- 𝐌𝐫 𝐏𝐫𝐞𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 -

Président Loki (Variant) x Reader

Tu n'a pas d'autre choix que d'accepter un marché avec le diable, mais tu ne pensais pas que tu allais aimer les conséquences. 

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Tu pensais que ça serait plus douloureux. Tu t'étais attendue à une brûlure agonisante, ou à quelque chose de semblable, mais lorsque la lumière blanche qui t'avait enveloppé s'était estompée et que tu avais ouvert les yeux, tu te rendis compte que te faire effacer par le TVA ne signifiait pas la fin. 

Le Néant n'était donc pas synonyme de mort... Tu étais bel et bien vivante mais dans un monde tout à fait désertique. Le paysage qui s'offrait à toi était sombre, lugubre, annonciateur de malheur. Des kilomètres de débris et de carcasses de véhicules abandonnés. Au loin, il y avait même des bâtiments en ruines... Un enfer sur terre. Et tu étais à présent condamnée à rester dans un monde où le temps n'avait plus aucune valeur et où personne ne te connaissait, n'avait même souvenir de ton existence.

Tu ne sais pas combien de temps tu erras dans ce désert. Tu ne savais pas où tu allais, il n'y avait rien ici, mais tu te devais de bouger, pour ne pas t'effondrer sur place et attendre la mort. Tu n'étais pas comme ça, même si tout semblait être contre toi, même si tu savais que plus rien ne t'attendait, tu te devais de continuer à te battre, pour survivre. Comme tu l'avais toujours fait.

Le désert sombre et inquiétant n'était pas le plus gros problème auquel tu devais faire face, bien que cela semble déjà beaucoup. Tu marchais depuis des heures, avec pour seule compagnie tes propres pensées, avant qu'un coup de tonnerre ne gronde au loin. Tu levas la tête et vis cet immense nuage planer au-dessus du désert. Il devait recouvrir la plaine sur des kilomètres, plongeant le paysage dans une ombre pesante. Tu le regardas, avec émerveillement et peur, alors que les éclairs scindaient son épaisseur. De là où tu te trouvais, tu avais l'impression que ce nuage monstrueux avait la tête d'un dragon. Les deux yeux luisant dans le ciel sombre semblèrent s'arrêter sur toi et ton instinct de survie se mit en marche. Tu te mis à courir aussi vite que tu le pouvais, avec autant de force et d'endurance dont tu étais capable. Ton unique but était de t'éloigner de ce monstre.

Alors que tu courrais, tu jetas un regard en arrière pour voir que le nuage s'était mis en chasse après toi et qu'il se rapprochait de plus en plus. Dans un dernier recours pour sauver ta propre vie, tu sautas dans un ravin. Tu pourrais peut-être survivre à la chute mais une chose était sûre, tu ne survivrais pas à la mâchoire de ce monstre.

C'était maintenant il y a plus de deux ans. Le temps était différent dans ce monde, et tu perdais facilement la notion des jours qui passent. Tu avais survécu à Alioth, et tu savais maintenant comment l'éviter. En bas du ravin duquel tu avais sauté se trouvait une grotte que tu avais aménagé comme ton nouveau chez-toi. Ramassant tout ce que tu trouvais dans le désert, tu étais parvenu à te construire un nid raisonnablement douillet.

Tu étais une survivante et tu comptais bien le rester le plus longtemps possible.

Alors que tu arpentais une fois encore ce désert, en quête de nourriture, tu entendis un bruit qui te mit immédiatement en alerte.

Doucement et discrètement, tu attrapas la lame qui pendait à ta hanche, puis, dans un geste vif, tu te retournas en brandissant ton arme. Ta lame se retrouva sous une gorge avant d'être stoppé.

— Tu es plus lente que dans mon souvenir.

Cette voix... Tu la reconnaîtrais entre mille et elle t'horripilait au plus haut point.

Tu levas les yeux et rencontra deux orbes bleu vert emplit de malice et de malveillance.

— Loki, tu crachas presque en le voyant.

Il ne t'offrit qu'un sourire narquois en retour, sa main toujours enveloppé autour de ton poignet, alors que ta lame luttait toujours pour lui trancher la gorge.

— C'est Monsieur le Président, pour toi, Y/N.

Une colère sourde mais puissante glissa dans tes veines alors que tu observais l'affreux personnage devant toi. Tu étais sur le point de redoubler d'effort pour finalement trancher sa gorge mais un bruit de lame et d'arme attira ton attention. Tu observas autour de toi et remarquas que tu étais encerclé par la clique de Loki.

— Je ne ferais pas ça si j'étais toi.

Avec un grognement de frustration, tu retiras ton arme et la jetas par terre.

— Qu'est-ce que tu veux ?

Un nouveau sourire en coin apparu sur son visage.

Tu avais rencontré cet affreux personnage peu de temps après ton arrivée dans le Néant. Tu avais d'abord été surprise de voir Loki ici, tu connaissais le dieu de la malice de ton monde. Il t'exaspérait déjà avant. Mais tu compris rapidement que le TVA avait déjà éliminé nombre de Loki au fil des années. Tu en avais rencontré quelques-uns, mais aucun d'eux ne t'horripilait comme le président Loki.

