- 𝙹𝚄𝙸𝙻𝙻𝙴𝚃 2085 -

Il avait passé la nuit dehors.
Enfin, c'était une expression. Il était rentré chez lui –accompagné bien évidemment– un peu avant le lever du soleil.
Il avait passé une bonne partie de la nuit dans un bar huppé du centre-ville. Il aimait quand l'alcool et la musique lui montaient à la tête, bien qu'il avait fait attention à ne pas trop boire. Il se souvenait s'être déhanché sur la piste au milieu d'hommes dix fois plus ivres que lui. Son regard avait été attiré par une silhouette masculine imposante sans être écrasante, un visage dur sans être effrayant, et des yeux brûlant de désir. Il n'avait pas pu s'en empêcher ; il s'était approché de lui pour l'embrasser.
Et, dans un enchaînement d'événements et de mouvements propres à ce genre de soirées, il avait fini par ramener l'homme chez lui, terminant la nuit par une activité torride dans son lit.

Le blond s'était réveillé à dix heures passées. Le soleil était déjà haut dans le ciel mais les volets fermés bloquaient ses rayons. La douleur tiraillant ses lombaires ne l'empêcha pas de se lever ; il y était habitué. Il laissa la lumière pénétrer dans la pièce avant de se rendre dans la salle de bain. Sa courte douche matinale lui permettait de chasser les derniers effets de l'alcool ainsi que nettoyer son corps des fluides corporels sécrétés et reçus pendant son sport nocturne. L'eau ruisselait sur sa silhouette svelte et imperceptiblement robuste, plaquant ses mèches dorées sur sa nuque. Ses paupières closes sous le jet brûlant ne permettaient pas de voir ses iris couleur émeraude qui avaient le pouvoir d'envoûter les hommes. Combien déjà étaient tombés pour ses yeux ? Il ne les comptait plus.

Après quelques minutes de savonnage et de rinçage, il sortit de la cabine et attrapa une serviette qu'il frotta sur sa peau mouillée. Ses mèches jaunes dégoulinaient sur le sol, si bien qu'il dût les enrouler dans un tissu absorbant. Il alla ensuite chercher quelques vêtements pour se couvrir, n'ayant pas l'intention de rester nu toute la journée. Une fois cela fait, il se dirigea vers la cuisine performante qui s'ouvrait sur son gigantesque salon.

Son appartement était grand. On voyait immédiatement que son propriétaire possédait une certaine somme d'argent. Ce type de logement n'était pas payable pour la moyenne basse des japonais. Oui, l'homme était riche, il ne le cachait pas, mais il ne cherchait pas non plus à l'exposer. Impossible de savoir si l'objet le plus imposant dans la double-pièce était le piano à queue, l'écran plasma de 42 pouces, ou le large canapé pouvant accueillir sept personnes. Il y avait aussi le grand plan de travail ainsi que tout l'équipement d'une cuisine moderne. Sans compter le lecteur vinyle posé à côté de la dernière radio sortie sur le marché de l'électronique. Trois magnifiques tableaux décoraient les murs déjà chargés d'étagères, elles-mêmes remplies de disques et de livres.

Un individu entrant dans cet appartement aurait pu se sentir écrasé par ce surplus de décoration, mais l'agencement était tel que ces meubles ne dérangeaient pas. Tout était parfaitement calculé pour qu'on puisse tout de même se sentir à l'aise. Le foyer respirait la sérénité et la classe. Le moins qu'on pouvait dire était que l'habitant avait du goût.

Ce dernier alluma la radio et le silence disparut soudainement. Les douces voix d'un célèbre groupe de K-pop féminin s'éleva dans la pièce. Le fêtard mit du thé à chauffer avant de s'atteler à préparer un petit déjeuner typiquement british, le tout en chantonnant le tube qui passait sur la chaîne musicale. Lorsque l'eau commença à bouillir, il retira la serviette de ses cheveux et la posa sur la poignée du four. Il attrapa un élastique dans un tiroir au salon et attacha ses mèches blondes en un chignon difforme mais étrangement beau sur son visage de mannequin. Seule sa petite moustache dorée détonnait de son physique parfait. Enfin, lui, il la chérissait et la trouvait superbe, mais ce n'était pas de l'avis de tout le monde. Cependant, l'avis des autres lui importait peu. Il s'aimait, et c'était le plus important.

