Chapitre 10: Passion

Odessa

Mars est parti acheter à manger en pleine nuit parce qu'il n'y avait plus de jus d'ananas, mais surtout qu'il manquait ses bonbons. Il en mange des tonnes, mais il se brosse les dents à midi aussi, et parfois même en dehors. Il me donne l'impression que ma bouche est pleine de bactéries, enfin c'est le cas de tout le monde. Disons plus de bactéries que d'habitude. Il est aussi parti, parce que comme à chaque fois il sait que je suis une poule mouillée qui n'osera pas s'échapper. Enfin une poule mouillée à laquelle il a appris à se battre au couteau il y a des jours.
Après que je l'ai poignardé. J'ai fait ça il y a déjà des semaines, avant que j'aie appris à tirer avec de "grosses armes". Je le traiterais bien d'idiot, si je n'avais pas échoué à le tuer et que je n'avais pas à me battre contre lui pour l'avoir. Je l'ai vu s'entraîner contre un tas de muscles encore plus grand que lui et c'était impressionnant. Je profite de ma chambre pendant qu'il est parti. Après ma douche, je mets de la crème sur mon corps. Je me tourne et crie en attrapant ma serviette. Il est juste là. Il était censé être à peine parti. Je crie:
-Sors!

Il rit et dit:
-Putain j'avais remarqué ton corps, mais ça...

Je hurle:
-Sors putain!

Je l'entends rire en s'en allant. Putain de démon. Des minutes après, je n'arrête pas de repasser dans ma tête son regard sans gêne sur moi. Je sursaute en l'entendant toquer et crier:
-T'as fini?! Je vais bientôt me coucher!

Maintenant, il toque, c'est un peu tard. J'avais trop honte de sortir et le croiser, mais je ne pourrais pas le laisser dehors indéfiniment. Je dis à contrecœur:
-Viens!

Il entre et saute sur le lit comme il aime faire dernièrement. Immature. Je suis tendue et je ne sais pas si c'est de la colère. Lui, il est sur son téléphone sans le moindre souci visiblement. Je me calme à peine quand il se met à rire. Je me demande s'il ne regarde pas une vidéo débile, mais je ne l'ai jamais vu faire ça. Souvent, il a un air sérieux et concentré dirigé vers l'écran. Il met même des écouteurs s'il y a quoi que ce soit à regarder. J'ai donc deviné qu'il doit diriger des choses avec Sirius avec. Mars s'arrête de rire pour me dire:
-Ton corps est encore mieux que ce que je m'imaginais.

La stupeur me frappe, puis je réponds choquée:
-T'as pensé à ça? À mon corps.

Putain c'est trop embarrassant. Il s'assied et me dit:
-Ben logiquement, surtout quand tu portes certains de tes trucs.

-Je m'habille pas si léger que ça.

-Il y a un équilibre, le genre avec lequel tu peux te faire une idée. Mais je suis sûre que t'as fait pareil avec le mien.

Je repense à un de mes rêves bizarres. Je ne l'ai pas imaginé, c'était un rêve. Pas moi, mon subconscient. Je réplique:
-Non, je l'ai pas fait. Je t'ai déjà vu sans t-shirt de toute façon, donc il n'y a rien à imaginer.

Il ricane puis laisse son regard traîner sur moi avant de rétorquer:
-Tu crois que je parlais d'imaginer le haut?

Mon visage s'enflamme et je lui dis:
-T'es vraiment flippant.

Il s'approche de moi et je suis assise du côté vers le mur, je ne peux pas trop reculer. Il me répond:
-Ah ouais? Je suis flippant?

Je glisse un peu plus loin et réplique:
-Oui, t'es flippant, t'es en chien et tu me fais peur.

À cause de sa proximité, mon cœur bat fort et mon corps est tendu. J'espère vraiment que c'est de la peur, parce que cette conversation c'est le bordel. Il n'y a rien de mignon là-dedans. Il rigole puis dis:
-T'as raison sur le fait que j'ai besoin de baiser, mais je peux me contrôler.

Je ricane et il me fixe de ses yeux verts tachetés. Il demande:
-Y'a quoi de drôle?

-Rien.

Il répond:
-T'es toujours vierge, je t'ai pas touché donc ne questionne pas mon self-control.

