𝐍𝐨𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 : S'il vous plaît assurez-vous de voter et de commenter, en tant qu'écrivain, cela signifie beaucoup pour moi ! J'espère que vous apprécierez ce chapitre xx.

"Tu es complètement cinglé" a dit Luna en essayant de sortir du lit aussi vite que possible, mais elle a été arrêtée par Lorenzo qui a attrapé sa main.

"Écoute-moi Romano, c'est l'opportunité d'une vie. Penses-y juste une seconde. Trois outsiders qui reviennent et avouons-le, nous gagnerions. Nous serions des légendes là-bas" s'exclame l'Espagnol. Il pouvait voir le dilemme se former et le visage de Luna pendant qu'elle réfléchissait à tout cela.

"Tout le monde a parlé de toi. Tu veux savoir ce qu'ils disent. Ils disent que Toto t'a obtenu le siège de la Ferrari", a-t-il dit. Il savait qu'il devait l'énerver d'une manière ou d'une autre, et à voir son visage, il avait touché la bonne corde sensible.

"C'est vrai ma chère Luna. Même après leur avoir botté le cul pendant des années, ils ne croient toujours pas que tu es assez bonne, alors qu'est-ce que tu en dis ?" Tu veux leur prouver qu'ils ont tort ?" Il a levé un sourcil vers elle et a prié pour qu'il en fasse assez pour qu'elle soit de son côté.

"Et puis merde" dit Luna "Allons leur montrer qui est le meilleur".

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Après un certain temps, dont Luna n'était pas sûre parce qu'elle ne pouvait pas trouver son téléphone nulle part, ils étaient prêts à partir. Pendant ce temps Lorenzo a expliqué son plan, et comment Amelie devait être impliquée aussi, pour une raison stupide que Luna n'a pas pris la peine d'écouter. Pour être honnête, elle n'était pas vraiment intéressée par Lorenzo romantiquement, donc elle ne se souciait pas vraiment s'il voulait revenir avec Amelie ou pas. Quoi qu'il en soit, elle a fait une note mentale de ne pas mentionner comment ils passent une nuit ensemble en face d'elle.

"Hé, tu as vu mon téléphone quelque part ? Je jure que je l'avais avec moi quand on a quitté le club ", demande Luna alors qu'ils se préparent à partir. Ils étaient censés rencontrer Amélie il y a 5 minutes.

"Uhh, non je ne l'avais pas. Es-tu sûr que tu l'avais avec toi ?" a dit Lorenzo en vérifiant soigneusement sa poche pour voir si son téléphone était toujours là.

"Oui, je suis sûre", dit-elle en faisant une petite pause pour regarder une dernière fois dans la pièce. "Peu importe, j'obtiendrai un nouveau téléphone sur le chemin de Nice".

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"As-tu essayé de la rappeler ce matin ?" demande Susie à son mari. Oui, elle était inquiète pour Luna, mais elle était aussi inquiète pour son mari. Il n'a pas dormi de la nuit, et les cernes autour de ses yeux en sont la preuve. Il a passé des heures à appeler chaque personne du monde des courses de rue dans l'espoir de trouver quelqu'un qui savait ce que Lorenzo et Amélie faisaient.

" Évidemment, que je l'ai fait putain ", il a claqué des doigts en se retournant pour regarder sa femme. Elle lui a fait un sourire d'excuse et il s'est immédiatement senti mal "Désolé d'avoir crié".

"C'est bon, mon amour" dit-elle en le serrant très fort dans ses bras, ce qu'il lui rendit immédiatement. "S'il te plaît, tu dois aller dormir, ne serait-ce qu'une heure" et sur ce, Toto s'éloigne d'elle.

"Je ne peux pas dormir tant que je ne l'ai pas trouvée" dit-il en s'asseyant à nouveau à la table surpeuplée. Il y avait toutes sortes de vieux téléphones, quelques vieux chèques, et un ordinateur dessus. Toto a passé toute la nuit à contacter toutes les personnes qu'il pouvait atteindre dans l'espoir qu'elles sachent ce que Lorenzo avait en tête.

"J'espère que tu le feras rapidement. Pour son bien, et pour le tien aussi" a dit Susie et avec cela elle a quitté la pièce et Toto s'est remis au travail. Après un certain temps passé dans un silence affreux, son téléphone a finalement sonné. "Toto hey, c'est encore moi."

