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Himari ryoto 🍧
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❝𝐏𝐑𝐄𝐓𝐓𝐘 𝐆𝐈𝐑𝐋 ❞
𝑐𝑢𝑟𝑣𝑦 𝑟𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 𝑥 𝑡𝑜𝑘𝑦𝑜 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑔𝑒𝑟
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《 grosse cuisses, lèvre pulpeuses, gros boobs, grosse joue, que demander de plus ?》
❝FEMME GARNI FEMME BÉNI❞
꒰ ୨୧ ─ ・┈ ・ ─ ・┈ ─ ・┈ ─ ・┈ ꒱꒱
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Le lendemain, je me réveillai à moitié endormie, étouffée contre un Mikey encore profondément plongé dans son sommeil. Ses bras étaient solidement enroulés autour de ma taille, comme s’il craignait que je disparaisse.
— Mikey, murmurai-je en essayant de bouger légèrement.
Il grogna légèrement, resserrant son étreinte.
— Non… reste.
Je laissai échapper un soupir attendri.
— Je dois me lever. Tu veux manger quelque chose ?
Il ouvrit un œil fatigué, son visage encore marqué par la nuit difficile qu’il avait passée.
— Je veux juste toi.
Je rougis légèrement, caressant doucement sa joue.
— Mikey, tu dois manger. Promis, je reste près de toi.
Il finit par céder, mais pas sans exiger que je l’aide à se lever. Tout au long du petit-déjeuner, il ne cessait de se coller à moi, sa tête parfois posée sur mon épaule, sa main attrapant la mienne dès qu’elle devenait libre. Même lorsqu’il mangeait, il semblait incapable de me lâcher du regard.
— Mikey, tu es un peu trop proche, non ? plaisantai-je doucement.
Il releva les yeux vers moi, une lueur presque enfantine dans le regard.
— Et alors ? T’es à moi, Hima-chou.
Mon cœur rata un battement à ses mots. Avant que je ne puisse répondre, la porte s’ouvrit brusquement, révélant Emma.
— Ah, Himari, je voulais te dire—
Elle s’interrompit en voyant Mikey, qui me tenait fermement par la taille comme si j’allais m’enfuir.
— Mikey… tu pourrais peut-être lui laisser un peu d’espace, non ?
— Non, répondit-il sèchement, plantant son regard dans celui d’Emma.
Un silence gênant s’installa, mais Emma finit par sourire maladroitement avant de disparaître.
— Mikey, tu sais qu’ils s’inquiètent pour toi, non ? murmurai-je en posant une main apaisante sur la sienne.
— Je m’en fiche. Je ne veux que toi.
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Un peu plus tard dans la journée, alors que je m’apprêtais à aller chercher de quoi cuisiner, Mikey m’attrapa par le poignet.
— Où est-ce que tu vas ?
— Mikey, je vais juste au supermarché. Je reviens vite.
Il me regarda avec une intensité presque dérangeante.
— Je viens avec toi.
— Non, tu devrais te reposer, insistai-je doucement.
— Alors, tu ne pars pas, trancha-t-il.
Je soupirai, essayant de trouver une solution pour ne pas le contrarier. Mais avant que je ne puisse répondre, mon téléphone vibra. Le nom d’Izana s’afficha sur l’écran.
— Himari, murmura Mikey, son ton devenant plus sombre. Qui c’est ?
— Juste Izana…
Je répondis rapidement, m’éloignant un peu.
— Himari, fit la voix glaciale d’Izana. Où es-tu ?
— À Tokyo.
— Rentre à Yokohama, maintenant.
Son ton ne laissait place à aucune discussion, et je sentis mon cœur s’accélérer.
— Izana, je ne peux pas. Mikey—
— Mikey. Toujours Mikey.
Sa voix était empreinte de jalousie, presque possessive.
— Tu ne comprends pas, Himari. Tu es à moi.
Je me figeai, incapable de répondre. Mikey, qui avait tout entendu, se leva brusquement et me prit le téléphone des mains.
— Izana, gronda-t-il, son ton plus menaçant que jamais.
Je tentai de récupérer le téléphone, mais Mikey m’ignora complètement.
— Laisse-la tranquille.
— Mikey, ne commence pas, répliqua Izana avec froideur.
