𝟒.𝐒𝐚𝐭𝐨𝐫𝐮 𝐆𝐨𝐣𝐨 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫
꒰ ͜͡➸One shot pour le concours (Avril 2024) de Satoru_Gojo1234
___
Satoru : Sommes-nous seulement amis ?
T/p : Qu-quoi ?
Nous étions tout les deux, seul à seul, lorsque Satoru m'a posé cette question. Nous rentrions de missions, sous le coucher de soleil en cette venue de soirée de printemps. Le vent soufflait doucement, tandis que mes cheveux volaient aux vents, ainsi que les mèches des beaux cheveux blancs de Satoru il tombait sur son front. Mais malgré la beauté de ce moment, vous devez vous demander comme est-ce qu'on en est arrivés là ? Récapitulons.
Je suis T/p T/n, et j'ai dix sept ans. On va dire que je n'ai pas le quotidien d'une fille banale de mon âge ; puisqu'il se trouve que j'ai une capacité à voir des créatures nées des néfastes sentiments humains nommées fléaux. Ce don m'a donc permit d'intégrer un lycée d'exorciste, qui est un établissement spécialisé dans l'exorcisme des fléaux, que je ne suis donc pas la seule à voir. Mais ce n'est pas là que je l'ai rencontré : Satoru. Non... Je le connais depuis bien longtemps. Il se trouve que malgré qu'il vienne d'une riche famille, qu'il soit reconnu comme quelqu'un de très fort, avec le don héréditaire du sixième œil, j'ai réussi à attirer son attention lorsque nous étions plus petits. Lui qui était le genre d'enfant solitaire, j'ai réussi à devenir son amie à force de passer du temps assise à ses côtés en classe, lorsque nous étions en CM2. J'ai toujours eus un caractère farceur et espiègle, en parallèle à celui de Satoru, ce qui a eut le don de lui plaire, visiblement !
Mais, malgré tout, en grandissant, j'ai pris compte d'une chose. Ce que je ressentais pour Satoru, depuis presque un an maintenant, n'était pas de l'amitié. Du moins, c'était quelque chose de plus fort, qui faisait battre mon cœur dès que je le voyais, qui faisait monter la chaleur à mes joues lorsque nous étions proches. Oui, j'étais tombée amoureuse de celui que je considérais comme mon meilleur ami d'enfance.
Actuellement, nous avons deux autres amis nommés Shoko et Suguru. Les deux sont au courant ce que je ressens à l'égard de Satoru, et m'ont promit de ne pas lui en parler, mais ces derniers ne loupent cependant jamais une occasion pour nous mettre dans une situation embarrassante lorsque je suis aux côtés de mon "ami" d'enfance. Et disons que ces derniers n'ont pas laissé passer leur chance de nous taquiner en ce jour de printemps.
Yaga : Satoru et T/p, je vous envoie en mission vers le quartier Harajaku, à Tokyo. Selon les rumeurs, un fléau y errerait depuis quelques temps, perturbant les commerces du coin. Je compte sur vous deux pour vous en charger.
A l'entente de mon prénom et de celui de Satoru, mon regard se tourna vers Suguru et Shoko, qui se trouvaient au coin de la pièce, près du bureau de monsieur Yaga, me lançant un sourire espiègle, accompagné d'un mouvement de main qui signifiait "vas-y".
Satoru : D'accord monsieur, c'est comprit ! Même si j'aurais très bien pu y aller tout seul, je suis suffisamment fort pour me débarrasser d'un fléau de pacotille sans T/p.
T/p *rigole* : Toujours aussi narcissique, toi ! Tu sais très bien que sans moi, ton fléau de pacotille, tu peux te le mettre là où je pense !
Satoru resta silencieux un instant, le temps de comprendre ce que je voulais lui dire, lent à la détente comme il l'est. Lorsqu'il prit enfin conscience du sens de mes paroles, il écarquilla les yeux, et prit un air frustré, mais amusé.
Satoru : Hé ! Mais ?
Me rendant compte qu'il s'apprêtait à me donner une petite tape, bien qu'elle soit juste de la taquinerie, je me suis enfui en courant du bureau de Yaga, morte de rire, tandis que j'entendais les pas précipités de Satoru derrière moi. Je me demande ce qui l'a frustré dans mes dires ; le fait que je le traite en partie de faible, où la suite de ce que j'ai déclaré ?
Derrière moi, lorsque Satoru quitta la salle à son tour, j'entendis Yaga s'écrier, de son habituel ton aigri :
Yaga : Ne courez pas dans les couloirs !
Mon ami et moi l'avons cependant ignoré, et avons continué à courir de plus belle. Disons que Satoru et moi avions toujours été ce type de duo, à ne pas écouter les adultes, en faire qu'à nos têtes et faire les quatre-cent-coups. Et ces choses-là, bien que nous fassions en majorité des bêtises, je ne voudrais jamais qu'elles changent. Même si mes sentiments envers Satoru s'avéraient réciproques, je ne désirerais pas que notre complicité change, et ce pour rien au monde.