"Marcus, Dieu merci, dis-moi que tu as quelque chose" demande l'Autrichien, impuissant.

"Je suis désolé, mais la seule information que j'ai pu obtenir concernant le sud de l'Europe est qu'il y a une course à Nice demain", dit la voix étonnamment agréable de l'homme au bout du fil.

"J'ai bien peur que ce soit exactement ce dont j'avais besoin. Merci", dit Toto, mais avant qu'ils ne raccrochent, l'homme, Marcus, avait quelque chose à ajouter : "Encore une chose, si tu vois ce garçon, Torres, donne-lui un coup de poing de ma part. Le gamin m'a volé une Enzo l'année dernière, tu y crois ça ?

"Oh, crois-moi, si je vois Torres, il aura bien plus qu'un coup de poing dans la figure", plaisante Toto et avec ça, ils raccrochent.

La vitesse de la lumière n'a rien à voir avec celle de Toto qui se lève de sa chaise, enfile une veste et ses chaussures, crie un rapide au revoir à Suise et sort par la porte d'entrée aussi vite que possible.

Il devait se rendre à Nice le plus vite possible.

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Charles et Sebastian sont assis en silence en attendant l'arrivée de leur (bientôt ex) patron. Ils étaient actuellement à Maranello, et Mattia les avait convoqués pour une réunion urgente, ce qui était très étrange. Cela ne devrait pas être à propos de la voiture, ou de leurs performances, puisque les deux avaient été merdiques toute la saison, donc il ne pouvait pas être surpris maintenant. Il ne pouvait pas être en colère contre la façon dont leur 1000ème GP s'est déroulé, ils en ont fait un spectacle tranquille. Sebastian était 10ème et Charles 8ème, au moins ils étaient tous les deux dans les points, alors qu'est-ce qui aurait pu mettre Mattia en colère.

"As-tu fait quelque chose ?" a soudainement demandé Charles, ce qui a fait que Sebastian l'a regardé avec un sourcil levé "Qu'est-ce qui te fait penser que j'ai fait quelque chose ?".

"Eh bien, jusqu'à présent cette saison, toi et Luna êtes les deux seules personnes capables de l'énerver comme ça, et comme Luna n'est pas là, je suppose que tu as fait quelque chose" a expliqué le Monégasque avec son accent à peine audible.

"Eh bien, t'as mal deviné" dit l'Allemand grognon avant d'ajouter " tu as peut-être vu Luna ces derniers jours".

"Non, je l'ai vue pour la dernière fois après qu'elle ait fait ses tours de piste. Pourquoi ?" demanda la voix maintenant suspicieuse du coéquipier de Sebastian. "Aucune raison, j'ai juste pensé que peut-être tu savais où elle était, c'est tout. Megan n'a pas arrêté de parler d'elle" a dit le futur pilote Mercedes.

"Je ne sais pas où elle est, je souhaiterais le savoir. Je veux dire que je ne le souhaite pas, je m'en fiche. Attends, ça avait l'air méchant" blablatait le plus jeune du duo, ce qui a fait glousser Sebastian.

"C'est bon p'tit gars, ton secret est bien gardé avec moi" il sourit à Charles dont les joues étaient maintenant rouges " Cependant, tu devrais essayer d'être moins amoureux, elle n'aime pas vraiment ça" dit Sebastian en se rappelant brièvement le moment de leur rendez-vous secret.

Charles a hoché la tête, mais lentement la réalisation l'a frappé. "Attends, comment tu sais ça".

Heureusement pour Sebastian, Mattia est soudainement apparu à la porte d'entrée, Sebastian n'a donc pas eu à répondre à la question de Charles. Malheureusement pour lui, Charles a noté mentalement qu'il allait lui reposer la question.

"J'ai besoin de votre aide pour une affaire très privée. Charles, tu feras probablement partie de cette équipe pendant longtemps, et Sebastian, tu pars à la fin de cette saison, mais tout cela n'a plus d'importance maintenant", a déclaré Mattia, exténué, en remettant une feuille de papier à chacun de ses pilotes qui se regardaient d'un air confus.

"C'est un accord de non-divulgation" explique l'Italien. Au moment où ses chauffeurs étaient sur le point de parler, il les interrompit : "Ceci doit être traité dès que possible, et je comprends si vous décidez de ne pas signer. Mais, si vous décidez de le signer, je vous promets de tout vous expliquer avant de commencer notre travail, c'est compris ?".

