sens. Plus rien sauf nos corps si collés, qu'on ne distingue plus qu'est-ce qui est qui, et qui a quoi. On se mélange, comme notre respiration. Il ronge mon esprit, mon cœur. J'ai un putain de bleu à l'âme, Louis me fait ressentir si fort, que j'en ai mal. J'aimerais qu'on se noie dans les draps des étoiles ce soir, juste pour fermer les yeux illuminés. Il nous arrache au mur ce qui nous fait basculer au sol, dans l'herbe. Le vent souffle légèrement, il murmure des choses incompréhensibles aux humains. C'est un hurlement sourd, rafraîchissant. Il tombe sur moi et on se remet à rire, en s'embrassant, comme des idiots de première. On roule dans le gazon, fraîchement coupé. L'un sur l'autre à tour de rôle. Nos lèvres ne se quittent pas et bordel qu'est-ce qu'elles en ont besoins. Nos jambes s'entremêlent et nos flammes se rallument. Je ne veux pas rester proche de lui pour la vie. La vie se termine. Je veux rester proche de lui pour l'univers. L'univers infini. Éternel, pas comme notre étreinte, pas comme notre histoire, on finit par s'éloigner. Je me laisse glisser de lui et atterrit sur le dos, sans souffle et sans vide. On fixe le ciel sans un bruit, ça main vient trouver la mienne. Il enlace nos doigt et murmurent faiblement:

-Pourquoi tu n'aimes pas l'espace?

Je soupire. Moi-même je ne sais pas. L'espace est splendide, l'espace brille, l'espace est merveilleux, l'espace regorge de secret. Et je ne suis pas l'espace.

-Pourquoi toi, tu aimes l'espace?

-Je fais partie de ces rêveurs qui pensent que les étoiles ne sont pas juste des boules incandescentes, emplis de gaz, mais qu'elles sont ce que les gens deviennent lorsqu'ils partent pour toujours.

Je crois que c'est le bon moment.

-Louis, tu me montres est ta sœur cette nuit?

Il se crispe et serre fort ma main, j'ai été impulsif, mais je lui fais confiance. Les choses iront bien. Je tourne la tête vers lui, il sourit. Oui, il sourit. Il lève un doigt quelque peu tremblants et me montre un des astres lumineux qui éclaire. Il brille plus que les autres. Un rictus se forme sur mon visage, je serre ses doigts en retour pour lui donner de la force et chuchote:

-Pourquoi celle-ci?

-Elle est apparue quand Elle a disparu.

-Tu accepterais de nous présenter?

Sa bouche se retrousse encore plus vers le haut, lui donnant un air enfantin, je ris doucement. Mais je remarque tout de même les jolies petites gouttes cristaline qui perlent au coin de ses yeux. Ça fait mal. Le deuil n'existe pas. On accepte juste les choses, parce qu'on ne peut pas faire autrement.

-F... Non... Féli... Félicité, je... Je te présente Harry, mo-mon... Mon ami ? Harry, je te présente félicité, ma petite sœur. Il lève nos mains accrochées vers la dévoreuse de jours. J'aurais aimé que tu le rencontres. Tu sais, c'est un petit vraiment bien. Il te ressemble. Il te ressemble beaucoup. Même si je... Même si je l'écorche, que j'ai un peu trop tendance à le secouer. J'ai jamais pris soin de ceux qui m'entourait, tu en es... Tu en es la preuve. Et pour la première fois, depuis que tu es parti, je prononce ton prénom. Je veux dire, ton prénom entier. Ton prénom entier sans hurler. Sans pleurer. Pour la première fois depuis que tu es parti, je ris. Sans me forcer, sans faire semblant. Pour la première fois depuis que tu es parti... il se place face a moi, les pupilles aussi brillantes que les cieux, les larmes aux cils, il est magnifique. Il est merveilleux. Je crois bien que je vis. Mon cœur s'emballe. Fizzy, je ne te remercierai jamais assez d'avoir fait tout ce chemin avec moi. Mais aujourd'hui, je... Je te laisse t'en aller. Il le faut. Je ne peux pas te forcer à rester, alors que tu n'es déjà plus là. Repose en paix. Sois sûr que les choses iront mieux, petite sœur. Je continuerai ma route avec lui. Avec cet idiot plus naïf que bouclé. Alors, Harold, souhaites tu avancer à mes côtés?