Satoru : T/p ? Tu vagabonde dans tes pensées ?
Sans m'en rendre compte, nous étions déjà sortis du lycée d'exorcistes, et attendions dehors le taxi qui devait nous mener au lieu de notre mission. Le temps passe vite lorsque l'on pense à celui que l'on aime, au final... Nous nous posâmes sur un banc, et ne voulant pas laisser de silence gênant, j'ai répondu à Satoru :
T/p : Mh, oui. Je songeais à notre mission, en espérant que le fléau ne soit pas trop coriace. J'en ai vraiment marre d'avoir des missions longues et régulières.
Satoru : Pff, n'importe quoi ! Je suis sûr que tu pensais à moi, T/p.
Je sursauta à ces mots, et parcourue d'un frisson, je le regardais avec les yeux écarquillés, en espérant ne pas rougir. Ne me dites pas que son sixième œil permet de lire dans les pensées, maintenant ? Non... Je suis certaine qu'il dit ça pour me taquiner, comme d'habitude, au final !
T/p : Tais-toi un peu, non ? Et tu devrais dire à ton ego de se calmer, Satoru Gojo.
Satoru : Tu cherches sérieusement à m'énerver, toi.
Et lorsqu'il me saisit en passant un bras derrière mon coup, et s'apprêtait à frotter le haut de ma tête de son poing, le taxi est arrivé à temps, me sauvant de la douleur que Satoru voulait m'infliger. Car je le connais, même si nous sommes amis, il ne se retient jamais lorsqu'il me taquine ou alors répond à mes provocations lorsque je l'embête.
Nous montâmes donc dans la voiture, au dépit de Satoru qui venait de louper une deuxième occasion de me charrier, ce dernier soupirant en s'asseyant à mes côtés, après avoir salué le conducteur. Durant le trajet, je regardais le paysage, l'air las, accoudé à la fenêtre, en fredonnant sur la musique mise par le chauffeur. C'était une radio qui passait des musiques que je connaissais en grande majorité, ce qui enjolivait ce moment aux côtes de celui que j'aime. Le paysage me paraissait encore plus beau, et un petit sourire que j'ai couvert de mes mains s'est affiché sur mon visage lorsque j'ai reconnu une musique qui passait en ce moment "Perfect de Ed Sheeran". Ce son étant assez romantique, je ne vais pas mentir, il me faisait penser à Satoru. Difficile de ne pas rougir en l'écoutant, tout en étant assise à ses côtés !
"Darling, just hold my hand. Be my girl, and I'll be your man." C'est à ce moment là de la chanson, ces paroles précises, que j'ai sentit sa main frôler la mienne ; la main de Satoru. Avait-il essayé de saisir ma main ? Je n'en avais aucune idée, mais ce que j'ai cependant remarqué, c'est que nos mains ont passé quelque secondes à ne serait-ce qu'un millimètre d'écart avant qu'il ne l'éloigne. Je sais bien cependant que je m'imagine n'importe quoi ; dans une amitié, se frôler les mains, ça ne veut rien dire.
Une fois arrivés sur le lieu de la mission, je ne saurais pas dire si je suis déçue ou non de la fin du trajet, étant paisiblement posée aux côtés de celui que j'aime, mais j'ai à exorciser, alors je n'ai pas le choix ; et puis je suis avec Satoru, donc je ne suis pas à plaindre !
Satoru : Bon, et bien voilà ; on y est.
A déclaré Satoru, en posant les mains sur ses deux côtes, constatant l'état des lieux. Le magasin était fermé depuis une semaine à cause des dérangements causés par le fléau, et manquait donc d'entretien. Franchement, il ne donnait pas envie d'y rentrer, surtout qu'il était proche du style d'un commerce abandonné.
T/p : Ouais, et ce n'est pas charmant. Remarque, ce n'est pas la première fois qu'on voit des endroits comme ça qui n'ont pas une super belle tronche !
Satoru : Je confirme, je dirais même qu'ils te ressemblent.
J'eus alors envie de frapper Satoru, mais mon attention fut détournée par la porte du magasin qui s'ouvrit toute seule violemment, alors qu'elle était pourtant verrouillée, avant de se refermer d'un claquement sec. Mon compagnon et moi nous regardâmes d'un air désemparé, avant de respirer un grand coup, et de rouvrir la porte avant de pénétrer dans le commerce. Les rayons, pour la plupart, avaient été saccagés, les produits s'étant retrouvés par terre.
L'électricité étant coupée ici, nous n'y voyons donc pas clair, ce qui nous désavantageait pas mal du combat, étant privé du sens visuel. Remarque, avec le don de Satoru, pour lui, ce n'est pas vraiment un problème.
Satoru : Je me dirige vers les caisses, et toi vers les rayons, ça te va ?