Pas touché? On n'a pas les mêmes degrés au niveau de la définition parce que ça n'a pas commencé sagement entre nous, à cause de lui. Je réplique:
-C'est quel genre de connerie qui te fait croire que j'ai jamais couché avec quelqu'un? Une fille expérimentée t'aurait laissé la regarder se foutre de la crème dessus? C'est pour ça que tu penses ça?

-Peut-être, si elle était du genre à s'amuser, mais c'est pas ça.

-Quoi alors?

Il esquisse un sourire troublant, arrondissant son nez relevé. Il dit:
-La façon dont t'en parles maintenant me dit tout ce que j'ai à savoir. Tu dois être nulle au poker. Mais j'avais aussi une intuition.

-J'ai l'air frigide?

Il étire à nouveau ses lèvres voluptueuses, ce qui met en valeur ses pommettes hautes. Il répond:
-Non, bizarrement t'as l'air d'avoir le potentiel d'être amusante au lit.

Je ne me laisse pas perturber et réplique:
-Parce que tu sais comment t'amuser toi? Genre, ça t'arrive?

-Il y a beaucoup de choses que tu sais pas.

-J'aimerais bien savoir alors, tu fais quoi pour t'amuser hein?

Il plisse ses yeux en amande tachés de marron puis répond:
-Je suis pas là pour répondre à tes questions.

Je continue d'appuyer en demandant:
-Ça t'arrive de sourire au moins une fois quand c'est pas pour te foutre de moi?

Soudain, il me plaque contre le matelas et me sourit brièvement avant de dire:
-Satisfaite?

Malgré sa proximité déstabilisante, je ne me laisse pas intimider et réponds en souriant:
-Pas encore.

Il fronce les sourcils et je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. J'ai des picotements un peu partout et sous son regard mon corps se tend. Je ressens des vagues de chaleur. Je me perds dans ses yeux dominés par ses longs cils sombres. Le vert vivide sur lequel flottent ces tâches, semblables à des feuilles marron. Je me noie dedans en respirant son odeur. De la vanille douce et des agrumes couverts par du bois aux déclinaisons plus brutes. Je me réveille un peu quand il me donne comme un éclair dans le ventre en demandant doucement avec son petit sourire en coin:
-Qu'est-ce que tu veux?

-Rien.

Il a une haleine sucrée à cause de ces bonbons. Je quitte ma distraction olfactive et me noie à nouveau dans ses yeux quand il me demande:
-Pourquoi tu recules maintenant? Je l'ai vu dans tes yeux.

-Vu quoi?

Il se baisse plus près de mon visage et mon corps s'emplit d'une tempête faisant encore plus rage dans mon ventre. Pour la provoquer davantage, ses lèvres commencent à caresser les miennes. Je sens quelque chose qui ne le devrait pas, imploser juste avant que ses lèvres s'unissent complètement aux miennes. Il y a la foudre en moi et ce désir grandissant à une vitesse fulgurante. Je l'embrasse avidement et lui aussi au point que son baiser devient comme des flammes ravageuses dont je dois égaler l'intensité.
Je fonds avec lui et on s'arrête encore une fois pour mieux respirer. Cette fois, on échange un regard. Le sien avec ses teintes de vert et de marron est un monde qui brûle par-dessus la nuit dans mes iris. Il commence à caresser ma cuisse non protégée par mon short. J'en perds mon souffle. Il me regarde avec une luxure qui réveille des parties de moi ayant ce désir instinctif pour lui. Il me dit doucement:
-Tu devrais partir avant de le regretter, parce que tu seras allée trop loin.

Il me dit ça, avec ce regard? Je réponds en souriant:
-C'est ce que tu veux? Que je parte?

Il sourit et m'enflamme avec un autre baiser. Ma raison perd un peu plus mon corps. Je sens une pression douloureuse quand il me mord la lèvre. Je ne trouve pas ça si désagréable. Je commence à être submergée par mes sensations externes et internes, alors qu'il ne fait qu'embrasser mon cou, puis le sucer et le lécher avec sa langue chaude et humide. J'aime trop ça, je me sens déjà mouiller et mon clitoris palpite.
De sa voix me faisant de l'effet, il me dit:
-Tes gémissements m'excitent trop putain.