Cette version-là était la pire. Méchante, plus qu'il n'y paraissait, manipulateur et tricheur. Lorsque ton chemin avait croisé le sien pour la première fois, il avait tout de suite montré un intérêt malsain envers toi, avec ses sourires coquins et ses suggestions déplacé.

Il t'avait proposé un deal à l'époque. Il t'offrait sa protection en échange d'un travail pour lui. Il dégageait une aura, malfaisante, malveillante, ténébreuse, qui te donna la chair de poule. N'ayant besoin de personne et ne voulant surtout pas t'enrôler dans un traquenard avec ce monstre, tu avais refusé son offre. Ton audace avait grandement amusé Loki aussi bien qu'impressionné. Tu étais la première a lui tenir tête et bien que cela puisse paraître étrange, il adorait ça. Il aimait te voir lui résister. Cela ne te rendait que plus désirable à ses yeux. Il tenta de te capturer après ton refus mais tu réalisas une évasion remarquable qui le laissa à bout de souffle.

À partir de cet instant, Loki savait que tu devais lui appartenir. Et il serait prêt à tout pour ça.

Depuis ce jour, un étrange jeu du chat et de la souris s'est installé entre vous. Il te tendait des pièges récurent, tentait de lancer ses hommes après toi pour te capturer mais tu parvenais toujours à lui échapper, ayant toujours un coup d'avance sur lui.

Tu ignorais comment il avait fait pour te trouver aujourd'hui... Il devenait meilleur à ce jeu visiblement.

— La même chose que d'habitude, Y/N. Je te veux toi, et j'obtiens toujours ce que je veux.

— Tu te berces d'illusions.

— Oh, vraiment ?

Son ton sûr de lui fit chavirer ta confiance et tu fronças les sourcils, te demandant ce qu'il savait.

Loki s'approcha de toi, les mains dans les poches de son costume trois pièces et tourna autour de toi, tel un vautour. Sa voix baissa d'une octave, murmurant presque dans tes oreilles pour que toi seule entendes ses mots.

— Je sais que c'est difficile ici, Y/N. Cette vie n'est pas faite pour une belle jeune femme comme toi. Tu as besoin de protection et je peux te l'apporter si tu acceptes notre marché.

Il se retrouva à nouveau devant toi et plaça une main sous ton menton, caressant tendrement ta peau du bout de son pouce.

— Une si belle créature telle que toi ne devrait pas vivre seule et faire face à tous ces dangers.

D'un geste brusque, tu frappas sa main loin de ton visage et il laissa échapper un petit rire amusé.

— Je me débrouille très bien sans toi.

— Oh, vraiment ? Voyons, douce Y/N, ne me ment pas. Depuis quand n'as-tu pas eu un repas digne de ce nom ? Tu es si maigre. Et ces cernes sous tes jolis yeux me montrent que les nuits sont difficiles ces temps-ci, je me trompe ?

Il était très observateur, tu devais le lui accorder. Il n'avait pas tort. La nourriture se faisait rare et un groupe de cannibales s'était installé non loin de ton abri, t'empêchant de dormir l'esprit tranquille. La vérité est que tu avais peur de mourir, tu arrivais à peine à garder la tête hors de l'eau, tu n'arrivais plus à survivre... Et tu t'étais promis de faire tout ce qui s'imposait pour rester en vie... Mais de là à s'abaisser au niveau de ce délinquant ? Étais-tu prête à accepter son offre pour survivre ?

La réponse était toute trouvée dans ton esprit, mais les mots avaient du mal à sortir de ta bouche. Ravalant ta fierté, tu baissas les yeux et soupiras.

— C'est d'accord.

Loki haussa un sourcil, surpris. Il avait cru imaginer ta réponse. Il regarda ses compagnons autour de lui, sans voix tant la surprise était grande avant qu'une vague de fierté ne l'envahisse. Il posa son index sous ton menton et te força gentiment à le regarder dans les yeux. Son sourire était flamboyant et ses yeux pétillaient avec fierté et satisfaction. Il avait raison finalement... Il obtenait toujours ce qu'il désirait.

Il posa une main sur ta joue et l'autre dans ta nuque, approchant son visage du tien. Ton cœur se mit à battre plus fort et plus vite dans ta poitrine et tu te retrouvas figé, sans voix. Tu ignorais si c'était la peur qui te paralysait ou quelque chose d'autre.

— Scellons ce deal, murmura-t-il, son souffle chaud caressant ton visage.

Avant que tu ne puisses réagir, il t'embrassa avec ferveur et brutalité, te choquant. Un frisson parcouru tout ton corps, envoyant des signaux contradictoires. Était-ce de la peur ou... Du désir ?

Ce n'est que lorsque sa langue caressa tes lèvres que tu repris conscience de ce qu'il se passait et tu le poussas fortement loin de toi, essuyant ta bouche d'un revers de main. Un nouveau rire amusé se glissa des lèvres de Loki. Son regard pétillait de malice et de satisfaction.

La vérité, c'est que cela faisait des mois qu'il rêvait de pouvoir faire ça. Depuis votre rencontre, il ne parvenait pas à te sortir de sa tête. Tu hantais chacune de ses pensées. Ta force de caractère, la façon dont tu lui tenais tête avait le pouvoir de le rendre fou de rage. Il était Président, il détenait le pouvoir et tu lui devais respect et obédience. Et pourtant, c'est cet esprit rebelle, l'indépendance que tu tentais par tous les moyens de protéger, cette force de caractère qui le séduisait le plus. Il était prêt à se jeter à genoux devant toi sous ton regard puissant. Ta confiance en toi était si attirante qu'il était prêt à assouvir le moindre de tes désirs. Mais Loki n'était pas un dominé par nature et son plus grand désir était de te briser, de te faire plier à sa volonté.

