16 - Soirée mondaine.

── I still repeat the things you
said to me in my head.

Pdv interne :

- Des films avec des morales intéressantes ? Me demande sans attendre Karashi.

Le questionnaire commence, il faut que j'assure.

- La haine, parasite, le cercle des poètes disparus. Je réponds du tac au tac.

- Hm... France Corée et les US, pas mal. Il avoue en buvant dans son verre de pétillant.

Je triture mes doigts, apeurée de la prochaine question.

- Maintenant des films avec des morales vraiment éclatées au sol ?

- Euh... Je me creuse les méninges quelques instants, puis je me souviens d'un film. Le loup de Wall Street !

- N'est-ce pas un peu mesquin de me dire ça à moi ?

- Pourquoi, parce que votre vie ressemble à celle du connard de riche drogué h24 qui vit pour la fraude fiscale ?

Si j'avais pas vu le regard de tueur de Kakucho, mon pied se serait fait durement écrasé.

- Haha bien vu. Enlève la drogue et la fraude et c'est bon ! Il s'écrie de bonne humeur. Et par rapport à la suite de Star Wars ? Le 7,8,9 ?

- Nulle. La fin du neuvième film a été embellie, on peut voir que c'est disney qui a racheté la licence.

- Et la suite de Matrix ? Le 4 ?

- Nulle aussi. Enfin, ce sont des films qui sont corrects dans leur ensemble, mais comparé aux premiers ça ne vaut même pas un sous. Je lui dis en soufflant.

- Hm... Premier film jamais sorti ?

- La sortie des usines Lumières à Lyon ? Je tente le coup après une bonne minute de réflexion.

- Ok c'est bon, ça me suffit.

- C'est bon ? Je répète étonnée, c'était plutôt rapide.

- Par contre je veux obtenir des flingues. Le marché est rude en ce moment et mon fournisseur tombe en rade.

- Combien ?

- Une dizaine de pistolet semi-automatique ce sera déjà pas mal. Visons le classique pour le moment. En conclut le brun satisfait.

- Ça marche, je vous ferai un prix d'ami.

- Très bien ! J'ai ce que je veux, et vous aussi. Je communiquerai avec vous dans les prochains jours pour plus d'informations. Maintenant si vous voulez bien m'excuser... Il nous dit en s'inclinant avant de partir rejoindre un autre groupe.

Une fois parti, j'inspire tout l'air qui se trouve dans la salle.

- Tu vas bien ?? Me demande Kakucho inquiet.

- Oui oui ça va, c'est le stress qui redescend. Je le rassure en me relaxant un peu.

- ... Je ne savais pas que tu regardais autant de film. Il remarque après un court moment de blanc.

- Tu sais quand j'étais au lycée j'avais une heure de transport aller, et une heure de transport retour. J'avais pas de connexion internet, mais j'avais Netflix et le téléchargement illégal. Donc assez rapidement j'ai trouvé de quoi m'occuper pendant le bus.

- Hm... En tout cas bien joué, tu peux être fière de toi.

- Et toi tu es fière de moi ? Je l'interroge en mangeant un amuse bouche qui trainait sur le plateau d'un serveur.

En voyant son visage déconfit je peux voir que je l'ai pris au dépourvu.

- Je rigole hein, honnêtement je m'en fiche que tu sois fier ou pas t'es pas mon père. Je rajoute en soufflant du nez.

- Je ne suis même pas fier de moi-même donc j'avoue que c'est compliqué de l'être pour autrui.

Ouch- je ne m'attendais pas à cette réponse.

- C'est triste. En tout cas sache que moi je suis fière de toi. Je lui dis en souriant.

Il me regarde du coin de l'œil, et quand il croise mes yeux et mon sourire on ne peut plus sérieux il se met à rire. Ses éclats de joie m'entraîne aussi et je rigole à mon tour. Je réalise alors que sa présence est un baume pour mon cœur, et j'espère ne jamais avoir à le quitter.

- Ah merde. Je balance en voyant qui se dirige vers nous.

Kakucho fronce sourcils et tourne sa tête dans la même direction que la mienne. Le fou à la chevelure bonbon s'approche pas à pas, un sourire extravagant aux lèvres.

- Vous entendez cette musique ? Nous demande-t-il à peine arrivé.

- On a réglé le problème, appelle son employeur pour la renvoyer. Et ensuite tu sais ce qu'il te reste à faire. Lui ordonne le brun de manière très stricte, ce qui me surprend.

J'ai absolument rien compris.

- Parfait. Mais avant j'aurais voulu une danse avec (y/n) ! Réclame le drogué en nous montrant toutes ses dents.

- Quoi ?

- Désolé on s'apprêtait à aller sur la piste de dance tous les deux. Une prochaine fois peut-être ? Réplique Kakucho d'un ton très blasé, ne laissant percevoir aucune émotion.

- Dommage... Bon et bien j'ai qu'à passer un coup de fil alors, et je décolle ! Bonne fin de soirée. Nous souhaite gentiment Sanzu en partant.

- Donc nous dansons maintenant ? Je le questionne en explosant de rire.

- T'aurais préféré faire la valse avec lui ?

- C'est pas faux... J'admets en me calmant.

Je tends alors mon bras, et il attrape délicatement ma main de la sienne. On rejoint la piste où de nombreux couples dansent déjà. Il place une de ses mains sur ma taille, et je pose une des miennes sur son épaule. Et celles qui restent se rejoignent pour entrelacer nos doigts. Une vague de chaleur me traverse, je me sens apaisée. La sensation que je ressens à ses côtés est indescriptible, je me perds dans ses yeux vairons en même temps qu'un ballet de papillons s'installe dans mon ventre.