Le moindre mouvement du tissu de mon t-shirt sur mes tétons m'excite encore plus et je continue de faire du bruit. Il m'arrache un râle en s'arrêtant et m'assied pour m'enlever mon t-shirt avec impatience. Mon cœur cogne parce que je suis exposée. Mes seins ne sont pas parfaits ni horribles selon moi, mais je ne sais pas. J'ai toujours eu peur du jugement. Mars détache son regard lubrique d'eux et me couche. Je me calme à peine quand il recommence avec ses baisers dans mon cou, qui laissent des traces d'humidité qui m'excitait.
Les sillages de ses baisers chauds et mouillés me donnent des éclairs de plaisir suivis de picotements. Il embrasse mon menton puis me donne un baiser profond. Après ça, je sens sa langue d'une chaleur mouillée descendre sur ma peau avec son souffle réchauffant. J'éprouve un plaisir doux en sentant sa langue humide lécher mon téton. J'émets des sons de plaisir et passe ma main dans ses cheveux sans faire exprès puis l'enlève. Il attrape mon poignet et la remet. Encore plus excitée, je continue de gémir.
De sa voix grave qui va m'achever, il me demande:
-Ça te fait du bien?

Je gémis:
-Oui, t'arrête pas.

Il arrête sa succion qui donnait des picotements à ma chatte humide. Pourquoi il me fait ça? Son souffle chaud caresse ma peau quand il me nargue en disant:
-Je sais que t'aimes plus ça que tu l'aurais pensé.

Je ne peux m'empêcher de sourire puis me remets à gémir. Je me noie déjà dans le plaisir à cause de la caresse de sa langue et les succions de sa bouche sur mes tétons. C'en est au point que je ne fais rien quand il glisse sa main dans mon short en faisant des cercles autour de mon mamelon avec le bout de sa langue. Il me réveille un peu quand il dit en caressant mon pubis:
-Ton style c'est tout lisse? C'est surprenant.

Maintenant, je me sens embarrassée. Il a niqué l'ambi...
Je gémis pendant qu'il masse mon intimité mouillée et palpitante en donnant du plaisir à mes seins. Je crois que je vais perdre la tête. Je crie presque en sentant les douces vagues de jouissance mélangées aux décharges d'exaltation sur ma poitrine. Le bruit de sa respiration trouve le moyen de m'exciter aussi. Je commence à m'emplir de plaisir pour aller vers la jouissance quand il s'arrête soudainement. Je ne peux retenir un:
-Putain!

Pendant que mon cerveau suggère de pleurer de frustration, le supplier ou finir seule, il rit. Je m'assieds en colère, mais maintenant je suis face à son torse légèrement bronzé, musclé et défini. Mon corps recommence à croire que c'est la fête comme s'il avait oublié ce qu'il vient d'arriver. Maintenant, il enlève son jogging et mon excitation reprend de plus belle avec ma chatte qui se réchauffe et se gonfle en pulsant. Il me fait face en boxer noir. Malgré la lumière de la pièce, ce bout de tissu est trop sombre et loin.

Je ne peux pas vraiment voir la forme qu'il cache, mais je me souviens de ce que j'ai senti contre moi. Il est encore temps d'arrêter tout ça, mais je me contente de reposer les yeux sur ceux de Mars pour soutenir son regard intense. Il enlève le boxer et je tente de contenir ma surprise. Il est...imposant. J'ai heureusement eu à voir qu'un seul pénis jusque-là et je l'ai fui, il prétendait être gros. Il en avait l'air, mais à côté de ce que je vois c'est pas pareil. Peut-être trop? Son propriétaire me fait signe d'avancer et je le fais en tentant de le regarder dans les yeux et pas son membre visiblement dur. Mars se penche sur le lit et me demande:
-T'as peur?

Je regarde ses yeux envoûtants et quelque chose en moi le veut plus que la peur. J'attrape sa tête et l'embrasse avidement en laissant mes mains parcourir ses cheveux doux. Je laisse partir ses lèvres et il revient sur le lit. Il m'enlève mon bas et j'essaie de ne pas paniquer complètement nue devant lui. Malgré tout, je le regarde pendant qu'il m'observe de haut en bas. Il commence à caresser ma peau. Je suis tendue et mon corps veut se pencher un peu plus vers chacun de ses touchers. Je me surprends aussi à lancer des coups d'œil vers son pénis avec sa verge à l'air dominante et son gland rosé découvert. Soudain, il me tourne sur le côté et caresse l'endroit où il y avait ma blessure. Elle n'y est plus, mais je ressens quand même des décharges électriques. Il dit:
-Tu l'as bien effacée, mais on sait tous les deux qu'elle est là.

