① ⸻ Thé jasmin
Adossée contre le petit pilier présent sur la devanture du salon, elle observe par cette grande vitre allant du sol au plafond les cerisiers en fleur devant elle. Bien que les touristes lui gâchent la vue pour son plus grand agacement, elle observe les pétales voler un peu partout puis s'échouer dans les cheveux de quelqu'un, sur un banc ou à même le sol.
Si il y a bien une saison qu'Akira préfère c'est le printemps. Tout est magnifique dans cette saison, tout pousse au bonheur et à la réjouissance ses beaux jours et du soleil arrivant. Elle ne l'apprécie pas seulement pour les jolis cerisiers qu'elle aperçoit depuis son lieu de travail mais pour tout ce qui l'englobe.
La jeune femme soupire, regardant avec envie tout ses gens agglutinés devant ses arbres magnifiques, elle aussi aimerait avoir du temps à perdre pour les admirer de la sorte. Ou simplement sortir un peu, voir des amis bien qu'elle n'en a pas des masses. Mais avec son travail et ses cours, elle n'a plus le temps pour quoique ce soit en fin de compte.
« — Aki ! »
La voix de son collège l'appelant la sort complètement de ses pensées. Elle sursaute, se retournant vivement vers lui
« — Y a des commandes, dit-il.
— Oui désolée, s'excuse la jeune femme. »
Maladroitement, elle s'exécute, reprenant sa concentration et son service accessoirement. Allant au comptoir et récupérant les plateaux de commandes. En l'occurrence du thé.
Puisque c'est tout le concept du salon ou elle travaille, un bar à thé plus communément. Que ce soit des spécialités japonaises, et de nombreux thé inspirée de la Grande Bretagne, ce genre de salon est tout aussi appréciable et fréquenté au Japon.
Les variétés de thés sont multiples. Au début, Akira en était vraiment surprise, découvrant des goûts qu'elle n'avait encore jamais vu ou jamais senti auparavant. Ses débuts furent rude, plongée dans un univers qui est au antipodes de sa personnalité ou de ses centres d'interêts, elle était comme un nourrisson face à cela, nombreuses furent ses bourdes et étourdissements. Puis au fil des semaines et des heures à servir les clients, sourire, proposer et conseiller voilà qu'elle connaît les thés servis dans se salon sur le bout des doigts.
« — Bonjour mesdames, vous avez fait votre choix ? »
Munis de son calepin ainsi que de son sourire, elle note leurs commandes par de simples abréviations pour aller plus vite. Une fois leurs numéro de table noté, elle repart après un sourire poli, allant déposer leurs commandes.
C'est quelque chose que la jeune femme pratique tout la journée, ou du moins durant ses heures de travail. Sourire poliment, rester cordiale et aider les clients, surtout les nouveaux mais encore plus les touristes qui n'arrivent pas forcément à s'y retrouver bien que le salon dispose de cartes en anglais, japonais, coréen mais aussi chinois. Ce job, elle le fait pour avoir de l'argent de côté, sachant pertinemment que sa mère ne va rien lui donner pour ses études, elle doit se débrouiller seule. Maintenant qu'elle a atteint la majorité, elle n'a pas attendu une seule seconde pour sauter du train et se lancer. Bien que cela lui fasse peur et qu'elle n'est pas à l'aise avec autrui, elle doit se faire violence et prendre sur elle.
Sa mère, aussi autoritaire qu'un membre de l'armée japonaise, pense que c'est un bon moyen pour elle d'apprendre la valeur de l'argent, mettre de côté, travailler pour s'acheter ce qu'elle souhaite. Parce que selon elle rien n'est gratuit, tout se mérite et bien qu'Akira soit sa seule et unique fille, elle ne déroge pas à la règle.
Ce n'est pas une mauvaise façon de fonctionner, probablement dur pour un enfant en pleine construction mais sûrement utile pour son entrée dans la vie adulte. Akira ne l'admettra pas, mais elle sait que sa mère a raison au fond. Maintenant qu'elle a son propre salaire, son propre compte en banque, elle se rend compte bien plus facilement de la valeur d'un salaire bien mérité après un bon mois de travail acharné.
