7
Ce matin je me réveille dans les bras de Minho. Je suis au chaud, dans ses bras. Je ne veux pas vraiment quitter le lit et encore moins le corps du beau blond mais je n'arrive pas à rester immobile dans la même position et j'ai beaucoup trop chaud. Je m'échappe alors de son emprise en faisant le moins de mouvements possible. Il bouge légèrement mais ne se réveille pas. Ça ne m'étonne pas. Après être sorti de ma chambre, je me pose dans le salon pour faire mes ongles. Hier, Minho m'a bien fait comprendre que le fait que j'aime mettre du vernis ne le dérange pas, au contraire. Je compte bien lui montrer que je lui fais confiance et surtout, qu'avec lui je suis moi-même. En appliquant le vernis noir sur mes ongles, je regarde la télévision. J'ai mis le son au minimum mais je pense que même en le mettant plus fort, Minho ne se réveillerait pas.
À midi, je me décide à aller réveiller la marmotte. Je retourne dans ma chambre et souris en voyant le blond allongé sur mon lit, une expression apaisée sur son visage. Comme la dernière fois, je passe ma main dans ses mèches claires. Il bouge sa tête en grognant.
— Il est midi.
— Mmhh…
Il meut son corps et essaie d'ouvrir ses yeux. Ses bras encerclent ma taille, me faisant sourire comme un idiot. Il pose sa tête sur mes cuisses et je comprends qu'à tout moment, il peut se rendormir, là, sur moi.
— Minho, ne te rendors pas, dis-je en laissant ma main effleurer la douceur de son visage.
Après plusieurs minutes, ses yeux s'ouvrent complètement, ou presque. Il se racle la gorge et prend le temps d'observer les moindres détails de mon visage auxquels ses yeux ont accès dans notre position.
— Je me sens mal à chaque fois que je te réveille…
— Mmh… Ne t'inquiète pas, dès que je vois ta tête, ça me donne tout de suite le sourire.
— Dis pas n'importe quoi…
— Mais c'est vrai, je ne mens pas. Bon, je vais prendre ma douche et après je nous prépare à manger, annonce-t-il en se redressant.
— Ok !
— Ah, au fait ça te va bien le vernis, dit-il en montrant du menton ma main.
— Merci… dis-je avec un sourire légèrement timide.
Minho me sourit puis sort de la chambre et se dirige vers la salle de bain. En attendant, je mets la table pour deux et je mets de la musique sur la télévision. Le beau blond arrive un peu plus tard, dans la même tenue que précédemment. Je veux l'aider mais il me dit de rester dans le salon. Presque une heure plus tard, il arrive avec un plat dans les mains. L'odeur alléchante de ce plat a envahi la maison depuis déjà plusieurs minutes, faisant gronder mon ventre. Nous nous installons face à face. Le repas est principalement constitué de légumes, de crème et d'épices.
— Ça a l'air délicieux, dis-je alors que je bave presque devant l'assiette que Minho vient de remplir.
Dès qu'il s'est lui-même servi, je m'empresse de goûter le plat et je ne suis pas déçu. Je n'ai jamais autant apprécié manger des légumes. Les épices donnent un goût plus prononcé au plat mais ne sont pas trop nombreuses. La crème s'occupe d'adoucir le tout.
— C'est vraiment trop bon !
— C'est vrai ? Merci.
— Je veux que tu cuisines pour moi tous les jours de ma vie. C'est excellent !
— N'exagère pas non plus, dit-il en pouffant.
— J'exagère pas du tout. Je peux en reprendre ?
— Ouais, c'est fait pour.
— À cause de toi je vais devoir refaire du sport plus vite que prévu…
Il rit en me voyant me servir une seconde fois. Il a fini de manger. Il pose son coude sur la table et son menton sur sa paume de main afin de me regarder manger. Un joli sourire illumine son visage.
— Ça me fait plaisir de te voir te régaler. Il en restera pour ce soir. Enfin, si tu ne manges pas tout, dit-il en riant.
— Ouais, je vais m'arrêter là.
— Si tu veux on peut faire un gâteau pour le goûter ?
— T'es aussi doué pour ce qui est sucré ?
— Je ne sais pas, on verra ?
— Ok ! Je pense qu'on a tout pour faire un gâteau basique. Après on a des fraises dans le jardin, on peut peut-être les utiliser ?
— Ouais, super. On fera un gâteau à la fraise.
