24 - Tout paraît éternel.

   ── Your voice is my favorite sound.

TW : Scène à caractère sexuel · lemon (citron)

Ce chapitre contient UN PEU de lemon en fin de chapitre, donc si vous êtes encore jeunes/n'aimez pas ça, je vous incite à SKIPPER la fin du chapitre :)

Pdv interne :

- C'est ici ?

- Oui merci Aiko, j'en ai pour pas longtemps ! Je lui dis en sortant de nouveau du taxi, cette fois-ci devant l'immeuble de Koko.

Je n'oublie pas les documents et je monte avec haine les marches. Ils ont intérêt d'être importants ces foutus documents sinon je jure que je lui en colle une.

- Aller, c'est la dernière ligne droite... Je me marmonne pour me donner du courage.

Je toque trois fois à sa porte, et je patiente. Même pas dix secondes après, il l'ouvre avec un entrain qui m'étonne.

- Voilà ton dossier sac à merde, j'espère qu'il valait de l'or vu comment je me suis fait chier pour le récupérer. Je grogne en faisant immédiatement demi-tour une fois les papiers rendus.

- Merci, je vais les brûler.

- Pardon ?! Je m'exclame en lui faisant de nouveau face.

Il me sourit et s'enfouit dans son salon, laissant la porte ouverte. Je comprends que c'est un signe pour que je le suive, alors je rentre à mon tour sans me priver de souffler d'énervement.

- Tu aurais pu me le dire, je les aurais flambé sur place ! J'aurais pas eu à venir ici bordel...

- C'est vrai mais je voulais te voir. Il rétorque bêtement en s'asseyant sur son canapé.

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ce soir !?

- Tu veux à boire ?

- Du café s'il te plaît. Je lui réponds sèchement.

Après tout il ne faut surtout pas que la fatigue me rattrape, j'ai encore des choses à faire en retournant chez moi.

- Ben tu sais où est la cafetière.

Je vais le tuer c'est sûr.

- Si je devais pas préserver mon énergie, sache que je t'aurais déjà étranglé. Je lui crache en me dirigeant vers sa cuisine.

- Préserver ton énergie ? Me demande le blanc, curieux.

- ...

Je préfère ne pas répondre, à la place je m'occupe de remplir ma tasse.

- Tu t'es rabibochée avec Kakucho ? J'ai cru comprendre que vous vous étiez querellés. Remarque Kokonoi, il paraît interressé par ma réponse ce qui me surprend.

- Ouais on est en bon terme. Plus que bon terme même. Je rajoute en souriant.

Il me tape encore un peu la discute, et moi je sirote ce café d'excellence, étant donné qu'il a été fait de ma main. J'avoue être confuse qu'il veuille autant parler avec moi, d'habitude c'est tout l'inverse.

- Mon chauffeur m'attend, et ma tasse est vide, je pense que tu sais ce que ça signifie.

- C'était agréable de te parler un peu.

Je fronce les sourcils et me contente de marcher en direction de la porte.

- Oh au fait ! Avant que je ne parte, comment ça avance la mission avec la sangsue ?

Je n'aime pas l'appeler comme ça mais ce sera plus rapide pour avoir une réponse.

- Elle touche bientôt à sa fin.

- Hm... Ma venue ici était étrange, à plus tard. Je lui dis en plissant les yeux, toujours confuse de la raison de ma présence, et je m'en vais.

En deux deux je me retrouve dans le taxi, puis devant mon immeuble. J'espère sincèrement qu'il ne s'est pas endormi, j'ai pas envie d'avoir ingurgité toute cette dose de caféine pour rien.

Oh d'ailleurs je me demande comment va Shinji ? J'ai l'impression de ne pas l'avoir croisé la dernière fois que je suis allée dans son bar...

- Pitié Kakucho, soit encore réveillé. Je le supplie en marmonnant dans ma barbe.

Je tape le code du bâtiment, et une fois l'entrée débloquée je monte les escaliers avec ardeur. Puis j'insère mes clés, et déverrouille la porte. J'ai tout de même un peu de stress, je ne sais même pas si Miyu l'a laissé entrer...

En ce moment elle se plaint toujours de sa présence quotidienne, donc c'est pas certain qu'elle l'ait laissé passer.

