𝟎𝟔 |𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞♛
-𝕾𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖆𝖒𝖒𝖊-
CUPEELING
ℂℍ𝔸ℙ𝕀𝕋ℝ𝔼 𝟞
𝑫𝒆𝒔𝒊𝒓 𝒆𝒏𝒇𝒐𝒖𝒊𝒔
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Madrid, Las Encinas
Jeudi 16 février 2018
— T'as fait quoi ? m'énervais-je.
— Tu as très bien entendu Aragon.
JE PLISSAI LES YEUX, fusillant furieusement du regard ma tutrice. Agglutinée près du garage, j'avais enfin fini d'ajuster ma moto et ce matin là, je découvris étrangement que celle-ci avait disparu. Je fronçai les sourcils, agacée par ce nom à la con pendant que la femme croisait les bras, d'un calme olympien.
— Arrête d'utiliser mon nom complet bordel ! Et depuis quand tu te préoccupe de mes affaires, hein ?
Stella arqua un sourcil, me toisant d'un air condescendant, ce qui me fit d'autant plus rager.
— Depuis que tu vis sous mon toit et que tout ce que tu reflètes m'associe en ta personne.
Je secouai la tête en ricanant, tandis qu'elle fronça les sourcils, surprit par mon comportement.
— Ah. En gros t'es une salope d'opportuniste.
— Fait gaffe à comment tu me parles, jeune fille, répondit-elle froidement.
Malgré ses menaces quelque peu crédible, un rictus moqueur barrait les traits de ma frimousse.
— Tu me fait rire avec ton autorité à la con. T'as oublier que t'étais ma tutrice et rien de plus ? Ça te suffit pas l'argent qu'on te déverse pour ma pauvre petite personne ?
— Non, ça me suffit pas. T'as aussi oublier que je suis là capitaine de police et que je possède des contactes également à l'hôpital, sourit-elle d'un air froid. Un appel et tout est fini.
Suite à son sous-entendue, je m'avançais vers elle violemment, laissant tomber mon sac sur le goudron par la même occasion. Sans se départir de son sourire, ses orbes oculaires m'inspectèrent d'une lueur glacial. Et j'eu malheureusement pensée, que j'avais des traits spécifiques, similaires aux siennes.
— Oh. Colérique comme son père à ce que je vois, reprit-elle d'une voix faussement attendrissante.
— T'as de la chance que j'ai un minimum de respect pour les vieux sacs d'os, crachai-je crûment.
— Insulte moi autant que tu veux, mais n'oublie pas qui commande ici. J'en ai rien à faire de ce que tu peux établir comme problèmes tant que ça ne m'atteint pas. Par contre, au lycée, t'as intérêts à intégrer une foutue équipe de basket ou de n'importe quel sport que leurs élites d'élèves pratiquent, si tu veux que je te rende ton tas de ferraille.
T'as été prise pour ça non ? Me dit pas que ton seul talent c'est foutre la merde quand même ?
Je mordis ma lèvre, déglutissant péniblement par des sujets que je m'efforçai à oublier d'un temps éphémère. Stella fit mine de dépoussiéré ses vêtements avant de me contourner, rejoignant la porte de l'immeuble.
ೄྀ࿐ ˊˎ-
— J'aurai dû rester longtemps.
— Crois-moi, soufflai-je en prenant de l'élan. T'as bien fait de partir.
Je pouvais entendre à travers mes AirPods le soufflement amusé de Tyco, pendant que je montée l'allée que j'avais l'habitude de traversé. Les nerfs m'avais pris à vif en pleine matinée, et je savais que ce retardement de mon absence de véhicule serait très serré, concernant la prochaine date de la course.
Mes baskets martelant d'un geste rythmé le goudron, j'accélérai en apercevant les grandes marches que je sautai deux à deux avant d'atterrir sur mes deux pieds, telle une panthère.
— Le mec de la soirée, annonça Tyco. Il était là.
Je fronçai les sourcils, surprise par ce sujet avant de ralentir légèrement.
— De quoi tu me parle ?