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14h
Au milieu de l'après-midi, la pause arrive. Akira accueille ses quinze petites minutes comme le Saint Graal. Quinze minutes où elle peut respirer, s'assoir mais surtout sortir de ce brouhaha constant qui finit par lui donner mal à la tête à la fin de cette foutue journée. Elle sort dehors, une tasse de thé à la main, c'est la seule chose qu'elle puisse prendre ici. S'asseyant sur un banc devant le salon, elle soupire une fois ses fesses posées contre le bois fraîchement nettoyé et les pieds à l'arrêt. Regardant de plus près les cerisiers en fleurs, elle profite de ce spectacle dont elle ne se lassera très certainement jamais.
Généralement elle travaille toute la journée. Parfois elle commence plus tard et finis à 22h30 voir même à la fermeture du magasin lorsqu'ils en ont besoin. Cela ne la dérange pas de faire des heures supplémentaires, puisqu'elles sont payés. Et puis ce n'est pas comme si les soirées d'Akira étaient animé par de quelconques amis ou petit ami. Le plus souvent, Akira travaille le week-end, quelques jours en semaine et voilà.
Les quinze minutes de pause à contempler les cerisiers achevées, elle se relève, tenant sa tasse vide elle soupire. En profite pour refaire sa petite queue de rat derrière et coincer ses mèches de cheveux derrière les oreilles et retourne à l'intérieur, prête à finir ses heures de travail.
༄ ⠩ ッ
Occupée à ranger le bar et nettoyer tout le bazar qu'à provoqué le rush de l'après-midi, Akira coule des minutes tranquilles, dans le silence le plus complet elle se mure dans un flot de pensées plus intimes les unes que les autres. Chantonnant presque, elle passe le chiffon maintenant salit par la crasse sur la tache ne voulant s'enlever.
« — Tiens regarde ! Chuchote Lisa en tirant sur sa manche de t-shirt. »
La jeune femme tique, relevant la tête, elle arrête les mouvements circulaires qu'ellle effectuait avec son chiffon. S'immobilisant de tout mouvement, elle se retourne légèrement vers son amie. Elle mit quelques secondes à tilter ce que les paroles de son amie et collègue voulaient dire. Puis lorsque l'illumination monte au cerveau, elle essaye de rester discrète. Regardant coin de l'œil le fond du magasin.
« — Il est encore là ? Demande Akira en lui répondant sur le même ton.
— Ouais. Je te l'ai dis il vient tout les deux jours, hoche Lisa. »
Cette fois, Akira se retourne complètement vers son amie, la regardant en fronçant les sourcils.
« — Attends comment tu sais ça toi ?
— Il est mignon. J'observe c'est tout, répond t-elle fièrement. »
Décontenancée, elle secoue négativement la tête. Lâchant son chiffon qu'elle met dans l'évier, elle se nettoie les mains avant de se les essuyer avec un torchon accroché.
Le client venant d'entrer dans le salon et de s'assoir à la table du fond, celle près de la fenêtre ou l'on voit les cerisier. Celle où Akira était quelques heures auparavant, avant que les clients ne s'agglutinent ici. Cet homme vient régulièrement, du moins, Akira l'a déjà vu de nombreuses fois venir ici depuis qu'elle y travaille, toujours seul et accompagné d'un bouquin changeant régulièrement, il s'assoit, restant environ une heure, a lire en silence ne semblant point dérangé par le brouhaha autour de lui. Puis une heure plus tard, il repart.
C'est aussi simple que ça.
Akira estime qu'il doit avoir la vingtaine voir peut-être moins, enfin, il doit être dans sa tranche d'âge certainement. Et c'est justement parce qu'il semble si jeune que les deux jeunes femmes se posent des questions mal placées telles que : pourquoi vient-il toujours seul ? Mais surtout tout les deux jours comme semble affirmer
Pourquoi il vient toujours tout seul ? Et surtout tout les deux jours comme l'affirme Lisa ?