— Alors, quel est ce travail que je dois effectuer pour toi ?

Ta question le ramena hors de sa rêverie et il posa à nouveau les yeux sur toi. Un nouveau sourire, cette fois plus sombre que les autres, apparu sur son visage.

— Un travail ? Quel travail ? Demanda-t-il.

— Le deal était que je bénéficie de ta protection en échange d'un travail pour toi, tu lui rappelas.

— Oh, mais les termes du contrat ont changé à la minute où tu l'as refusé la première fois.

— Quoi ?

L'effroi s'empara de toi. Quel tricheur, quel menteur ! Il t'avait trompé encore une fois. Tu donnerais tout ce que tu avais pour pouvoir effacer ce sourire satisfait de son visage.

— Qu'est-ce que je viens d'accepter alors ? Demandas-tu, redoutant déjà la réponse.

— N'aie crainte, ta protection fait toujours partit du contrat, mais en échange, tu m'appartiens.

— Quoi ? Non !

— Trop tard, chérie, le deal est scellé. Et on ne revient pas sur les termes d'un contrat signé.

Avec un dernier sourire, il te tourna le dos, s'apprêtant à reprendre la route. La rage bouillonnait dans tout ton être. Tu avais été berné.

— Sale menteur ! Tu t'écrias.

Tu t'élanças vers lui alors qu'il te tournait le dos, mais avant que tu ne puisses le frapper, Loki se retourna et t'enveloppa dans ses bras, empêchant tes mains de l'attaquer. Tu te débattis mais tu avais sous-estimé sa force. Son visage était proche du tien lorsqu'il se mit à sourire.

— Range tes griffes, chaton. Il fallait te renseigner avant d'accepter notre deal. Tu es à moi à présent et rien ne pourra changer cela.

— Je suis peut-être forcé de rester à tes côtés mais je ne t'appartiendrais jamais.

— C'est ce qu'on verra... C'est ce qu'on verra...

Avec un coup d'épaule, tu parviens enfin à te dégager de son étreinte et tu reculas de quelques pas, perdant presque ton équilibre, avant t'atterrir dans les mains de ses sbires. Contre ta volonté, tu fus escorté jusqu'à la tanière du monstre. De l'extérieur, cela ressemblait à ta grotte mais l'intérieur était bien plus spacieux et luxueux que ton petit abri. Bien qu'il soit fait comme toi, de bric-à-brac trouvé dans le désert aride à l'extérieur, l'ameublement était agencé de façon élégante et intelligente.

La salle était grande et raisonnablement propre malgré les circonstances. À droite se tenait un bar, délabré, mais qui tenait toujours debout. Des tabourets dépareillés attendaient les buveurs et une collection d'alcool fort trônait sur une étagère derrière le comptoir. Tu te demandas un moment, où ils avaient trouvé cette boisson. À gauche, il y avait une table de billard. Le tapis vert était quelque peu déchiré, sûrement abîmé par des ivrognes incapables de viser et les queues de jeux avaient déjà été rafistolées une paire de fois à en juger par leur courbure étrange.

Et au centre au fond de la salle se trouvait une estrade. Un podium était positionné sous un projecteur et sur le mur, il y avait une affiche représentant Loki. VOTE LOKI. Les lettres majuscules étaient presque agressives tant elles étaient grosses.

Loki marchait jusqu'au centre de la salle avant de se retourner vers toi, alors que tu regardais les lieux avec un émerveillement à peine dissimulé. Il écarta les bras de part et d'autre de son corps, comme s'il s'apprêtait à faire une révérence, avant de t'offrir un de ses sourires ravageurs.

— Bienvenue dans mon antre.

Tu devais admettre que cet endroit était bien plus accueillant que ta grotte. Et tu te mis soudainement à penser que cet arrangement ne serait pas si mal finalement. Ce fut avant que tu te souviennes que Loki avait fait de toi sa chose, son pantin.

— Emmenez-la dans mon bureau, ordonna-t-il à ses hommes.

Tu voulais protester alors que tu étais rudement poussé dans un couloir sombre. Tu te débattis, en vain.

Avant que tu ne puisses comprendre ce qui t'arrivait, tu fus brusquement jeté au sol et la porte se referma derrière toi. Tu te mis sur tes pieds rapidement et te jetas sur la poignée de la porte. Fermée à clé...

Résignée, tu observas la pièce où tu te trouvais. Elle était petite, comparé à la salle où tu te trouvais il y a quelques secondes à peine. Il n'y avait pas de fenêtre et une seule porte. Au mur, il y avait d'autres affiches pour la présidence de Loki mais également des feuilles manuscrites, des ébauches de discours, des idées de plans d'évasion... Au milieu trônait un bureau. Il était étonnamment bien conservé malgré son voyage dans le Néant. En bois massif et scrupuleusement bien poli, il semblait presque neuf, une chose que tu n'avais pas vue depuis longtemps...