Je souris stupidement, les larmes dévalant mes joues. Et comme seule réponse, je regarde le cosmos en hochant la tête.

-Enchanté, Félicité. Sache que tu peux être sereine, je m'occuperai de cet imbécile aux yeux bleus, j'en prendrai soin comme de mon propre petit ami.

Il écarquille les yeux, je ris devant sa stupéfaction.

-Quoi? Tu penses qu'on est quoi, Louis? Ricanais-je.

-Ben, des amis..?

-Les amis ne dorment pas ensemble, Tomlinson.

-Si! Je dors avec Liam et Zayn souvent. Cela me fait froncer les sourcils.

-Tu les embrasse aussi sûrement? Tu essais de les mettre dans ton lit? Tu leur fait crier ton prénom?

-Je ne t'ai pas encore fait crier mon prénom.

-Ça ne saurait tarder.

Ses yeux s'assombrissent d'un coup et je me mordis la lèvre. Oups, c'est sorti tout seul. On dirait qu'il s'apprête à se jeter sur moi pour me manger tout cru.

-Ce qui est sur, Lou, c'est que mes amis ne me regardes pas comme tu le fais. Susurrais-je.

-Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, t'es magnifique.

-J'espère que tes amis ne t'aiment pas comme je t'aime.

-Je crois qu'ils ne t'aiment pas comme moi je t'aime.

-Alors, c'est réciproque ?

-Peut-être bien?

-Nous ne sommes pas amis, Louis.

-Nous sommes quoi, Harry?

-Plus?

-Officieusement, alors ?

-Pourquoi pas, officiellement ?

-Tu nous veux officiels?

-Je Te veux officiel.

-Embrasses moi.

-C'est une officialisation?

-S'en est une. Devant les étoiles en plus.

Je me penche et pose doucement mes lèvres sur les siennes, puis, je m'écarte. Il chuchote sans rompre le contact visuel:

-Si l'univers nous donne sa bénédiction, tu le haïs toujours autant?

Je m'allonge sur lui, mettant ma tête dans son cou, il frissonne, caressant mon dos du bout des doigts. J'adore ça, j'adore ces moments, j'adore sa tendresse, j'adore ses excuses, j'adore ses mensonges, j'adore notre histoire, j'adore ouvrir les yeux, j'adore Louis, j'adore la vie.

-J'adore l'espace.

-Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis?

-Tes yeux.

-Mais tu ne l'aimes pas encore.

-Chaque choses en son temps.

-Promet moi qu'on partira sur la Lune.

-Je te promet que je ne te promet pas les étoiles, simplement un petit bout de mes rêve.

Il sourit, je lui rends.

-Rentrons. Il se fait tard.

[3 a.m. 02] " En fait, on aurait dû rester dans ce bar pour l'éternité. Rester sur cette idée que tout peut s'arranger. Ignorer la douleur et la tristesse. C'est con, mais je veux garder espoir. Juste pour tenir jusqu'à demain matin. Alors, laisses moi juste te dire une dernière fois, comme si de rien était:

-Bonne nuit. " Amour solitaire

On arrive devant chez moi, on a fait que rire comme des cons, se sauter dessus, Louis m'a porté sur son dos une bonne partie du chemin. J'ouvre la porte en riant à une de ses blagues stupides. On enlève nos veste et je les pose sur le portemanteau, quand soudain, une petite tête brune apparaît, venant visiblement du salon.

-Tiens, Harry! Je croyais que tu dormais chez Niall, chérie. Et qui est ce charmant jeune homme ?

Tomlinson me fait les gros yeux l'air de dire: "Heu... C'est qui celle-là et pourquoi elle est chez toi? " Bizarrement, je le questionne du regard également, en lui posant les mêmes questions, tout en sachant qu'il n'en sais pas plus que moi.

-Maman, je ne savais pas que tu ne travaillais pas. Oui, il y a eu un changement de programme, et je te présente Louis... Mon... Mo-

-Son petit ami! Me devance t-il en tendant sa main a ma mère.

Je déglutis, choqué. Simple, mais efficace. Celle-ci repousse sa main et le prend dans ses bras.

-Enchanté, Louis! Je suis ravi d'enfin te rencontrer. Harry m'a beaucoup parlé de toi.

Hein?! Mais je lui ai jamais parlé de Louis, moi ?! Qui lui a beaucoup parlé de Louis ?!