Charles et Sebastian se sont regardés avant que Sebastian ne décide de prendre la parole : "Ce n'est pas quelque chose d'illégal, n'est-ce pas ?"

"Non, mais l'information que je vais partager avec vous deux a le potentiel de ruiner la réputation de Ferrari pour toujours" explique encore Mattia.

"Qu'est-ce qui vous assure que nous n'en parlerons pas, même si nous signons ?" demande la voix confuse de Charles, qui ne sait manifestement pas ce qu'est un accord de confidentialité.

"Si vous lisez attentivement l'accord, vous verrez que si vous parlez du sujet interdit, je vous posséderai pour le reste de votre vie" dit Mattia et Charles souhaita n'avoir rien demandé.

"Alors, messieurs, qu'avez-vous décidé ?" demande Mattia en étendant ses mains avec un crayon dans chacune d'elles à chacun de ses pilotes.

" Oui, pourquoi pas. Je doute que Wolff dise un jour quelque chose d'aussi intéressant de toute façon, alors pourquoi ne pas profiter de l'occasion ? " dit Sebastian en prenant le stylo et en apposant sa signature au bas du papier.

Mattia et Sebastian regardaient maintenant Charles, qui semblait avoir du mal à trouver les bons mots : "Je... Max a dit que nous allions annuler Fifa ce soir, donc je suppose que je suis libre..." dit-il confusément.

"Ça me convient", dit Mattia en donnant son stylo au chauffeur monégasque et en le regardant signer le papier.

" Maintenant, je vous rappelle encore une fois à tous les deux que ce dont nous allons parler n'est connu de personne en dehors de ce bureau, à l'exception de Megan Bailey, notre attachée de presse. Je vous le répète, vous avez la possibilité de partir maintenant, si vous avez changé d'avis" a dit le chef d'équipe en s'asseyant et en regardant ses deux pilotes avec ses yeux fatigués et grands ouverts.

"Oh, crachez le morceau, je commence à être fatigué", grogne Sebastian, ce qui lui vaudra un regard furieux de Mattia et un regard choqué de Charles qui n'ose pas parler.

Mattia a ensuite roulé des yeux et a simplement demandé : "Est-ce que l'un d'entre vous a vu Luna depuis le 12 septembre, le jour des qualifications du GP de Toscane ?".

Le duo de pilotes échangèrent un regard confus avant que Sebastian ne se décide à répondre "Uhh, non, nous ne sommes pas exactement les meilleurs amis".

"Je m'en doutais, merci Sebastian", dit Mattia d'un ton sarcastique avant de se tourner vers son autre pilote : "Et toi Charles ?".

"Non non, je ne l'ai pas vue depuis qu'elle a fait ses tours de piste. Est-ce qu'elle va bien ?" demande le Monégasque maintenant inquiet.

"J'ai bien peur de ne pas savoir si elle l'est" dit Mattia, ce qui fit que ses deux chauffeurs se mirent à parler à voix haute, ce qui l'empêcha d'entendre un seul mot de ce qu'ils disaient. Il a alors frappé sa table aussi fort que possible, ce qui les a fait taire.

"Sebastian, tu te souviens de l'académie secrète de conduite dont t'a parlé Luna", demande Mattia, ce à quoi Sebastian acquiesce. Charles le regarda d'un air interrogateur et Sebastian murmura simplement "tu n'étais pas là".

"Eh bien, j'ai le regret de t'informer que ce n'est pas réel" dit Mattia tristement. Ce qui le prit par surprise fut Sebastian qui sauta presque de sa chaise de bonheur "Je le savais."

Puis il a réalisé : "Attends, si ce n'est pas réel, alors... alors comment a-t-elle... Oh mon Dieu, comment I'avez-vous trouvée ?".

"Comme vous deux, et le monde entier l'a déjà vu, Luna est une pilote exceptionnelle. Mais malheureusement, elle n'a pas appris cela dans une bonne école de pilotage" Mattia regardait maintenant la table, car il avait trop honte pour regarder ses pilotes dans les yeux en leur disant la vérité.

"J'espère que vous connaissez tous les deux le terme 'sideshows'" demanda Mattia, ce à quoi ses chauffeurs répondirent par un signe de tête négatif. "C'est une forme d'exposition... automobile... mais pas régulière".

Mattia n'arrivait pas à croire qu'il s'était mis dans cette situation, il se sentait tellement honteux et effrayé qu'il n'arrivait même pas à finir une phrase "Mio Dio, il n'y a pas besoin d'enjoliver les choses maintenant, c'est une forme de course de rue illégale".

