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ᴘʟᴇᴀꜱᴇ ʟᴏᴠᴇ ᴍᴇ ᴀꜱ ɪ ʟᴏᴠᴇ ʏᴏᴜ
ᴘᴀʀᴋ ᴊɪᴍɪɴ

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Nous étions en chemin, parcourant les rues à pieds, sous le soleil encore présent qui ne tarderait pas à se coucher.

Madyson m'avait proposé gentiment hier soir, par téléphone, de venir dormir chez elle pour le lendemain, et bien évidement j'avais accepté sans rechigner.

Bien-sûr, si je le faisait ce n'était pas pour elle, mais bien pour "lui".
"Lui", c'était son père, jeune, beau, charmant et merveilleux, c'est à dire Mr. Park.

Madyson m'avait raconter ce qu'il s'était passé plutôt à sa naissance, une histoire d'un soir disait-elle, une erreur de jeunesse qui à causé son statut de père dès l'âge de ses seize /dix-sept ans.

Il l'a élevé et l'a aimé, et quoiqu'il arrive, il est et sera toujours là pour elle.

C'est un homme courageux et j'en était éperdument amoureuse depuis quelques mois déjà.

- Mon père est heureux de te recevoir, il dit t'apprécier grandement. Souria Madyson en trifouillant ses cheveux emmêler à cause du vent

Je levais un sourcil et lui souriait.

- Vraiment ?

- Oui, il m'en a fait part ce matin. Confirmait-elle avant de fourrer sa main à l'intérieur de son sac pour y sortir son trousseau de clef

Après seulement quelques pas en plus nous nous retrouvions en bas de son immeuble.

Elle nous fait ensuite entrer, munie de son badge, puis referme derrière elle.

- Je suis désolé on va devoir empreinter les escalier encore une fois, l'ascenseur est toujours en panne.

Elle semble gêné, se grattant la nuque et essayant de sourire de façon convaincante mais je le voyais bien, elle avait honte.

En même temps avec le peu de moyens que rapportait son père il ne pouvaient pas s'offrir un meilleur confort que ce vieux bâtiment miteux.

- Ne t'en fais pas, un peu d'effort ne me ferra pas de mal.

J'essaye de lui montrer que je m'en fiche, lui accordant mon plus beau sourire et me mettant à gravir les premières marches avec elle.

- Oh, tu ne sais pas mais il y a quelques mois mon père à reçu des lettres d'amour ! S'écriait-elle

- Vraiment ?

Je faisais mine d'être surprise, articulant un "oh" intéressée, bien évidement que je le savais puisque c'en était moi l'auteur.

- Oui, une admiratrice secrète ! Mumurait-elle en un semblant de discrétion

- Comment a-t-il réagit ? Demandai-je un brin curieuse

- Il en est touché.

Je souriait intérieurement, j'étais empli de joie et d'enthousiasme débordant.

- Et d'ailleurs je ne l'avais jamais vu aussi heureux. Concluait-elle à l'entrer de sa porte d'appartement

Elle y incère sa clef, la tourne et ouvre finalement.

- Papa ! Je suis rentré ! Hurlait-elle à son père qui ne tardait pas à arrivé afin de nous accueillir chacune

- Bonsoir mon coeur. Souriait-il en embrassant tendrement le font de sa fille

Il lui ébouriffe gentiment les cheveux puis se tourne vers moi.

Oh dieu.
Je plonge directement dans ses yeux d'un noir profond, avec la lumière de l'entrée, ils scintillent et reflettent mon image à l'intérieur.

Je n'arrive pas à m'en détacher, c'est plus fort que moi.

Il s'approche, j'ai l'impression que le temps c'est arrêté je n'entend plus le bruit autour, même pas celui de ses pas.

Non juste celui de mon coeur battant, même cognant au travers de ma poitrine.

Il est maintenant à quelques centimètres de moi, repoussant une de mes mèches derrière mon oreille et me mumure.

- Bonjour Mai Linh.

Sa voix était si délicate, si merveilleuse, c'est un joyaux à en y perdre la tête.

Je me mettai à rougir aussi vite que je ne l'aurai pensé, oh non pourquoi le fallait il ?

- Bonjour Mr. Park.

Ses mains se glissent sur mes épaules me débarrassant de ma veste qui pourtant légère me laissai cuire dans ma gêne toujours plus extrême.

J'ai chaud voilà tout, il me rend bouillonnante en même pas quelques secondes c'est phénoménal.

Ma veste hors de mon corps, il l'a pose sur le porte manteaux, et repars aussi rapidement qu'il n'est arrivé à sa cuisine.

Je reste là, statique, encore perturbée, avant que Madyson ne vienne me trainer au salon.

- Viens donc t'asseoir, je viens de mettre la télé. Annonçait-elle pendant qu'à quelques mètres, je scrutai son père en pleine préparation du dîner

- Dis moi Mai Linh. Intervenait Mr. Park appuyé contre le mur

Je déglutissais lorsque je croisai son regard puis lui répondai d'un simple petit "hmm".

- Ça ne te dérange pas de manger des pâtes ce soir ? Demandait-il

- Non pas du tout.

- Tant mieux, je n'ai que ça en réserve.

