─── ❝ 𝒄𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝑿𝑿𝑰



「 ✦ 𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞𝐬 𝐝'𝐘𝐠𝐠𝐝𝐫𝐚𝐬𝐢𝐥 ✦ 」



   𝐈l faisait encore nuit noire quand Kimberley se glissa hors du lit. Chaque mouvement était calculé, aussi discret qu'un chat en pleine chasse. Elle s'approcha de la penderie, essayant de ne faire aucun bruit, tout en gardant un œil sur Loki, qui dormait paisiblement, enfin calme après cette longue journée. Ses vêtements terrestres, toujours rangés à portée de main, lui semblaient beaucoup plus confortables, familiers, alors que tout ce qui l'entourait ici lui paraissait étranger. Elle les enfila lentement, un à un, veillant à ne pas froisser le silence qui régnait.

    Loki, allongé sur le lit, respirait doucement, profondément. Son visage détendu dans le sommeil montrait une rare expression de sérénité, comme si le poids de ses tourments avait momentanément disparu. Kimberley l'observa, ressentant un mélange de tendresse et de tristesse. Ils avaient passé l'après-midi ensemble, blottis l'un contre l'autre. Elle avait senti son corps se refroidir doucement, ce froid qu'elle ne pouvait réchauffer qu'en partie avec ses bras autour de lui. Chaque heure passée à ses côtés lui faisait ressentir encore plus vivement le danger qui pesait sur lui, sur eux.

     Le soir venu, ils s'étaient couchés ensemble, Kimberley veillant sur lui jusqu'à ce qu'il s'endorme. Elle l'avait tenu dans ses bras, le serrant comme pour l'empêcher de s'échapper, comme si son amour pouvait suffire à le maintenir en vie. Loki s'était endormi assez rapidement, mais elle, elle était restée éveillée presque toute la nuit. Son esprit n'arrêtait pas de tourner en boucle, cherchant une solution, un moyen de le sauver.

      Elle se souvenait des paroles de Frigga la veille : l'Écrin des Hivers d'Antan. Ce nom résonnait en elle comme un dernier espoir. L'Écrin était une source de pouvoir immense, capable, pensait-elle, d'inverser les effets du poison qui détruisait lentement Loki. Mais cette relique n'était pas seulement difficile à trouver, elle était également extrêmement bien gardée. Elle se trouvait ici, à Asgard, cachée dans un endroit que Kimberley ignorait encore. Même si elle la localisait, l'idée de pénétrer dans un lieu aussi protégé relevait du pur suicide.

      Demander à Odin ? Inutile, pensa-t-elle en serrant les dents. Il lui avait déjà ordonné de quitter Asgard, et il n'y avait aucune chance qu'il change d'avis, même si elle le suppliait. Kimberley savait qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même. Si elle voulait sauver Loki, elle devait agir vite et, surtout, discrètement. Elle devait mener sa propre enquête, rassembler des informations et se frayer un chemin vers l'Écrin. Mais le temps jouait contre elle. L'ultimatum d'Odin lui donnait jusqu'au soir pour quitter Asgard, et elle n'avait plus qu'une journée pour tout accomplir.

      Elle se rapprocha de la porte, ses mouvements mesurés et prudents. Le bois, dur et solide, semblait presque vibrer sous son oreille alors qu'elle se penchait pour écouter. Kimberley savait que chaque détail comptait. Depuis l'après-midi et la soirée précédents, elle avait observé attentivement les routines des gardes. Elles changeaient toutes les quatre heures, sans exception. La régularité des relèves était une faiblesse qu'elle comptait exploiter. Les gardes se relayaient avec une précision militaire, les anciens se dirigeant vers la gauche dans le couloir tandis que les nouveaux arrivaient de la droite, prenant leur poste avec une rigueur impressionnante.

      Kimberley avait retenu ce rythme. À chaque changement, il y avait un court moment de transition où le couloir devenait vulnérable, même si c'était juste pour quelques secondes. Pour elle, ces quelques secondes étaient cruciales. Ce court laps de temps était tout ce dont elle avait besoin pour quitter la chambre sans se faire repérer.