Pendant que le blond était en train de se servir une tasse de Earl Grey, l'inconnu avec lequel il était rentré émergea de son profond sommeil. L'homme comprit immédiatement qu'il se trouvait dans la chambre d'un coup d'un soir, et rassembla rapidement ses affaires afin de rentrer chez lui. En voulant rejoindre discrètement la sortie, il dût passer par le salon et vit l'adulte avec qui il avait partagé une nuit charnelle. Ce dernier remarqua aussi sa présence et se tourna vers lui, un petit sourire sur le visage.

- Salut, bien dormi ?

Le fuyard ne répondit pas, trop perturbé par la vision divine qu'il avait sous les yeux. Un homme d'une vingtaine d'années portant une chemise bleue cyan qui soulignait merveilleusement ses yeux verts lui souriait, tandis que quelques perles humides dévalaient les côtés de son visage ainsi que sa nuque. Il semblait plutôt grand, 1m85 à vue d'œil –l'inconnu ne saura jamais qu'il avait précisément trouvé juste– et ses cheveux d'or attachés à la va-vite lui donnait un charme indéniable.

- Tu as faim ? demanda l'hôte. J'ai préparé le breakfast !

Son interlocuteur fronça les sourcils. Pourquoi lui proposait-il à manger ? C'était bien un simple plan-cul, non ? Il devrait partir maintenant... Mais l'invitation était alléchante et l'odeur de la nourriture était appétissante. Il hésita.

- Installe toi, je te sers ça. T'aimes le bacon ?

- Euh, je- Hum. C-ce n'est pas...

- Ou bien tu préfères les œufs au plat ? J'ai du riz aussi si tu tiens à un petit déjeuner japonais !

L'invité resta muet en laissant son regard parcourir la table chargée de nourriture. Ce n'était pas un petit déjeuner mais un véritable brunch que son hôte lui avait préparé ! Sous le stress de vexer son interlocuteur et à cause de la douleur de la gueule de bois, il choisit d'obéir à son partenaire d'un soir et de s'asseoir face au cuisinier du jour. Il n'était pas sûr de l'attitude à adopter. N'était-il pas censé s'éclipser sans un mot ? Peut être que le blond voulait d'une réelle relation avec lui... Ce qui causait un problème, car l'inconnu n'envisageait pas de s'engager.

- Bon, tu ne m'as pas dit ce que tu aimais donc je mets un peu de tout et tu te serviras, okay ?

- Euh ou-ouais...

Tendu au possible, il attrapa le cachet de doliprane que son vis-à-vis venait de poser sur la table et se servit un bol de thé qu'il s'enfila en quelques gorgées.

- Jolie descente. Enfin, je l'avais déjà remarqué hier ça.

- A-ah ?

- Don't you remember ? Tu t'étais mis mal, c'était drôle à voir !

L'inconnu était embarrassé ; qui était cet individu à l'apparence étrangère qui lui parlait si familièrement ? Il était évident que l'invité d'une nuit avait grandit dans la tradition japonaise, peu rompu à autant de spontanéité. Son interlocuteur vit parfaitement son malaise et éclata d'un rire bref mais franc.

- Hey, don't be shy ! J'vais pas te bouffer, détend toi ! Sache que tu m'as parfaitement rassasié cette nuit, ajouta-t-il d'une voix mielleuse, accompagnant ses dires d'un clin d'œil.