Enfin, après tout, ce jeune homme reste un client comme un autre. Elle se doit de le traiter de la sorte. Et puis il ne fait jamais de vague, ne parle pas et ne dérange personne, Akira se dit que c'est mal de le juger simplement par ses apparences et c'est contre ses propres valeurs.
Elle est bien placée pour savoir que les apparences ne sont que poussière face à la réalité.
C'est avec un grand sourire qu'elle se dirige vers lui. Un jeune homme au cheveux mis long, d'une blondeur presque angélique. Le trait particulier de ce client qui attise tant la curiosité de la jeune femme est cette cicatrice qu'il porte sur l'œil gauche.
« — Bonjour ! Du thé au jasmin je suppose ? Demande la jeune femme. »
Il hoche la tête, la jeune femme lui sourit poliment lui disant que sa commande arriverait dans quelques minutes. Elle retourne vers le bar, préparer sa commande. A cette heure-ci de l'après-midi il n'y a pas trop de monde, c'est généralement dans cette tranche la qu'il s'y rend.
A force de le voir venir, elle finit par savoir ce qu'il prend, d'autant plus qu'Akira l'a remarqué. Il est donc plus simple pour elle de se souvenir d'une chose aussi simple. C'est toujours ce qu'il commande, à chaque fois. Un simple thé au jasmin, sans accompagnement, sans rien. Juste lui, son thé et son bouquin du moment. Cela semble suffire pour sa tranquillité éphémère. Il porte aussi toujours cette même combinaison de travail. Tachée de produit et de traces noir dont elle n'arrive à déterminer la provenance. Sur sa poitrine est brodée « D&D motor ».
Expliquant ses venues hebdomadaires, tout ça, elle les a eu de Lisa qui passe son temps a l'observer, si bien que cela en devient parfois gênant.
« — Il est vraiment tout seul... dit Lisa pensive.
— Des gens venant seul ici y'en a pleins, répond Akira.
— Si il veut de la compagnie je suis là ! »
Akira lève les yeux au ciel face à une réponse autant dépourvue de maturité et digne d'une collégienne en pleine puberté. Continuant de préparer le thé. Elle le comprend, être seul, c'est vraiment bénéfique. Pas besoin de sociabiliser et apprécier sa propre compagnie est quelque chose de dur mais de très important qu'il semble déjà avoir acquis.
Le thé finit, elle revient avec sa boisson, brulante. La vapeur que provoque la chaleur de l'eau s'échoue sur le visage d'Akira lorsqu'elle porte le joli plateau. Deux femmes accompagnée de leur gamins entrent dans le salon, Akira n'y prête pas attention, concentrée à marcher. Accueillit par un de ses collègues, il leur indique une table à prendre pour quatre. Tout de suite, le salon qui était quasi silencieux -ou du moins calme- se retrouve anime par ses nouveaux clients.
Elle était presque arrivée, elle avait presque atteint son bus et remplis son rôle en tant que serveuse dans ce salon. Elle y était presque. Il ne restait que quelques petits centimètres, ce n'était rien du tout.
Les enfants arrivés quelques secondes plutôt se mirent à courir, leurs mères n'avaient même pas encore atteint la table qui leur avait été attribué. Jouant probablement à s'attraper, l'un d'eux par mégarde fonce sur Akira. Ou plutôt, la bouscule. Lui faisant perdre la maîtrise de son plateau.
A cet instant, elle se demande alors pourquoi. Qu'avait-elle fait pour qu'un tel incident lui arrive ? Avait-elle fait quelque chose de mal pour qu'on vienne lui chercher des noises alors qu'elle effectuait simplement ce pourquoi elle est payée ?
Sa mère ou personne d'autre ne peut leur dire de se tenir ? Que lorsqu'ils sont en société, il y a des choses comme s'attraper ou jouer à chat que l'on ne peut pas faire ? Probablement pas.
La perte de contrôle de son plateau fut presque instantanée.
Qu'est-ce dont déjà ? Le destin ? Le fameux signe ? Connerie.
