5 - J'aime ta gentillesse.

Pdv (T/p) :

- Tu te sens mieux ? Me demande Livaï alors que je peine à me réveiller.

Mes paupières lourdes s'ouvrent avec difficulté, et je me rends bien compte que ces dernières vingt-quatre heures n'étaient pas un cauchemar mais la réalité. Je remue un peu, je suis dans un lit, habillée d'une grande chemise blanche en guise de vêtements ?

- Je suppose. Je réponds en essayant d'oublier les derniers fâcheux événements.

- Je t'ai à peu près lavé hier soir, tu es propre réjouis-toi.

- Pourquoi tu m'aides ? Ne suis-je pas sensé être une sorte de marchandise ici ?

- Si et tu vaux cher. Mais c'est surtout que dans cette portée là, vous êtes trois S, alors que habituellement c'est exceptionnel si il y en a un. Jean s'occupe d'une, Eren de l'autre, et Armin soigne le reste en plus de gérer ses quinze hommes. Et toi dans l'histoire... T'es à l'arrière. Désormais je refuse catégoriquement que des idiots de sous gradés te touchent.

Même si c'était purement par aspect économique, ça me fait chaud à cœur de l'entendre dire ça.

- Vous êtes sûr que Armin ne peut pas me prendre en charge ? Je le questionne, espérant vraiment une réponse positive.

Ce serait juste génial, si j'ai Armin qui s'occupe de moi fini les agressions et la torture !

- Non. Je voudrais bien te confier à Farlan, pitié non, ou Erwin mais ils sont beaucoup occupés alors je m'occupe de toi pour le moment. Avec de la chance dans quatre jours nos plus hauts clients seront intéressés par toi,et je t'aurais plus sur le dos.

- Je me sens tellement favorisée. Je remarque avec satisfaction et me lève. D'ailleurs elle est à vous cette chemise ?

- Non je l'ai prise dans l'armoire principal, là où toutes les fringues pour vous sont stockées.

- Ah je suis un peu déçue...! Je m'exclame en soufflant du nez, il fronce les sourcils.

- Tu t'es remise d'hier ? Tu n'arrivais même pas à parler.

- Soit vous éprouvez de la pitié pour moi, ce qui me surprend venant de votre part et votre statut, soit vous voulez juste me rappeler le traumatisme bien frais que j'essaie d'oublier !

- ... Il reste silencieux à m'observer, ça me gène et je détourne automatiquement le regard. Je reste humain. Je t'ai déjà dit que malgré ma position je n'appréciais pas ce métier non ?

- Hm non tu me l'as pas dit ça.

- Ah donc maintenant tu me tutoies ? Il lâche perplexe.

Il me semble que je le tutoyais avant, c'est juste que maintenant que je connais son importance ici j'ai pas envie de l'appeler n'importe comment, mais parfois j'oublie juste qu'avec ce caractère et ce physique c'est probablement une des personnes les plus puissantes dirigeant cette ville.

- C'est gênant pour vous si je vous tutoie ?

- ... Tu sais quoi laisse tomber, ça te va pas de me vouvoyer.

Je fais une mine outrée et reste bouche bée.

- Comme tu veux. Et du coup moi je fais quoi ici ?

- Tu me fais pas chier et tu restes sage jusqu'à l'arrivée des clients, dans quatre jours.

Je m'abstiens de dire quelque chose et reste assise sur le lit. Sauf que très rapidement je m'ennuie.

- ... Tu veux pas faire un jeu ?

- T'as deux ans dans ta tête !? Il s'énerve d'une voix glacial.

- Ui. J'affirme un peu fatiguée pour répondre avec une vraie phrase.

- Et bien non je ne veux pas. Maintenant ferme ta gueule.

- J'aime ta gentillesse. Je dis ironiquement en rigolant.

Il se redresse de son fauteuil violemment et s'approche de moi l'air blasé, pour changer. Il me saisit le col de chemise et me plaque contre le mur comme il a fait pour Floch.

- Tu comptes être chiante comme ça tout le temps ou quoi ? Il me demande calmement mais d'une froideur incroyable.

- Ui. Je lâche et me retiens fort de rire.

- Il va falloir arrêter cette habitude de penser que je suis ton pote trou du cul ! Sinon il va finir par y avoir des conséquences. Il me prévient gravement.

- Haha quel genre de conséquences hein ? Tu peux pas me frapper vu que je suis déjà en mauvaise état et vu que je vaux cher faut limite que tu me protèges ! Je lance énervée.

