𝐃𝐎𝐍'𝐓 𝐋𝐎𝐎𝐊 𝐔𝐏
— « Bruce. »
Ils se regardèrent dans les yeux un long moment. Le noiraud souffla et rompit le silence.
— « C'est bon, enlève ton costume, je vais te soigner. »
Batman s'exécuta et se déshabilla. Il commença par son masque, et fini avec son pantalon. Le maquillage qu'il portait avait coulé le long de ses joues. Il ne prononçait pas un mot, l'ambiance était glaciale. Le noiraud s'était levé du lit et approché du brun, par derrière. Il déposa ses mains sur ses épaules. Il regarda pendant quelques instants son dos remplit de cicatrices et d'hématomes. Un sourire fleurit sur ses lèvres, les traces sont restées. Il ricana.
— « Qu'est-ce qui te fait rire ? »
— « Tu te bats sans problèmes, tu as une capacité à résister aux coups impressionnantes mais les griffes d'hier sont toujours là. Pas si puissant que ça The Batman. »
Il ne répondit pas, comme d'habitude.
Les mains de Yaron parcourait tout son dos, il caressa ses lombaires et laissa sa tête tomber sur ses omoplates. Il le sentit frissonner. Ses doigts se posèrent sur ses pectoraux et ils descendirent jusqu'à ses abdominaux. Sa mains se posa délicatement sur son bas ventre, et il sentit ce que peu arrive à sentir : cette boule d'excitation silencieuse, celle qui peut se réveiller à tout moment. Il passa sa main à travers le boxer du brun, il toucha son pénis du bout de ses doigts mais Batman l'arrêta.
— « Tu n'étais pas censé me soigner ? »
— « Je vais le faire. »
Il partit chercher de quoi désinfecter ses plaies et les couvrir. Il revint les bras chargés de matériels infirmiers.
— « Assieds toi là. »
Il lui montra un tabouret, Bruce lui obéit sans rien dire. Yaron le regarda avec une tristesse infinie au fond des yeux. Le brun posa sa main sur la hanche du noiraud et il le rapprocha de lui. Sa tête se déposa sur son abdomen. Les cheveux mouillés de Bruce chatouillait Yaron, qui lui, encercla le crâne de son amant avec ses bras.
— « Bruce... »
Il respira profondément plusieurs fois, avec un rythme saccadé de sanglot incontrôlés. Il le serra fort contre lui, aussi fort qu'il le pouvait. Il savait qu'on pouvait l'enlever à lui à tout moment, il savait que Bruce n'était pas éternel, il savait qu'un jour quelqu'un arriverait à le lui arracher. Il laissa son menton entrer en contact avec les cheveux du grand brun. Il avait essayé de se retenir, mais il craqua, les larmes coulaient sans s'arrêter, il ne voulait pas faire ça devant The Batman, mais il devait laisser sortir ce qu'il avait sur le coeur.
— « Je sais que tu veux aider ces gens, je sais que tu ne veux pas les laisser tomber, je sais tout ça Bruce, je le sais pertinemment, et si c'est que tu veux vraiment je t'encouragerai toujours à le faire, tu le sais aussi. Mais qu'est-ce que ça m'angoisse. Tu sais ce que ça fait de se demander si la personne que tu aimes est morte, si elle ne rentrera pas ce soir ? Est-ce que tu sais ce que c'est comme sentiment de redouter que les souvenirs et les moments partagés s'arrêtent d'un coup, sans qu'on te prévienne ? Ça me fait peur Bruce, j'ai peur pour toi. Parce que je t'aime, et ces gens vont finir par te tuer, alors que tu fais de ton mieux pour tout gérer. Et le plafond, arrêtons de cacher tout ça, faisons quelque chose pour le plafond. Je ne peux pas vivre avec le poids de ces secrets, ils ont l'air lourd, et il n'y a qu'Alfred qui sait ce que c'est, débarrassons nous de ça. »
Il sentit la prise de son amant se resserrer autour de lui.
— « Mais je suis là, maintenant, contre ton ventre. Et tu aides aussi ces gens, je ne suis pas tout seul. Ne t'oublies pas. Et pour le plafond ne le regardons pas, ignorons le. »
Yaron se détacha brutalement, il se mit dos à lui et cacha ses yeux avec ses mains.
— « Non ! C'est pas pareil, je fais ça pour t'aider toi, pas les autres. Je suis égoïste, je pense qu'à... »
Bruce l'avait attrapé par derrière.
