4 - On peut savoir ce que tu fous là ?!

Pdv (T/p) :

Je me retrouve avec Armin, il applique un pansement sur mon annulaire. J'ai arrêté de saigner par contre ça me fait toujours un mal de chien.

- Armin, tu peux m'expliquer le système hiérarchique s'il te plaît ? Je lui demande en grinçant des dents.

- Pourquoi cette question soudaine ?

- ... J'ai pas trop envie de passer pour une pauvre naïve juste parce que j'étais à bout psychologiquement. Par curiosité.

- Si tu veux. Il accepte et se rasseoit sur sa chaise plus confortablement. Tout d'abord il y a les bas rangs, ce qui font les petits boulots, du moins ceux qu'on peut remplacer par d'autres personnes facilement. Ça consiste généralement à s'occuper des marchandises ou de les capturer. Au total il y a une quinzaine d'hommes sur site qui s'occupent de ça.

- Ah oui quand même ! Je m'exclame surprise.

- Ensuite il y a moi, Jean et Eren mon meilleur ami. Ah c'est Eren son meilleur ami du coup ? Moi je joue le docteur, et Eren et Jean supervisent les quinze autres. Rien de bien compliqué. Ensuite au dessus de nous, il y a Erwin et Farlan. C'est rare de les voir ici pour être honnête. Erwin c'est le blond un peu mastoc, il est en charge de la finance donc il est très important. Et Farlan lui... Il s'occupe des arrivées comme tu as pu le remarquer et sinon c'est tout ce qu'il prend en charge ici. Il fait en général deux trois visites dans la semaine mais le reste du temps il s'occupe de trouver des acheteurs. Eux deux sont les bras droits de Livaï, celui qui gère tout.

- Ah oui je l'ai rencontré tout à l'heure.

- A- Ah bon ? Il sort étonné. C'est très rare, en général personne ne le voit hormis le dernier jour durant les enchères.

- Vraiment ?

- Oui, personne ne sait où se situe son bureau à part ses bras droit et nous trois avec Eren et Jean.

- Damn ! Je m'écrie surprise.

- Ouais, il est pas du genre social. C'est lui qui s'occupe de tout, il tire les fils quoi. Et aussi il a énormément de connections.

- On voit bien que c'est le chef alors...

- Oui. Cependant, ça me surprend que tu es le hasard de tomber sur lui. Il ne t'a rien fait ?

- Non, enfin il a bien essayé de me laver mais rien de méchant.

- Hm fait attention, c'est pas n'importe qui. Je ne le connais pas énormément mais qui sait de quoi il est capable. À mon avis il n'est pas arrivé là où il est sans se salir les mains. Il dit gravement.

- C'est vrai. Mais tu affirmes qu'aucunes filles durant tout ce temps ne soit allées dans son bureau ?

- Pas que je sache. Il y a des fois, environ une fois par mois ou Farlan le force à faire des choses euh pas très catholiques avec une fille d'ici, lui affirmant qu'avoir une esclave sexuelle de temps à autre ça fait du bien. Il avoue gêné, les joues roses, vraiment inconfortable à l'idée d'en parler. Ce n'a jamais été dans son bureau celà dit.

- Farlan c'est son meilleur ami un peu con ?

- En gros oui.

- Merci Armin t'es vraiment un sucre pour me dire tout ça ! Je m'exclame ravie.

- P- pas de soucis ! Il dit timidement. Bon maintenant il va falloir que tu y ailles sinon ça va paraître louche.

J'acquiesce ses propos et m'en vais. Ça va bientôt faire une journée que je suis là et je n'ai rien mangé. J'ai ultra faim...
On m'a dit que pour chercher de la nourriture il fallait parler à un dénommé Marco qui servait de guide apparemment. Mais là question est, où se trouve Marco ?!?

J'ouvre toutes les portes chacunes leur tour, tombant en général sur un pauvre placard à balai.

Je vais jamais le trouver le pépère à ce ryt-

- Arrête de râler un peu, c'est chiant ! Grogne le fameux Floch.

Je ne peux m'empêcher de lâcher un hoquet de stupeur à la vue que j'avais. Il est très clairement en train d'agresser une jeune fille qui doit avoir entre seize et dix-sept ans. Dans cette pièce lugubre, il n'y a qu'une chaise et une lampe. Il est par dessus la brune, immobilisant ses poignets sur le sol. Elle essaie de crier alors il la frappe, il a encore ses vêtements sur lui, mais tu comprenais assez vite où il allait en venir. Ses jambes à elle gigotent dans tous les sens, essayant de le frapper mais en vain.

- Putain de salope ! Même pas foutu de rester tranquille ! Il crie et lui fout une patate dans le nez, l'assommant.

Il se relève et moi, le cœur s'arrachant de ma poitrine, je décide de courir, la peur s'emparant de tout mon être. J'avais envie de vomir, ça me répugnait. Je voulais aussi aller aider la fille et passer à tabac l'autre abruti mais dieu sait que je n'en suis pas capable. Et malheureusement pour moi, il me vit et décida de me suivre.

Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite sous l'adrénaline. Je ne savais pas vraiment où je courais mais il me semblait me diriger vers son bureau à lui, en espérant croiser quelqu'un d'ici-là.

Le problème c'est que Floch court plus vite que moi, et qu'à peine la moitié du long couloir sans fin parcouru, il saisit fermement mes cheveux et me balance sur le sol.

