Ce poème a été écrit par deux passionnées des vers, je vous demande d'applaudir... *roulement de tambour*
-silencedelune- et moi-même! *applaudissements du public en délire*

Pardon j'en fais un peu trop...

Chacune de nous a écrit un vers sur deux, ce qui nous donne au total ce poème qui unie nos deux âmes.

*

Sans amour on meurt,
L'amour est essentiel.
Sans amour on pleure,
Mais l'amour est un poème.

Sans amour on est rien,
Sans amour Paris n'est rien.
Sans amour on part très loin,
Sans amour on est libre.

On est libre mais plus rien ne vibre,
Plus rien ne vibre quand on est foutu.
On est foutu quand son cœur ne bat plus.
Quand son cœur ne bat plus, les pas ne résonnent plus, les chansons meurent aussitôt qu'on les oublie.

On oublie tout, plus rien ne résonne Dans ce monde de fou.
Monde de fou dans lequel meurent
Les innocents rêveurs
Aux songes singuliers.

Des innocents rêveurs
Qui songent souvent au bonheur
Mais qui ne l'atteindront jamais.
Ne seront jamais atteints
Les amours cachés, les cœurs timides espérant être épanouis.

Tout cet amour, tous ces cœurs seront protégés et non rejetés
Par un bouclier de gaieté.

Un bouclier de gaieté aux intérêts hypocrites, ne pense pas au lendemain.
Ne pense plus aux souvenirs lointains, ceux qui t'ont causé du chagrin.

Chagrins souriants à la nostalgie profonde, aussi profonde que le bleu de tes yeux
Dans lequel je me noie.
Ce bleu intense, si bleu
Que l'on s'y perd un peu.

Un peu de temps nous faut à toutes les deux
Pour rejoindre l'imagination lunaire
Que nous apporte les étoiles.
Les étoiles... Vaste sujet !
Aussi vaste que la voûte céleste où je plonge par les nuits d'été.

Nuits d'été, nuits d'amour à s'en laisser mourir...
Se laisser mourir.
Tomber dans le vide.
Ou dans la folie.

Dans la folie diable recherche la raison
Mais qu'est-ce que la raison,
Si ce n'est que la perte d'illusions ?

Perte d'illusion aux éternels recommencements qui forgent la routine.
Routine qui tue l'homme nouveau,
Routine qui tue tout ce qui est beau.

Beau devient le papillon qui s'épanouit
Loin de la mort et de l'oubli.
Papillon devient à son tour
Cendre pour le restant de ses jours.

Mais ne perds pas espoir,
En toi brille le feu de la gloire.
Gloire perdue d'être confondu par son sang,
Sang noir, sang rouge, univers seul de douleur où plus rien ne bouge.

*