J'ai hoché la tête, avant de partir dans la direction indiquée, à la recherche du fléau. Le silence était pesant au fur et à mesure que je m'éloignais de Satoru, mais étant assez confiante, mon pouvoir occulte assez utile, je n'étais pas plus angoissée que ça. C'est alors qu'en regardant du coin de l'oeil, je vis une ombre se déplacer à ma droite, se dirigeant dans la direction de mon compagnon. Inquiète et en même temps réjouie d'avoir repéré le monstre, je me suis élancée à sa poursuite, en espérant retrouver mon ami avant la créature.
Le stress en moi monta d'un cran lorsque je vis Satoru de dos, qui ne semblait pas avoir remarqué le fléau qui se dirigeait vers lui. Mon attaque étant plus efficace à distance, j'ai utilisé mon pouvoir occulte, ce qui a projeté violemment la bête contre l'étagère du rayon, faisant se retourner en sursaut Satoru. Fière de mon sauvetage, j'ai charrié mon "ami".
T/p : Alors ? Ton sixième oeil qui fait des siennes ?
Satoru : Roh, arrête de frimer. Ce fléau doit avoir la capacité de dissimuler son aura, et je ne l'ai pas sentit arriver, voilà tout.
T/p *souriante, d'un air fier* : Je te l'avais dis, tu es incapable sans moi.
Satoru soupira en soufflant comme réponse, ce qui fit voler doucement une mèche de cheveux qui lui tombait sur le visage, d'un air las.
...
T/p *en s'étirant* : Ah, je ne vais pas te mentir, je suis assez fière de mon sauvetage !
Satoru et moi en avions enfin terminé avec la créature, en fin d'après-midi. Nous l'avons finalement achevée à deux, mon coup pour protéger mon "ami" ne l'ayant pas tuée sur le coup. Je ne sais pas si j'avais juste, mais je croyais voir de la honte sur le visage de mon compagnon. C'est si honteux pour le grand "Gojo Satoru" d'avoir été secouru par une fille ? En tout cas, il peut compter sur moi pour le lui rappeler !
Satoru : Ce n'est pas un exploit, tu n'as pas à t'en vanter.
T/p : Tu as juste honte d'admettre que j'ai été plus forte que toi, pour le coup.
Satoru : Je n'irais pas jusqu'à dire que tu as été forte. Tu as juste été dans les temps.
T/p : Olala, ton ego surdimensionné qui prend tout le temps le dessus. Dans le fond, tu as honte d'admettre que tu as honte d'admettre que tu t'es fait sauver par une fille !
Satoru : Et toi tu as honte d'admettre que je suis le plus fort !
T/p *en rigolant* : Mais oui, mais oui, c'est ça.
Il rigola doucement en retour, tout en continuant de marcher à mes côtés. Nous cherchions un banc sur lequel nous poser, en attendant le retour de notre taxi. Marcher aux côtés de Satoru en ce temps avait quelque chose d'agréable ; nous étions tout les deux, seul à seul sous le coucher de soleil de printemps, le doux vent du soir faisant virevolter nos cheveux, transportant au passage quelques pétales de fleurs. Nous ne disions rien, et reprenions des forces de notre mission qui nous a prit une heure et demi environ, mais ce silence récupérateur fut rompu par Satoru.
Satoru : Dis T/p, je me demandais...
T/p : Oui ?
Satoru s'arrêta de marcher, et me regarda dans les yeux d'un air sérieux. Cet air d'ailleurs, je ne l'ai pas apprécié. Mon "ami" ayant pour habitude d'être plutôt comique, le voir prendre un tel faciès m'étonna donc.
Satoru : Sommes-nous seulement amis ?
T/p : Qu-quoi ?
Mon cœur a loupé un battement à ces mots. Que voulait dire Satoru par là ? Il a comprit que je l'aimais plus qu'en ami ? Et si cela le dérangeait ? Un amour non réciproque dans une amitié peu facilement la détruire, ou du moins, ce ne sera plus pareil... J'avais baissé les yeux vers mes chaussures, mes mains crispées sur mon uniforme d'exorciste, mais lorsque je les ai relevés vers le visage de mon "ami", celui-ci rougissait, et ses lèvres tremblaient.
Satoru : Je veux dire... Pour toi, qui suis-je ? Un crush, voir quelqu'un dont tu es amoureuse, ou bien un ami ?
Je ne su d'abord pas quoi répondre, tournant tous les différents scénarios possibles dans ma tête, si je venais à me déclarer. Si on y réfléchit bien, je n'aurais pas deux occasions comme celle-là, alors autant la saisir. Si jamais ma réponse gâchait notre amitié, au moins, j'aurais été fière et heureuse à ses côtés du début à la fin.
T/p *souriante* : Qui a dit qu'à mes yeux, tu n'étais qu'un ami ?
*¸ „„.•~¹°"ˆ˜¨♡♡¨˜ˆ"°¹~•.„¸*
༘⋆🌷🫧💭₊˚ෆ˖°𓇼🌊⋆🐚🫧
21/04/24, 02:14 AM
2390 mots
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top