☽ Chapitre 17 ( Partie 2. )

J'eue un hoquet de surprise quand ses lèvres vinrent se refermer sur mon sein gauche. Il aspirait vigoureusement le petit bout de chair, le léchait et le mordillait. De son autre main, il redessina l'arrondit de mon autre sein, laissant ensuite la pulpe de ses doigts frôler mes côtes et ma taille. La peau de mon ventre frémit quand elle fut frôlée à son tour, de l'index il refit le tour de mon nombril avant d'aller le glisser sous l'élastique de mon sous-vêtement. Ça me fit rapidement réagir, ma main vint s'emparer de son poignet.

— N... non...

— Non ? répéta-t-il, amusé par mon refus. Tu dis ça, mais tu sens l'excitation et tout ton corps en appelle à plus. Ose me dire que tu ne me désires pas, Cal'.

Il avait redressé la tête et son front s'était appuyé contre le mien. Nos souffles se mêlaient alors que nos yeux étaient plongés dans ceux de l'autre, je pouvais y voir toute la luxure que je lui inspirais. Je ne pouvais pas dire que je ne le désirais pas, ce serait un mensonge, mon corps avait envie de lui et mon esprit avait, en partie, gommé le fait que c'était un être abjecte. Il ne restait que l'attraction qui nous unissait et nous consumait de plus en plus. Mon manque de réponse en fut une pour lui et mon dessous ne tarda pas à connaître le même sort que mon T-shirt un peu plus tôt. Ses dents revient s'attaquer à mes lèvres alors que ses doigts glissaient entre les replis moite de mon sexe. J'avais relâché son poignet pour mieux venir m'agripper à ses long cheveux noirs. Plus il me caressait plus je mouillais, mon entre-jambe se mit alors à produire des bruits aussi obscènes que ceux qui s'échappaient de ma bouche. Un nouveau grognement de la part de la créature qui me caressait me fit sursauter. Je n'eue pas le temps de comprendre ce qu'il se passait que je me retrouvais à plat ventre sur la table, les pieds bien posé sur le sol et les jambes légèrement écartée.

Cette position me mit terriblement mal à l'aise, j'avais l'impression d'être totalement exposée... Ce qui était le cas en réalité. Mais la suite me fit écarquiller les yeux en grand. Je sentais quelque chose de particulièrement imposant se frotter contre mes fesses. J'étais toujours vierge, et au vu de la taille de son sexe, j'allais le sentir passer et pas qu'un peu.

— Mortem, attends, je suis pas...

Mon souffle c'était coincé dans mes poumons. Il avait commencé à se glisser en moi sans tenir compte de ce que j'allais dire. Et Seigneur, j'avais l'impression d'être écartelée de l'intérieur, j'essayais de me détendre pour atténuer la douleur qui se diffusait dans chacun des muscles se trouvant dans le bas de mon ventre. Mais impossible, mon corps voulait rejeter cette chose trop grosse qui s'introduisait en lui. Je ne pus m'empêcher d'échapper un long râle de douleur rapidement suivit de jurons alors que les larmes me montaient aux yeux. Mes jambes tremblaient à cause de la douleur et je soufflais comme un bœuf en espérant que cela puisse, un tant soit peu, atténuer la douleur qui m'enflammait le bas du corps. Il cessa finalement d'avancer, m'accordant quelques instants de répit. Même si, putain, je le détestais à ce moment là. Oui j'avais été excitée par ces précédents gestes, mais je n'étais clairement pas prête à... ça.

Je le sentis ensuite reculé et je ne pus me retenir de serrer fortement les dents. Ça faisait mal, le retour fut tout aussi douloureux, même si il n'y allait pas comme une bête – et encore heureux. Ce fut ainsi les premières minutes, des larmes avaient même roulé sur mes joues et j'avais les poings serrés contre le bois de la table. Il dégagea ma nuque et ses lèvres froides et humides se posèrent contre en une multitude de baisers, la fraicheur de son corps contre mon dos brûlant me fit frémir. Je parvins finalement à me détendre et petit à petit, la douleur céda sa place au plaisir. Mes précédents râles de douleur s'étaient mués en râle de plaisir, mêlés à d'autre sons de gorge. Réalisant cela, Mortem s'empara alors d'une épaisse poignée de mes cheveux à la base de ma nuque et se mit à me besogner durement, sa main libre fermement accrochée à ma hanche. Ses hanches claquaient contre mes fesses alors que sa poitrine vibrait contre mon dos à cause de ses grognement de plaisir. La table reculait parfois sous l'intensité de ses coups de hanches, j'avais le bas-ventre en feu et ma peau était moite, j'avais l'impression de pouvoir sentir l'odeur du sexe qui se mêlait à celle du sang qui flottait encore dans la pièce.