      Le silence était presque total, seulement brisé par les échos lointains des pas des gardes qui se déplaçaient. Elle attendit patiemment, sa respiration mesurée pour ne pas faire le moindre bruit. Elle savait que le moment était venu lorsque les sons des pas se dissipèrent lentement, signifiant que les gardes en poste se dirigeaient vers la gauche et que les nouveaux n'étaient pas encore arrivés.

      Avec une lenteur calculée, elle saisit la poignée de la porte. Elle la tourna doucement, évitant le moindre craquement du bois. La porte s'ouvrit avec une discrétion parfaite, permettant à Kimberley de glisser à l'extérieur. L'obscurité de la nuit l'enveloppa, et elle profita de cette obscurité pour se faufiler dans le couloir.

       Les couloirs d'Asgard étaient vastes et labyrinthiques, mais Kimberley avait mémorisé leur agencement pendant son séjour. Elle avançait rapidement, se déplaçant avec une agilité presque féline, chaque pas calculé pour minimiser le bruit. La lumière des torches vacillait le long des murs, projetant des ombres dansantes qui se mouvaient comme des spectres dans la pénombre. Les murs étaient ornés de sculptures majestueuses et de tapisseries riches, mais Kimberley n'avait que faire de leur beauté en ce moment. Son esprit était entièrement concentré sur la mission à accomplir.

      Elle se dirigeait avec détermination vers la bibliothèque, ou les archives, peu importe le nom que l'on leur donnait. Pour Kimberley, ce lieu était un coffre-fort de connaissances, un endroit où elle espérait découvrir des indices cruciaux pour sa mission. Les documents du royaume étaient tous regroupés ici, et elle avait bon espoir de trouver des informations sur l'Écrin des Hivers d'Antan.

      À cette heure très matinale, les couloirs d'Asgard étaient presque déserts, à l'exception des gardes en patrouille qu'elle parvenait à éviter sans difficulté. Leur routine était bien huilée, et Kimberley connaissait les moments exacts où elle pouvait se déplacer sans être vue. Elle arriva bientôt devant la bibliothèque, une grande porte en bois massif ornée de motifs complexes. Elle était verrouillée, comme elle s'y attendait. 

     Avec une détermination calme, Kimberley sortit des épingles à cheveux de sa poche. Après avoir pris un moment pour examiner la serrure, elle inséra les épingles avec soin, les tournant et les manipulant jusqu'à ce qu'elle entende un petit clic satisfaisant. La serrure céda enfin, et la porte s'ouvrit lentement avec un grincement à peine perceptible.

     Elle pénétra dans la pièce en silence, se glissant à l'intérieur comme une ombre. L'air était frais et chargé d'une odeur de vieux livres et de cuir. La lumière était faible, diffusée par des fenêtres hautes et étroites qui ne laissaient passer que des éclats de lumière lunaire. Les rayons argentés dessinaient des motifs éphémères sur les étagères en bois sombre, couvertes de poussière. Les rangées de livres et de manuscrits semblaient s'étirer à l'infini dans l'obscurité.

     Kimberley avança avec précaution, ses pas étouffés par le tapis épais qui couvrait le sol. Ses yeux s'adaptèrent lentement à la pénombre, lui permettant de distinguer les contours des étagères et des ouvrages qui les remplissaient. Elle cherchait des indices, des documents qui pourraient contenir des informations sur l'Écrin des Hivers d'Antan ou tout autre élément susceptible de l'aider dans sa mission.

     Soudain, en tournant un coin, elle fit face à un spectacle inattendu. Au centre de la bibliothèque, trônait un arbre gigantesque. Sa taille était telle qu'il paraissait rivaliser avec celle d'un immeuble. Ses branches, épaisses et sinueuses, semblaient s'étendre vers le plafond voûté de la pièce, couvert de feuilles d'un vert profond. L'arbre était entouré d'une lueur douce et magique, comme si une aura de lumière émanait de lui, baignant la pièce d'une lumière étrange et surnaturelle.