— Je ne commence rien. Je termine. Himari reste avec moi.
Izana éclata d’un rire sec.
— On verra ça, petit frère.
Il raccrocha avant que Mikey ne puisse répondre.
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La tension était palpable. Mikey semblait encore plus collant, sa possessivité presque écrasante.
— Hima-chou, tu ne vas pas partir, hein ? murmura-t-il, presque suppliant.
Je pris une profonde inspiration, caressant doucement sa joue.
— Mikey, je dois retourner à Yokohama.
— Non !
Son cri me surprit.
— Mikey, écoute-moi. Ce n’est pas un adieu. Je reviendrai, d’accord ?
Ses yeux se remplirent d’émotion, et il m’attira brusquement dans ses bras.
— Promets-moi. Promets-moi que tu reviendras.
— Je te le promets.
Il enfouit son visage dans mon cou, ses bras me serrant à m’en étouffer.
— Je te déteste, Himari… parce que je ne peux pas te laisser partir.
Je fermai les yeux, retenant mes larmes.
— Tu n’as pas besoin de me détester, Mikey. Je reviendrai. Toujours.
Mais au fond de moi, je savais que mes adieux n’allaient pas calmer Izana… et qu’un conflit entre les deux frères était désormais inévitable.
La tension dans la pièce était presque insoutenable. Mikey, toujours agrippé à moi, semblait au bord du désespoir. Ses yeux, brillants d’émotions contradictoires, se plongeaient dans les miens avec une intensité dévorante.
— Himari, murmura-t-il, sa voix tremblant légèrement. Je ne veux pas que tu partes…
Je caressai doucement sa joue, essayant de le calmer.
— Mikey, je reviendrai. Je te l’ai promis, non ?
Il secoua la tête, comme si mes paroles n’avaient aucun effet.
— Ce n’est pas assez.
Son ton était si bas, presque brisé, que je sentis mon cœur se serrer.
— Qu’est-ce que tu veux dire ?
Avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit, Mikey me rapprocha brusquement de lui, ses mains encadrant mon visage avec une délicatesse qui contrastait avec l’urgence de son geste.
— Je veux ça.
Et sans attendre ma réponse, il s’empara de mes lèvres.
Son baiser était à la fois désespéré et tendre, comme s’il cherchait à graver ce moment dans son esprit pour ne jamais l’oublier. Je restai figée une seconde, surprise, mais très vite, je sentis mon cœur battre à tout rompre. Malgré tout, je ne le repoussai pas.
Quand il se détacha légèrement, son souffle chaud caressant mes lèvres, il murmura :
— Maintenant, tu ne pourras pas m’oublier.
Je le regardai, le rouge me montant aux joues, les mots me manquant.
— Mikey…
Il posa son front contre le mien, ses yeux remplis d’une intensité troublante.
— Je t’aime, Himari. Je ne te laisserai jamais partir si tu ne me promets pas une chose.
Je déglutis, mon cœur prêt à exploser.
— Laquelle ?
Il serra mes mains dans les siennes, comme s’il voulait m’ancrer à lui.
— Promets-moi que peu importe ce qui se passe, peu importe qui essaiera de nous séparer, tu reviendras toujours à moi.
J’hochai la tête, incapable de détourner le regard de lui.
— Je te le promets, Mikey. Toujours.
Un faible sourire étira ses lèvres, mais ses yeux brillaient encore d’une douleur profonde.
— Alors, pars… mais pas trop longtemps.
Je me penchai pour déposer un léger baiser sur sa joue.
— Je reviendrai avant que tu ne t’en rendes compte, promis.
Alors que je m’éloignais lentement, Mikey resta planté là, le regard fixé sur moi, comme s’il craignait que je disparaisse pour toujours.
Mais une chose était certaine : ce baiser avait changé quelque chose entre nous. Une tension nouvelle, profonde et indéniable, s’était installée, et je savais que rien ne serait plus jamais comme avant.
Les couloirs de Yokohama étaient silencieux alors que je marchais rapidement, encore troublée par le baiser échangé avec Mikey. Mon cœur battait la chamade, et mes pensées étaient un chaos indescriptible.
Mais à peine avais-je atteint l’entrée du QG de Tenjiku qu’une silhouette familière émergea de l’ombre.
— Himari, fit une voix glaciale.