La mâchoire de Charles s'est décrochée et Sebastian s'est frotté le menton, incrédule. Il aurait souhaité avoir tort, que l'académie soit réelle, parce que c'est bien pire que de se faire mentir par son équipe à propos d'une académie de course.

"Vous avez probablement tous les deux entendu parler du récent incident qui a eu lieu dans les rues de Berlin", a-t-il commencé à expliquer en voyant les yeux de ses conducteurs s'écarquiller. "Non, Luna n'était pas impliquée dans cet incident en particulier, mais c'est à peu près le groupe dont elle faisait partie.

Si vous n'avez pas entendu parler de l'incident de Berlin, ou du Berlin Crash comme on l'a appelé, c'est que vous avez vécu dans une grotte. Pendant le calendrier des courses de l'année 2018, le monde des courses de rue, ou des sideshows si vous vouliez leur donner un nom fantaisiste a décidé de retourner à Berlin une fois de plus. Les larges rues et les coins étroits de cette belle ville en faisaient une destination parfaite pour les activités qu'ils prévoyaient d'y réaliser. Ainsi, lorsque l'horloge a sonné 3 heures du matin, l'heure habituelle pour la plupart des courses, le groupe d'un nombre inconnu de pilotes a commencé son défi. Tout se passait parfaitement, il n'y avait pas de civils, les flics ne s'étaient pas montrés (en partie parce que le processus d'organisation d'une course comme celle-ci consistait à trouver un flic véreux qui ignorerait tous les appels concernant la course pour une somme d'argent considérable), et surtout, il n'y avait pas de trafic. La circulation était la première cause d'accidents lors de spectacles comme celui-ci.

Personne ne semblait savoir pourquoi, mais cette année-là, ils ont décidé de remodeler la piste improvisée, de sorte que cette fois, ils passaient devant une station-service. Yep, ça ne semble pas sûr, n'est-ce pas. D'une manière ou d'une autre, cela n'a pas fait douter de la sécurité de la course, ce qui s'avérera être une grosse erreur.

L'un des coureurs, dont l'identité n'a jamais été révélée, n'a pas atteint le point de corde dans un virage particulier, ce qui l'a fait heurter une bordure, et sa voiture a foncé dans une station-service. Comme vous l'avez peut-être deviné, cela a provoqué une grosse explosion, qui a brûlé le coureur vivant, ce qui explique pourquoi son identité n'a jamais été découverte.

Maintenant vous pouvez vous demander pourquoi c'est une telle tragédie si c'est seulement lui qui est mort. Ce que je n'ai pas mentionné auparavant, c'est le fait que la station-service se trouvait juste en dessous d'un immeuble rempli de civils. On estime que 13 personnes ont été tuées à la seconde où la voiture a percuté la station, 14 autres sont mortes, soit à cause du feu soit à cause de la fumée, et pour couronner le tout, il y a eu d'innombrables blessés.

Le gouvernement allemand est devenu complètement fou. Pendant une semaine, toutes les frontières ont été fermées jusqu'à ce qu'ils trouvent toutes les personnes qu'ils pensaient être impliquées dans l'événement mentionné précédemment. Maintenant, ils pourrissent tous dans les cellules froides d'une prison allemande. Évidemment, ils n'ont pas attrapé tout le monde, les riches, ou les investisseurs comme on les appelle dans le milieu des courses de rue, se sont enfuis avec leurs jets privés et leurs relations d'affaires. Ce sont les pilotes, dont la plupart étaient en fait des gens bien, qui étaient maintenant enfermés à vie.

Sebastian savait exactement de quoi Mattia parlait. Le crash de Berlin s'est produit quelques jours avant un week-end de course et Sebastian ne serait pas Sebastian s'il n'en parlait pas. Il a présenté ses condoléances à toutes les personnes qui ont été touchées par le crash. Il avait même un casque spécial sur lequel était inscrit la phrase "Soyez responsable, courez en toute légalité" sur le sommet.