— Cool ! Je vais prendre ma douche et après on le fait ?
— Ça marche.
Nous débarrassons la table puis je prends des vêtements et vais dans la salle de bain. Comme à chaque fois que mes parents ne sont pas dans la maison, j'allume mon enceinte et je mets les chansons de One Ok Rock. Hard To Love commence à être jouée par mon téléphone. Je prends le pommeau de douche, me retourne et imagine une foule de gens devant moi. Comme si j'étais sur une énorme scène, avec des projecteurs qui m'illuminent.
— You showed me that I was just a diamond in the rough. You helped me to grow into the man that I've become. We've been down, we've been up. I hope I've made you proud enough. You make it look easy even when I'm hard to love.
Je chante comme si j'étais seul devant des milliers de personnes. Ma voix s'adapte à la chanson et chante les passages les plus graves comme les plus aigus. Puis, la chanson se termine et j'entends les premières notes de We Are.
— When you're standing on the edge, so young and hopeless. Got demons in your head. We are, we are.
Je suis tellement concentré dans ce que je fais que j'en oublie presque la réelle raison de ma venue dans la salle de bain. Ces moments sont mes préférés, je m'y sens tellement libre. Tout autour de moi disparaît. C'est comme si j'étais dans ma bulle, dans un autre monde.
Après ma douche, j'enfile un large tee-shirt gris foncé et un short blanc qui s'arrête au-dessus de mes genoux. En entrant dans la cuisine, je vois Minho assis sur une chaise, les jambes croisées. Il regarde son téléphone et relève la tête lorsqu'il m'entend arriver.
— Je me suis permis de sortir les ingrédients dont on aura besoin.
— Ok. Tu as cherché une recette ?
— Pas besoin, j'en connais une.
— Sérieux ? Ok, cool.
Nous nous lavons les mains, puis nous commençons à suivre la recette de Minho. Il me dit quoi faire et je l'écoute sans rechigner. Les œufs, le beurre, le sucre, la farine et la levure, nous suivons les règles basiques. Une fois le gâteau au four, nous nous occupons de préparer la crème, ma partie préférée. Le four réchauffe la pièce mais je vois à travers la fenêtre le ciel s'obscurcir et le vent souffler un peu plus fort.
— Jisung, ton père ne ment pas, tu as vraiment une jolie voix.
— Pardon ? demandé-je en me tournant vers Minho.
— Je t'ai entendu chanter sous la douche.
— Ah… C'est gentil…
— Tu m'as dit ton plus grand secret mais je crois que ce n'est pas le seul.
— Comment ça ?
— Tu as l'air de beaucoup aimer chanter.
— Pas plus que ça, c'est juste pour passer le temps. Tout le monde fait ça.
— Pas moi.
— Qu'est-ce que tu attends que je te dise au juste ? demandé-je ennuyé mais pas énervé.
— Je ne sais pas, je me demande juste pourquoi tu es aussi sensible sur ce sujet.
— Tu es du genre direct…
— Toujours mais dis-le-moi si ça te gêne.
— En temps normal j'aime ça mais s'il te plaît, parlons d'autre chose. Tiens, moi j'aimerais savoir si cette crème est réussie.
Je prends la cuillère pleine et la tends vers la bouche de Minho. Celui-ci comprend et se rapproche pour goûter mais au dernier moment je bouge le couvert, étalant un peu de crème sur sa joue. Ses yeux s'arrondissent sous la surprise. Puis, ses lèvres forment un sourire amusé. Il me prend la cuillère des mains et fait un coup sec avec. De la crème est éjectée sur mon cou et sur le haut de mon tee-shirt. Ma bouche s'ouvre en grand. Mon pauvre tee-shirt… Pour me venger, j'attrape une grosse cuillère que nous avons utilisé pour la farine et la plonge dans le saladier. Nous continuons ainsi à nous battre. Heureusement que nous avons fait plus de crème que ce dont nous avons besoin. Nos rires résonnent dans toute la maison.