Elle n'arrive pas à contrôler la chute de ce plateau, les événements se passant bien trop vite, la seule chose qu'elle puisse faire c'est tenter vainement de le rattraper. Mais il finit au sol, lui ainsi que la tasse en porcelaine maintenant brisée. Quand au liquide brûlant, qui, indomptable soit-il n'a pas pu rester dans son récipient ou alors s'échouer parterre. Finissant sur le client qu'elle avait en face d'elle.
Un cri grave s'échappant de ses lèvres ramène Akira sur terre. Le jeune homme se lève brusquement, lâchant un juron il s'écarte de la table en regardant son t-shirt. D'un simple coup d'œil elle comprend rapidement la situation. Elle comprend surtout qu'elle vient de faire une très grosse bourde. Précipitamment, elle remet droite, allant vers le client en se confondant d'excuses.
« — Je suis désolée, vraiment désolée, la voix rempli de désespoir. »
Prise de panique -en même temps, il y a de quoi- elle ne sait pas quoi faire. C'est la première fois que cela lui arrive depuis qu'elle est ici. L'enfant l'ayant bousculé s'excuse, lui ainsi que sa mère. La jeune femme sort un petit paquet de serviettes froissées qu'elle avait dans la poche de son tablier et lui donne, il les prend, ne semblant pas paniqué plus que cela. Prenant la jeune femme au dépourvu.
La honte l'envahît, elle ne fait que s'excuser, se courbant avec cet air de chien battu. Espérant au plus profond d'elle qu'il ne fasse pas de scandale ou qu'il n'aille pas voir son patron.
« — Attendez, dit-elle, je vais vous chercher de quoi nettoyer.
— Vous n'avez pas plutôt des toilettes ? Que je puisse essayer d'enlever la couleur. »
La jeune femme se retourne lui, comme traversée par une quelconque illumination. Un sourire gênée et honteux se dessine sur son visage, elle tente malgré tout de rester polie et souriante. Bien que le moment n'est pas vraiment le plus idéal pour appliquer la règle du salon.
« — Oui ! Bien sûr ! Suivez moi, s'exclame Akira. »
Rapidement, l'incendie est vite nettoyé par une de ses collègues, rassurant la jeune femme. Qui de son côté l'amène aux toilettes du personel au fond du magasin. Elle lui doit bien cela. Et puis leurs toilettes possèdent des genres de chiffons dans un des placards. Probablement pour ce genre d'accident. Sans monter le moindre signe d'hostilité, il la suit bien gentiment.
La salle et un couloir traversé, ils arrivent au toilettes, propres tellement elles sont peu empruntés. La porte coupe feu se referme derrière eux. La pièce éclairée par un magnifique spot à la lumière étincelante se retrouve plongée dans le silence. Akira se sent mal à l'aise, ayant terriblement honte mais surtout, elle porte en elle un sentiment d'échec. D'être inutile et bonne à rien. Complètement, elle se sent bête.
Rapidement elle s'accroupit, ouvre le placard et y sort le tas entier de serviettes écru. Elle se relève, posant tout le petit tas à côté du lavabo, elle lui en tend une. S'excusant une nouvelle fois.
Ce qu'elle peut détester s'excuser. Mais malheureusement elle n'a pas vraiment le choix, ne voulant pas qu'il aille se plaindre, elle doit bien être obligée de rester polie et disponible pour l'aider ou simplement faire quoique ce soit pour ne pas qu'il aille en parler.
Elle qui déteste admettre ses fautes commises, la voilà aux antipodes de sa façon de faire.
« — Je suis vraiment désolée, continue t-elle.
— C'est rien, répond simplement le jeune homme face à elle. »
Il prend la serviette qu'il déplie puis retire son t-shirt, prenant Akira au dépourvu le plus total. Prenant une mine surprise, son souffle se coupe net. Elle se retourne directement, ne voulant pas rester devant lui tel une abruti à le mater. Estimant que c'est extrêmement déplacé de sa part mais aussi pour ne pas qu'il voit rougir de gêne.