La porte s'ouvrit et tu sursautas. Loki était dans l'encadrement de la porte, t'observant avec une lueur déstabilisante dans les yeux.

— Alors, quoi ? Je suis ta prisonnière ? Tu lui demandas en te retournant vers lui.

— Ceci n'est ta prison que si c'est ce que tu décides d'en faire.

Tu fronças les sourcils, ne comprenant pas. Le dieu ferma la porte derrière lui, veillant à la fermer à clé de nouveau et tu sentis ton cœur battre plus fort, peu rassuré d'être enfermé avec lui dans cette pièce. Puis, il avança lentement vers toi, alors que tu reculais au fur et à mesure qu'il avançait. Bientôt, tu te retrouvas coincé entre son corps et le bureau.

— Je ne suis pas ton bourreau. Je ne suis pas ton ennemi. Mais je n'hésiterai pas à prendre des mesures drastiques si tu romps notre contrat.

Tu avais le souffle court, sa poitrine touchait presque la tienne. Il était légèrement plus grand que toi, ce qui t'obligeait à lever la tête pour le regarder dans les yeux, te mettant en position de dominée. Tu n'aimais pas ça et pourtant, tu ne fis rien pour te dégager.

— Pourquoi ? Tu soupiras. Pourquoi avoir passé tant de temps à me pourchasser, uniquement pour me posséder ?

Loki se pencha encore plus sur toi, t'obligeant à te courber un peu plus au-dessus du bureau. Il sourit, mais cette fois, c'était presque de façon tendre, puis il passa le revers de sa main sur ta joue, caressant ta peau avec attention, comme s'il avait peur de te briser.

— Oh, douce Y/N... Murmura-t-il. Ne comprends-tu pas ?

Son ton si doux, si tendre, te déstabilisa grandement et tu te perdis dans son regard.

— Tu es l'objet de toutes mes convoitises. Ma vie n'avait pas de sens sans toi. Tu es un feu ardent, un esprit libre. Tu m'as envoûté. Tu es la seule à m'avoir résisté. Ils ont tous peur de moi, ils finissent tous par me rejoindre pour sauver leur peau, mais toi... Toi, douce Y/N, tu m'as résisté et rien n'était plus désirable que de devoir gagner ton affection.

— Qui te dit que tu as gagné mon affection ? Tu parviens à souffler, perdu dans son regard.

— Soyons honnêtes, si tu ne m'appréciais pas un tant soit peu, tu n'aurais jamais accepté ce marché. Tu ne m'aurais jamais laissé poser une main sur toi. Tu ne m'aurais jamais laissé t'embrasser...

Il passa son pouce sur tes lèvres et tu laissas échapper un soupir sans même t'en rendre compte.

— La vérité, Y/N, c'est que tu m'as ensorcelé. Je n'ai jamais ressenti ça pour personne. Je veux être ton maître et ton esclave. Je veux faire battre ton cœur à cent à l'heure...

Ton souffle était court, ta bouche entre-ouverte et tes yeux rivés dans les siens. Ton cœur s'emballait déjà dans ta poitrine. Sa proximité, son corps contre le tien, sa chaleur se mêlant à la tienne, ses mains de part et d'autre de toi...

Il était temps de regarder les choses en face... Tu avais été dans le déni depuis le début mais à présent, tu pouvais clairement le voir. Tu étais furieusement séduite par le Président.

— Alors Y/N... Qu'en dis-tu ? Tu pourrais être la Belle et je serais ta Bête.

Alors que ces yeux bleu vert te regardaient avec une intensité déconcertante, quelque chose se brisa en toi. Toute ta détermination à lui résister, ton envie de rester indépendante, ton désir de le contredire s'envola en une seconde. Tu posas tes mains sur ses joues et écrasas tes lèvres contre les siennes dans un violent baiser, vos dents s'entrechoquèrent sous la force de ton désir. Fini de nier. Loki avait raison depuis le début, tu lui appartenais. Et cela, bien avant que vous ne fassiez ce deal.

Avec un grognement de satisfaction et de surprise, Loki répondit au baiser avec autant d'enthousiasme que toi, forçant sa langue dans ta bouche. Un gémissement t'échappa alors que sa langue s'emmêlait avec la tienne, chacun luttant pour retrouver le contrôle de la situation, en vain. Tu fermas les yeux et passas tes mains dans ses cheveux, agrippant, tirant sans douceur sur sa crinière noire, le voulant aussi proche de toi que possible. Lorsque vos bouches se quittèrent, vous étiez déjà à bout de souffle. Loki posa son front contre le tien mais ses cornes te gênaient, te blessant presque par mégarde. Tu empoignas les deux cornes à pleines mains et les fis glisser sur son front. Tu observas ce qui lui servait sans doute de couronne sous tous les angles, tu n'avais jamais eu l'occasion de voir ses cornes de si près. Avec un sourire taquin et une curiosité presque enfantine, tu posas le casque sur ton front, voulant savoir quel effet cela faisait d'avoir des cornes. Loki te regarda, portant sa couronne, son symbole, sa marque de fabrique et il sentit une vague d'excitation parcourir tout son corps. La chaleur s'installa au creux de son estomac et son pantalon commençait déjà à devenir trop étroit. Et tu ne te rendais même pas compte de l'effet que tu lui faisais.