Le froncement de sourcils sur son visage était maintenant très proéminent. Comment pouvait-elle prétendre être une personne normale alors qu'elle avait un tel passé. Le crash de Berlin n'était pas la seule tragédie qui s'est produite à cause des courses de rue, il y en a eu un nombre incalculable au cours des 10 dernières années. Peut-être qu'elle n'était pas impliquée dans cette tragédie en particulier, mais qu'est-ce qui garantit qu'elle n'était pas impliquée dans une autre. La tragédie de Rome ou le massacre d'Amsterdam auraient pu facilement être de sa faute, et maintenant elle est prête à courir en Formule 1 l'année prochaine, en quoi est-ce juste ?

Comment pouvait-elle faire semblant d'être quelqu'un de bien ?

Comment a-t-il pu être aussi stupide pour tomber sous son charme et passer une nuit avec elle ?

Après quelques minutes de silence, Mattia sentait qu'il devait prendre la parole. Un regard confus sur le visage de Charles et un énorme froncement de sourcils de Sebastian n'étaient pas un bon signe.

"Avant de la juger, rappelez-vous que tout ceci ne la change pas en tant que personne. Nous avons tous de sombres secrets, les siens sont peut-être un peu plus sombres, mais c'est toujours la Luna que vous connaissez tous les deux, et qu'au moins l'un d'entre vous aime", dit-il en regardant Sebastian.

" Ça la change complètement en tant que personne, Mattia. Cela n'a rien à voir avec les secrets que nous avons tous. Parce que faire pipi au lit ou se curer le nez, ce n'est pas la même chose que de participer à des événements qui, la plupart du temps, finissent par tuer d'autres personnes" a craché Sebastian en regardant son patron droit dans les yeux. Il n'arrivait pas à croire que Mattia la défendait.

"Elle n'a jamais été désirée" a dit Mattia en essayant de défendre le peu d'honneur qu'il restait à Luna.

"Oui, parce que ça veut dire qu'elle est innocente. Dis-moi Mattia, si elle te disait que Berlin, par exemple, était de sa faute, tu l'aurais quand même engagée ? Ou bien est-ce que l'argent est plus important que les vies humaines qui ont été perdues ?" il a claqué plus fort cette fois.

"Puis-je te rappeler que tu as signé un contrat, alors baisse ta putain de voix Vettel" Mattia était maintenant celui qui criait à son pilote pour avoir été imprudent.

"J'ai signé un contrat disant que je n'irai pas voir la presse, pas celui qui dit que je ne peux pas vous juger, ou la juger pour ce que vous avez fait" dit Sebastian sarcastiquement.

"Écoute, si tu ne veux pas aider, tu es libre-" a commencé Mattia avant d'être interrompu par Charles.

"Pouvons-nous d'abord entendre ce pour quoi vous avez besoin de notre aide, et ensuite nous pourrons décider si nous voulons rester ou partir. Cela te convient-il, Sebastian ? " dit-il poliment et il vit Sebastian hocher la tête avec colère.

Après quelques instants de silence, Mattia commence : "Luna a disparu de la piste le jour des qualifications, et personne ne l'a revue depuis. J'ai mes raisons de croire qu'elle est peut-être de retour, pour refaire ce qu'elle faisait". La dernière partie de la phrase a provoqué un grognement sarcastique chez Sebastian.

Après ce qui semblait être une éternité, Charles a pris la parole : "Je veux aider", a-t-il dit, et Mattia l'a regardé avec des yeux pleins d'espoir.

"Je pense que tu le veux aussi." Charles dit ensuite à son coéquipier : "Le Sebastian que je connais ne jugerait pas les gens par les histoires qu'il entend sur eux. Non, il voudrait rencontrer la personne et ensuite se faire une opinion. Et de la façon dont tu parles d'elle, je pense que tu t'intéresses juste assez à elle pour qu'il soit important pour toi d'entendre sa version de l'histoire".

C'est dans ces moments-là que Sebastian détestait Charles. Parce qu'il avait absolument raison.

" Qu'est-ce qu'on peut bien faire pour aider ? Parce que si l'un d'entre vous n'a pas accès à un satellite, alors je ne pense pas que nous ayons beaucoup de chances de la trouver", haussa Sebastian.

En ce moment, il se sentait très tiraillé. D'un côté, il voulait aider la jeune fille qu'il considérait comme une amie. Elle semblait assez gentille.

D'un autre côté, ce qu'il vient de découvrir a complètement changé son opinion sur elle. Pas seulement à cause du fait qu'elle en faisait partie, mais aussi parce qu'elle avait été une menteuse pendant tout ce temps.