— Je sais qu'il était là, me prend pas pour un con. J'étais pas assez bourré pour avoir un black out ce soir là, Carter.
Mes muscles commencèrent à s'étiré, je ravalai la bille coincée dans ma gorge avant de contournai l'un des murets taguée.
— Ouais et ? En quoi il doit m'intéresser ? me justifiai-je. C'était juste un mec.
— Bien sûre. Je sais très bien que ton coeur de pierre n'éprouve rien. Je pensais juste que t'avais reconsidéré mon offre de la rentrée, kamikaze.
Je discernai une infime part de nervosité à travers sa taquinerie. Néanmoins je ne fis pas plus attention et tout en continuant mon chemin, je plissai les yeux lorsque je vis deux silhouettes au bout du labyrinthe que représentait ces foutus murets taguées.
Mes jambes ralentissaient, jusqu'à ne plus avancer, tandis que mes poumons reprenaient l'air oxygéné qui leur manquèrent. Deux corps s'enlaçant, deux garçons s'embrassant. Mes iris verdâtre épiait le visage d'Ander, collé à celle d'Omar, qui étaient cacher à la vue de tout le monde.
Sous mes cils courbés, un flash m'était apparu.
Celle de cette soirée.
— Kamikaze ? entendis-je Ty m'appeler.
Je clignai des yeux, reprenant conscience de mon corps et de mon esprit. J'étais assez loin des deux garçons pour faire barrage entre leur douce embrassade. J'humectai mes lèvres avant de reculai de quelques pas, contre le goudron.
— T'avais raison, m'exclamai-je d'une voix flegmatique. J'ai besoin de décompresser, partenaire.
— Tu me chauffe là Carter, jubila mon meilleur ami.
T'avais pas idée à quelle point je l'étais aussi.
ೄྀ࿐ ˊˎ-
Tout en nouant les lacets de mes baskets, je levai la tête vers Christian qui s'étirait les muscles, me bassinant de son histoire et de sa soirée passé avec une blonde, prénommé Carla.
— Non mais je te jure qu'à partir du moment où je vais m'inscrire à ce sport, se vanta t-il. Toute les minettes vont venir à mes pieds.
Je levai les yeux au ciel, avant de percevoir au loin Samuel et Marina assit dans le coin des spectateurs.
— Ouais c'est ça, t'as pas oublier ta petite Carlito par hasard ?
— C'est Carla, corrigea t-il en posant son indexe sur mon nez que je rejetai sans surprise. Et puis, je suis loin d'être égoïste, il faut bien que je fasse profité toute les belles nanas de cette machine de rêve.
Il fit un geste de la main, présentant son corps « d'apollon » avant que le sifflet de l'entraineur retenti, annonçant le départ des match d'équipe.
Je me redressa, en roulant des épaules, finissant l'échauffement.
— c'est vrai que t'as un beau petit cul, constatai-je.
— Tu vois !
Quelques têtes se tournèrent vers notre duo, ayant écouté probablement notre conversation. Christian comme à son habitude, lança son sourire Colgate tandis que je fis contraste par la sombre expression qui se peignait sur ma face, et les cernes de mon insomnie.
— Bon ! s'exclama le coach en claquant des main. Les gars ! Après ce match je classerai les meilleurs d'entre-vous, ceux qui voudrons s'inscrire au club la fiche est juste accroché au mur derrière moi ! Pour les plus nul d'entre vous, n'oubliez pas, l'élite d'aujourd'hui peut changer demain ! Que ça soit vos face de riche pourrit gâter jusqu'à la moelle ou les têtes de boursiers que j'aperçois !
J'haussai les sourcils, appréciant le comportement du professeur, faisant silencieusement ragé plus d'un.
— Comme si des paysans allait nous battre, ricana un garçon.
Mes yeux se relevèrent consciemment vers un gringalet aux yeux topaze, qui portait un ballon de basket coincé entre son aisselle.
— Villada, puisque tu as les chevilles plus gonflé que ton incapacité à te tenir correctement, viens vers moi ! hurla l'adulte. Tu seras le premier capitaine !
