𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 2 : 𝓛𝓪 𝓬𝓵𝓮́ 𝓭'𝓾𝓷𝓮 𝓳𝓮𝓾𝓷𝓮𝓼𝓼𝓮 𝓹𝓪𝓼 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓵𝓮𝓼 𝓪𝓾𝓽𝓻𝓮𝓼.
𝟏𝟔 𝐚𝐧𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐨̂𝐭...
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"Joyeux Anniversaire ma petite fille"
Je fis une grimace qui ressemblait à un sourire à l'homme à côté de moi. A vrai dire je n'essayais même pas de faire croire que s'en était un et il le comprit en me pressant le bras jusqu'à ce qu'engourdissement viennent.
J'avais peur de cette homme qui se présentait être comme mon grand-père. Il était pire que mon géniteur lui même.
Pire.
Vous rendez-vous compte combien ce mot est faible par rapport à la réalité ? Il était capable de tout et ne craignait rien. Lui aussi avait un penchant pour les meurtres lents, douloureux et.. sanglants, inutiles de le préciser.
Aujourd'hui, était le jour de ma naissance, le jour où la destinée de dizaines de vies de personnes avaient pris fin à ma rencontre.
Il resserra sa prise sur mon bras et me fit signe de passer à l'action. Alors sans hésiter une seule seconde, je plongea ma main dans la bouche de la jeune fille étendue sur le tapis et arracha sa langue d'une traite tel qu'on ma l'avait appris deux jours plus tôt. Le premier essai fut un échec, un bout restait résolument rattaché, alors je réessayai la seconde d'après, en y mettant plus de violence. La fille poussa un long et strident cri qui se perdit dans un râle morbide, ses pommettes rouges étaient noyés de larmes de sang et ses yeux blanc cherchait leurs iris.
Je détournai le regard et l'homme posa sa main sur mon épaule.
Encore 5 ans.
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Une douleur lancinante et une brusque image rougeâtre s'infiltra dans mes paupières. Je les ouvris violemment et me reçut un flash dans les yeux. Sonnée, je les refermais et me reçut la même douleur lancinante, à la jambe.
Prudente, je regardais son origine. Ma jambe avait doublée de volume et des cloques s'y étaient formées par-ci, tout montrait que j'avais été brûlé, et si on regardait à côté, on pouvait voir une bassine qui laissait échappé des volutes de fumée.
Cette voix je ne la connaissais que trop bien. Alors que je tentais de répondre d'un ton qui se voulais menaçant, un rire fluet me paralysa.
J'observai plus attentivement la pièce, nous étions dans une salle faite en brique, des corps humains éparpillés un peu de partout. L'odeur de la mort et de la poussière me fit frissonner.
Elle savait me faire plaisir quand elle le voulait, cependant les cadavres humains n'avait plus de quoi me faire frémir de plaisir, quand on ne pouvait plus y voir la peur sur leur visage.
-"Petite fille", commençait je en levant le regard pour la scruter, regarde toi dans un miroir.
Une fillette sautilla vers moi, ses cheveux blonds virevoltant autour d'elle, sa main tenait négligemment un verre remplie d'un liquide rouge épais, qu'elle bu avec un petit sourire enfantin.
-C'était vraiment nécessaire ? Prononçais je péniblement en montrant ma jambe meurtrie. Tu sais très bien que je n'aurais rien pu faire contre toi, Carry.
Je connaissais très bien l'effet de ce genre de commentaire. Sans plus de surprise, je vis son sourire s'agrandir.
-Et tu connais très bien la procédure, Orphé'
-Procédure de mon cul, tu l'as fais simplement par amusement, te fous pas de moi, maugréais-je.
-Tout dans le vulgaire.. un peu de décence, ma chère.
Carry, de son vrai nom Billie Emerson. Elle a été envoyée dans un asile à ses 12 ans, avant de s'en échapper à ses 14-ou d'en être libérée légalement, vu son influence dans la société.
Depuis son apparence et son comportement est celui d'une petite, pourtant son esprit est celui d'une psychopathe cannibale. Même si cela ne se voit pas elle doit avoir bien 2 ou 3 ans de plus que moi.
Elle est la cheffe des Gold Fangs, le meilleur groupe de tueur à gage de la ville, dans le classement du pays, il devait bien être 3eme.
-Dois je te rappeler que tu as une faveur envers moi ? Fit elle en brisant le silence.
Cela devait être sa phrase préférée, Carry collecte les faveurs, mais ce n'est pas parce qu'elle à un grand cœur. Elle garde un maximum de contacts qui ont une dette envers elle. Dès qu'elle ne trouve plus aucune dettes a soutirer à quelqu'un, elle le tuera sans remords si elle a une bonne paye en récompense.
-Que veux-tu ? Tu aurais pu me contacter au lieu de m'assommer et de m'emmener dans cet endroit. Ce n'est même pas ton Enfer.
-Oui c'est vrai... mais c'est bien plus marrant ! Carry se mit à sautiller autour de moi, ce n'est pas mon Enfer oui, on peut dire que c'est ma cachette secrète pour mes petits goûters !
-D'accord, ferma là, grognais je en mettant une main sur mon crâne. Qu'est ce que tu me veux ?!
Carry s'arrêta devant moi et me regarda, son regard devenu sérieux et froid.
-Ramène moi le Diamond Snake.
Mon cœur faillit rater un battement. J'aurai peut être dû mesurer mes propos ?
Le Diamond Snake était une sculpture en diamant inestimable. Elle avait été volé par les Eternals, le meilleur groupe de criminels et tueur à gage du pays voir peut être du continent.
Même l'État leur avait laissé ce trésor.
Je sais que refuser une demande, surtout venant de Carry serait du suicide mais je ne pouvait tout simplement pas le faire.
-Pourquoi me demandes tu ça ? Sérieusement, je n'y arriverai pas toute seule !
La fillette replaça sa robe à froufrous blanches tachée de sang et répliqua.
-T'en fais pas, ma petite, je t'ai ramené des petits compagnons.
Je plissais les yeux, mais pourtant au fond de moi, j'avais une certaine excitation en me projetant la suite des évènements.
Ca promettait d'être intéressant.
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En partenariat avec PyrRomane
Merci beaucoup de ton aide <3
A bientôt..
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