-Enchanté aussi, Madame Styles.

Pendant qu'elle l'étreint, ma mère me chuchote un: ''joli p'tit cul'' puis elle le lâche.

-Harry, prends tes médicaments, je vous laisses monter.

Louis se raidit sur place. Je lui lance un regard désolé, il hoche la tête, compréhensif.

-Montes, je te rejoins après. Dis-je.

-Ne fais pas de bruit, Gemma dort dans la chambre à côté. Rajoute maman.

Elle est là elle aussi ?! Ça sent pas bon pour moi tout ça, l'affreux Tomlinson fait ce que j'ai demandé. Je me dirige vers la cuisine, prends mon cachet et m'apprête à suivre l'autre imbécile mais ma mère me stop.

-Je suis contente que ce ne soit pas une Louise. Ça aurait fait une guenon de plus dans cette famille. Bonheur à toi mon fils, je t'aime.

Je souris, cette femme est une perle. J'ai une chance incroyable d'être élevé par cette merveille, une véritable battante.

-Je t'aime aussi, bonne nuit.

Et je vais dans ma chambre. Une fois arrivé, je ferme la porte, Tomlinson m'attend,déterminé.

-Pourquoi tu en prends?

Je baisse la tête honteux.

-Je ne le fais pas par plaisir, Louis. Je suis malade.

Il recule fébrilement et se laisse tomber sur mon lit.

-C'est pas vrai... Ne me dis pas que tu vas mourir.

-Quoi?! Non!

Enfin, pas si je ne le décide pas. Donc, pour l'instant, je ne vais pas mourir. Mais, il suffit d'un courant d'air et tout bascule. J'aurais beau me casser la voix à crier toutes mes convictions, ma dépression ne m'écouterait pas. C'est elle qui décide. Pas moi.

-Alors quoi, Harry? Qu'est-ce que tu as?

Merde, j'ai tellement honte de lui avouer ma faiblesse alors qu'il a autant souffert que moi, peut-être même plus.

-Je... Je suis juste triste. Je suis plein de vide. Plein d'espace.

-T'aurais dû m'en parler, je ne me serais pas autant énervé. Je suis désolé que les choses soit si compliquée.

-J'en suis désolé aussi.

Il lève des yeux tristes vers moi, puis, il sourit narquoisement, je fronce les sourcils. Je ne comprends pas, il change d'humeur si facilement, c'est incompréhensible. Louis est incompréhensible. Tout est si flou avec lui. Tout est si blessants, si doux, si toxique, si étouffant, ésoufflant. D'ailleurs, je crois qu'il vient d'avoir une idée qui risque de m'arracher l'air.

-Et si... On se faisait oublier tout ça? Murmure t-il en se levant de mon lit, s'approchant lentement de moi. Comme si ça n'avais pas existé.

Je souris. Oui, j'aimerai beaucoup ça.

-Et comment? Rentrais-je dans son jeu.

Il pose ses mains sur mes hanches puis il les fait glisser à mes fesses. Collant nos corps, les lovant ensemble. C'est si chaleureux. J'aimerais m'y laisser brûler. Il lèche avec application mon cou et remonte jusqu'à ma mâchoire, je ne peux pas m'empêcher de balancer ma tête en arrière et d'attraper ses cheveux entre mes doigts tremblants.

-Laisse-toi faire, d'accord ? Chuchote t-il.

-D'accord...

Il me pousse délicatement jusqu'au lit encrant son regard dans le mien, il m'allonge dessus et s'allonge à son tour sur moi. Je me perds dans ses yeux. Des milliards de nuances de tristesse et de vagues d'étoiles. Louis est plein de ciel sombre et de colère. Mais j'y vois aussi du courage et de l'amour Azur. Il s'accroche. Sa main pas sous mon T-shirt.

"Je t'en supplie, non... "

Pourquoi c'est toujours si présent?

"Je ne veux pas. Lâche moi! Tu me fait mal! "

Je souffle fébrilement.

"Je veux plus que tu me touches! J'ai tout dis à maman!"

Louis stoppe tout. Il me sourit bienveillant en voyant mes larmes qui commence à se presser sur le bord de mes cils.

-Boucle d'or, je ne ferai rien que tu ne veux pas. Je ne t'abîmerai pas. Pas comme ça... Dis-moi de m'arrêter si c'est trop.