Je levai les yeux pour tomber sur Izana, son regard sombre braqué sur moi. Son expression n’avait rien de l’assurance calme habituelle. Il semblait… furieux.
— Izana ? murmurai-je, hésitante.
— Où étais-tu ?
Son ton était froid, mais je sentais une tempête derrière ses mots. Avant que je ne puisse répondre, il fit un pas en avant, saisissant mon poignet avec une force qui me fit sursauter.
— Tu m’as laissé ici, seul, dit-il d’une voix tranchante.
— Je… je devais aider Mikey. Il avait besoin de moi, expliquai-je rapidement, tentant de calmer la tension.
Mais mes mots semblèrent attiser sa colère.
— Mikey ? Toujours Mikey ! cracha-t-il, ses yeux flamboyant d’une jalousie dangereuse.
Avant que je ne réalise ce qui se passait, Izana passa son bras autour de ma taille et me souleva brusquement, me jetant sans effort sur son épaule comme si je ne pesais rien.
— Izana ! Lâche-moi ! protestai-je en frappant doucement son dos, mais il ne broncha pas.
Kakucho, qui arrivait au même moment, s’arrêta net, les yeux écarquillés devant la scène.
— Izana, qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-il, sa voix trahissant sa surprise.
— Je prends ce qui m’appartient, répondit Izana d’un ton tranchant, continuant à marcher d’un pas ferme.
Les membres de Tenjiku, rassemblés dans la grande salle, levèrent tous les yeux en nous voyant entrer. Leur stupéfaction était palpable.
— Izana, qu’est-ce qui te prend ? demanda Ran Haitani, haussant un sourcil, visiblement amusé par l’absurdité de la situation.
Izana ne répondit pas, se contentant de me poser sur un canapé, son regard toujours aussi intense. Il se redressa, croisant les bras, son aura froide et imposante envahissant la pièce.
— À partir d’aujourd’hui, je veux que quelqu’un surveille Himari, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Un silence stupéfait s’abattit dans la pièce. Kakucho s’avança, visiblement mal à l’aise.
— Izana… Tu es sérieux ?
— Parfaitement, répondit Izana avec une froide détermination.
Je me levai d’un bond, furieuse.
— Tu n’as pas le droit ! Izana, je suis libre de mes choix !
Il se tourna vers moi, ses yeux glacials.
— Libre ? Tu crois que tu es libre ? Tu es à moi, Himari. Et je ne te laisserai pas courir partout pour Mikey ou qui que ce soit d’autre.
Son ton était tranchant, et son regard ne permettait aucune contestation.
— Tu ne peux pas m’enfermer, rétorquai-je, ma voix tremblante entre la colère et l’incrédulité.
Izana s’approcha, posant une main ferme sur mon épaule.
— Si je dois le faire pour te protéger de toi-même, alors je le ferai.
Je le repoussai avec force, mes yeux lançant des éclairs.
— Ce n’est pas de la protection, Izana. C’est de la folie !
Kakucho intervint prudemment, son regard oscillant entre Izana et moi.
— Izana, peut-être qu’on devrait discuter calmement…
— Kakucho, je n’ai pas besoin de tes conseils, coupa Izana sèchement. Exécute mes ordres.
— Je refuse, lançai-je avec détermination. Je ne suis pas une prisonnière, et je ne le serai jamais.
Izana se pencha légèrement vers moi, un sourire glacial sur les lèvres.
— Tu n’as pas besoin d’être prisonnière. Mais crois-moi, Himari, tant que tu es ici, tu es sous ma surveillance.
Je le fixai, mon cœur battant à tout rompre.
— Tu crois que ça va te rendre heureux, Izana ? Contrôler tout autour de toi ?
Il détourna légèrement les yeux, hésitant une fraction de seconde avant de murmurer :
— Ce qui me rendrait heureux, c’est que tu arrêtes de fuir.
Son ton était presque suppliant, et pour la première fois, je vis une vulnérabilité qu’il tentait désespérément de cacher.
Je soupirai profondément, adoucissant légèrement ma voix.
— Izana, je ne veux pas te fuir. Mais tu dois comprendre que je ne peux pas vivre comme ça, surveillée constamment.
Il resta silencieux, son regard plongé dans le mien.