     Kimberley s'arrêta net, son souffle coupé par la vue. Ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement. Elle murmura presque pour elle-même, une note de surprise dans sa voix.

— Yggdrasil... ?

     Yggdrasil était décrit comme l'Arbre du Monde, un symbole puissant dans la mythologie nordique. Elle ne savait pas si cet arbre était vraiment celui des légendes, mais il n'en restait pas moins impressionnant. Elle pouvait voir la magie s'émaner de lui, comme si une lueur était enfermée à l'intérieur.

     La présence de cet arbre dans la bibliothèque était fascinante.  Kimberley prit une profonde inspiration pour calmer son esprit et se força à se reconcentrer sur sa mission. Bien que l'arbre majestueux d'Yggdrasil continuait à captiver son attention, elle savait qu'elle n'avait pas le luxe de se laisser distraire. Loki comptait sur elle, et chaque seconde comptait.

      Elle se dirigea plus profondément dans la bibliothèque, où la lumière devenait de plus en plus rare, les étagères de plus en plus anciennes et poussiéreuses. Ses pas étaient prudents, ses sens en alerte. Il lui semblait logique que les documents les plus importants, ceux qu'elle cherchait, seraient gardés à l'écart des regards curieux, dans un coin reculé de la bibliothèque où personne ne pensait à aller.

     Après plusieurs minutes à serpenter entre les étagères, elle aperçut finalement ce qu'elle cherchait : une armoire en bois massif, vieillie par le temps, verrouillée et ornée de motifs gravés. C'était un meuble imposant, dont l'aura dégageait quelque chose d'ancien et de précieux. Kimberley sut aussitôt qu'elle avait vu juste. Ce genre de cachette était parfait pour dissimuler des documents de grande valeur ou des secrets bien gardés.

     Elle s'accroupit devant l'armoire et sortit une nouvelle fois ses épingles à cheveux, observant la serrure avec minutie. Avec la même dextérité qu'auparavant, elle crocheta la serrure, prenant soin de ne pas faire de bruit, malgré le silence oppressant qui régnait dans la bibliothèque. Après quelques manipulations, elle entendit enfin le clic distinctif qui annonçait que la serrure avait cédé. Un léger sourire de satisfaction apparut sur son visage.

     Elle ouvrit doucement les portes de l'armoire, dévoilant des parchemins anciens, enroulés avec soin et bien conservés malgré les années qui avaient dû passer. Kimberley étendit la main, prenant délicatement un des rouleaux. La texture du parchemin était rugueuse sous ses doigts, et elle devait faire attention à ne pas abîmer les bords, déjà fragiles. Lentement, elle le déroula, espérant y trouver des informations sur l'Écrin des Hivers d'Antan ou sur une quelconque relique susceptible d'aider Loki.

      Mais dès qu'elle posa les yeux sur l'écriture, son cœur se serra.

— Évidemment, c'est écrit en runes... grommela-t-elle en un souffle, presque exaspérée. Ça aurait été trop simple... 

      Malgré la frustration qui montait en elle, Kimberley refusait de se laisser abattre. Elle avait passé des mois, voire toute l'année, à s'intéresser de près aux mythes et légendes d'Asgard, ainsi qu'à la mythologie nordique. Elle s'était immergée dans des récits vieux comme le monde, des histoires peuplées de dieux, de guerriers, et de mystères. Elle avait même appris à déchiffrer les runes. Bon, elle n'allait pas prétendre être une experte capable de lire ces textes comme on lit un simple roman, non. Elle savait bien que le langage des anciens dieux était complexe, et que les runes avaient sûrement évolué au fil des millénaires. Mais elle restait optimiste. Si elle parvenait à reconnaître quelques mots, à comprendre même une bribe de ce qu'elle lisait, ce serait un énorme pas en avant. Cela pourrait suffire pour la guider vers l'indice dont elle avait désespérément besoin.