Je hoche la tête. Tout ira bien. Louis n'est pas cet homme. Louis prendra soin de moi. Louis est un ange, pas un violeur. Louis est mon soleil. Louis est mon petit ami.

-Embrasses moi, Tomlinson. Ne t'arrête pas. Jamais. Fait moi, tiens, jusqu'en mourir.

Il écarquille les yeux.

-Wow! Harry Styles?! C'est bien toi?

Je ris et passe mes bras derrière ses épaules, je caresse son dos.

-Toujours. Le seul et l'unique.

-Ta sœur et ta mère son là ! Rigole t-il comme un imbécile.

-Et alors? Je m'en contre fou. Continue.

-C'est toi qui leur expliquera pourquoi tu criais.

Puis il plonge sa tête dans mon cou et je soupire:

-Si ça te fait plaisir...

Il se frotte à moi, je le griffe en gémissant doucement. Bordel... Il me rendra fou. J'ai l'impression que le ciel s'effondre. Tout devient trouble. Je ne comprends presque plus rien. Tout est en feu. Il se redresse, retire son t-shirt et putain... C'est la chose la plus érotique que j'ai jamais vu de toute ma vie. Ses yeux plissés d'envie, ses lèvres rouges, humides dû au baiser échangé, ses joues rosées à cause de la chaleur. Il est dans cet état à cause de moi. Merde, je bande... Il attrape les rebords de mon haut et l'enlève doucement. Puis, il se remet au-dessus de moi, touche mon torse du bout de ses doigts. Je frissonne. Ses mains descendent à mes cuisses, il les pose sur ses épaules, me tirant à lui et lèche mon ventre. Je lâche un cri de surprise. C'est si étrange comme sensation. J'ai besoin de plus. Argh, merde, j'en veux tellement plus. Louis relève des yeux sombres de désir vers moi, mais inquiet.

-Comment tu te sens..? Demande t-il.

-B-bien... Je souffle.

-Je continue?

-Putain, oui... Murmurais je entre deux expirations.

Il me fait un sourire carnassier et tout doucement en me regardant dans les yeux, il baisse ma braguette. Je chauffe. Mon ventre est un brasier. Bordel... Je vais exploser. Il descend mon skinny noir et le jette au hasard sur le sol de la chambre, rejoindre nos vêtements déjà retiré. Être si dévêtu face à lui m'affole. Mon cœur bat la chamade. Il déborde de sentiments. Il se recule, puis se met à embrasser mes cuisses. Ma tête s'enfonce dans l'oreiller. Ma respiration devient chaotique. Il marque ma peau, il la mord, la tire entre ses dents, la suçote. Je perds pied, je perds la tête, je perds la notion du temps. Mes doigts serrent les draps si fort, que mes phalanges deviennent blanches.

-Ah, Louis... Soufflais je en me cambrant, a bout.

Merde. J'ai besoins de lui. J'ai beaucoup trop besoins de lui. Il remonte face a mon visage. Avide et possessif. A la recherche de plus de sensation.

-T'as tellement... Bordel, t'es tellement merveilleux... Murmure t-il contre ma bouche avant que je ne morde la sienne langoureusement, le corps tremblant, à la limite de la convulsion.

Mes mains descendent à son pantalon et je l'en délivre sans vraiment m'en rendre compte, complètement épris par mes émotions brumeuse. Son habit part rejoindre le mien. Plus. Plus. Plus. Argh, j'en veux tellement plus. Toujours plus. Il s'arrête encore une fois en me regardant dans les yeux.

-Harry est-ce que je continue ?

"Comment ça?! Anne sait tout?! Ho putain, Harry. Tu vas te prendre la raclé de ta vie."

-O-oui, oui... Continue. Tentais je de murmurer.

-Sur?

Il n'est pas lui. J'attrape son visage en coupe et lui sourit tendrement. Il est si délicat, il fait si attention à moi. Ça me touche. Réellement. Je l'aime, je l'aime vraiment. Ma poitrine, fond, elle explose de bonheur.

-Oui, j'en suis sûr.

-C'est fou comme mon cœur bat vite quand t'es sous moi. Je crois qu'on appelle ça la tension sexuel.

J'éclate de rire et frappe son épaule.

-Louis!

