Le vent aux sentiments - Atsushi et Nishikage

Cette situation était fréquente entre eux deux, mais ça ne les dérangeaient plus désormais. Ils en avaient l'habitude.

Le froid hurlait dehors, frappait les fenêtres, comme s'il exprimait la douleur d'Atsushi qui, assis par terre entre les jambes d'un ami, regardait la télé en silence.
Nishikage était assis sur le canapé, et séchait les cheveux de son ami en silence, la télévision, le vent, et le sèche-cheveux comme bruits de fond.

Il l'avait croisé, trempé, essoufflé, dans sa veste brune et blanche bien abîmée par le temps, ses cheveux bleus et verts émeraude collés contre son front, en sortant les poubelles. C'était sa nouvelle couleur, et Nishikage l'a trouvait terne quand ces cheveux qu'il adorait étaient trempés

Le visage du plus petit était rouge par le froid, de son nez coulait un mélange de morve et de sang. À la lèvre arrachée, Nishikage avait compris qu'Atsushi s'était une nouvelle fois battu avec son frère. Ou plutôt que c'était ce dernier qui l'avait fait.

« Je pensais pas te croiser, désolé.

- T'es quand même derrière mon immeuble.

- J'allais chez Hiroto.

- Tu veux monter ? »

C'était fluide et rapide entre eux. Nishikage savait qu'il mentait. Hiroto habitait à l'opposé de chez lui à une trentaine de minutes en voiture.

Nishikage avait donné à Atsushi un vieux short à lui ainsi qu'un pull assez long. Les jambes du bleu étaient recouvertes de bleus : certains venant du foot, d'autres de son côté casse cou, et d'autres...

Le petit chat qu'avait recueilli Seiya vint soudainement sur ses cuisses en un saut, surprenant les deux garçons. Atsushi eut un léger rire, qui fut accompagné par celui du brun clair. Le petit chat roux semblait jaloux du clandestin.

« Pourquoi tu m'accueilles toujours chez toi ?

- Je te connais depuis le collège, même si on est de vrais amis que depuis maintenant.

- C'est tout ?

- J'ai envie de t'aider, si tu préfères.

- T'es vraiment pas doué avec les mots.

- Elles viennent d'où mes notes en Japonais à ton avis ? »

Atsushi rit, alors que Seiya grattait l'arrière des oreilles de son chat. Il avait des notes excellentes, mais le japonais restait sa plus faible matière - bien qu'il soit bien au dessus de la moyenne.

Seiya passa sa main une dernière fois sa main dans les cheveux secs, mais cette fois emmêlés, d'Atsushi. Ce dernier leva les yeux vers lui et sourit.

Le vent commençait doucement à se calmer dehors, alors que les deux garçons jouaient avec le chat roux.

« Comment il s'appelle déjà ?

- Beurre de cacahuètes.

- T'es vraiment nul. Rit Atsushi, de bon coeur. »

•••

Désormais j'écrirais aussi sur mes ocs "principaux", pour réserver mon autre livre d'os à divers textes.

Heaven

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