     Elle s'assit à même le sol, entourée des documents anciens qu'elle avait dénichés dans l'armoire. Chaque parchemin qu'elle déroulait la transportait dans un autre temps, un autre monde. Les runes, gravées dans l'encre vieillie, semblaient presque briller sous la faible lueur de l'aube qui commençait à percer à travers les fenêtres de la bibliothèque. Les symboles étaient denses, parfois complexes, mais elle restait concentrée, scrutant chaque page avec minutie.

      Les heures passaient et le stress commençait à la gagner. Malgré ses efforts, elle n'avait encore rien trouvé de réellement utile. Les documents contenaient beaucoup d'histoires, de récits mythologiques sur des batailles anciennes ou des alliances oubliées. Mais rien qui ne fasse mention de l'Écrin des Hivers d'Antan ou d'une solution pour sauver Loki. Le temps lui glissait entre les doigts, et cela ne faisait qu'accroître sa nervosité.

      Le soleil commençait lentement à se lever, projetant une lumière dorée sur les murs de la bibliothèque. Kimberley sentit son cœur s'accélérer, prise par l'urgence de la situation. Loki allait se réveiller d'une minute à l'autre, et lorsqu'il ne la trouverait pas à ses côtés, il se poserait des questions. Les gardes, eux aussi, allaient finir par remarquer son absence. Si jamais Odin apprenait qu'elle avait quitté la chambre, il pourrait penser qu'elle tentait d'échapper à son ordre, qu'elle voulait éviter de retourner sur Terre. 

      En fouillant au fond de l'armoire, Kimberley sentit ses doigts frôler un objet qui n'était pas un parchemin ordinaire. En tirant un peu plus, un vieux morceau de papier plié glissa au sol. Curieuse, elle s'accroupit pour le ramasser et l'examina attentivement. Le papier, jauni par le temps, semblait être une lettre ancienne, écrite en runes.

      Avec précaution, elle déplia le document. Ce n'était pas n'importe quelle lettre : à la fin du texte, elle reconnut la signature majestueuse d'Odin lui-même. Son cœur se mit à battre plus vite. Bien qu'elle ne puisse pas tout comprendre, certaines runes lui étaient familières. Elle fronça les sourcils, tentant de déchiffrer ce qu'elle pouvait. Des mots isolés sautèrent aux yeux : construction, caché, crypte, trésors, urgent.

      Kimberley se redressa lentement, réfléchissant à ces fragments. Son esprit tournait à toute allure, cherchant à faire des liens. Était-ce une piste pour l'Écrin des Hivers d'Antan ?

      Juste à côté de la lettre, un autre document attira son attention. C'était une carte. Elle déploya la carte avec précaution et la contempla. Il s'agissait d'une représentation détaillée du royaume et de ses terres environnantes, des montagnes, des vallées, et bien sûr, du palais. Kimberley observa chaque recoin de la carte avec attention, mais elle ne comprenait pas immédiatement ce qu'elle avait sous les yeux.

     Soudain, un détail attira son regard comme un éclair dans la nuit. Elle fronça les sourcils, essayant de se rappeler où elle avait déjà vu une carte similaire. Ses yeux s'illuminèrent lorsqu'elle se souvint avoir trouvé une autre carte un peu plus tôt, enfouie dans les autres documents de l'armoire.

     Sans perdre une seconde, elle fouilla frénétiquement dans la pile de vieux parchemins qu'elle avait déjà explorés. Elle retrouva rapidement l'autre carte, presque identique, et les plaça côte à côte pour mieux comparer. Son instinct ne la trompait pas. Elle prit la nouvelle carte et la superposa sur l'ancienne. Les deux cartes se ressemblaient en effet presque en tous points, mais un détail sur la carte récente fit battre son cœur encore plus fort.