Le plaisir m'embrumait le cerveau et j'avais de plus en plus de mal à raisonner clairement, la seule chose que je parvenais encore à faire, c'était gémir de manière outrageuse. Je relevais une main pour de nouveau attraper les cheveux de Mortem qui avait toujours son visage niché dans mon cou. Je ne parvins que à m'emparer de l'attache qui retenait ses cheveux, c'est à dire un simple bout de ruban – allez savoir pourquoi il ne mettait pas d'élastique –, ce qui libéra ses mèches à la couleur encrée. Je les sentis me chatouiller la peau de mes côtes. Il tira soudainement sur la poignée de cheveux qu'il tenait fermement, me faisant redresser la tête, sa bouche frôlait mon oreille alors que je me sentais doucement partir, le feu dans mon ventre était devenu un braiser incontrôlable qui enflammait chaque parcelle de mon être.

— Jouis pour moi Cal', laisse moi voir comme tu es belle quand tu jouis, ronronna-t-il à mon oreille.

Je ne sus si c'était ses mots ou ses allers et retours rude en moi qui m'achevèrent, mais je fus secouée par un violent orgasme qui fit trembler l'entièreté de mon être. Ce fut si intense que des points blanc dansèrent devant mes yeux. Je me sentis retomber contre la table alors que mes fesses furent frappées chacune d'un coup vif, faisant chauffer ma peau. Mortem empoigna fermement mes hanches et donna encore quelques coups de reins puissants avant de se déverser au creux de mon ventre, j'aurais pu jurer que de sentir son sperme me remplir m'avait fait jouir une seconde fois, mais j'étais bien trop loin de la réalité pour certifié que c'était le cas. Je ne voyais même plus clair et j'avais l'impression d'être une poupée désarticulée, si je n'avais pas encore glisser en direction du sol, c'était parce que Mortem était encore en moi et qu'il me tenait pas les hanches.

Un bruit me parvint, comme quelque chose de lourd qu'on aurait lâché sur le sol soudainement. Il me fallut battre des paupières pour parvenir à retrouver une vision correcte et je ne m'attendais pas vraiment à me retrouver face à Amanda et Miki qui étaient bouche bée et complètement pétrifiés face à ce qu'ils voyaient. Ce que j'avais entendu tomber sur le sol, c'était une bouteille de javelle.


Il y avait une ambiance gênante dans l'appartement, personne ne parlait et le seul bruit qu'on entendait à présent, c'était celui des brosses que nous étions entrain de frotter contre le carrelage. Je n'osais pas regarder les deux vampires qui m'aidaient au nettoyage du salon. Nous devions tout récurer histoire de ne laisser aucune trace de sang, bien que ça allait nous prendre un sacré bout de temps avec le bordel qu'avait mis Mortem. Lui était enfermé dans la salle de bain à faire je ne savais trop quoi. J'étais surprise qu'il n'y ait pas de corps, s'en était-il déjà débarrassé ? Je me redressai pour rincer la brosse, mais une vive douleur me prit entre les jambes, sincèrement, je regrettais amèrement de l'avoir laisser me baiser, parce que c'était une torture une fois la sensation de plaisir envolée. C'était comme si on me frottait avec du papier de verre, c'était vraiment horrible et je ne parlerai pas de la douleur que j'avais à l'intérieur, il m'avait détendue au possible et mon corps n'aimait vraiment pas ça. Je ne savais pas si un orgasme valait réellement autant de souffrance ensuite.

Je soufflai silencieusement d'agacement avant de me redresser pour me rendre dans la salle de bain où s'était terré l'alpha de l'appartement. J'ouvris la porte sans frapper et ce que je vis me pétrifia sur place. Mortem avait à la main le hachoir qui se trouvait normalement dans la cuisine et était entrain de démembrer les corps des agents qu'il avait à moitié bouloté déjà. La tête de l'un d'eux ne tenait plus qu'à l'aide d'un pauvre bout de chair et ses vertèbres avaient été brisée comme on brisait un biscuit. C'était un putain de cauchemar... en fait non, c'était pire, c'était la réalité. Au moins quand on faisait un cauchemar, on avait le loisir de pouvoir se réveiller. Moi, je n'avais pas cette chance. Une soudaine remontée acide se fit et je vomis sur le sol, déjà souillé par le sang, de la salle de bain. Il y avait définitivement des scènes auxquelles je ne me ferais jamais. 

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