— Très bien, dit-il finalement. Mais je te préviens : si jamais tu essayes de me quitter, je ne retiendrai plus rien.
Son ton était ferme, mais il y avait une lueur de douleur dans ses yeux.
Je posai une main douce sur son bras, essayant de calmer la tension.
— Fais-moi confiance, Izana. Je ne vais part.
Il sembla hésiter, mais finalement, il hocha la tête, bien que son expression restât sombre.
Kakucho, toujours visiblement mal à l’aise, soupira discrètement en murmurant pour lui-même :
— C’est vraiment de la folie…
Les autres membres de Tenjiku, qui avaient assisté à toute la scène, échangèrent des regards lourds de sous-entendus. Ils savaient tous qu’avec Izana, rien ne serait jamais simple. Et moi, je savais que cette bataille pour ma liberté ne faisait que commencer.
Quelques jours s’étaient écoulés depuis l’incident avec Izana. Les tensions au sein de Tenjiku s’étaient légèrement apaisées, mais l’ambiance restait étrange. Les membres semblaient intrigués par ma présence, certains amusés, d’autres curieux, et quelques-uns… tout simplement intimidés par la proximité qu’Izana avait imposée.
Ce jour-là, je me trouvais dans la salle commune, assise sur un canapé, mes jambes croisées, les courbes de mes cuisses se dessinant légèrement sous mon pantalon. Mes bras étaient appuyés sur mes genoux, ma silhouette bien en vue. J’entendais quelques chuchotements des membres autour de moi, mais je fis mine de ne pas les remarquer.
C’est alors que Mochi entra, sa carrure imposante attirant tous les regards. Avec son sérieux habituel, il s’approcha de moi, ses pas lourds résonnant dans la pièce.
— Himari, fit-il d’un ton grave, mais qui portait une pointe d’amusement.
Je levai les yeux vers lui, un sourire léger aux lèvres.
— Oui ?
Sans prévenir, il se pencha et me saisit par la taille. Malgré mes courbes généreuses, il me souleva comme si je ne pesais rien.
— Eh ! Mochi ! Qu’est-ce que tu fais ? m’exclamai-je, riant malgré moi, mes joues rougissant légèrement.
— Je voulais juste te montrer à quel point je suis fort, répondit-il calmement, mais avec une lueur de fierté dans les yeux.
Je crochai mes bras sur ma poitrine moelleuse, faussement agacée.
— Impressionnant, mais ce n’est pas une raison pour me traiter comme un poids plume !
Ran Haitani, assis non loin, éclata de rire, son regard taquin se posant sur moi.
— Sérieusement, Mochi tu comptes impressionner une fille comme ça ? Fais gaffe, Izana risque de mal le prendre.
Les rires éclatèrent dans la salle, mais Moch haussa les épaules, me reposant délicatement au sol, ses mains relâchant doucement ma taille.
— C’est vrai, Izana est plutôt possessif, mais bon… J’aime bien cette petite. Elle est différente.
Je plissai les yeux, mi-amusée, mi-sceptique.
— Merci ? Mais la prochaine fois, préviens-moi avant de me soulever comme ça !
Alors que tout le monde continuait à rire, Ran s’approcha, tenant un élastique entre ses doigts.
— Dis-moi, Himari. Puisque tu es là, tu pourrais refaire mes tresses ?
Je levai un sourcil, surprise, mais je finis par sourire.
— Pourquoi pas ? Allez, assieds-toi.
Il prit place devant moi, me tournant le dos. Je passai doucement mes doigts dans ses cheveux, dénouant ses tresses avec soin.
— Tu sais, Ran, tes cheveux sont vraiment doux, remarquai-je en jouant avec les mèches.
Il haussa les épaules avec un sourire satisfait.
— Merci. C’est du boulot, tu sais.
— Tu veux dire que tu fais semblant d’avoir travaillé pour ça, lança Rindo, qui passait par là.
Je ris doucement, mes doigts continuant à travailler.
— Si vous continuez à vous chamailler, je vais finir par faire une tresse ridicule, les taquinai-je.
Alors que je terminais, Sanzu entra dans la pièce, les mains dans les poches, observant la scène avec son air nonchalant habituel.
— Qu’est-ce qu’on a là ? Himari est devenue la coiffeuse officielle de Tenjiku ?