     Dans la zone montagneuse qui surplombait le palais, il y avait un rocher gigantesque, un élément qui n'apparaissait pas sur l'ancienne carte. Sur cette nouvelle carte, le rocher semblait avoir une importance particulière. Juste à côté, une rune était gravée, marquée clairement : crypte.

      Kimberley sentit une bouffée d'adrénaline monter en elle. Ce n'était pas une simple coïncidence. Ce rocher cachait quelque chose.

      Elle s'assit, son esprit tourbillonnant sous l'avalanche de pensées. Elle repassa dans sa tête les mots qu'elle avait déchiffrés sur la lettre : construction, cachés, crypte, trésors, urgent. Et si... si Odin avait créé cette crypte non seulement pour protéger des objets précieux, mais aussi pour dissimuler des trésors inestimables, des artefacts d'une puissance inouïe ? Elle sentit son cœur s'accélérer à cette idée. L'Écrin des Hivers d'Antan ! Cela devait être l'une des reliques cachées là-bas. Elle sentit une vague de joie la submerger, une excitation intense qui lui donnait envie de se lever d'un bond et de crier sa découverte. Mais avant qu'elle ne puisse se réjouir pleinement, une pensée froide et effrayante s'imposa à elle, effaçant immédiatement toute trace de bonheur. 

     Elle murmura, presque pour elle-même :

— Et si...

      Ses yeux s'agrandirent alors qu'elle connectait enfin les pièces du puzzle. Pourquoi Thanos l'avait-il épargnée alors qu'il aurait pu la tuer à plusieurs reprises ? Il l'avait menacée, affirmant qu'elle lui serait utile, qu'elle obéirait à ses ordres quand le moment viendrait. Pourtant, il n'avait encore rien exigé d'elle, et cela semblait étrange. Le lien entre ces événements devint soudain plus clair.

      Loki lui avait dit que Thanos voulait le Tesseract. Si c'était vrai... alors tout s'imbriquait.

      Elle se redressa brusquement, le souffle court, une étincelle d'effroi et de lucidité dans le regard.

— Odin a créé une crypte pour y cacher des trésors, des objets probablement dangereux... comme le Tesseract !, dit-elle à voix haute, réalisant l'ampleur de sa découverte.

      Et si Thanos s'était servi d'elle depuis le début, parce qu'il ne pouvait pas aller chercher ces objets lui-même ? Kimberley sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine. Cela expliquait tout. Thanos n'avait pas tenté de la tuer ni sur Terre, ni dans la chambre de Loki, parce qu'il avait besoin d'elle. Il l'avait manipulée, empoisonné Loki, sachant parfaitement qu'elle se mettrait en quête de l'Écrin pour sauver celui qu'elle aimait. Mais en réalité, ce n'était qu'un piège, une façon de la pousser à découvrir la crypte pour lui livrer le Tesseract.

— Oh le salopard ! hurla-t-elle avec une colère soudaine

      Le son de sa voix se répercuta en écho dans la bibliothèque silencieuse. Le calme pesant revint, mais Kimberley réalisa aussitôt qu'elle avait crié trop fort. Elle plaqua une main sur sa bouche, retenant son souffle. Les murs de la bibliothèque semblaient tout à coup oppressants, comme s'ils avaient entendu son cri de colère et sa révélation. Si quelqu'un l'avait entendue, les gardes viendraient sûrement enquêter.

      Elle ferma les yeux, essayant de reprendre le contrôle de ses émotions. Elle savait maintenant que chaque seconde comptait. Thanos l'avait piégée, utilisant son amour pour Loki comme appât pour la pousser à retrouver l'Écrin des Hivers d'Antan. Mais elle ne pouvait pas laisser ce plan machiavélique aboutir. Il était hors de question qu'elle livre le Tesseract, ou n'importe quel autre artefact, à cet être monstrueux. 

       Elle avait besoin d'un plan, et elle était douée pour les plans. 

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À bientôt pour la suite de l'aventure, Amy ♡

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