Il pouffe a son tour, il se penche a nouveau, me repoussant contre le matelas. Une de ses mains se faufile entre nos corps, brûlant, se consumant d'envie. Je plisse les yeux et ma tête par en arrière, lorsqu'il effleur la bosse qui déforme mon boxer. Ses doigts insidieux commence à caresser mon ventre et par réflexe, je noue mes jambes dans son dos, l'attirant contre moi. Peut-être un peu trop fort. Enfonçant mes ongles dans son dos, laissant des petites griffures.

-Wow, calme tigresse. Il chuchote amusé.

Je ne réponds pas. Je ne comprends même pas, parce que putain, c'est si puissant, si exaltant, si troublant. Je vis le moment le plus fort de ma vie et c'est bon. Ses prunelles azures luisent de désir, les miennes d'envie. Je suis au bord des larmes. J'ai faim. Faim de lui, faim de son amour. Et d'un coup, ses mouvements deviennent lents, sensuels, brisant tout le peu de self-contrôle que j'avais. Tout se passe très vite. Délicatement. Il retire mon boxer avec application et je retire le sien maladroitement. Je suis prêt. Je l'aime. J'ai confiance en lui. Je ne fais même pas attention à où nous en sommes, bien trop occupé a souffler d'extase grâce à ses actes. Je sais que nous ne ferons pas tout.

-J'adore ça... Grogne t-il.

Je fronce les sourcils en embrassant sa nuque, y laissant de jolies marques violettes.

-D-de quoi? Je murmure sur sa peau.

Sa main passe sur l'interieur de ma cuisse et je geins.

-Te sentir vibrer contre mon corps, sous mes touchés.

Il fait courir ses doigts de partout sur moi, je fais la même chose sur lui. J'hoquète à cause des frissons d'excitation, je me cambre. Sa peau hurle sous la mienne, jusque nous rendre sourds. Je n'ai jamais aimé comme ça. Je n'ai jamais aimé si fort, si mal. Mais je ne regrette pas, il me fait découvrir, je ne m'en lasse pas. Il a cette façon de me provoquer, de m'embrasser, de me tuer, propre à lui-même. Je suis fou amoureux. Il m'a intoxiqué et lui seul peut me sauver. On se frictionne, l'un à l'autre, on se frotte, se caresse, on souffle, on crie, on grogne, on gémit, on se parle avec des gestes, on se mélange. Nous menant ainsi avec lenteur calculer à la jouissance. Cette énorme boule de chaleur dans mon bas-ventre explose comme un feu d'artifice. Un feu de sensations, d'emotions. Sans contrôle, je hurle son prénom. Tant pis pour ma sœur. J'ai jamais été aussi bien de ma vie, été aussi heureux d'être intoxiqué. Il se recouche sur le dos à côté de moi après avoir essuyé mes larmes de plaisir. On tente de reprendre notre respiration et au bout de quelques minutes, Louis chuchote :

-Je t'aime... Et, je suis tellement désolé.

Je fronce les sourcils. Il se penche, embrasse doucement mes lèvres, me regardant dans les yeux quelques secondes. Une perle cristalline coule sur sa joue, puis il se lève, prend ses affaires et je le regarde sans comprendre. Sans parler. Je suis trop secoué pour dire le moindre mot. Il s'apprête à sortir de ma chambre mais avant, il se tourne vers moi.

-J'ai gagné mon pari... Me sourit-il tristement.

Le poison se répand dans mes veines et mon antidote s'enfuit. Qu'on m'achève. Je ne ressens plus rien.

Louis Tomlinson :

Un cris, des pleurs, une cigarette. La vie reprend son cours et à la fois son cœur. Parce que ce serait trop beau pour fonctionner. Parce que même si je te dis adieux, je ne te laisse pas partir. Parce que, je te vois excessivement en lui. Parce que, tu es beaucoup présente de ne pas être assez passée. Parce que plus je vis, plus tu tues. Parce qu'on a le pouvoir aujourd'hui, de ruiner demain. Harry, je voudrais te dire que tu es l'unique personne avec qui le temps perdu me semble gagné. Si seulement on pouvait le remonter... Même si on se tient. On saigne. Alors, on ira tout seul à deux. Je sais que je t'écorcherai, tout comme tu m'arrache la poitrine avec tes yeux vert à elle et tes fossettes à elle. Je t'aime tant, mon amour, que je te laisse partir. Dois-je encore t'oublier, pour que tu te souviennes de moi?

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