J'entre dans ma chambre d'une façon très peu sereine, ne sachant pas réellement à quoi m'attendre. Et quand je vois ce qu'il y a devant mes yeux, un rire spontané sort tout seul de ma gorge. Il est là, dans sa chemise bien serrée et son pantalon étroit, assis confortablement dans mon fauteuil. Ses jambes sont écartés, sa cravate dénouée, et sa chemise légèrement déboutonné. Si ce n'est pas un signe que les chaleurs d'été lui font effet, c'est définitivement un signe pour me donner chaud à moi.

- Ça a pas été trop long ?

- Sans toi tout paraît éternel. Il réplique en me souriant.

Je m'approche et je m'assois sur mon lit, mes lèvres remontées à mes oreilles.

- Haha, place au spectacle maintenant !! Je m'écrie tout excitée.

Kakucho se lève du fauteuil et il se met devant moi. Sa posture est extrêmement attirante, il se tient droit, et moi qui suis assise j'avoue apprécier la position de dominance. Il attrape le brumisateur et s'en asperge sur tout le corps. Le fin tissu blanc sur son torse devient collant et moule encore plus ses beaux abdos. La vision de ses pectoraux musclés enfermés sous du coton réveille les papillons dans mon ventre.

Je regarde son entrejambe avec attention, qui me paraît bien gonflée. Il défait le bouton et abaisse la fermeture éclair de son pantalon, je peux voir la naissance de son sous-vêtement. Kakucho me regarde droit dans les yeux, mon estomac fait trois tours sur lui-même, et en même temps il attrape son membre redressé qu'il fait sortir de son calbute.

Le brun commence à le toucher doucement, puis il débute ces mouvements de va-et-vient, tout en me fixant ce qui est mi dérangeant mi excitant. Sa main empoigne fermement sa verge, il se masturbe devant moi, c'est ça son spectacle. Et en voyant son corps et ce qu'il fait je ne peux m'empêcher de me tortiller sur place et de gigoter un peu. Discrètement je me masse le clitoris à travers mes vêtements tout en l'observant faire, pour soulager légèrement ma libido. Dans ce silence monstre ne résonnent que nos soupirs et ses grognements de plaisir.

- J'ai l'impression que tu t'impatientes, tu veux monter sur scène ? Il me questionne tout bas.

- Mais t'as pas fini ton spectacle... Je réponds, embêtée.

Ça ne fait que quelques minutes qu'il a commencé, tant qu'il ne finit pas de se branler c'est pas supposé être la fin de l'animation.

- C'est pas grave, je t'invite sur scène tu ne vas tout de même pas refuser ?

- C'est vrai... J'admets en souriant malicieusement.

Je me lève du lit et je retire mes vêtements, ainsi que ma culotte, ne gardant que mon soutien-gorge. Il est toujours assis sur le fauteuil, sa bite à l'air. Je ne perds pas de temps et je grimpe sur ses genoux, mon bassin collé au sien. Ses iris vairons me détaillent avec passion, je me noie dans son regard de guerrier. Aussitôt, ses lèvres plongent dans mon cou, puis m'embrassent avec folie. Kakucho saisit fermement mes cuisses et me porte jusqu'au lit, où il m'allonge.

- J'attends la démonstration. Je raille en déposant un baiser sur son poignet qui longeait ma figure. Pas besoin de lubrifiant d'ailleurs, je crois que mon vagin a fait le travail tout seul, je suis trempée.

Il rit innocemment à mes dires, et tandis qu'il s'empare des lèvres, enfournant sa langue dans mon bouche, son pénis me pénètre sans plus attendre. Mes bras entourent son dos, et je sais déjà que ce soir il m'emmènera à l'extase.

- Je t'aime... Me murmure mon amoureux au creux de mon oreille, tout en m'offrant de fougueux coups de bassins.

- Plus que tout au monde. Je lui rétorque en souriant, entre deux gémissements.

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Oubliez pas de vous préparer ! Quand c'est votre première fois (ce qui n'est justement pas le cas ici) il faut absolument préparer le vagin, et le lubrifiant est vraiment important ! (Je préfère le dire pour ceux qui je le savent pas)

Le lemon était assez court mais je vous avoue que j'avais la flemme d'en écrire un en entier 👩‍🦯
J'espère qu'il vous a quand même plu ;)

Mardi je passe mon grand oral, donc dans deux jours, ce qui veut dire que mercredi je publie et dimanche aussi ! (Puis il ne restera qu'un seul chapitre à poster)

~ Maë ♡ ~

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