Je cours après lui mais il s'arrête. Il se retourne et balance à nouveau de la crème qui atterrit sur le coin de mes lèvres. Mes yeux ronds se posent sur les siennes et j'ai une soudaine envie de goûter à ses lèvres délicieuses mélangé à de la crème. Je laisse tomber ma cuillère qui fait un bruit fracassant derrière moi et m'avance sans m'en occuper. Minho me regarde faire, silencieux. Je passe mes bras autour de son cou et pose mes lèvres sur les siennes. Ses bras encerclent automatiquement ma taille. Nous nous embrassons tendrement. Puis, Minho avance, me faisant reculer en même temps que nos lèvres se meuvent. Je l'entends poser sa cuillère sur la table derrière moi. Il détache ses lippes des miennes et me détaille de son regard charmeur. Il fixe ensuite la crème sur le coin de mes lèvres et vient la lécher. À ce moment, des millions de frissons parcourent mon corps et mon ventre se tord agréablement. Ce geste fait monter une chaleur toute particulière en moi et un désir d'aller plus loin. Soudain, un grondement résonne bruyamment dans le ciel et quelques secondes plus tard, un éclair illumine la pièce à travers la fenêtre. Le beau blond s'humidifie les lèvres.
— Viens, demandé-je en tirant sur son bras.
:: Début lemon
Son sourire me fait craquer. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi beau que lui. Je l'emmène jusque dans ma chambre et le pousse sur le lit. Son sourire s'agrandit alors qu'un second grondement se fait entendre. Je ne prends même pas le temps de regarder l'éclair se dessiner dans le ciel, je retire mon tee-shirt taché avant de grimper sur le lit. Je me mets à califourchon sur Minho qui se met à tenir fermement ma taille. Soudain, j'entends la pluie se mettre à tomber violemment et frapper la fenêtre de ma chambre. Je pose mes mains sur les joues du beau blond et nous reprenons nos baisers. Ils deviennent de plus en plus précipités, de plus en plus humides et maladroits. Les mains chaudes de Minho remontent sur mon corps, le caressent et se resserrent parfois sur ma peau. Puis, elles changent de trajectoire et redescendent jusqu'à envelopper mes fesses. Je fais exprès de gémir en donnant un coup de bassin.
— Minho…
— Jisung…
Je lèche la crème sur sa joue. Il embrasse ensuite mes clavicules tout en ramassant la crème et en remontant doucement vers mon cou. Je penche alors ma tête vers l'arrière et mes doigts dont les ongles sont noirs, se glissent dans les mèches claires de Minho. Celui-ci tire sur l'élastique de mon short.
— Je peux l'enlever ? me demande-t-il entre deux baisers sur mon cou.
— Mh, vas-y.
Il baisse mon short blanc et je l'aide à me le retirer. À mon tour, je m'occupe de lui. Je commence par défaire le nœud de son short puis je le fais glisser le long de ses jambes. Nos torses se collent. Je sens que j'ai besoin d'être le plus proche possible de lui. Je désire coller ma peau contre la sienne, sentir ses lèvres contre les miennes. Il fait lourd dans cette chambre et pourtant je désire plus que tout sentir la chaleur de notre plaisir m'étouffer. Je mords sa lèvre et il gagne un sourire.
— Si tu savais à quel point j'attendais ça… dis-je dans un souffle.
— T'es pas le seul…
Alors que je lui souris, il tire sur ma taille pour me rapprocher encore un peu plus de lui. Ses lèvres rejoignent les miennes et c'est comme si deux aimants se retrouvaient. Nos langues se mêlent naturellement à nos baisers qui font preuve de notre désir de toujours plus de sensations. À un moment, Minho relève son genou et je gémis en sentant le frottement sur mon érection.
— Minho, s'il te plaît…
— Je vais m'occuper de ça, baby.
Minho embrasse mon cou et je sens ses doigts glisser sur ma peau et descendre jusqu'à mon entre-jambe. Ils appuient légèrement sur la bosse que forme mon boxer, puis ils continuent un peu plus loin tandis que sa main libre saisit fermement l'une de mes fesses. Je mets ma tête en arrière en mordant ma lèvre.
— Tu veux que je te l'enlève ?
— Mmh… Oui.
Je me laisse glisser à côté de lui et je m'allonge pour lui faciliter la tâche. Puis, il retire la dernière barrière de vêtement qui nous sépare. Ses mains caressent mes cuisses et les ouvrent doucement pendant qu'il se penche vers moi. Ses avant-bras se posent de chaque côté de mon corps et Minho commence à embrasser mon torse. Ses baisers sont lents et humides et leur bruit me fait frissonner. Son corps brûlant se colle au mien. Minho embrasse de nouveau mes lèvres et je laisse ma langue se joindre à la sienne. Puis, il commence à me préparer. Il est doux, attentif et attentionné. Il fait attention à ce que ses gestes ne soient pas trop brusques. Tout se fait naturellement et dans une certaine tendresse. Enfin, jusqu'à ce que mon corps soit suffisamment habitué à la sensation.