Bon c'est peut-être de la provocation mais honnêtement j'en ai rien à foutre de me plaindre, comme si j'allais me laisser faire alors que je suis ici contre mon gré.

- Tu l'auras cherché, à jouer avec le feu on fini par se brûler. Il lâche après avoir envoyé un message à quelqu'un sur son téléphone.

Je fronce les sourcils et me recouvre de la couverture qui se trouve sur le lit. À peine une minute écoulée, le troisième gars, celui nommé Jean débarque, une fille derrière lui, les yeux bandés, l'air paniqué.

Je ne comprends vraiment rien à ce qu'il se passe là.

- La voilà capitaine. Je ne sais pas à quoi elle va vous servir mais cette salope est à vous ! S'exclame Jean en riant.

Il m'a pas l'air finaud non plus celui-ci.

- Merci tu peux sortir, mais reste devant la porte je pense avoir encore besoin de toi. Il lui dit et referme la porte. Maintenant (T/p) voilà ce qu'il va se passer. J'ai horreur qu'on ne respecte pas mes ordres, alors soit tu les exécutes maintenant soit je tue la fille.

- Genre tu ferais ça ?! Je m'écrie outrée. Mais tu n'as pas dit que tu n'aimais pas jouer au méchant ?

Il marche dans ma direction et se penche vers moi.

- C'est pas parce que j'aime pas que je ne vais pas le faire. Surtout que là j'ai un peu les nerfs donc t'inquiètes pas que je vais pas y aller de main morte. Il me chuchote dans le creux de l'oreille d'un ton un peu pervers, ce qui me fait légèrement rougir.

- S'il vous plaît aidez-moi je vous en supplie ! Cri la demoiselle en pleurant, se débattant n'importe comment.

Ton cœur se serre, tu fermes les yeux et inspire un bon coup.

- Je vais le faire c'est bon. Relâche la fille. Je soupire et le fusillé du regard.

- Bien. Il acquiesce et ouvre la porte. Jean, tu peux la ramener.

- À vos ordres !

Ce dernier s'en va nous laissant de nouveau seuls. Honnêtement j'ai un peu peur et je regrette de lui avoir tenu tête mais j'arrive juste pas à le voir comme quelqu'un de super important.

- C'est quoi mon ordre ? Je lui demande avec flemme.

- Suces-moi. Il balance comme si de rien n'était, ses yeux perçants plantés dans les miens.

- Q-quoi ? Je m'efforce de dire un peu perdue.

- J'ai rien à y gagner de jouer l'âme charitable ici. Tu voulais jouer ? Jouons à un jeu d'adulte alors.

Je fronce les sourcils. Moi qui pensais être tirée d'affaires, je me mettais le doigt dans l'œil. Bon franchement, je préfère mille fois le faire avec lui qu'avec l'autre déluré mais ça n'en reste pas moins un acte de gros dégueulasse ! Après il est super attirant quand même... Mais bon ma bouche aurait vraiment préféré garder sa virginité.

Il déboutonne sa chemise pour se retrouver torse nu, et retire son pantalon avec seulement un caleçon pour le recouvrir. Le voir comme ça accélère mon battement de cœur et me fais ressentir des papillons en bas du ventre. Putain il fait le malin mais il est vachement sexy ce bâtard.

- Me regarde pas comme ça, je sais que tu me veux mais quand même. Il lâche très sérieusement, ce qui me déconcerte.

Comment on peut être aussi blasé ?

- T'imagines des trucs, t'es pas SI beau que ça.

Le pire c'est qu'il a raison, à ce moment-là je le veux, ses abdos et son corps me paraissent tellement attirant, ce qui franchement me choque le plus.

Je me lève et remarque que la chemise est courte, enfin plus courte que prévue et qu'elle ne cache même pas la moitié de mes fesses.

- T'es consentante ?

- Pourquoi tu me demandes ?

- Je suis peut-être un connard mais pas un violeur. Il réplique fermement.

Je l'observe de haut en bas, le cœur battant à une vitesse folle, sentant ma libido augmenter.

- Oui. J'avoue honteusement.

Il me fait me mettre à genoux et se rapproche de moi, la bosse sous son caleçon touchant presque déjà mon visage. Il enlève le dernier morceau de tissu restant, dévoilant son gros membre bien gonflée et tendu me faisant rougir. Je lève mes yeux vers les siens, il attend mon prochain mouvement.

- Fais ça bien sinon tu recommenceras.

