C H A P I T R E XVIII
[ Celui qui lie l'amour au bonheur n'a jamais aimé. Celui qui lie l'amour à l'horreur à déjà aimé. ]
Gin - Bleach
PDV Extérieur.
— Je ne sais pas, répond honnêtement Talia. Je ne sais pas ce que c'est l'amour, je ne suis jamais tombé amoureuse. Mais avec votre fils c'est différent.
— Différent ?
— Je ne vous le cache pas, au début j'étais une vraie peste avec tout le monde, j'en voulais au monde entier d'être née sans alter, je voulais devenir puissante alors j'ai fais des mauvais choix. Je pensais passer le reste de ma vie seule et cela me convenait parfaitement et puis, votre fils est arrivé. Quand je l'ai vu, je me suis reconnue aussi en lui, il... il y avait une connexion entre nous, je ne sais pas comment.
Rei sourit en l'incitant à continuer.
— J'étais dans le déni, je le repoussais, je lui parlais mal, je pensais qu'il allait se détourner de moi mais non, il s'est encore plus ouvert à moi, il a toujours été droit et honnête. J-je n'ai pas pu résister, il m'a réellement changé, il a su percer ma carapace et voir qui j'étais. J'ai peur, je ne vous le cache pas non plus, j'ai peur qu'un jour il parte, dit-elle la gorge nouée.
— Il ne partira pas, assure doucement Rei.
— Non, mais moi je vais le quitter.
— Pourquoi donc ?
— Je vais mourir.
La blanche écarquille les yeux devant la franchise mais surtout la réponse de Talia.
— Votre fils le sait, je lui ai dis le jour où il m'a avoué son amour. Je ne voulais pas qu'il s'accroche à de la poussière, je pensais qu'il allait me rejeter, après tout, qui aimerait sortir avec une condamnée. Mais non, lui est resté, il était là au début et il sera là à la fin. Je ressens un truc tellement fort pour lui, je ne sais pas si c'est de l'amour mais je peux affirmer que je tiens à lui plus qu'à ma propre vie.
— C'est beau ce que vous dites, mon fils a de la chance de vous avoir.
Ces mots font sourire Talia et lui réchauffent le coeur.
— Je n'ai pas toujours été là pour mon fils, soupire Rei. J'ai sombré en dépression et depuis je suis dans cet hôpital. Il a vécu une partie de son enfance sans figure maternelle, il s'est complètement fermé et ne parlait plus à personne. Il est revenu après le championnat et depuis il vient me voir souvent, mais je ne l'avais aussi heureux qu'aujourd'hui. Vous le rendez heureux. Continuez de le faire.
— Je vous promets qu'aussi longtemps que je vivrai, je le ferai sourire, assure Talia.
— Vous parliez de quoi ? demande Shoto en revenant avec des canettes.
— De rien, sourit énigmatiquement la violette.
Ils discutent encore une bonne demie-heure avant de partir.
— Comment tu trouves ma mère ?
— Belle même magnifique je dirais, je sais maintenant d'où te viens ta beauté ! plaisante Talia. Elle t'aime beaucoup, elle a l'air posée et calme, je l'aime bien !
— Tant mieux puisque c'est ta belle famille !
Imperceptiblement, la jeune fille se crispe.
— On va trouver une solution, sourit Shoto. Je ne te laisserai pas tomber, tu peux compter sur moi.
— J'ai confiance en toi, sourit-elle. Mais je crains qu'il est trop tard.
— Sois plus optimiste, gronde-t-il quand ils sont arrivés à la maison. Tu penses à mes sentiments dans tout ça ?!
— Je pense qu'à ça, figure toi ! Je veux pas te blesser mais je ne peux pas éviter l'inévitable !
— Certes, mais tu es aussi combative qu'une algue, si tu ne veux plus vivre, accroche toi pour moi. Moi, je ne veux pas que tu meurs, je veux que tu vives et j'aimerai que tu sois dans cet état d'esprit au lieu de laisser la mort venir à toi sans rien faire.
Ses mots réveillèrent Talia. Elle, la fille la plus respecté des quartiers Nord, la fille de All For One, la fille qui avait trois alters, allait se laisser mourir. Pas question !
Il avait raison, elle ne pouvait éviter son corps de se fatiguer mais elle pouvait essayer de faire quelque chose. Non, désormais elle allait essayer de trouver une solution, pas question d'attendre sa mort les bras croisés !
— Merci, merci d'être là pour moi, sourit Talia. Tu me redonnes de l'espoir quand je suis dans le noir le plus total.
— C'est fait pour ça les petits amis, quoi qu'il arrive, je te soutiendrai toujours.