Déjà que se retrouver avec un inconnu dans les toilettes n'est pas un passe temps qu'elle apprécie mais si il se dévêtit cela n'arrange rien. Et dire qu'elle ne connaît même pas son prénom.
Et c'est spécifiquement dans ce genre de moments, que la jeune femme se rend compte d'à quels point les secondes peuvent etres interminable et d'à quel point le temps passe à une lenteur horripilante. Un silence a réveiller toute une assemblée, pas un bruit, seulement l'eau qui coule par moment et le bruit du frottement de deux morceaux de tissus synthétiques.
D'un autre côté, la jeune se rappelle qu'elle ne va quand même pas lui taper la discute. Ce n'est pas comme si il était torse nu à nettoyer son t-shirt. Que peut-on dire dans ce genre de moment franchement ?
« — Ça ira, dit-il en lui tendant la serviette utilisée. »
La jeune femme regarde la serviette avant de la prendre, se rendant compte qu'elle n'est presque pas mouillée. Un air froissé au visage elle lève la tête vers lui.
« — Vous êtes sur ? Demande t-elle pour être sure.
— Oui, je vais le sécher. Merci pour la serviette, répond t-il en enfilant son t-shirt.
— Et pour le thé, ça va aller ? Ça ne vous a pas brûlé ? »
Un léger silence persiste. Le jeune homme regarde Akira dans les yeux, parlant avec un air totalement lassé et peu concerné pour ce qu'il se passe.
« — Comme vous pouvez sans doute le remarquer, j'ai vécu pire. »
Une atmosphère pesante s'installe entre les deux, la pauvre ne sait plus où se mettre.
Cela jette un terrible froid entre eux, elle devine qu'il parle de sa cicatrice, en même temps, il ne faut pas être une lumière pour comprendre cela. C'est d'une évidence. La jeune femme se courbe, tentant de sourire, elle sort ensuite des toilettes, voulant échapper à cette atmosphère pesante et ne faisant qu'accroître cette gêne qui réside au fond de sa gorge.
En sortant, Akira tente de faire comme si de rien était, de vaquer à ses occupations et de reprendre son poste. Quelques minutes plus tard, le client sort des toilettes, une grosse tâche sur son t-shirt blanc. Elle le regarde prendre place à sa table. Prise de culpabilité, la jeune femme décide de revenir vers lui, voulant le dédommager de cet incident.
« — Je suis vraiment désolée pour cet incident dit-elle en se courbant.
— Je vous ai dit que c'était pas la peine.
— Je sais, mais je me sens vraiment coupable.
— Faut pas. Ça arrive à tout le monde.
— Laissez-moi moi vous offrir du thé, dit-elle. Pour rattraper cet incident. »
Il la regarde dans les yeux, gêné par sa demande mais surtout par son insistance. Rendant la jeune femme encore plus inconfortable qu'auparavant. Enfin, ce n'est pas comme si elle était douée pour parler au autres, pour les déchiffrer ou encore lire entre les lignes. Akira d'un tempérament assez calme et réservée enchaîne les maladresse lorsqu'elle est entourée. Préférant rester seule pour cette raison. Ou simplement parce qu'elle se sent mieux seule.
« — Si vous insistez... soupire t-il. »
Akira sourit, victorieuse de l'avoir convaincu ou plutôt céder à sa demande. Quelques minutes plus tard, elle revient avec son thé. Sans le faire tomber. Suite à cela, elle continue son service du mieux qu'elle peut, mettant cet incident derrière elle.
C'était la première fois qu'elle lui parlait et, c'est aussi comme ça qu'elle connu Seishu Inui, aussi impromptu soit-elle comme rencontre.
Premier chapitre de ma réédition.
J'espère que la nouvelle version
(pas vraiment modifier) vous plaît.
Ah j'ai prévenu que ça allait être fluff.
En tout cas, j'ai hâte de la finir
pour qu'elle réapparaisse entièrement
et que je puisse me
concentrer sur le reste de mes fics en cours.
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