Le lève-tard baissa les yeux en sentant son visage s'empourprer légèrement. L'amicalité gênante de l'anglophone ne l'aidait pas à faire passer ses maux de tête. À l'instant où il se décida à fuir cette situation déconcertante, celui aux allures de mannequin déposa devant lui une assiette de bacon et d'œufs au plat avec des couverts, ainsi qu'une brique de lait. Le blond éteignit le feu puis retourna une chaise afin de s'asseoir à l'envers dessus, le torse contre le dossier.

- Good appetite, man !

L'invité avala sa salive et entendit son ventre gargouiller. Les plats présentés à lui semblaient absolument délicieux. Finalement, la faim l'emporta sur l'embarras (et sur la gueule de bois) et il commença à manger sous le regard amusé de l'anglophone.

- C'est super bon ! Arigato Gozaimashita !

- Héhé, thank you ~

- Par contre je ne pourrais pas avaler tout ça...

- Pas grave, mange ce que tu peux !

- Et toi ? 

- J'ai déjà pris mon breakfast pendant que tu profitais de ma couette !

- Ah...

Le plan-cul ne savait pas vraiment que dire. Il ne se souvenait même plus du nom de son vis-à-vis. Le schéma à suivre était pourtant simple : boire, baiser, dormir, se réveiller, rentrer. Pourquoi tout à coup tout était devenu si compliqué ? Pourquoi fallait-il que cet étranger gâche le plan initial ? En plus, le voilà qui l'observait manger avec le sourire, comme un fermier gave une oie avant de l'emmener à l'abattoir. Peut-être qu'il exagérait, mais il fallait avouer que la situation était inquiétante ; ou du moins peu habituelle. Il se trouvait chez un inconnu d'origine probablement européenne, dans un immeuble inconnu, forcé à manger des œufs et du bacon (délicieux, soit dit en passant) sous le regard de son kidnappeur, le tout avec une migraine.

Heureusement pour celui qui commençait à trouver la tension insupportable, la sonnette de l'appartement retentit. L'anglophone le lâcha des yeux et se leva d'un bond pour aller ouvrir.

- HEEEYYY SHO-CHAN, ARE YOU OKAY ?

L'homme qui apparut à la porte était un adulte aux cheveux noirs jais mi-longs, aux yeux aussi sombres que sa chevelure, et dont les vêtements portaient la même couleur que le reste. Une expression blasée était affichée sur son visage légèrement barbu. Il semblait incroyablement ennuyé de se trouver ici.

- Yo.

Sans rien ajouter de plus, il poussa le propriétaire de l'appartement pour entrer. Ce dernier ne sembla pas lui tenir rigueur de cette attitude froide et désintéressée.

- J'SUIS CONTENT QUE TU SOIS LA ! VIENS MANGER, J'T'AI RÉSERVÉ UNE PART !

- Trop aimable, grimaça le nouveau venu.

L'homme au regard impénétrable débarqua dans la cuisine-salle à manger et tomba sur le coup d'un soir déjà installé à table. Le dénommé Sho-chan haussa à peine un sourcil et alla s'asseoir à son tour sans faire de commentaire. L'inconnu, lui, porta un regard incompréhensif à l'invité puis interrogateur à l'hôte. Ce dernier retourna à sa place en souriant joyeusement. Il paraissait plus qu'heureux d'accueillir une nouvelle personne.

- Ah, les présentations ! I forgot, I'm so fool ! Alors, Sho-chan, voici- . . . Euh, Takao-kun, c'est ça ? Ou Aeko-kun ?

- Hein ? Ah, euh, je m'appelle Ta-

- J'veux pas connaître tes plans culs, Hizashi, coupa le nouveau venu avant d'avaler une gorgée de café noir.

- T'es pas cool ! Laisse le au moins s'exprimer !

L'ébène haussa les épaules d'un air las.

- Je ne retiendrai pas de toute façon.

Hizashi ne se laissa pas démonter et offrit un large sourire chaleureux à celui qui avait passé la nuit ici.

- Du coup, c'est quoi ton nom déjà ?