- Ça t'a plu le spectacle ? Il demande avec arrogance. Je parie que tu rêves de ça toi aussi hein !?

Par réflexe, je crie, fort, mais un coup de pied dans le visage m'arrête.

- Que des chouineuses dans c'te place. Il crache et me menotte avec une pair qu'il avait accroché à sa ceinture pendant que je reprends mes esprits.

QUEL GENRE DE MALADE A DES MENOTTES À SA CEINTURE.

En parlant de ceinture, il enlève la sienne et me fouette plusieurs fois avec. Je me retrouve recroquevillée contre le mur à espérer de toutes mes forces que quelqu'un vienne.

Il s'approche de moi, son érection bien visible à travers son futal, et retire mon t-shirt par la force alors que je me débats comme je peux. Avec de l'élan, je lui file un coup de boule qu'il n'a pas l'air d'apprécier vu qu'il me refile un coup de ceinture et enlève son pantalon.

- Tu veux la jouer comme ça salope ?! Je vais t-

Je ne lui laisse pas le temps de terminer que je lui remets un coup de tête, qui fait aussi mal à lui qu'à moi. J'en profite pendant qu'il est dans les vapes pour me mettre derrière lui, rassemblant toutes mes forces et mon courage, et je l'étrangle avec la chaîne des menottes que je porte.

- ESPÈCE DE GROS CHIEN ! Je lui gueule dessus et tire de toute mon âme sur la chaîne.

- Sa-...lope... Il peine à dire et me fout un coup de coude dans le bide.

Je lâche un grognement et arrête de l'étrangler, et il en profite pour se défaire de ma prise et se mettre face à moi.

Il me fouette les seins et une larme coule sur ma joue. Des traces rouges apparaissent sur ma poitrine au dessus de mon soutien gorge. Que quelqu'un se ramène je vous en supplie...

- Voir une S pleurer... Quel plaisir ! Il s'exclame en gémissant.

À ce moment là, je ne pouvais plus compter sur moi-même, mais que sur l'arrivée miraculeuse d'une tierce personne.

- Tu vas me le payer bouffonne ! Il crie et me frappe sans pause.

Je me prend poings et pieds dans la face mais surtout dans le ventre. Et sans que je ne le vois venir, il me donne un coup de genou dans la tête. Je pleure tellement que je pense avoir une flaque à mes pieds, je ne peux même plus respirer, ma gorge est bloquée.

Soudainement, j'entends du bruit venant d'à côté, quelqu'un arrive. Floch ne l'entends pas et en remarquant mon manque d'oxygène, il se contente de rire. Je me sens souillée, rien que de le voir à nu devant moi me met mal, et je finis par vomir un peu n'importe où, éclaboussant mes jambes de ces tâches oranges et vertes.

- On peut savoir ce que tu fous là ? Demande sévèrement une voix que je reconnais immédiatement.

- Je m'occupais de cette pute ! Il s'exclame et rigole, en caleçon.

Je lève les yeux pour observer la scène, Livaï me regarde, puis redirige son attention vers l'autre avec dégoût et colère. En un instant il lui a saisit le col et plaqué au mur malgré sa taille.

- On peut savoir ce que t'as foutu bordel de merde !?! Il hurle presque, très énervé. Qui t'as donné la permission de la toucher !?

- Bah personne chef m-

- ALORS TU TE LE PERMETS TOI-MÊME ??! Il le replaque violemment contre le mur, lui brisant probablement quelques os. Écoute moi bien sac à merde, plus jamais tu ne touches une marchandise S c'est clair ?! Les clochards comme toi imbus d'eux mêmes n'ont même pas leur place ici, je suis à deux doigts de te buter sur le champ sale ramassis de merde. Il l'insulte au summum de la rage.

Floch fronce les sourcils mais ferme sa gueule.

- Dégage de là tout de suite. Si je te revois dans ces zones là je te promets que ta vie tu peux l'oublier très vite. Et nettoie ce vomi c'est encore plus répugnant que toi. Il enchaîne avec un ton pire que hautain.

Livaï balance un tch et me ramasse comme il peut pour m'amener dans son bureau et me foutre directement dans la baignoire. Il fait couler l'eau et en une minute elle était devenue marron rouge.

Je n'ai même pas la force de parler, seules les larmes perlent, je me sens morte de l'intérieur, et la douleur je ne la ressens pas dû au choc.

- Quelle idée de laminer un S. Ça va être juste pour qu'elle soit en bonne état avant la semaine prochaine maintenant... Il marmonne soulé.

- ...

- Tu comptes te laver où je dois m'y coller ? Parce que cette puanteur que tu dégages c'est insupportable. Il dit froidement.

- ...

- Même pas foutue de répondre. Je suppose que je vais devoir y passer alors... Il soupire et enfile des gants.

Il prend un savon en bouteille et verse le liquide dans sa main. Il savonne ma peau délicatement ainsi que le haut de mon corps, évitant les parties abîmées. Et contre toute attente, je m'endors dans le bain, ou plutôt, je m'évanouie avant de sombrer dans le sommeil.

Pas fun fun ce chapitre ma foi !

Je posterais désormais tous les mercredis et samedis, puisque les autres jours ce sera pas possible vu que j'ai des horaires eclatax avec le lycée et que mes parents m'ont mis des restrictions d'écran vu que je me suis tapée un 5,25/20 en spé maths ☠️

Bref, see y'all later :)

~ Maë ♡ ~

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