Nous unissons finalement nos deux corps en n'oubliant pas de protéger notre santé. Après avoir vérifié que je vais bien, Minho commence des mouvements de bassins. Nous avons à peine commencé que je transpire déjà. Pour le moment il reste doux pour m'habituer afin que la douleur disparaisse pour laisser place au plaisir. Au contraire de la pluie qui tape fort contre la vitre de la fenêtre. Justement, plus je montre que ce qu'il me fait me plait, plus il accélère la cadence. Mes doigts s'accrochent aux draps et mes dents retiennent prisonnière ma lèvre inférieure.
— Je veux entendre ta belle voix Jisung.
Juste après qu'il ait prononcé cette phrase, mes dents lâchent ma lèvre et un gémissement plus fort s'échappe d'entre elles. Il vient de toucher un point sensible, aussi verbalement que physiquement.
— Plus fort Ji', je ne t'entends pas, dit-il en enchaînant avec un coup plus sec.
Je ne peux m'empêcher de lui obéir et cette fois, mon gémissement est plus aigu. Dans l'obscurité de la chambre, je vois un sourire satisfait se dessiner sur le visage de Minho. Puis, après le bruit du tonnerre, un éclair traverse le ciel et éclaire ce visage magnifique. Mon excitation atteint le maximum. Les doigts de ma main droite relâchent le drap et se glissent entre nos corps en action. Ils s'enroulent autour de mon entre-jambe et ma main imite les vas et viens que Minho effectue en moi. La sensation est divine, je me sens planer. Pour m'accrocher au moment présent, les doigts de mon autre main s'accrochent au dos du beau blond et mes ongles noirs s'enfoncent dans sa peau. Je lui demande d'aller plus vite et il obéit sans protester. Je me laisse aller et laisse ma voix atteindre les oreilles rouges de Minho. Un sourire féroce se dessine sur le visage de ce dernier. Il s'arrête soudainement, frustrant mon désir de venir qui n'allait plus tarder. Il lève l'une de mes jambes pour me mettre plus sur le côté et recommence ses mouvements vifs. Sa main s'accroche à ma fesse et je gémis en laissant ma tête tomber vers l'arrière. Nous sommes tous les deux à bout de souffle. Lorsque je redresse ma tête, je vois un énième éclair illuminer ma chambre et mon regard capte la lumière se refléter dans le miroir. Mes yeux observent cet objet magique qui me permet de nous voir Minho et moi. Je vois son bassin bouger rapidement, ses fesses fermes et ses cuisses musclées. C'est à ce moment qu'il décide de donner un coup de bassin plus rapide et plus profond qui touche ma zone sensible. Mes ongles s'enfoncent davantage dans sa peau et je n'ose même pas imaginer les marques qu'il aura demain.
— Mmhh… Minho…
Je ne peux plus retenir mes gémissements. Mon ventre se tord de plaisir et pour une fois, la sueur de nos corps ne me dégoûte pas. Au contraire, ça m'excite de sentir notre peau se coller l'une à l'autre. Je sens que je ne vais pas pouvoir supporter plus alors je tire sur la nuque de Minho et l'embrasse ardemment. Il n'arrête pas ses mouvements pour autant. Puis, il donne un énième coup de bassin qui fait monter ma jouissance au maximum. Je serre Minho contre moi et crie son prénom haut et fort. Il ralentit mais continue pour nous faire profiter et faire durer ce plaisir intense. Il vient à son tour dans un long râle et ses forces le lâchent. Il se colle à moi car il n'est plus capable de tenir sur ses avant-bras.
:: Fin lemon
— T'as aimé ? demandé-je après un moment, en passant ma main dans ses cheveux.
— C'était incroyable. Et toi ? répond-il, désormais à moitié endormi.
— J'ai adoré.
🌊🦋🫧
Hey.....
JE SUIS GÊNÉE.
Anyway, j'espère que... ce chapitre vous aura plu ? haha
On est déjà au chapitre 7, il n'en reste plus que 2 😢 (je vais vraiment pleurer parce que fin de Moonlight = rentrée mais bon je vais rester encore dans le déni, ce sera mieux)
Aussi, lundi il y aura un nouveau post sur Moonlight, sur insta ! (si_nkaz)
À Mecredi 🤍
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