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ᴄʜᴀᴘᴛᴇʀ
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ʜᴏᴛ ᴡᴇᴀᴛʜᴇʀ ᴀɴᴅ ʙᴀᴛʜ ꜰᴏʀ ᴛᴡᴏ
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Quelle chaleur épouvantable en ce jour.
Nous avions pourtant bien tout tenté afin d'y faire baisser la forte température, mais malheureusement rien n'a eu son effet.
J'étais alors avachi sur le divan du salon, le ventilateur sur la table basse, accompagné de mon cher professeur favori qui lui aussi ne supportait guère cette affreuse météo.
Cependant, je me permet de penser que la chaleur le rendait d'autant plus irrésistible qu'il ne l'était déjà et ça, ça n'étais pas pour me déplaire.
Pas du moins.
D'un revers de la main, je balayai la sueur perlant sur mon front.
Trente-deux degré avait annoncé la météo, et forte heureusement nous n'étions que le week-end.
— Quelle chaleur épouvantable, même avec ce ventilateur la chaleur perdure. Vociferai-je
— C'est dire aussi que le ventilateur à très peu de puissance pour sa petite taille. Argumentait Monsieur Park
— C'est vrai.
Mais c'est tout ce que je possède malheureusement.
— Hmm.
Mais j'y pense.
Pourquoi n'irions nous pas prendre un bain frais pour y faire chuter la température ?
Je fus surprise de ne pas y avoir pensée plutôt.
L'idée ne m'avais même pas traversé l'esprit alors que ce fut l'une des plus évidente.
— J'y vais en première alors. Me précipitai-je de dire
Je le vois ricaner puis se redresser correctement.
Qu'ai-je donc pu dire de drôle ?
C'est alors que son visage parfait y dévoile un rictus faisant une courte allusion.
— Vous n'avez pas compris ma proposition Mai Lan.
Je lui jette un regard interrogateur jusqu'à ce qu'il ne me réponde enfin.
— Et le "Nous" dans tout ça ? Murmurait-il en venant m'embrasser furtivement les lèvres
— Nous ?
— Oui "nous", ensemble, rien que tout les deux avec juste l'eau pour y cacher notre nudité.
Cela vous déplaît ?
— Non...
Mais est-ce seulement raisonnable ?
Il soupire levant la tête au plafond restant quelques seconde sans paroles, jusqu'à en venir à moi.
— Je crois que non, ça en est même contraire à la raison.
Sa réponse me rend alors perplexe ce qui me fait instinctivement redresser du canapé à mon tour.
— Pourquoi le proposez-vous alors ? Sachant que cela est "contraire à la raison".
— Parce j'en conçoit l'envie, Mai Lan.
Tout simplement.
Je constate un silence posé que je ne tarde pas à rapidement brisé.
— Je veux vous faire plaisir alors allons-y avant que je n'en vienne brusquement à y changer d'avis.
*
Nous n'avions pas traîné.
Je fus par conséquent la première à me mettre à l'eau, cachant du mieux que je le pouvais mon corps aux travers de l'eau flouté et de sa mousse flottante.
Mais même avec ces éléments, je me sentai affreusement pas sereine, alors sur le moment je prenai soins de recouvrir mes parties intimes à l'aide de mes bras et de mes jambes.
J'y pensai, c'est vrai, il les avait déjà vu la nuit dernière, ma poitrine, mon corps, néanmoins je ne me sent pas assez confiante pour le lui exhiber ainsi.
Pudique ?
Oui, je le suis.
Je soufflai alors à cause de mon stresse grandissant et osai une oeillade discrète à mon professeur qui se trouvait encore de dos entrain de se dévêtir de ses derniers tissus.
Son corps nu me laissai subjugué, il détenait une musculature scandaleuse, ça en était presque divin.
Je piquai un fard, brusquement, lorsque qu'il se retournait et n'osai pas baisser le regard sur son bas.
Ses yeux perçant ne me manquait pas dans ma contemplation et étrangement je reculai jusqu'à sentir la matière froide et solide de la baignoire.
Il approchait soudain, aussi lentement que séduisant, enjambant le rebord de porcelaine puis se posai à l'autre extrémité.
Sans mot dire, je l'observe minutieusement.
Qu'il est beau.
Sans même le toucher, j'osai m'imaginer ce que serai là matière de sa peau aussi parfaite qu'elle ne le laissai parrêtre.
De l'art à l'état pure, digne d'un chef d'œuvre, d'une sculpture d'un incontournable qu'on pourrait nommé par "le Bernin" en personne.
J'en était totalement comblé tentant d'en dicerner le moindre détails même le plus minim.
Tout est si parfait en lui...
Le silence s'était ainsi donc installé entre nous, ne laissant juste que le bruit de nos mouvement à travers l'eau.
Parfois nos peau se frôlait, se touchait sans même le vouloir, seulement à cause du peu d'espace qu'offrait la baignoire dans l'ensemble.
Mais j'aimai ça, et lui aussi, certainement, d'après ses sourires qu'il esquissait de temps à autre.
Le moindre de ses contacts, même les plus anodin me provoquait ainsi des palpitations à mon vis audibles.
C'était des plus embarrassant, mais tout aussi délicieux au niveau sensations.
Monsieur Park rouvrait tout à coup ses yeux précédemment clos puis inspectait la pièce brièvement.
Je m'efforçai donc de ne pas montrer mon embarra.
Mais je pense que malgré mon intention à le cacher, il le remarquait presque immédiatement.
— Vous me semblez fébrile et fuyante Mademoiselle.
Je vous gêne ?
— Comment ne pas l'être ?