Il me fixe et je n'arrive pas à déceler ce qu'il y a dans son regard, mais il m'emprisonne. Il se baisse et m'embrasse encore de cette façon secouant mon intérieur, avec sa main caressant ma peau. J'ose enfin toucher sa peau qui est chaude, douce et altérée par les formes de ses muscles. Sa chaleur se lie à la mienne en m'excitant encore plus. Il embrasse mon cou puis murmure:
-On y va?

Je dis dans un souffle:
-Ok.

Il me regarde et je vois quelque chose d'inhabituel. De la douceur dans ses yeux, quand il me dit:
-On s'arrête quand tu veux.

Je hoche la tête un peu rassurée, mais je suis nerveuse au point de sortir:
-Ok go.

Il rit doucement et finit au-dessus de moi. Il me fait gémir en caressant carrément mon clitoris avec son doigt humide. En faisant ça, il pénètre mon regard d'une façon faisant décupler le plaisir. Je ne sais même plus à quel point je suis mouillée, mais à chaque mouvement sur le bouton entre mes jambes je vibre de plaisir. Soudain, il s'arrête de me toucher, ce qui me fait émettre un râle. Il rit doucement, puis dit:
-Ok, j'avoue que je voulais juste m'amuser, t'es déjà assez mouillée. Mais te voir gémir c'est trop bon.

J'expire longuement avant de le regarder appréhensive. Il se rapproche puis ses lèvres me possèdent et en même temps je sens son sexe contre le mien. Mon cœur accélère. Je peux le faire, je veux le faire. La douleur ne durera pas. Mon corps se contracte et ma poitrine se lève un peu en le sentant entrer plus profondément dans mon intimité que je n'avais jamais partagée avec un autre corps. Je dois me détendre. Les yeux humides, j'expire et je ne sais pas si je veux qu'il aille plus vite ou lentement. Même si ça ne fait sûrement qu'une seconde, la douleur la rallonge. Tremblante, je retiens ma respiration puis expire.

Au milieu de cet inconfort, Mars vole mon souffle en m'embrassant pendant qu'il atteint d'autres niveaux de profondeur en moi. En l'attirant vers moi je me noie dans ses lèvres tandis que la douleur laisse surtout place à des vagues de sensations. Comme la pression dangereuse qu'il provoque entre mes jambes. Elle est causée par la façon dont je suis vraiment remplie par la présence de cette partie imposante de lui en moi. Il continue doucement pendant que je me calme, mais soudain je me détache de ses lèvres pour grimacer en gémissant de douleur. Cette fois, il s'arrête. Il embrasse ma pommette et demande doucement:
-Ça va?

Je ne sais pas pourquoi, mais ce petit bisou m'a fait vibrer beaucoup plus qu'il n'aurait dû. Je décide d'essayer de faire mieux donc je dis:
-Ça va.

Il hésite, mais j'insiste:
-Vas-y.

Il le fait. J'ai encore cette impression de tension causée par la façon dont il me remplit et comme ça joue avec mes limites. Ça se transforme à nouveau et laisse place à une vague de douleur, c'est comme un coup. Je mets instinctivement ma main vers mon bas ventre pour m'aider à me dégager et le fais. Il se retire. Il était pratiquement au bout et j'ai tout gâché, j'ai vraiment tout gâché. Il me regarde concerné et malgré le fait que j'ai foutu son truc en l'air il demande doucement:
-Tu veux t'arrêter?

Je respire longuement et dis:
-Non, je veux...peut-être que tu peux réessayer, t'y étais presque.

-Pas si ça te fait mal.

Je reste silencieuse, mal à l'aise. Il me dit:
-C'est pas dramatique, je sais me contrôler et ça gâchera pas mon plaisir.

Je souris un peu et lui aussi avant de m'embrasser lentement. Il réchauffe à nouveau ma chatte avec un baiser. Cela la rend aussi plus mouillée. Il me recouche et me dit amusé:
-En fait, t'es la seule qui a réussi à m'avoir aussi loin.