— « Arrête de dire ça, tu n'es pas, égoïste. Tu sais quelle tête tu fais quand tu aides ces gens ? Tu es ravi, tu souris et tu es gentil avec eux. Et je ne laisserai personne effacer ce sourire de ton visage. Je t'aime Yaron, peut-être pas autant que toi tu m'aimes, ton amour a l'air infini, puissant. Je ne te donne rien alors que tu me donnes tout de toi. »
— « Bruce tu doutes, tu doutes de toi, de toutes tes actions. Tu es bon. Bien plus que ce tu penses, et je ressens l'amour que tu as pour moi. »
Bruce embrassa le cou de Yaron, il balada ses mains sur son torse en le caressant doucement. Il finit par le porter pour le déposer dans le lit qui était au fond de la chambre. La noiraud s'allongea et le brun se retrouva vite au dessus de lui. Ils échangèrent un regard et s'embrassèrent. Alors que Yaron avait fermé les yeux, Bruce les laissa ouvert pour le regarder, toujours avec la fine couche d'eau qui recouvrait ses yeux. Leur baiser était langoureux, leurs langues tournaient entre elles dans une danse enflammée.
— « Bruce, c'est bon pour toi ? » dit Yaron à bout de souffle.
Il fit oui de la tête.
Ledit Bruce retira le tee-shirt de son partenaire qui était encore habillé ; il caressa ses abdominaux avec la pulpe de ses doigts, il remonta doucement le long de son torse. Ses mains passèrent dans son dos, traçant sa colonne vertébral en douceur. La voix de Yaron l'encourageait à continuer, à aller plus loin. Il toucha ses fesses, et avec ses doigts habiles il lui enleva son jean et son caleçon. Il se retrouva nu devant The Batman, qui enleva son sous vêtement juste après.
Bruce retourna le noiraud, il avait une vue sur tout, et à ce moment là, il se sentait puissant, c'est le même sentiment quand il est en haut de la tour et qu'il observe la ville, sauf que là, il observe son partenaire. Il sentit son entrejambe gonfler rien qu'en imaginant l'intérieur de son amant. Mais ce n'était pas dans cette position qu'il voulait le faire avec lui, il voulait voir son visage, les expressions qu'il allait faire.
— « Retourne toi, Yaron. »
Il s'exécuta et il se retrouva en dessous du grand brun.
— « C'est inattendu que tu veuilles le faire comme ça. »
Le grand se rapprocha de son oreille et lui chuchota,
— « les gens changent, Yaron. »
Sa voix grave résonna dans l'esprit dudit Yaron.
Bruce amena deux doigts dans sa bouche, il les suça devant les yeux étonnés du noiraud. Il avait extrêmement chaud et avait hâte qu'il passe à l'action.
Lentement, il entra ses doigts, et le visage de son amant se contracta, mais il lui chuchotait des mots doux à l'oreille qui le faisait frissonner. Sa respiration était haletante, il saisit la tignasse brune de son partenaire et respirer près de son oreille.
— « Bruce, »
Leurs membres entrèrent en contact soudain, et inconsciemment leurs bassins se mirent à bouger pour créer des frictions. Ils grognèrent simultanément.
La tension était palpable dans la chambre, la chaleur avait prit possession de leurs corps, surtout Bruce, il était prêt à exploser.
Leurs membres ne cessaient de se toucher, la vitesse augmentait, mais Bruce arrêta de bouger, mais à la place il entra à l'intérieur de son amant.
— « Putain »
Yaron expira bruyamment et souleva son bassin pour le laisser aller encore plus loin. Il planta ses ongles dans son dos, les fit glisser, et ça, plusieurs fois.
— « Ne me demande pourquoi ça ne pars pas après ça. »
Le noiraud ne fit même pas attention à ce qu'il venait de dire, il avait la tête ailleurs, ou plutôt nul part, il ne pensait à rien excepté le brun. Ses joues étaient rougies par le plaisir, il se sentait affreusement bien à ce moment là, il ne sentait pas faible, mais au contraire, fort, puissant, c'était la présence de son amant qui lui faisait cet effet là.
Mais chez le grand brun, ce n'était pas un sentiment de faiblesse, ou de puissance, il se sentait attirant, à l'intérieur de son partenaire, ces dans cette situation qu'il se sent bien, attirant, séduisant. Dans l'antre chaude de celui qu'il aime. Il était serré, comme à chaque fois, mais il a fini par comprendre que c'était peut-être de sa faute et pas de celle de Yaron qui n'était pas assez détendu.
Des bruits de luxure résonnaient dans la pièce, le noiraud gémissait dans l'oreille de Bruce qui devenait un peu plus dur à chaque fois. Leurs respirations étaient saccadées, leurs coeur battaient la chamade dans leurs poitrine.
Yaron leva les yeux vers le plafond, il savait que de nombreux secrets étaient cachés juste au dessus d'eux. Son esprit était embrouillé, mais il avait peur de ces secrets, dont il ignorait tout.
— « Don't look up »
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