Mes poings se serrèrent inconsciemment, me rembobinant la gentille altercation d'hier soir. Plissant mes mirettes, je remarqua rapidement les traits familiers de ce grossier personnage. Le pot de colle de mon sac de frappe.
Christian pencha sa tête vers moi avant de me murmurer à l'oreille :
— C'est le mec de Carla, il peut pas me voir parce que sa meuf mouille plus sur moi que sur lui.
— Délicate constatation Kirby, feignais-je de sourire.
Et une raison de plus pour lui mettre la raclé de sa vie.
— Il me faut un deuxième capitaine ! hurla le coach. Des volontaires ?!
Tandis que monsieur cure-dent bombé du torse, je jetai un coup d'oeil derrière-moi constatant le peu de membre féminine du groupe. Remarquant la réticence des garçons, dont certains fusillé du regard le fils de bourge, j'haussai nonchalamment des épaules avant de lever la main, franchissant un pas en avant.
— Je veux bien, lâchai-je.
Les yeux topaze de l'adolescent se posèrent sur ma silhouette, et ma jouissance s'agrandit lorsqu'il écarquilla les yeux avant de me fusiller du regard, comprenant mon intention face à ma fossette droite, traduisant un rictus moqueur.
Le coach sourit grandement, assez surprit par la prise initiative d'une nouvelle élève.
— Enfin un combat des sexes ! se réjouit le trentenaire sous les regards médusé des élèves. J'ai hâte de ce match, ça promet des étincelles !
— Vous parlez trop vite monsieur, répliqua le capitaine adverse, avant de me lancer un regard méprisant. Ça va être rapide.
— Comme tes performances sexuelles j'imagine, fis-je en lui lançant mon plus faux sourire.
L'intégralité des élèves gloussèrent alors que Christian leva ses pouces en l'air, une lueur fière luisant dans ses pupilles. Mon adversaire me lança son plus terrible regard à en faire pâlir Marco—comme quoi ça en devenait ridicule— avant de me menacer du doigt.
— A ta place je rirai moins sur le terrain, boursière.
Les mains derrière le dos et la posture bien droite, mon visage pivota vers les iris topaze de l'adolescent. Je sentis les regards des garçons et des filles m'épiaient de la tête au pieds alors que je ne quittai pas mon rictus moqueur des lèvres.
— Répartissez les équipes les jeunes ! lança le coach avant de s'éloigner de notre périmètre.
Soudainement, un brouhaha s'installait, tandis que deux groupes se séparèrent. Certains garçons assez charmé par ma personne et d'autres détestant hypothétiquement mon adversaire, me rejoignit, tandis qu'une fille qui me faisait de l'oeil depuis un moment me frôla l'épaule avant de passer derrière moi. J'arquai un sourcil, papillonnant des cils, intéressée par les événements à suivre.
Une fois les équipes faites, je pivotai vers le capitaine de l'équipe sans dossard et me redressa. Je réajustai mon dossard rouge autour de mon bras avant d'affronter le regard froid du joueur de basket.
— Je vais t'en faire baver de t'en être prit à mon meilleur ami, grinça t-il des dents.
Un nouveau sifflement retenti alors que le coach hurla :
— Tous en position : L'équipe rouge contre les sans-dossard !
Alors que l'arbitre préparait le lançage du ballon, je me placé face à l'autre capitaine. Concentré par le match, j'envoyais un sourire peu amical au garçon.
— Juste pour info, lui informais-je. J'ai pas était prise parce qu'un plafond m'était tomber sur la tête.
La partie allait être rapide, mais pas pour lui.
『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』
『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』
ℂℍ𝔸ℙ𝕀𝕋ℝ𝔼 𝟞
ᶠᴵᴺ𝑫𝒆𝒔𝒊𝒓 𝒆𝒏𝒇𝒐𝒖𝒊𝒔ᶠᴵᴺ
-𝕾𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖆𝖒𝖒𝖊-
CUPEELING
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