Je lui lançai un sourire espiègle, ne cessant pas mon travail.
— Peut-être bien. Tu veux que je fasse quelque chose pour toi ?
Il arqua un sourcil, visiblement amusé.
— Moi ? Non, merci. Je préfère garder mes cheveux comme ils sont.
Je haussai les épaules, faussement déçue.
— Dommage, ça t’aurait sûrement donné un air plus sympathique.
Il éclata de rire, se laissant tomber sur un fauteuil.
— Sympathique ? Toi, tu vois vraiment les choses différemment des autres.
Je terminai les tresses de Ran, qui se leva pour s’admirer dans un miroir.
— Pas mal du tout. Je dois admettre que tu as des doigts de fée, Himari.
— Merci ! répondis-je, contente de son compliment.
Soudain, la porte s’ouvrit avec fracas, laissant apparaître Izana. Son regard glacial se posa immédiatement sur moi.
— Himari, suis-moi, ordonna-t-il.
La salle devint silencieuse, tous les regards se tournant vers lui. Je me levai, légèrement nerveuse, et le suivis dans le couloir.
— Pourquoi étais-tu avec eux ? demanda-t-il une fois seuls.
Je croisai les bras sur ma poitrine, soutenant son regard.
— Je parlais simplement. Pourquoi est-ce un problème ?
Il s’approcha, plongeant ses yeux dans les miens avec une intensité intimidante.
— Parce que je ne veux pas que tu sois distraite. À partir de maintenant, je vais ordonner à mes hommes de te surveiller jour et nuit.
Je restai bouche bée, incapable de répondre sur le moment.
— Tu… tu plaisantes, n’est-ce pas ?
Il esquissa un sourire froid.
— Non. Tu seras surveillée 7 jours sur 7. Personne n’aura accès à toi sans ma permission.
— C’est ridicule, Izana ! Tu ne peux pas m’enfermer !
Il s’approcha davantage, son souffle chaud effleurant mon visage.
— Je le peux. Et je le ferai si je dois te protéger.
Je me mordis la lèvre, sentant la frustration monter en moi.
— Tu ne peux pas contrôler chaque aspect de ma vie.
Il effleura doucement une mèche de mes cheveux, son ton devenant plus doux mais tout aussi dangereux.
— Si cela signifie que tu resteras à mes côtés, je contrôlerai tout ce qu’il faut.
Je sentis mon cœur battre plus vite, partagé entre la colère et une étrange tension qu’il imposait.
— Izana, tu es complètement fou…
Il laissa échapper un rire léger, avant de reculer légèrement.
— Peut-être. Mais tu es à moi, Himari. N’oublie jamais ça.
Dans la salle commune, les murmures allaient bon train. Kakucho, Sanzu, Mucho, et même les frères Haitani étaient choqués par l’annonce d’Izana.
— Sept jours sur sept ? Sérieusement ? murmura Kakucho, croisant les bras.
— C’est pas juste possessif à ce stade, c’est carrément obsessionnel, ajouta Ran, un sourire nerveux sur le visage.
Mucho hocha la tête, son regard se posant sur moi alors que je revenais dans la pièce.
— Fais attention, Himari. Ce mec ne rigole pas.
Je haussai les épaules, un sourire ironique sur les lèvres.
— Vous croyez que je ne le sais pas ?
Mais au fond de moi, je savais que les choses ne faisaient que commencer avec Izana… et son obsession.
La journée avait été longue. Après avoir subi les regards attentifs et les remarques des membres de Tenjiku, j’avais enfin trouvé un moment de calme dans ma chambre. Enfin, "calme" était un grand mot quand deux membres surveillaient littéralement ma porte jour et nuit. Je ne savais pas si Izana se rendait compte à quel point cela pouvait être étouffant, mais il était hors de question que je reste là, cloîtrée comme une prisonnière.
Je m’allongeai sur le lit, réfléchissant à un plan. Il fallait que je sois maligne. Ces gars-là étaient costauds, mais pas forcément brillants. Je pouvais utiliser ça à mon avantage.
— Bon, Himari, murmurai-je pour moi-même, si tu veux sortir, il va falloir un peu de charme… et de persuasion.