Avec un grognement presque animal, il t'arracha les cornes des mains et jeta le casque quelque part dans la pièce. Il plaça ses mains sous tes cuisses et te souleva juste assez pour t'asseoir sur son bureau. Le changement soudain de position te fit haleter et Loki en profita pour attaquer une nouvelle fois ta bouche, glissant sa langue dans ta cavité sans attendre de permission. Tu laissas échapper un nouveau gémissement de plaisir et frissonnas lorsque tu sentis les mains de Loki saisir tes hanches avec fermeté. Il se glissa entre tes jambes ouvertes pour lui et il se déhancha contre ton entrejambe. Tu pouvais sentir son érection à travers son pantalon et un nouveau frisson te parcourut.

Il sourit dans le baiser, un grand sourire sincère et amusé.

— Je savais que tu tomberais dans mes bras, murmura-t-il contre ta bouche entre deux baiser.

— Tais-toi, tu soupiras en retour, attrapant sa cravate pour l'attirer encore plus contre toi.

Il quitta ta bouche pour déposer des baisers le long de ta mâchoire, plus dans ton cou, sous ton oreille...

Ses mains se posèrent sur les boutons de ton chemisier et il les défit un à un, lentement, langoureusement, doucement... Au fur et à mesure qu'il défit le tissu, il découvrit ta peau et la marqua avec sa bouche. Il déposa un baiser ardent sur ton épaule dénudée, puis sur ta clavicule, au-dessus du sillage de tes seins.

Ta respiration était rapide et ta peau était en feu. Tu voulais tout de lui, tout ce qu'il avait à t'offrir et tu le voulais maintenant mais tu savais que c'était lui qui menait la dance. Bien que tu sois séduite par lui, enivré par son charme et sa prestance, Loki restait un malfrat, un vilain et si tu le défiais, tu devrais en subir les conséquences. Tu te rendis compte que la perspective de subir son courroux était plus alléchante qu'effrayante mais avant que tu ne puisses t'imaginer quel genre de châtiment il te réserverait si tu devais lui désobéir, Loki se mit à genoux et te força à te tenir debout devant lui en tirant sur tes hanches. Tu sautas du bureau pour te retrouver sur tes pieds et observas l'homme à genoux devant toi. Bien qu'il soit en position de faiblesse, tu n'étais pas assez bête pour croire que tu avais ne serait-ce qu'une once de contrôle sur la situation. C'était lui, le maître.

Il défit le bouton de ton pantalon et le fit glisser le long de tes jambes, laissant de doux baiser dans son sillage. Il enleva tes chaussures usées et embrassa chacune de tes chevilles. Il prêtait attention à chaque partie de ton corps, veillant à te combler de baiser. Il se releva et il te domina par sa grandeur. Son corps était pressé contre le tien, te piégeant entre sa chaleur et le bureau. Tu ne te tenais plus qu'en sous-vêtements devant lui, complètement à sa merci, alors que lui, était encore vêtu de son costume rapiécé trois pièces vert. Une main passa de ta gorge, à ta poitrine, malaxant un peu tes seins recouverts. Tu laissas échapper un soupir à son contact, complètement hypnotisé par sa présence. Puis sa main descendit, caressant ton ventre avant de plonger dans le devant de ta culotte.

Tu laissas échapper un halètement surpris lorsque le bout de ses doigts toucha ton clitoris en manque d'attention, mais il reprit possession de ta bouche avant que tu ne puisses faire le moindre bruit. Sa main caressa lentement d'abord ton clitoris, dessinant de petits cercles lents. Le plaisir prenait possession de ton corps et tu te mis sur la pointe des pieds, tes fesses reposant presque sur le bois poli du bureau. Loki passa son bras dans ton dos, te ramenant fortement contre sa poitrine pour t'empêcher de t'échapper et sa main s'accéléra dans ta culotte. Les cercles qu'il dessinait étaient maintenant plus grands et plus rapides et tu sentis ta respiration s'accélérer.

— Douce Y/N, si belle, si désirable... Grogna-t-il contre ta bouche. Dis-moi à qui tu appartiens.

Tu gémis tant il était doué avec ses mains mais une part de toi voulait encore lui résister, bien que cela paraissait inutile à présent, et tu refusas de lui donner cette satisfaction. N'aimant pas ton attitude, Loki plongea un doigt dans ton vagin sans ménagement, ce qui t'arracha un cri de surprise et de plaisir.

— Dis-moi à qui tu appartiens ! Redemanda-t-il avec plus de force.

Sa voix grave et puissante te fit frissonner de plaisir et tu gémis à nouveau.

— À toi !

Il grogna de satisfaction, aimant le ton de pur plaisir qu'il entendait dans ta voix. Il t'embrassa à nouveau, vos salives se mélangeant avant qu'il ne retire sa main de ta culotte.

— Bonne fille, murmura-t-il. Tu mérites une récompense.

Il s'éloigna un peu de toi avec un sourire taquin, emplit de malice. Il se mit de nouveau à genoux, embrassant ton ventre encore et encore, alternant parfois avec tes hanches, ses dents mordillant un peu ta peau sensible. Puis, il passa ses doigts sous la ceinture de ta culotte et la fit descendre sans attendre plus longtemps. Il agrippa tes hanches et te souleva pour que tu te retrouves de nouveau assis sur son bureau. Là, à genoux devant toi, il avait une vue imprenable sur ta vulve qui luisait de tes fluides, preuve de ton excitation, preuve de l'effet qu'il avait sur toi. Il passa ses épaules sous tes cuisses et s'approcha de l'endroit où tu le voulais le plus. Tu retins ton souffle un moment, anticipant.