Il se met à sourire d'une façon charmante tandis qu'il se rapprochait lentement de mon corps enveloppé par le liquide.
L'eau à brusquement changé d'état, le froid passant au chaud, ou peut être est-ce seulement le réagissement de mon corps en ébullition face à notre proximité soudaine ?
Tout porte à croire que oui, la pauvre cause de notre proximité l'est, c'était même plus qu'évident.
— Tant que ça ?
— Évidement.
Vos regards me perturbe et ça l'a toujours été.
Je vois son sourire s'élargir peu à peu alors que ses mains délicates caressent mes épaules jusqu'à en revenir à mon cou qu'il frôle de son indexe ainsi que de son majeur sûrement pour y décerner l'une des marques violacé qu'il m'aurait fait plus tôt avec ses lèvres.
Mes joues s'empourprent violemment face à la scène et son contact, tandis que mon regard tente de le fuir pour une énième fois.
Mon dieu qu'il est déstabilisant.
— J'aimerai vous demander une faveur.
— Laquelle ? Chuchotai-je le plus doucement possible
— Que vous me dévoiliez votre corps en entier en l'espace d'un bref instant.
— Hors de question.
Mon ton semblait cette fois-ci plus imposant.
— J'en ai déjà vu d'autre si çà peu vous rassurer.
Je contracte ma mâchoire, baissant le regard sur l'eau, mes pieds devenu soudain le sujet le plus extraordinaire à contempler alors que mes ongles entrait en contact de la chair de mes avant bras sous l'impulsion de mes nerfs.
Il ne me rassure point, il attise plutôt ma colère.
Monsieur Park plongea soudain son corps en avant, appuyant ses avant bras sur chacun des rebords, le haut de sa musculature dégoulinant majestueusement de fine gouttelettes d'eau, puis sans prévenir embrassa mon cou.
Derechef, sa vivacité affola mon coeur.
Je frémi, complètement secoué.
Ses lèvres fiévreuse ont le don de me faire perdre pieds c'est irrevocable.
S'éloignant d'un petit centimètre, je l'examinai, quelque peu dérouté tandis qu'il me fixait longuement avant de sourire.
— J'aurai très bien pu m'en passer. Chuchotai-je d'un ton plus bas cette fois-ci
— Quoi donc ?
— De vos arguments. Ronchonnai-je
— Vous devriez savoir que j'ai déjà eu des relations, c'est la vérité Mai Lan et j'aimerai que vous le sachiez.
Tout autant sexuelles que amoureuses.
Je n'y avait jamais pensée mais c'était plus qu'évident qu'aucune femme ne puisse lui résister...
— Je n'ai aucunement l'envie d'en savoir d'avantage.
— Si nous entamons une relation cela doit se savoir.
Alors cesser de faire l'enfant avec moi.
Je savais qu'il avait sûrement eu plus d'une relation, mais le peu d'information que je savais me suffisaient amplement.
Je suis têtu, je le sais.
— Pourquoi ? Commence-t-il après un bref silence
— Pourquoi quoi ?
— Pourquoi m'accordez-vous autant d'attention ?
Pourquoi m'aimez-vous ?
Pourquoi moi ?
Après tout, je ne suis qu'un homme parmi tant d'autre.
Je soupirai un instant, réfléchissant.
— Je ne sais pas...
Vous êtes...
Si merveilleux, somptueux.
— Somptueux ?
— Sans mentir, vous m'êtes l'homme dont j'ai toujours rêvé.
Cependant puis-je à mon tour vous poser des questions ?
— Allez - y je vous en pris Mai Lan.
— M'aimez-vous autant que les précédentes ?
— Je ne saurai répondre pour le moment.
— ...Hmm...
Monsieur Park munit de son incorrigible rictus approfondi son sourire pour une énième fois.
— Ai-je touché une corde sensible ?
Pour me défendre Mademoiselle, ma réponse se fera en fonction du temps passé ensemble.
Je pourrai ainsi témoigner de mon amour fou lorsque je deviendrai dépendant de vous.
— Si vous le dites.
— Avez-vous une énième question ?
— Avez-vous déjà aimé quelqu'un aussi passionnément que je ne vous aime à cet instant ?
Il semble réfléchir un moment détenant une mine pensive sûrement à la recherche de ses bons souvenirs.
— Oui, ça m'est arrivé.
— Qui est-elle ?
Sous le choque, les mots semblait m'avoir échappé.
Quand à lui, il patientait un temps, amusé de ma détermination à savoir ce qu'il pouvait en cacher.
— Mai Lan...
Nous devrions en rester là.
— Racontez-moi s'il vous plaît.
— Marie.
Elle se nomme Marie.
— Quoiqu'il est pu se passer entre vous.
Je peux vous manifester que je vous aime encore plus qu'elle ne vous a aimé.
— Je n'en doute pas une seule seconde Mai Lan. Chuchotait-il le regard brillant d'excitation
Tout à coup, il avançait avec précaution, replaçant l'une de mes mèches derrière mon oreille.
Ses joues rougis le trahissent alors que ses lèvres se retrouvent à frôler mes clavicules visibles.
Sa langue sors d'entre ses douces chaires rosées, lèchant les quelques gouttes tombants de par mes épaules coulant au plus bas.
Je ne relevai pas, préférant laisser mes yeux vagabonder au travers de la petite pièce.
Sans me laisser le temps de réagir, il me tirai contre lui pour cette fois-ci sceler nos lèvres ensemble.
— Devenez mon futur Mai Lan.
Faites de moi un homme accompli et dépendant de vous.
Je veux vous appartenir. ❞
XXX
To be continued...
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