Je ris et il fait un mouvement en moi me faisant carrément gémir assez fort, la vague chaude de dopamine me transporte. Je rouvre les yeux sur le regard submergeant de Mars. C'est dommage que mon corps ne puisse pas lui correspondre, mais j'espère que ça ira. Entre deux gémissements, je demande quand même préoccupée:
-Si j'arrive à faire ça, ça veut pas dire que je...que je suis trop...euh.

Il me sourit, amusé et se baisse pour murmurer dans mon oreille:
-Hey c'est des conneries tout ça. T'es très bien...

Sa respiration se fait à nouveau plus rauque avec un de ses mouvements en moi, me faisant gémir. Il rit et me dit:
-Ton corps me fait beaucoup de bien.

J'expire avec un léger sourire et il emprisonne encore mes lèvres. Nos langues continuent de jouer pendant que ses coups de reins dans mon vagin me rendent euphorique. La pression mouvante crée des pulsations qui libèrent des vagues chaudes de jouissance. On continue de se donner du plaisir et à un moment, il s'arrête à nouveau de m'embrasser, pour me fixer. Quand il le fait aussi longtemps, je ne sais pas si je devrais le regarder. Quelque chose en moi me dit que c'est une mauvaise idée, donc je regarde ailleurs ou ferme les yeux plus longtemps avec mes gémissements. Mais sa voix grave teintée par l'effort me dit:
-Regarde-moi Odessa.

J'ai une décharge dans l'estomac en entendant dire mon prénom, surtout comme ça. Je regarde ses tâches marron en feu sur le vert brillant. Ses pupilles sont un peu dilatées. Son regard est juste lubrique et je suis tellement transportée que je calme mes gémissements. J'ai l'impression que mes yeux sur lui l'ont encore plus excité, d'après la pénétration plus intense que je ressens. N'y tenant plus, je laisse échapper un nouveau gémissement fermant presque les yeux. Quand je les rouvre complètement, mon regard rejoint automatiquement celui de Mars qui me sourit et dit:
-Te cache pas.

J'étire les lèvres et l'embrasse. Il se met maintenant à baver sur sa main, je crois, et contrairement à ce que je pensais c'est mon clitoris qu'il se met à masser tout en continuant ses va-et-vient en moi. Je me noie entre les différentes sources de plaisir. Je gémis:
-Putain.

Je halète pendant qu'il va plus vite et plus lentement avec ses caresses sur mon petit bouton. Comment il fait tout ça? Je couine quand il s'arrête et l'incendie du regard. Il se baisse et me fait taire avec sa langue possédant la mienne. Il me dit:
-Je sais que tu tiendras pas longtemps comme ça.

Je tente de souffler, mais je suis submergée par un autre de ses mouvements. Plus le temps passe, plus les baisers se raréfient. Je ne m'en préoccupe pas vraiment et j'aime même chaque morsure qu'il me fait à l'épaule, au cou ou même la joue, avec les frissons les accompagnant. Ses coups de reins trouvent aussi le moyen d'être plus violent.
Pourtant je ne sais pas vraiment comment il fait, mais il se contrôle assez pour ne pas me faire mal. Peut-être que ce n'est pas si difficile en fait. Je crie presque à nouveau à cause d'une nouvelle sensation me donnant un rush d'adrénaline. Elles sont multipliées depuis qu'il a commencé avec cette intensité, déjà qu'elles frôlaient la frontière entre l'excitation et l'adrénaline. Les yeux ancrés aux siens, je laisse échapper dans un souffle:
-Va plus loin.

Il fronce ses sourcils angulaires pour dire:
-Quoi?

Putain il est beau, même confus. Je me mets à bouger un peu plus les hanches avec lui pour le prenant un peu plus en moi, mais il s'éloigne tout en continuant en allant moins loin comme s'il s'attendait à ce que je recommence. Il contrôle vraiment bien son corps. Je halète en lui disant:
-Essaie d'aller plus loin, vas-y.

Il ne le fait pas, mais je hoche la tête. Je le regrette en partie quand il ralentit pour essayer de faire ça plus doucement. Je retiens mon souffle en le sentant près de ma nouvelle limite, mais je le sens profondément en moi. Comme je le pensais en le sentant parfois frôler cette zone, ça ne fait plus mal. C'est donc vrai que notre corps peut changer bizarrement avec l'excitation. Il demande:
-Ça va?