"Si l'un d'entre vous a ne serait-ce qu'une idée de qui pourrait savoir quelque chose sur elle, ce serait un bon début. Pour l'instant, la seule chose que nous pouvons faire est de passer des coups de fil. Megan est en ligne avec toutes les grandes maisons d'édition européennes, si quelque chose leur arrive, nous serons les premiers à le savoir", explique Mattia alors que tous les trois se mettent à réfléchir.

Sebastian savait que Lewis, Lando, Daniel et Max avaient rencontré Luna, mais il doutait qu'elle soit avec l'un d'entre eux. Qui pourrait aussi la connaître, allez Seb, réfléchis-y.

Et puis ça a fait tilt.

Quelqu'un qui la connaissait.

"J'ai peut-être quelque chose, mais vous devez promettre de ne pas rire s'il s'avère que ce n'est rien", a-t-il dit, ce qui a provoqué un regard confus de la part de Mattia et Charles.

"Lewis se moque toujours de moi pour ça", a-t-il expliqué, ce qui était parfaitement logique pour les deux autres gars.

Il sortit son téléphone de sa poche et composa rapidement le numéro. Après une minute, quelqu'un a répondu d'une voix étouffée que Mattia et Charles n'ont pas pu entendre.

"Hey boss" dit Sebastian, ce qui provoque chez Mattia un regard disant 'vraiment'.

"Tu es occupé en ce moment ? Ouais, je parie que tu l'es." dit Sebastian avec sarcasme.

"Non, non, attends, je vais être rapide, j'ai juste une question" dit-il avant de faire une courte pause "Que peux-tu me dire sur l'endroit où se trouve Luna Romano, si c'est son vrai nom".

"Ouais, arrête tes conneries Toto, je connais toute l'histoire".

"Comment je le sais ? Mattia vient de me le dire.

"Comment le sait-il ? Ooh, tu vas devoir lui demander ça" dit-il et donne soudainement le téléphone à Mattia.

"Toto ? Tu es l'homme dont elle m'a parlé ?"

"Comment je le sais ? Mio Dio, je l'ai trouvée à l'une de ces courses, il faudrait que je sois bien bête pour ne pas m'en rendre compte ?"

"Ah bon ? Ecoute, fils de-" commence Mattia qui est interrompu par Charles qui prend son téléphone.

"Monsieur Wolff ? Bonjour, c'est Charles. Leclerc."

"Oui, désolé. Ecoutez, nous sommes en mission, Mattia est très inquiet pour Luna et nous devons la retrouver le plus vite possible. Cela nous aiderait beaucoup si vous pouviez nous dire tout ce que vous savez sur l'endroit où elle se trouve".

"Où sommes-nous ? Uhh nous sommes actuellement à Maranello"

"D'accord, mais pourquoi ?" demande Charles, mais il baisse soudainement le téléphone avec un air confus sur le visage.

"Il a raccroché", a-t-il expliqué aux deux autres hommes.

"On a compris, Charles, mais qu'a-t-il dit ?" a demandé Sebastian, qui ne voulait pas l'admettre, mais qui mourait d'envie de savoir.

"Il a dit de le retrouver à Gênes".

"Gênes ? Pourquoi"

"Il a dit que nous devions aller à Nice aussi vite que possible.

" Nice, es-tu sûr ? " demande cette fois Mattia, ce à quoi Charles acquiesce.

"Pourquoi, qu'est-ce qu'il y a à Nice" a demandé Charles.

"Une course"

"Oh parfait, maintenant tu vas enfin voir ce pour quoi tu as payé" a dit Sebastian, ce qui lui a valu un regard furieux de Mattia.

"Je suppose que nous partons en voyage", a déclaré le patron de l'équipe de façon dramatique, mais sa dramatisation a été atténuée par un commentaire que Charles a ajouté par la suite.

"Oh oui, dans notre fusée préférée".

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𝐍𝐨𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 :
lastblackheirr

Seb était une telle menace dans ce chapitre et honnêtement je l'aime tellement.

Et aussi, Charles est tellement adorable que je l'adore. Dites-moi si vous aimez les personnages écrits de cette façon ou non ?

S'il vous plaît excusez les fautes de grammaire, il est actuellement 3 heures du matin et j'étais tellement excité de publier ce chapitre.

Pensez-vous que Luna a été impliquée dans l'une des tragédies des courses de rue dont Sebastian a parlé ?

j'espère que vous avez aimé ce chapitre autant que moi, et s'il vous plaît dites-moi vos opinions dans les commentaires <333