— Alléchante... Murmura-t-il.

Il déposa un baiser sur ton intimité, doux et délicat, une rare preuve de tendresse qui te déstabilisa, avant que sa langue ne se glisse entre tes lèvres humides. Tu haletas de surprise et plongeas immédiatement une main dans ses cheveux noirs. Sa langue caressa d'abord de haut en bas, entre tes lèvres, formant un cercle autour de ton clitoris lorsqu'elle arrivait au sommet de ton intimité, répétant ce mouvement encore et encore, te faisant languir et frémir de plaisir. Puis, sans prévenir, il te pénétra, enfouissant son visage complètement entre tes jambes. Son rythme était rapide, ne te laissant pas le temps de reprendre ton souffle. Son nez frottait ton clitoris d'une façon tout à fait excise et tu cambras ton dos en laissant échapper un gémissement de plaisir. Il garda le rythme pendant quelques minutes, ses mouvements de va-et-vient toujours aussi rapidement avant qu'il ne s'éloigne pour reprendre sa respiration. Il enveloppa ses lèvres autour de ta boule de nerfs et aspira fortement, te faisant sursauter de plaisir et laisser échapper un cri. Une de ses mains agrippa ta cuisse pour la placer au-dessus de son épaule et il recommença à plonger sa langue dans ton vagin, encore et encore, sans relâche, t'amenant presque au point culminant de ton plaisir.

Lorsque tes gémissements semblèrent non-stop et que tes hanches remuaient sans ton consentement, Loki savait que tu étais proche du précipice, mais il n'était pas prêt à te laisser cette satisfaction, pas encore... Il se retira juste au moment où tu sentais ton orgasme approcher, t'arrachant un gémissement de mécontentement.

Il rit et se remit debout, déposant délicatement tes jambes sur le bureau.

— Frimeur... Tu murmuras alors que tu essayais de reprendre ton souffle.

— Aurais-tu des complaintes ?

Tu ne répondis pas, ce qui le fit sourire davantage, il savait que tu avais adoré ça.

— Tu es trop habillé, c'est pas juste.

Tu empoignas sa cravate et la défis rapidement avant que ses mains ne te stoppent.

— Ha, ha, ha ! Gronda-t-il gentiment. Qui est-ce qui commande ici ?

— Si tu tiens à ce que je sois à toi, j'attends un minimum d'égalité entre nous.

Il fit mine de réfléchir. Il aimait entendre ses mots sortir de ta bouche : tu étais à lui. Il avait rêvé de ce moment depuis si longtemps qu'il pouvait bien faire quelques concessions pour s'assurer que cela resterait ainsi. Il hocha lentement la tête, lui donnant son accord silencieux. Sans attendre, tu te mis sur la pointe des pieds pour t'emparer de sa bouche, l'embrassant avant passion et désir alors que tes mains enlevaient sa veste de ses épaules. Après cela, tu t'attaquas au bouton de son veston vert. Un bouton... Deux boutons... Et trois boutons.

Le veston enfin ouvert, tu t'empressas de l'en débarrasser. Alors que tu l'embrassais toujours, tes mains caressèrent son torse à travers sa chemise blanche, sentant ses muscles fermes et finement dessiné sous le tissu rugueux.

— Quelle idée de porter autant de vêtements... Tu grommelas contre sa bouche.

— C'est pour faire durer le plaisir.

— Je ne peux plus attendre.

Loki rit dans ta bouche avant de défaire aveuglément ses boutons de manchettes pendant que tu défaisais les autres boutons de la chemise. Son torse se dévoila petit à petit à toi et tu laissas tes ongles parcourir sa peau avec un grand intérêt. Il frissonna sous tes mains et il sentit son érection se contracter dans son pantalon. Il avait besoin d'attention et cela en devenait presque douloureux. Tes mains le caressaient encore et encore, ne se lassant pas de le toucher, de l'explorer, de le taquiner. Il défit le dernier bouton de manchettes avec des mains tremblantes d'anticipation et se débarrassa encore du vêtement avant de saisir fermement tes hanches. Il te retourna brusquement, comme si tu n'étais qu'une poupée de chiffon. Une main plantée entre tes omoplates, il te força gentiment à te pencher en avant. Tu posas tes coudes sur le bureau poli et attendis avec impatience la suite.

Loki grogna à la vue qui s'offrait à lui. Tes fesses bien rondes se dandinaient devant lui, complètement nues et il pouvait voir tes fluides glisser le long de tes cuisses. Avec une seule main, il défit le bouton de son pantalon et descendit la fermeture éclair. Le bruit que tu attendais tant te força à te redresser un peu et à regarder derrière toi. Il était en train de baisser son pantalon sur ses hanches et tu pouvais voir l'énorme bosse déformant son sous-vêtement. Tu ne pouvais plus attendre de l'avoir en toi. Tu posas une main sur sa poitrine, te contorsionnant un peu pour avoir une bonne vue sur son membre. Finalement, Loki sortit son pénis de sa prison et soupira de soulagement lorsqu'il passa sa main de bas en haut sur son érection.