Je le regarde et souris en disant:
-Vraiment bien.

Je ris. Progressivement, on s'est lâchés en allant aussi loin. Il tient ma cuisse et je bouge mes hanches avec ses mouvements. Je suis rendue ivre par ses vas et viens en moi. Les touches d'électricité me parcourent, accompagnées par l'euphorie. Après un moment, je sens les choses s'intensifier à un niveau plus sérieux. J'enfonce mes ongles dans sa peau tout en essayant d'éviter son bandage. C'est presque guéri, comme ma blessure, presque...
Je me noie dans ce plaisir qui frôle les limites de mon corps, ce qui le rend encore plus excitant. À ce point-là, si les yeux de Mars le pouvaient, ils fondraient le monde avec leur chaleur.

Il s'arrête de me baiser avec son regard en plus de son corps pour mordiller mon cou. En faisant ça, il me vole mon souffle déjà mis à l'épreuve. Il écrase mes poignets et je ne sais même pas à quel point je gémis fort. Je crois que mes jambes tremblent de plaisir. La partie inférieure de mon corps s'emplit d'une jouissance empreinte d'une vague de tension. Finalement, je sens mon vagin se resserrer avec intensité contre le pénis de Mars. Je laisse échapper un cri étrange que j'entends à peine. C'est trop bon. Mars libère mes poignets et je m'accroche à lui.

Je resserre notre étreinte comme je le peux, mais je ne le vois plus je le sens seulement. Mes yeux roulent trop. Je me sens tellement relaxée et apaisée. Mars se rapproche et on s'embrasse pendant que je sens son sexe palpiter en moi. Pendant que nos lèvres se confondent, la chaleur en moi est accentuée. Au bout d'un moment, il me laisse doucement et je reste couchée là. Je reprends ma respiration. J'ai l'impression que je vais fondre, mais aussi qu'il pleut sur moi, mais de l'intérieur.
Putain je suis fatiguée. Je tourne la tête vers Mars, il a déjà remis son boxer et s'est assis dos à moi, à l'autre bout du lit. Il doit fixer la porte de la salle de bain ou le sol, parce que son téléphone traine toujours sur le bout du lit. C'est ça, c'est tout. Le foutu sort est brisé. Il est distant, il a juste joui et il s'est barré sans un regard. S'il pouvait, je pense même qu'il se serait barré de l'appart. Peut-être que c'est normal et que je suis en plein délire. Ben oui putain, on n'est pas ensemble.

Je ne sais pas pourquoi, mais en me tournant, je prends la couverture qu'on avait jetée sur le côté. C'est débile de me couvrir maintenant, mais c'est comme si je me réveillais d'un rêve et que j'étais nue devant un inconnu dangereux. Il est maintenant en train de me regarder et dit amusé:
-T'es sérieuse? Y'a rien que je n'aie pas déjà vu ou touché et c'était pas mal.

Je ne dis rien et m'assieds au bord du lit loin de lui, prête à courir dans la salle de bain. Il m'interrompt en disant:
-Tu fais comme si t'avais fait l'erreur de ta vie. T'as des regrets?

Il plisse ses beaux yeux en arborant un léger sourire. Il dit ça après son concours de regard avec le sol ou la porte? Je réponds sincèrement:
-Non, pas de regrets...

C'était pas le gars idéal, mais au moins c'était bien. Vraiment bien.
Il dit:
-C'était pas nul, donc c'est quoi ton problème? Je sais que ça ne l'était pas.

Je réplique:
-T'es sûr de toi.

Il me dit avec son air narquois:
-Tu viens de l'admettre en disant que tu regrettais rien. Il y a des trucs que je sais bien faire. Et une chose que je sais, c'est que je baise bien.

-Très humble.

-Je connais pas ce mot.

Je serre ma couverture et me lève, mais il ordonne:
-Hey! Reviens, assieds-toi.

Je me contente de le regarder et il prend mes vêtements. Il me jette mon t-shirt et dit:
-Mets ça, t'as l'air ridicule avec la couverture.

Je ne sais pas pourquoi ça me blesse autant. Putain ses baisers te font oublier à quel point il est méchant. Il me lance ma culotte et dit:
-Ça aussi, je pense que ce sera assez. Aller, habille-toi.