- Eh détends-toi t'as cru que j'avais fait ça toute ma vie ?

Je me rapproche encore et commence à lécher le bout de son gland avec gêne, et l'embrasse doucement. Je continue un peu et englobe son chibre dans ma bouche. J'effectue des mouvements de va-et-vient doucement, hésitante. Ma langue vient faire des tours sur son sexe en même temps que les allers retours. Je sens sa main s'agripper à ma chevelure et me guider de plus en plus vite, de plus en plus loin. C'est à la limite de si je vais m'étouffer. J'arrive à entendre quelques grognements de sa part ce qui me donne envie de lui en faire pousser plus. Ma langue poursuit son travail et je viens mordiller son gland avant de reprendre, forcée par sa puissante main. Ce manège perdure un petit moment, il gémit un peu plus fort, retire sa main et je comprends qu'il va venir. Je retire son pénis de ma bouche, la bave coulant de mes lèvres et d'un coup son liquide blanc gicle sur mon visage.

- ...

- ...

Un silence règne, je n'ose pas le regarder dans les yeux, je me sens comme une crasseuse, de par le fait que ça m'a plu et que je le voulais.

- Première et dernière fois petit con.

- Pas si tu m'appelles comme ça non. Il me fait me souvenir et remet son caleçon.

- Arh ! Je lâche de frustration. Pourquoi ça m'arrive à moi ?! Et c'était quoi cet ordre je pensais que tu n'étais pas dans ce genre de délire !

- Ça t'arrive parce que tu as fais l'erreur d'entrer dans mon bureau et que tu as signé le contrat. Dois-je te rappeler que ton corps est mien ? Et non c'est pas tellement mon truc mais en réalité ça fait pas de mal de temps à autres. Il me dit d'une voix monotone.

- Mouais.

- Laves-toi le visage, c'est dégueulasse. Il m'ordonne et lâche un "tch".

- Faute à qui ?! Je râle et prends la porte de gauche pour me rincer le visage.

Je lève les yeux au ciel et fait couler l'eau.

Oh my my il vient de se passer quoi au juste ? SI C'EST COMME ÇA TOUS LES JOURS ÇA VA PAS LE FAIRE. J'aurais vraiment aimé que ce soit Armin qui s'occupe de moi, rien de tout ça ne serait arrivé.

Mais le pire du pire c'est que j'ai bien aimé ça et qu'au fond je ne déteste vraiment pas ce connard de blasé de la vie...

- Ça fait même pas un jour que je le connais pourquoi on est déjà aussi proches ? Je me lamente en passant l'eau sur mon visage. Après je sais pas si je dois me sentir privilégiée ou juste avoir le seum d'être tombée sur son bureau et pas les toilettes. Je me parle mitigée.

- (T/p). Il m'interpelle en ouvrant la porte, déjà rhabillé.

- Hm ?

- Va voir Armin pour qu'il te soigne.

- Ok mais d'abord donne moi une autre tenue, j'ai vraiment pas l'envie de me faire agresser ou insulter parce qu'on voit mon cul.

C'est à peine si il cligne des yeux, m'observant avec un regard glacé.

- Suis-moi.

Je l'écoute et marche derrière lui tandis qu'il se dirige vers un endroit qui m'est inconnu.

- C'est l'armoire générale, fais ton choix. Me dit froidement Livaï.

Je ne répond pas et cherche des vêtements à ma taille. Je m'empare d'un pull col roulé et d'un pantalon en lin.

- Je me change où ?

- Ici.

- Ah. Du coup pars ?

- Non.

J'ouvre la bouche, frustrée.

- Si.

Il soupire et se tourne simplement.

C'est le minimum je suppose. J'enfile les vêtements en deux deux et lui tape sur l'épaule.

- C'est bon ?

- Ui.

- Maintenant vas voir Armin.

- Euuh... Je commence pas très sereine. Tu veux bien m'accompagner ?

- Pourquoi faire ? Il enchaîne paumé.

- S'il te plaît...

- T'as peur de Floch ?

- Non sans blague... J'avoue gênée. J'ai pas vraiment envie de revoir mon agresseur. Je continue tête baissée.

Il souffle et passe son bras derrière mon dos, s'agrippant à ma hanche de l'autre côté.

- Je viens avec toi, rassurée ? Il me demande soulé.

J'hoche la tête et souris, avec lui je suis sûre que rien de peut m'arriver, et ça c'est un énorme avantage.

~ Maë ♡ ~

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top