L'interpellé hésita. Devait-il prendre la parole au risque de se prendre une réplique froide de l'arrivant ? Le blond semblait sincèrement intéressé par son identité, mais l'inconnu avait réellement l'impression d'être indésiré en ce lieu. Il prit tout de même la parole.

- Takedo... Mon nom, c'est Takedo.

- Enchanté, Takedo-kun ! Même si on s'est rencontrés hier soir... Au fait, moi c'est Hizashi si jamais tu t'en rappelles pas !

- En quoi ça t'importe de t'en souvenir ? intervint le blasé.

Le propriétaire du logement rangea une mèche dorée derrière son oreille et changea de position sur sa chaise.

- J'aime bien mettre des têtes et des noms sur les belles nuits que j'ai passé.

- C'est stupide.

- Pour toi, peut-être. Tu devrais te décoincer un peu ! C'était un bon coup, quel mal y a-t-il à vouloir s'en souvenir ?

L'homme au regard obsidienne ne répondit pas. Probablement parce qu'il ne comprenait pas. Il se contenta d'avaler la nourriture que celui qu'on devinait être son ami avait préparé. Ce dernier ne perdit pas son sourire et se servit une tasse de thé vert.

- Du coup, Takedo, je te présente quand même Shota, même s'il veut pas te connaître. Il aime bien squatter ici parce que ma bouffe est gratuite. À force, j'sais plus si je suis son meilleur pote ou son chef cuistot.

Takedo hocha la tête en signe de salutation, mais le noiraud l'ignora superbement. Désarçonné par le contraste marquant entre l'enthousiasme du blond et l'antipathie de l'ébène, il ne savait plus où se mettre.

La radio était la seule source de bruit. Le dernier hit du moment résonnait dans la pièce, pourtant, un silence lourd semblait peser sur les trois adultes. Enfin, sur l'un des trois adultes, car les deux amis ne donnaient pas l'air d'être mal à l'aise. Le dernier arrivé grignotait nonchalamment, ne s'arrêtant que pour siroter son café sans sucre. L'autre sifflotait sur les airs musicaux que chantait le poste, agitant la tête en rythme. Comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes possibles.

Le premier repas de la journée se passa dans le calme et l'incompréhension. Le coup d'un soir se leva pour débarrasser mais son partenaire de la veille l'arrêta.

- Je vais m'occuper de la vaisselle, t'inquiète pas. Tu peux rentrer chez toi !

- Oh euh OK . . .

Takedo enfila nerveusement sa veste et tâta ses poches. Il ne manquait rien, ce qui semblait évident vu qu'il avait déjà rassemblé toutes ses affaires dès son réveil. L'homme se dirigea vers la porte, accompagné par l'anglophone blond.

- C'était une bonne soirée hier, thank you.

- Pourquoi vous me remerciez ?

L'homme aux yeux d'émeraudes haussa les épaules. Un sourire amusé marquait toujours son visage.

- Why not ? On dirait que c'est un crime de se montrer poli !

Son interlocuteur baissa les yeux pour se concentrer sur la méticuleuse tâche de mettre ses chaussures.

- Vous.. Vous faites souvent ça ?

- Être poli ?

- Non- Enfin si mais- Je veux dire... Vous.. Vous avez l'air d'être . . .

- Beau ? Gentil ? Cool ?

- Arrête de frimer Hizashi ! s'écria Shota depuis le salon.

Un rire s'échappa des lèvres du bilingue. Il remonta tranquillement ses lunettes sur son nez et passa ses doigts entre ses mèches dorées. Son vis-à-vis se redressa et, après une évidente hésitation, reprit.

- Aller dans des bars et... faire ce que vous faites...

- Man, on a été plus que proche cette nuit et tu mâches encore tes mots ? Tu sais, ça me fait toujours rire que les gars me vouvoient après m'avoir vu dans ma plus grande intimité. C'est quoi, cette pudeur des japonais ?!

Takedo baissa les yeux et recula d'un pas. Il avait manifestement envie de fuir.