Je m'exécute en me cachant avec la couverture. Je me lève pour aller dans la salle de bain, mais il aboie:
-Hey! Je t'ai pas donné les vêtements pour que tu te barres, j'ai des questions.

Quoi? Qu'est-ce qu'il pourrait bien demander à la pauvre cruche qu'il s'est envoyée? Il me fait signe de m'asseoir donc je retourne à ma place, à bonne distance de son corps, qui était presque fondu dans le mien tout à l'heure. Oh aller Odessa, ne commence pas les flashbacks. Surtout pas là-dessus. Mars me jette à nouveau dans la réalité en demandant:
-T'as une contraception? Implant? Micro patch? La bonne vieille pilule? Autre? Un truc? Parce que j'essaie pas de me faire embarquer dans un truc chelou.

Je brûle de colère à l'idée qu'il puisse croire que je pourrais être assez cinglée pour vouloir avoir son gosse. Je ne sais même pas si j'en veux un, mais le sien? À cette ordure. Putain, mais pourquoi je sais pas choisir les gars? Je réplique:
-T'aurais pu demander avant de la sortir non? Ou quand tu prenais ton pied en moi? Ça aurait été plus malin non? Je veux dire au-delà d'un foutu bébé t'as pensé aux MST? IST?

Il a un sourire qui me donne envie de lui mettre un poing. Il répond:
-Sur ce point-là, tu te tires une balle dans le pied. T'as pas plus pensé que moi. Tu m'as pas demandé quoi que ce soit, comme un préservatif par exemple. Pourtant c'est moi le plus actif, la débutante. Je le sais, tu te souviens? Et maintenant, j'en suis plus que sûr, vu que j'ai eu l'honneur d'inaugurer.

Je serre les dents. Je me vois déjà trouver son putain de glock et lui coller une balle dans le crâne. Il me réveille de mon rêve sanglant en disant:
-Maintenant, réponds. T'as quoi?

Je crache:
-J'ai un putain d'implant, je suis pas complètement cinglée.

Sa pommette ciselée ressort encore plus avec son sourire, quand il me dit moqueur:
-Tu te préparais pour le jour J.

Je ne sais pas comment, mais j'ai l'impression que son nez relevé me nargue. Je lui réponds:
-T'es tellement débile que tu sais pas qu'on peut avoir ça pour d'autres raisons que de se taper n'importe qui dans un moment de faiblesse? On n'est plus censé être malin pour diriger le monde sous-terrain? Et dis-moi tu te tapes tout le monde comme ça? Que je sache si je dois me faire tester pour toutes les maladies imaginables.

Je vais mourir pour mes mots, mais à ce point-là rien ne peut être pire. Son air débile se transforme en rire. Ses lèvres roses sont étirées et il m'observe de son regard dangereux avant de dire:
-Je vais laisser couler parce que tu m'as mis de meilleure humeur. Et non, je me tape personne sans protection depuis un moment. Je pensais juste pas assez, parce que...

Il fronce ses sourcils, accentuant toujours ses expressions puis rapidement il relève les yeux et continue nonchalamment:
-Je sais pas, peut-être que j'étais trop en manque et il y avait le fait que je savais que t'avais eu personne.

Même si ça va empirer ma honte de le savoir, je demande:
-En vrai, ça, c'était dans mon dossier aussi, non?

-Non, on n'est pas allé aussi loin dans ces détails-là, on a fait les grandes lignes. En plus, je t'ai dit comment j'ai deviné au cas où t'aurais Alzheimer. Et je suis pas aussi débile que tu le crois, vu que je suppose que t'as le truc polykystique, ou l'endométriose, ou peut-être un problème de coagulation.

Il a fait médecine ou quoi? Ou il connaissait quelqu'un qui avait ça. Il s'apprête à continuer et je lui dis:
-Je souffre pas à ce point-là heureusement, mais je doute que tu veuilles des détails sur à quel point je saignais.

Il hausse l'épaule en disant:
-Ça me dérange pas, j'ai l'habitude du sang.

-Oui, j'avais oublié.

Il se lève en disant:
-J'y vais.

Je pourrais essayer de me battre contre lui, mais c'est peine perdue. Je me contente de rester assise en disant faiblement:
-Mais...

C'est moi qui devrais effacer toute trace de lui sur moi et il me passe devant. Connard.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top