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XXX

ᴄʜᴀᴘᴛᴇʀ
✠︎

ꜱᴜᴍᴘᴛᴜᴏᴜꜱ ʀᴇᴠᴇʟᴀᴛɪᴏɴꜱ

J'étais honteuse de mon erreur, hésitant presque à ne pas venir à son cours de la semaine.
Mais après mainte réflexion, j'y étais entré mimant une expression d'ébranlement comme s'il ne s'était absolument rien passé entre nous.

Il ne m'avait pas calculé, prenant ses distances, ou me fuyant comme la peste.
Ça va s'en dire, je le comprenais tout à fait.

Mais je n'aurai jamais cru qu'il reviendrait de si tôt pour les cours particuliers malgré ça.
Peut-être avait-il été poussé par mes excuses présenté à la fin de son cours.

Peut-être bien que oui.
Je ne saurai pas vous le dire...

Il avait été silencieux à son arrivé, s'installant sans vraiment me considérer jusqu'à finalement briser le silence morne.

— Je tenais à m'excuser moi aussi pour mon comportement non-professionnel dont j'ai fait face.

J'étais surprise, et émue.

— Non ne vous excusez pas, j'ai fait une énorme erreur, veuillez pardonner mon comportement non approprié.

 *

Cela faisait maintenant quelques minutes que je butais à l'exercice deux sous le regard déstabilisant de mon professeur, qui semblait attendre que je lui demande son aide.
Un regard déstabilisant, comme s'il me sondait, j'avais même l'impression que les rôles s'étaient en quelques sortes échangés, comme sa façon de regarder mes lèvres lorsque je les mouillai de gène à l'aide de ma langue.

Je me mordais l'intérieur de ma joue, frustré, toujours cherchant la réponse à l'énoncé, gribouillant et raturant sur les pages de mon cahier.

— Tu sais Mai Lan, je suis là pour t'aider. Suggérait-il le regard toujours fixe sur mes lèvres à la recherche d'une réponse de ma part

À vrai dire, je n'osai pas piper un mot depuis le début, alors lui demander quelques choses me demandait un effort insurmontable.
Donc le faite qu'il me tende la perche m'étais d'une grande satisfaction.

— Je n'y arrive pas. Avouai-je donc enfin

Il se saisissait alors du crayon de ma main, puis venait ensuite simplifier le problème.

Je tiltai presque immédiatement comprenant comment résoudre le problème.
Saisissant à mon tour le crayon qu'il me rendait, je me mettais à écrire la réponse avec conviction.

— Oui, c'est exact, Mademoiselle.

Je me sentais tellement fière d'avoir enfin pu résoudre sur ce que je butai depuis un moment, et c'est sur le coup de l'excitation que sans m'en rendre compte, j'avais laissé s'échapper d'entre mes doigts le "crayon" roulant au sol sans même s'arrêter.

— Mince. Jurai-je sans être vulgaire

Je me baissai alors, précipitamment sur le sol, rampant à quatre pattes afin de le stopper dans son avancée.
Et lorsqu'il fut enfin hors course, je me souvenais du port de la jupe dont j'étais vêtu.

Le seul mot qui me traversait l'esprit n'était pas "mince" mais bel et bien "merde".
Merde, Merde, Merde !

Je suis morte de honte.
Je dois rassembler tout mon courage pour lever les yeux complètement submergés par la gène, le découvrant avec évidence, reluquer sans une once de gène mon pauvre derrière en feu.

Je m'apprêtais donc à me relever encore plus enfoncé dans la gène, me noyant même dedans, tandis que mon regard se posait sur sa main précédemment posé sur sa cuisse, glissant à présent subtilement entre elles et caressant à travers le tissu de son pantalon, sa queue dressée.

Mes joues en feu, je ravalai ma salive avec difficulté revenant au sujet principal, le crayon échoué au sol depuis quelques secondes déjà.

Je me ressaisissais, assise sur mon siège raide comme un piquet, faisant glisser mon doigt sur la feuille du livre cherchant l'exercice suivant le numéro deux, en toute logique le numéro trois.
Celui-ci ne me posait aucun problème, y répondant avec aisance tandis que le quatrième fut irréfutablement le contraire !

Avec concentration, et frustration, je me mettais à balancer mes cuisses, les ouvrants et fermant de façon répétitive et inconscient.
N'ayant pas calculé la puissance d'un de mes coups, mon genou venait frapper accidentellement sa cuisse dans la volé, me retrouvant encore une fois dans l'embarras.
Brusquement, Mr.Park, sans prévenir, s'emparait alors d'elle, commençant à doucement me pincer afin de cesser ma gestuelle.

Sa main chaude et masculine me faisait soudain perdre moyen, me faisant lâchant un gémissement de bien-être que je tentai d'étouffer avec ma main de peur qu'il ne l'entende.
Son pouce, caressant la peau nu de ma cuisse, augmenta la puissance de mes hormones en fusion, alors que s'installait une lignée de frissons parcourant mon corps entier.
Je restai suspendu à mon exercice, les yeux braqué sur le premier mot, "Les".

— Arrêtons-nous là. Vociférait -il rassemblant ses affaires

— Mais on vient à peine de commencer ! Rétorquai-je le cœur battent frôlant de prêt l'arrêt cardiaque

— Justement, je ne voudrais pas que ca dérape si je restai plus longtemps.

— Mr.Park, pourquoi donc !

— Mai Lan ! J'ai envie de vous bordel ! Avouait-il soudain passant ses mains dans ses cheveux et entamant les cent dans le peu d'espace qu'offrait ma chambre

— Monsieur !

— Mai Lan ! J'ai vingt-quatre ans ! Vous en avez quinze !

Je n'ai pas les mots.
Mais j'ai peur qu'il ne parte alors je déballe tout.

— Je vous aimes Monsieur.
Je vous aime avec passion, avec ardeur et quoique vous fassiez, je vous aimerai toujours autant.

Il m'attrapait le menton, ses yeux ont viré au noir profond, je me mords la lèvre.

Ma conscience se tapissant dans un coin, tandis que mon visage se draine de tout mon sang.

Je reculai m'écartant de son emprise par réflexe jusqu'à heurter le bout de mon lit.

Mon cœur se serre de nouveau, emprisonné, il me pousse soudain sur le lit, m'agrippant les hanches de ses mains, puis écrase ses lèvres sur les miennes.

Je gémis en sentant ses doigts toucher mes cuisses, livrant ainsi passage à sa langue qui en profite pour toucher la mienne.

Je n'aurai jamais autant été embarrassé de ma vie.

— Il y a quelque chose d'irrésistible en vous Mai Lan, et malgré ma réticence j'ai envie de péché jusqu'à ce que vous ne vous lassiez de moi.

— Jamais je ne me lasserai de vous.

— Je ne peux pas vous faire l'amour sous peine que vous le regrettiez un jour mais je peux tout autant vous faire jouir cette nuit.❞

XXX

Ouais j'ai mis du temps à l'écrire celui .
En même temps j'ai écris, j'ai été à lidle, je me suis débarbouillé la face (en gros j'ai pris un bain) et repris l'écriture pour enfin manger et reprendre l'écriture.

Le prochain chapitre est un préliminaire.

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