Ils se sourient avant d'entrer dans leurs chambres respectives. La jeune fille se change et enfile son pyjama qui se compose d'un t-shirt avec un nounours dessus que lui a offert Ochako et d'un short court de sport.
Elle prend son téléphone, pianote dessus pendant une demie heure avant de soupirer. Voilà c'est fait, elle ne reviendra pas en arrière.
Talia s'allonge dans son lit et fixe un point invisible sur le plafond. Elle a vu la mère de Shoto mais son père n'est presque pas présent à la maison, songe-t-elle. Il doit sûrement être prit par ses devoirs de super-héros.
Talia n'arrive pas à dormir, elle pense à tellement de choses. Elle a pris une décision, lundi à la première heure, elle informera les professeurs de son choix. Elle sait que c'est le bon et même si elle sera séparé pendant un peu plus d'une semaine de Shoto, elle sait qu'il sera content pour elle.
Elle a besoin de sentir la peau de son copain près d'elle, elle a besoin de son odeur, de lui. Il est devenu sa drogue. Elle n'arrive pas à se détacher de lui.
Talia se lève et sur la pointe des pieds va dans la chambre de Shoto. Il ne dort pas encore, sa lampe de chevet est allumé et il lit un livre, elle a soudain l'impression de le déranger.
— Je n'arrive pas à dormir, chuchote-t-elle.
Il tapote à côté de lui pour l'inciter à se glisser sous les couvertures avec lui, ce qu'elle s'empresse de faire.
— Tu veux dormir avec moi ?
— Oui, j'aimerais encore profiter de toi quelques instants, sourit-elle.
Il éteint la lumière et pose son livre. Il s'allonge à ses côtés et la serre dans ses bras. Son corps épouse parfaitement le sien.
Elle est vraiment faite pour lui, sourit Shoto.
Il sent la respiration régulière de sa copine, signe qu'elle s'est endormie, d'ailleurs le jeune homme ne tarde pas à en faire de même.
Le lendemain matin, Shoto et Talia se réveillent en même temps en se souriant.
— Tu as bien dormi ?
— Comment pourrait-on mal dormir à côté de toi, glousse la violette.
Ils s'habillent de l'uniforme du lycée, vont à la salle à manger et se dirigent ensuite vers le lycée. Talia fait un petit détour par le bureau du proviseur pour lui faire part de sa décision. Nezu est très content et propose même de lui payer les frais.
Ils arrivent main dans la main dans leur classe et les élèves présents crient de joie, surtout Ochako.
— Je le savais ! s'exclame-t-elle. Vous êtes faits l'un pour l'autre !
— Comme toi et Bakugo, sourit Talia.
— Très drôle, ça n'avance toujours pas, soupire la brune. Il est aussi borné et têtue qu'une mule, je suis sûre qu'il ne sera jamais capable de m'embrasser devant tout le monde, dit-elle en lui glissant un regard.
Katsuki relève ses yeux rouges vers elle mais Ochako ne tremble pas.
Son amie a bien évoluée, sourit Talia. A la rentrée, elle osait à peine venir lui parler.
Le blond se lève, attrape Ochako par le col de sa chemise et l'embrasse sous les sifflements des élèves.
Talia prend son courage à deux mains et se met sur devant le tableau, les élèves la regardent intrigués.
— Shoto vous a raconté tout sur moi, j'aurais voulu le faire moi même mais bref. Comme vous le savez, il ne me reste plus que deux semaines à vivre après ça, j'utilisais une drogue spéciale pour survivre mais je n'en ai plus, mon corps va devenir trop faible et je mourrais. Au début, j'acceptais mon sort mais Shoto m'a beaucoup fait réfléchir. Je sais que je n'ai pas toujours été la meilleure amie et camarade du monde mais je veux rattraper le temps perdu. Je veux apprendre à vous connaitre et j'aimerai que vous appreniez à me connaitre. J'ai donc décidé d'aller en cure de désintoxication pour essayer de me soigner.
Toute la classe vient et la serre dans leurs bras. Shoto la regarde avec fierté et amour. Il est fier de se tenir à ses côtés.
— Quand je reviendrais, j'espère être complètement guérie et à ce moment là, je rattraperai le temps perdu.
Elle s'incline devant eux. Ochako la serre très fort dans ses bras, les larmes aux yeux. Les filles se pressent autour d'elle pour lui apporter son soutien.
Shoto s'avance et l'embrasse passionnément devant toute la classe. Puis Talia quitte la salle, direction la cure de désintox !
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Coucou !
Rencontre entre la mère et la future belle fille !
Il reste encore quatre chapitres avant la fin T-T, ça me rend grave triste parce que c'est ma première fanfic (où j'ai réellement travaillé mon OC) que je finis !
Kiss
1600 mots
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