Je jetai un œil dans le miroir. Mes formes généreuses étaient mises en valeur par le débardeur moulant que je portais. Ma poitrine moelleuse, mes épaules douces, et mes cuisses bien dessinées… C’était mon arme secrète.
— Très bien, voyons si ça fonctionne.
Je m’approchai de la porte, l’entrouvrant légèrement pour observer mes deux "gardiens". Ils étaient assis sur des chaises juste devant, discutant tranquillement.
— Bon, les gars, lançai-je d’une voix douce et enjôleuse, vous pourriez venir m’aider un instant ?
Ils échangèrent un regard, visiblement surpris, avant de se lever. L’un d’eux, un grand blond, s’approcha.
— Qu’est-ce qu’il y a, Himari ?
Je fis semblant de trébucher légèrement en me tenant à la porte, ma main glissant vers mon décolleté de manière "involontaire".
— Oh, rien de grave… Mais je n’arrive pas à ouvrir la fenêtre. Elle est coincée, et j’ai besoin d’un peu d’air.
Le blond haussa un sourcil, regardant derrière moi pour s’assurer qu’il n’y avait rien de suspect.
— Une fenêtre ? Pourquoi tu veux ouvrir la fenêtre ?
Je me mordis la lèvre, prenant un air faussement innocent.
— Parce que… il fait chaud ici, non ? Je ne vais pas m’échapper, voyons.
L’autre, un brun à l’air un peu plus méfiant, s’approcha à son tour.
— Izana nous a dit de ne pas te laisser seule.
Je posai ma main sur le bras du blond, mes doigts effleurant doucement sa peau.
— Vous êtes là pour veiller sur moi, non ? Je ne risque rien tant que vous êtes là… et vous êtes si forts…
Le brun rougit légèrement, détournant le regard, tandis que le blond semblait déjà moins méfiant.
— Bon, d’accord, on va jeter un œil.
Je leur fis un sourire radieux, les laissant entrer dans la chambre.
— Merci ! La fenêtre est juste là.
Pendant qu’ils se dirigeaient vers la fenêtre, j’attrapai un coussin sur le lit et balançai de toutes mes forces sur le brun, qui s’effondra avec un grognement.
— Hé ! s’écria le blond, mais avant qu’il ne puisse réagir, je lui lançai une couverture en plein visage et m’élançai vers la porte.
— Merci pour l’aide, les gars ! lançai-je en riant, filant dans le couloir.
Alors que je franchissais les portes du QG de Tenjiku à toute vitesse, un immense sentiment de triomphe me parcourut. J'avais réussi à m'échapper! Enfin... presque.
Je courais à toute allure dans la rue, mais je n'avais pas prévu que quelqu'un serait là pour m'intercepter. Une voiture noire s'arrêta brusquement devant le bâtiment, les pneus crissant. En sortirent Sanzu et Ran, qui semblaient intrigués par ma tentative de fuite.
Mais qu'est-ce qu'elle fait? lança Ran, haussant un sourcil, visiblement amusé.
J'ai l'impression qu'elle essaie de sauver sa peau, répondit Sanzu avec un ricanement.
Et derrière eux, comme une force implacable, Izana descendit du véhicule, son regard sombre fixé sur moi.
—HIMARI! rugit-il.
Mon cœur bondit dans ma poitrine. Oh non.
— Oh, merde, murmurai-je avant de pivoter sur mes talons et de me ruer à l'intérieur du bâtiment.
— Elle est sérieuse? souffla Sanzu, un sourire incrédule sur le visage.
— Ça va être drôle, admit Ran, les mains dans les poches, avant de suivre lentement la scène.
— HIMARI, REVIENS ICI! hurla Izana, sa voix résonnant dans tout le QG.
Je courais comme jamais, ma poitrine montant et descendant au rythme effréné de ma respiration. Mon débardeur collait légèrement à ma peau, et mes cuisses me brûlaient sous l'effort, mais je ne pouvais pas ralentir.
Au détour d'un couloir, je tombai nez à nez avec Ran. Je m'arrêtai net, haletante, les mains sur les genoux
désespérée.
Il haussa un sourcil, son sourire taquin toujours présent.
— T'aider ? Pourquoi je ferais ça ? Izana va me tuer s'il te perd de vue.
J'entendis les pas d'Izana qui se rapprochaient dangereusement, sa voix grondante comme un orage imminent.