- Comme si on devait avoir honte d'exprimer nos désirs ! We had sex, yeah, is that weird ? No. It was cool, it was nice, so why do you all behave like this ? Je trouve ça ridicule. On aurait pas le droit de rester en bon termes avec un plan cul ?

L'autre homme cligna plusieurs fois des yeux, incapable de comprendre la partie anglaise du discours d'Hizashi. Sa gueule de bois n'était toujours pas partie.

- Hum... C'est juste que.. C'est gênant . . .

- T'étais pas consentant ?

- Hein ?

- T'avais pas envie de le faire ?

- Si, si, mais c'est pas-

- Alors en quoi c'est gênant ? T'es venu au bar, t'as bu, tu m'as dragué, on a baisé. Nous sommes deux hommes matures et responsables ; pourquoi t'es gêné d'avoir fait un truc que tu voulais ? This is insane ! Et après tu me reproches d'être poli avec toi ?

- J-je n'ai fais aucun repro-

- Yes you did. Tu agis comme si j'étais celui en faute, à me comporter correctement alors que tu voulais t'enfuir comme un voleur. Tu sais au moins où tu es ?

- Euh . . .

- Au pied de l'immeuble, à ta droite, il y a un arrêt de bus, on est à deux arrêts de la gare centrale. Sinon, quand tu remontes la rue dans l'autre sens, il y a une station de métro à moins de dix minutes à pied. Tu comptais rentrer comment, sans plan ? Et t'avais peut-être prévu de chercher un café ouvert pour prendre ton petit déjeuner, je me trompe ? Vider ton portefeuille et galérer à trouver ton chemin, c'est ce que tu aurais préféré ?

Ça n'était même pas un débat, et encore moins une dispute. Hizashi n'avait aucunement haussé le ton. Il ne paraissait pas énervé non plus. Il ne faisait qu'exposer implacablement des faits indéniables. Toutes ses questions étaient rhétoriques.

- Ça t'arrange pas d'avoir mangé correctement et de savoir où tu te trouves ? Pourquoi t'en profites pas au lieu de te sentir embarrassé et de me faire des remarques ? Dis toi que c'est ma manière de te remercier pour m'avoir satisfait cette nuit.

Takedo était fébrile. Qui était cet homme à l'allure de dieu qui lui faisait la morale sans s'en donner l'air ? Il n'avait que peu de souvenirs de la veille, mais il se rappelait d'une chose : leur rapport sexuel avait certes été incroyable, et ce n'était pas grâce à lui. Au contraire, c'était plutôt Hizashi qui avait fait connaître le septième ciel à l'autre homme.

- Ce n'est pas... Je... Déso- Hum, d'accord, se résigna-t-il. Merci à vous.

Incapable de répliquer quoi que ce soit d'autre, il fit une révérence avant d'ouvrir la porte et de s'engouffrer dans l'interstice.

- Good bye, rentre bien-

Takedo avait déjà disparu en claquant la porte. Il dévala les escaliers et s'enfuit de cet endroit bien trop parfait pour le banal citoyen qu'il était. Et ne revint plus jamais au bar où il avait rencontré sans conteste le meilleur coup de sa vie.


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[ 3000 mots ]   —    05.02.2021

J'ai trop aimé écrire en PDV Omniscient. Et Hizashi est beaucoup trop cool pour que ce soit légal. Je sens que ce chapitre a fait rager quelques un.e.s d'entre vous qui n'aimez pas voir Mic fréquenter d'autres gens que Shota~ 

D'ailleurs, voici le Takedo en question (il a 24 ans) :

J'hésite à traduire les phrases en anglais de Zashi... Je le fais dans mon autre EraserMic donc ce serait logique que je continue ? Je sais pas trop. J'essaie de pas utiliser un anglais trop sophistiqué, mais bon.
Aussi, j'espère bien respecter les personnalités de nos chers protagonistes !

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Cho.

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