Il était énorme et tu n'avais qu'une hâte, être ravagé par ce cadeau de la nature. Une fois encore, il te poussa pour que tu te penches sur le bureau. Tu le sentis s'approcher de toi et tu gémis lorsque tu sentis la tête de son pénis caresser tes lèvres. Tu ne pouvais plus attendre...

— Loki... Tu gémis.

Il arrêta ses mouvements sur ton entré et tu gémis de frustration.

— C'est Monsieur le Président pour toi, grogna-t-il.

Tes poings se serrèrent d'agacement et de frustration. Tu ne l'avais jamais appelé ainsi, et tu refusais de t'abaisser à son jeu. Mais d'un autre côté, tu désirais tellement sentir son membre en toi...

— Dis-le, Y/N.

Il recommença à te narguer, à te taquiner, à te torturer en caressant la tête de son pénis sur ton entrée. Tu tentas de bouger tes hanches pour le faire rentrer en toi, en vain, sa poigne était de fer et tu ne pouvais presque pas bouger.

— S'il te plaît... Tu gémis.

Tu te trouvais pathétique, mais tu étais tellement désireuse de le sentir, de te faire ravager par lui que tu n'avais plus les idées claires.

— Dis-le et tu auras ce que tu souhaites, répéta-t-il.

Sans même le voir, tu pouvais entendre son sourire suffisant dans sa voix. Et bien que tu rêvais de le lui enlever, tu savais qu'il avait gagné cette manche.

— Monsieur le Président... Baise-moi...

Sans attendre et sans avertissement, il se glissa en toi avec un grognement de satisfaction. Tu gémis longuement à la sensation d'être enfin complète. Il était entré en toi jusqu'au bout et tu avais du mal à t'ajuster à sa taille, tes muscles se contractant sans cesse autour de son pénis, ce qui le fit frissonner de plaisir.

Il recula, sortant presque tout son membre jusqu'à ce qu'il n'en reste que la tête. Il attendit quelques secondes avant de replonger en toi. D'abord lentement, il entama des mouvements de hanches sinueux, allant et venant, une main fermement encrée à ta hanche tandis que l'autre pendait à ses côtés.

— Ha, Monsieur le Président ! Tu gémis.

— Douce Y/N, si délicieuse, grogna-t-il.

Il accéléra progressivement son rythme, sentant que tu t'étais suffisamment adapté à sa taille pour pimenter les choses.

Son pelvis claquait contre tes fesses, faisant sauter ton corps au rythme de ses coups de hanches, remplissant la pièce d'un bruit de claquement indécent. Très vite, ton souffle rapide et saccadé se transforma en gémissement.

Tu passas une main dans ton dos et Loki la saisit presque immédiatement, enlaçant ses doigts avec les tiens, te tenant la main alors qu'il tenait un rythme rapide.

— Oh mon Dieu... Tu gémis.

— Y/N !

Loki ralentit le rythme un moment, optant pour des coups de hanches long et lent, savourant la sensation de tes muscles se contractant autour de son pénis. Il lâcha ta main et posa les deux siennes sur tes côtes, avant de te tirer vers lui, accélérant de nouveau le rythme. Tes cuisses étaient contre le bureau, le bois entrant en collision avec ta peau tendre à chaque coup de hanches. Tu allais être recouverte de bleus.

Loki se perdait dans le plaisir, cela faisait des années qu'il n'avait pas senti la chaleur d'une femme, des années qu'il n'avait pas succombé au plaisir charnel de la luxure et à présent, il t'avait toi, la femme qu'il convoitait depuis si longtemps, l'objet de tous ses désirs.

Enivré par la passion qu'il ressentait, l'affection qui l'étouffait presque tant elle était pesante sur sa poitrine, il passa son bras autour de ta gorge, te ramenant brusquement contre lui. Tu étais debout, ton dos collé à son torse, son bras autour de ta gorge, te forçant à garder la tête haute pour respirer et une main posée sur ton bas-ventre de façon possessive, Loki accéléra brusquement ses va-et-vient, atteignant une vitesse presque douloureuse mais affreusement plaisante. Un cri s'échappa de ta bouche alors que tu sentais son pénis atteindre un nouvel angle en toi, touchant des zones qui te firent voir des étoiles.

— Oh, oui ! Oui ! Monsieur le Président ! Ha !

Son étreinte autour de ta gorge se resserra mais pas assez pour te priver d'air. Cette nouvelle proximité te permettait d'entendre tous les sons sortant de sa bouche. Il enfouit son visage dans tes cheveux défait et tu savouras chaque grognement profond et animal, chaque gémissement brisé et tremblant, chaque souffle coupé et silence éloquent.

Il était aussi perdu dans le plaisir que tu l'étais. Il se disait maître, il se disait en contrôle, mais la vérité c'est qu'avec toi, il ne contrôlait plus rien.

— Oh, Y/N !

Il ferma les yeux fermement, sentant son apogée proche. Mais il ralentit ses mouvements, à contrecœur. Il ne voulait pas finir comme ça, pas de cette façon. Il voulait te faire face, il voulait voir le plaisir déformer ton visage alors qu'il réarrangeait tes organes intérieurs. Il sortit de ton vagin et tu gémis à la perte de sensation. Il te retourna brusquement, te faisant presque perdre l'équilibre sur tes jambes tremblantes.