On commence à se dandiner sur le rythme, nos corps ne faisant qu'un.

- Tu trouves pas qu'elle est quand même très mondaine cette soirée ? Je lui demande tout en comptant mes pas dans ma tête pour ne pas ruiner la danse.

- Si, y'a qu'à regarder tous les bourgeois autour de nous qui n'ont aucune foutre idée que Karashi puisse être lié à des affaires douteuses...

- Et sinon pour le cinéma, tu m'expliques ? Je viens de décrocher une place en tant que projectionniste j'aimerais savoir pourquoi. Je poursuis naturellement.

Lui qui fixe la foule reporte son attention vers moi.

- Tu veux vraiment savoir ?

- Sinon je ne te le demanderai pas.

Et soudainement il s'arrête, coupant court à ses mouvements.

- Bah ? Je lâche, étonnée.

- Allons dans un endroit plus calme pour en discuter.

Étrangement celà ne présage rien de bon. Ça veut dire que le sujet est très sérieux et confidentiel si il faut qu'on soit à l'abri de tous pour en parler.

Il mène le chemin, et passe par des endroits qui me sont totalement inconnus au sein du gîte. On dirait qu'il est déjà venu ici. Le soleil est toujours levé, et tandis qu'on traverse les nombreux corridors, ses rayons illuminent nos visages. Ma montre indique dix-neuf heures, je pensais qu'il était tard mais en fait pas tant que ça.

- Après toi. Me dit-il en ouvrant la porte de la baie vitrée qui mène sur un balcon.

Il est un peu étroit comparé à la taille du logement, cependant on pourrait quand même y mettre une table de ping-pong, donc je suppose que ça va. Je m'adosse à la rambarde et j'observe les horizons : des champs sublimes remplis de diverses plantations à perte de vue. Mes pupilles scintillent face à ce spectacle envoûtant.

- Connais-tu des gens qui étaient proches de Mikey de l'époque du Toman qui le sont encore maintenant ? Me questionne Kaku'.

- Euh...

Je me refais chacun des membres principaux du Toman un par un, sans résultat.

- Non, hormis Sanzu je vois pas.

- Et si. C'est vrai que Sanzu est resté aussi mais lui il est fou. Enfin, cette autre personne c'était pas un membre du Toman tout simplement parce que c'était une fille. Ils se connaissent depuis petits, et elle l'a follement aimé durant de longues années, jusqu'à le suivre à la création du Bonten. Sauf que Mikey a fait en sorte d'écarter chacun de ses proches pour les protéger de cette organisation, et de lui-même.

- Donc la sangsue c'est cette pauvre fille amoureuse ? Je devine, légèrement contrariée qu'ils l'appellent par ce nom juste parce qu'elle aime passionnément.

- Oui.

- Et donc ? Vous voulez l'éloigner du boss ?

- Oui. Répète-t-il en venant s'appuyer à son tour sur la rambarde.

- Pourquoi vous lui avez juste pas demandé ?

- Si on l'appelle la sangsue c'est pour une raison (Y/n). On a bien essayé mais elle reste dans nos pattes.

Cette expression me contrarie encore plus, je n'aime pas du tout où va cette conversation.

- Le plan pour la faire dégager c'est quoi alors ? Parce que pour le moment je ne vois aucun lien avec le cinéma.

- On a d-

- S'il te plaît simplifie moi tout ça. Je le coupe, ne voulant pas passer trois heures sur un sujet qui m'irrite.

- Pour faire simple, on va la trainer vers le bas. En commençant par la renvoyer de son travail. On va lui pourrir sa vie amicale et sa vie au boulot. Comme ça quand elle est au plus bas, Sanzu apparait, il devient son sauveur. En se comportant tel un parfait gentleman, draguant et discutant avec elle. Du coup elle s'attache à lui, et il devient subitement le seul repère stable de sa nouvelle vie. Et ce manège continue, elle subit des galères, puis Sanzu arrive pour la remonter vers le haut. Il m'explique sans faire de pause.

- ... Je reste bouche bée.

- Chaque moment de répit qu'elle peut trouver, il faut qu'on soit là pour lui enlever, afin qu'elle cherche du réconfort chez son homme. D'où le cinéma, si un jour - ce qu'elle fera sûrement d'après Mikey qui la connait bien - elle veut déstresser au cinéma, on lui nique sa séance en passant une atrocité à la place. Elle tombera désespérément amoureuse de Sanzu, plaçant Mikey comme un ami et non comme un amant. Et à la fin on lui révèle que Sanzu travaille avec le Bonten et donc avec Sano et qu'on l'a manipulé depuis le début, ainsi que le mensonge créé sur l'attirance de Haruchiyo à son égard. Elle se met à détester l'organisation, Sanzu, et surtout Mikey, et nous on est enfin tranquille. Il termine en soufflant un coup.

- Pardon ?

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Voilà ma ff sur Sanzu résumé en deux paragraphes 🤧

D'AILLEURS, j'ai publié un Kenma x reader !! Hésitez pas à aller lire les premiers chapitres <3

Et c'est pas demain j'ai mon bac de sport (athlétisme bien évidemment avec le 3 x 500) et j'ai des courbatures du turfu ? Je vais souffrir mes grands morts oskour 🥲

~ Maë ♡ ~

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