— Himari! Si je t'attrape, tu vas le regretter!
— Parfait! murmurai-je, avant de m'élancer vers Ran et d'attraper sa taille avec force.
— Hé, qu'est-ce que tu fais ?! protesta-t-il, surpris.
— Je me cache! répondis-je rapidement, me glissant derrière lui, mes mains toujours agrippées à ses hanches.
Ran leva les mains en l'air, amusé.
— Izana, j'ai rien à voir là-dedans! Elle est derrière moi!
- RAN! grognai-je, donnant une légère tape sur son dos.
Izana apparut au bout du couloir, ses yeux furibonds cherchant sa proie.
- HIMARI!
C'était ma chance. Profitant de la distraction, je me baissai et courus à nouveau, contournant Sanzu, qui éclata de rire.
- Sérieusement, c'est quoi cette scène ?
demanda-t-il, hilare.
— Tu devrais peut-être la laisser, Izana, plaisanta Ran, un sourire moqueur aux lèvres. Elle a l'air de te donner du fil à retordre.
Izana ne répondit pas. Il se contenta de passer à toute vitesse devant eux, les ignorant complètement, tandis que je continuais de courir dans les couloirs.
Je dévalai un escalier, glissant presque sur les marches, et me cachai derrière un mur pour reprendre mon souffle. Ma poitrine se soulevait et s'abaissait rapidement, mes cheveux humides de sueur.
— Bon sang, pourquoi il court aussi vite ?
soufflai-je, les joues brûlantes.
Mais je n'eus pas le temps de me reposer.
Une main froide attrapa mon poignet, et je me retrouvai face à Sanzu, un sourire amusé sur les lèvres.
—Tu pensais vraiment pouvoir nous échapper? demanda-t-il, inclinant légèrement la tête.
— Sanzu! Aide-moi à m'en sortir, suppliai-je, essayant de dégager ma main.
Il haussa les épaules.
Désolé, Hima, mais tu sais comment est Izana. Si je te laisse partir, c'est moi qui vais finir en morceaux.
— Et si je t'offrais quelque chose ?
plaisantai-je en désespoir de cause.
Sanzu éclata de rire avant de relâcher mon poignet.
— Tu sais quoi ? Fais ce que tu veux. Mais je parie que tu ne tiendras pas cinq minutes de plus.
Je ne perdis pas une seconde. Je courus à nouveau, le cœur battant à tout rompre, tandis que la voix furieuse d'Izana résonnait derrière moi.
— HIMARI, TU NE PEUX PAS TE CACHER! cria-t-il, ses pas se rapprochant.
Je me précipitai dans une autre pièce, ma poitrine bondissant d'une foulée.
— Il va me tuer, murmurai-je pour moi-même, essoufflée mais un peu amusée.
Lorsque j'atteignis finalement une impasse, je fis volte-face et me retrouvai face à Izana, qui bloquait la sortie. Il était essoufflé mais semblait plus en colère que jamais.
— Tu pensais vraiment pouvoir me fuir ?
murmura-t-il, sa voix basse et menaçante.
Je reculais légèrement, levant les mains en signe de reddition.
— Eh bien... ça valait la peine d'essayer, non?
Il me fixa intensément avant de soupirer et de s'avancer. En un éclair, il me souleva comme si je ne pesais rien et me jeta sur son épaule.
C'est terminé, Himari, déclara-t-il fermement.
— Hé! Izana, repose-moi! protestai-je en me débattant, mais ses bras puissants m'immobilisèrent.
— Tais-toi, ou je t'attache, ajouta-t-il, sa voix tranchante, bien qu'un léger sourire narquois trahissait son amusement.
Alors qu'il me ramenait vers ma chambre, je pouvais entendre les rires de Sanzu et Ran au loin.
— Elle est pas croyable, celle-là, fit remarquer Sanzu, secoué d'un fou rire.
— Et Izana non plus, rétorqua Ran. On dirait qu'il s'amuse autant qu'elle.
Allongée sur l'épaule d'Izana, les joues brûlantes de gêne, je ne pouvais m'empêcher de sourire légèrement. Même si je n'avais pas gagné cette fois, au moins, je m'étais bien amusé
J'ai kiff ce chapitre 🤣
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