Il te regarda alors que tes joues étaient rouges, ainsi que ta poitrine. La sueur coulait de ton front et tes cheveux étaient décoiffés. Tu étais si désirable et rien qu'a lui. Il t'embrassa comme s'il était affamé et que tu étais la seule chose qu'il avait à se mettre sous la dent depuis des jours. Il te souleva du sol à nouveau et te mit assise sur son bureau. Il se glissa entre tes jambes et avant que tu ne puisses comprendre ce qu'il se passait il était de nouveau en toi, reprenant son rythme effréné.

Tu laissas un cri de plaisir et tes jambes s'enroulèrent instinctivement atour de ses hanches. Une main agrippa son épaule pour garder l'équilibre tandis que l'autre attrapait une poignée de ses cheveux, le forçant à te regarder dans les yeux.

— Fais-moi tienne, tu murmuras.

Loki faillit perdre tout contrôle et il grogna fortement avant de capturer tes lèvres sauvagement. Ses hanches accélérèrent la cadence et le bureau se mit à grincer et craquer sous la force de ses déhanchés.

Tu jetas ta tête en arrière lorsque sa main trouva ton clitoris une nouvelle fois et tu laissas échapper plusieurs cris de plaisir.

— Monsieur le Président ! Oh mon Dieu, oui !

— Y/N, douce Y/N, tu me rends fou !

— Ha ! Je suis proche, Loki !

Avant que tu ne puisses comprendre ce qui t'arrivait, tes muscles se contractèrent autour de son pénis et tu te mis à trembler violemment sous la force de ton orgasme. Tu laissas échapper un cri de plaisir tant la vague qui te parcourue fut intense. Loki sentit son membre être enveloppé par tes muscles et il perdit le rythme. Ses coups de hanches devinrent saccadés, désorganisé et il laissa échapper des petits cris de plaisir, sa voix allant crescendo plus il était proche de son paroxysme. Avec un dernier coup de hanche, il cria et vida sa semence à l'intérieur de toi.

Tu te laissas tomber en arrière sur le bureau, renversant son pot à crayon et gémis lorsque tu le sentis éjaculer à l'intérieur de toi.

À bout de souffle, Loki se laissa tomber sur toi, son poids était rassurant et tu enveloppas tes bras et tes jambes autour de lui, le gardant proche de toi le temps que vous redescendiez tous les deux de ces montagnes russes.

Lorsqu'enfin ton cœur se calma et que sa respiration reprit un rythme à peu près normal, tu le laissas partir. Il sortit son membre ramolli de ton vagin avec un grognement et te tendit la main pour t'aider à te redresser.

Tu ne sais pas à quoi tu t'étais attendu, tu savais qu'il n'allait pas rester pour te faire des câlins, mais tu ne t'endentais pas à ce qu'il te tourne le dos pour se rhabiller.

Presque blessé, tu étais sur le point de laisser ta colère prendre le dessus. Ton instinct te criait que tu aurais dû l'écouter dès le début, qu'il n'avait fait que se servir de toi, pour assouvir ses propres besoins et qu'il resterait à jamais un vilain. Mais ton cœur n'était pas d'accord avec cette version.

Tu te rappelas la tendresse avec laquelle il t'avait déshabillé, le désir sincère avec lequel il t'avait regardé. Tu te souvenais de la façon dont il avait tenu ta main dans la sienne, la façon dont il t'avait savouré, à genoux devant toi. Et ces mots... « Douce Y/N »...

Tu l'observas alors qu'il se rhabillait en silence, le dos tourné vers toi et tu te demandas si Loki n'avait pas agi ainsi parce qu'il avait de réels sentiments pour toi. Et s'il n'agissait pas ainsi maintenant car il savait que malgré ces marques d'affections, tu ne pourrais jamais avoir des sentiments réciproques. Et s'il avait simplement peur d'être rejeté, d'être seul ? Et si tout ceci n'était qu'un acte ? Un rôle qu'il jouait pour se donner de l'importance, pour se donner la confiance qu'il n'avait pas.

Tu te levas, attendant que tes jambes cessent de trembler pour avancer vers lui. Il avait déjà remis son sous-vêtement et son pantalon lorsque tu posas une main sur son dos.

Il arrêta ses mouvements, comme figé sur place, mais n'osa pas se retourner vers toi.

— Loki, regarde-moi, tu murmuras gentiment.

Il finit par te faire face, et bien que son visage soit neutre, tu pouvais voir l'incertitude dans son regard. Tu restas sans voix un moment, ne sachant pas comment formuler ce que tu avais envie de lui dire. Finalement, tu l'embrassas. Ce baiser n'était pas comme les autres. Il n'était pas brusque, pressant ni rapide. Il était lent et doux, emplie de tendresse.

— Je suis à toi, tant que tu es à moi.

Là, il ne lui en fallait pas plus pour comprendre. Ce contrat ne pouvait pas être rompu et ne le serait jamais. Tant que tu étais sienne et qu'il était tien.

•••

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Ouh, j'ai eu chaud avec celui-là ! Merci Maneskin pour leur divine chanson "I wanna be your slave" qui m'a inspiré pour cette OS ! 

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