Lorsque j'y pense, je me dis que j'aimerai pouvoir l'aider.

Il travail seul, ne rapporte que peu d'argent alors que moi et ma famille avons une bonne situation.

Certe je ne roule pas sur l'or mais rien que lui donner mon pauvre salaire de ce mois pourrai l'aider à acheter un peu plus qu'un paquet de pâte et du gruyère.

*

- Tu es si chanceux Papa, toutes ces magnifiques lettres d'amour rien que pour toi.

Il sourit particulièrement touché et gêné, alors que moi, je lui jettai quelques oeillades tout en baleyant de ma fourchette les quelques pâtes tortilla qu'il me restait.

Il se mord la lèvre avant de fourrer une fourchette de pâtes dans sa bouche.

Ô diable, que j'ai envie de vous embrasser Mr. Park, ou bien même de vous enlacer rien qu'une fois.

Je creverai même d'envie de faire seulement partie de votre vie.

- J'espère que c'est une femme au grand coeur, puisqu'elle devra en aimer deux à la fois.

Bien évidemment il fait référence à sa fille, elle a toujours été sa principale occupation et je sais que ça ne changera jamais.

- Alors Mai Linh, comment s'est passée ta journée ?

Je suis surprise de son changement de sujet, faillant presque m'étouffer avec ma bouché de gruyère.

- Eh bien plutôt bi-

Je n'ai pas le temps de finir que Madyson me coupait rapidement.

- Ah là là, si tu savais papa comme je l'envie.
Encore une fois, elle se fait courtiser par une panoplie de garçon en tout genre !

Il ricane doucement, sûrment de ma gêne et le faite que je me rapetisse au fond de mon siège.

- Ça ne m'étonne pas, Mai Linh est une bien jolie jeune fille.

Vraiment ?
Il me trouve jolie ?
Voilà qu'encore une fois je pique un fard.

- Oh non pas tant que ça. Déclarai-je alors que la gène venait à me submerger encore plus face à son regard qui semble me détailler

Mon dieu que je suis déconcertée.

- Bien-sûr que si, vous avez un charme fou, je parirai même que n'importe quel homme se jetterai à vos pieds.

La preuve que non, puisque vous même vous ne l'êtes pas.

- Je suis tellement jalouse.

J'avais presque oublié la présence de Madyson dans tout ça.

- Toi aussi Madyson tu es très jolie. Déclarait-il

- Tu dis ça uniquement parce que tu es mon père.

Madyson semble souffler, scrutant son assiette de pâtes qu'elle repoussait légèrement loin d'elle.

- Madyson voyons, tu manques de confiance en toi c'est tout.

- Je sais.

Après le repas nous avions débarrassé chacun nos assiettes respective, puis Madyson était partie se doucher alors que je restai dans le séjour en observant Mr. Park faire la vaisselle.

L'envie me prend soudain une fois que nous sommes seul à seul.
Il est de dos, alors je m'avance à pas feutré dans un silence complet.

Lorsque je pose ma main sur son épaule il sursaute puis se tourne vers moi.

- Oh Mai Linh vous m'avez fait une peur bleue !

- J'en suis navré. Mumurai-je en fixant ses lèvres

Elle me font de l'oeil je n'y pouvais rien.

- Que voulez-vous donc ?

- Eh bien juste vous aider à essuyer.

- Non, allez donc vous asseoir je m'en chargerai.

- J'insiste.

Il me souriait puis me tendait le torchon.

- Merci. Mumurait-il à son tour

Il frotte l'éponge contre l'assiette, rince puis me tend l'objet, et ça encore et encore mais seulement dans le silence.

Il semble concentré, les yeux rivé sur son action alors que je le détaille de haut en bas.

Mon envie surpasse tout, tendant l'index sur sa cuisse découverte de tissu, en entre-ouvre l'ouverture de son short.

Il sursaute encore une fois même reste statique, tandis que ses poiles se hérissent sous mon toucher s'aventurent plus haut.

- Q-que faite vous donc ? Balbutait-il

- Vous me trouvez jolie ?

Le frottement d'éponge sur l'assiette se fait plus lasse, jusqu'à se stopper.

Son regard dévit alors sur moi, puis sur mon doigt toujours sur sa cuisse.

- Et bien oui ? Mais je pense ne pas être le seul à vous le dire.

Je lui souris à pleine dents laissant le torchon reposer sur la table puis me rapproche de lui.

- C'est vrai, mais venant de vous je le prend autrement.

Ses yeux sont grands ouverts alors qu'il laisse reposer l'assiette sur le côté.

- Au-Autrement ?

Je fixe ses lèvres alors que je pique systématiquement un fard le voyant se concentrer sur mes yeux.

Il pivote alors et se recule contre l'évier.

- Permettez moi de vous embrasser, j'en ai besoins maintenant.

C'est irréfutable.

- Mai Linh... Mumurait-il le souffle saccadé

- Non, Mai Linh. Tentait-il en jettant un regard vif au salon surment pour vérifier que sa fille ni soit pas

Puis enfin nos lèvres se scélèrent, il n'y répond pas pour autant ce qui me déplaît, mais j'essaie de lui montrer mon amour rien qu'en un baiser.

- Je vous aime, Monsieur. ❞

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To be continued...