~ DIXIΣMΣ PΛЯTIΣ

Bonjour à tous !

Lundi = cafard... Mais pas pour moi, car aujourd'hui j'ai danse (comme tous les jours de la semaine) ! Enfin bref merci de de lire !

Bonne lecture ;)

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Dix jours plus tard, mes cheveux étaient tous tombés, à cause de la chimiothérapie. Voir les mèches m'avaient fait pleurer, me rappelant le jour où Ethan m'avait massé. Pour éviter de voir mon crâne chauve comme un oeuf, je mettais un ancien foulard de ma mère. Il avait encore son odeur réconfortante, ce qui me mettait du baume au cour.

L'enterrement d'Ethan avait eu lieu en petit comité. Son frère était venu avec sa femme, ce qui accentua ma tristesse : il n'avaient pas pu se dire au revoir. Mais mère et fils s'étaient réconciliés.

J'avais fait un discours, qui disait tout simplement qu'Ethan s'était envolé comme il l'avait toujours voulu, que je l'aimais de tout mon coeur et qu'il allait me manquer.

Je ne dis bien sûr pas ce que je pensais vraiment : j'aurais voulu ne jamais le rencontrer, je n'aurais ainsi pas dû faire son deuil. Ou plutôt, je ne serais pas en train de faire son deuil.

J'essayais de me dire qu'une étoile s'était allumée pour lui dans le ciel. Je verrais bien Ethan en Etoile Polaire : il m'avait guidée comme elle guide les marins.

Etant droguée à la morphine, je ne sentais que peu la douleur. Mais elle était là, sourde comme un bruit qu'on a l'habitude d'entendre en permanence. La chimiothérapie était un vrai somnifère, ce qui m'énervait, - pour autant que je puisse ressentir quelque chose d'autre que du désespoir -, car je n'avais pas beaucoup de forces. La moindre conversation m'épuisait, et monter sur le toit la nuit était un marathon. Capucine était tout le temps avec moi, le collège lui avait dit : « Reviens quand ta soeur ira mieux. Ne t'inquiète pas pour tes notes, tu prendras simplement des cours de soutien et on n'y verra que du feu. » Elle me tenait la main et dormait sur un lit de camp, installé au pied du mien. J'avais l'impression de me revoir en train de veiller sur Ethan, avec moi dans son rôle. Un jour, le docteur Neller vint personnellement dans ma chambre, en demandant à me parler seule :

Bonjour, Emma. Je suis venue pour te dire que tu vas te faire sevrer de la morphine. Ça va être douloureux, mais c'est un passage obligé sur la voie de la guérison. Après ça, tu pourras repartir chez toi, en rémission.

J'acquiesçai, redoutant le back at home. Les jours passaient, et je me remis petit à petit de ce cancer. Mon deuil aussi, finit par se résorber, jusqu'à ne plus se résoudre qu'à des larmes dans le lit, le soir, en repensant à tous ces moment perdus.

Je devais ne jamais renouer contact avec Marie ni le personnel de l'hôpital. Je voulais laisser le passé où il était.

A ma manière, je réussis à prendre mon envol.

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Dernière partie extrêmement courte, car pour moi le noeud de l'histoire était... ben dénoué, donc je n'ai pas voulu m'étendre. Je ne me sens pas très expérimentée, du coup cette fiction et la suivante sont courtes, mais j'ai des idées pour la troisième, si ça peut vous rassurer ;)

Donc, passons à la question du jour :

- A partir de quel âge avez-vous commencé à écrire ? Et qu'est-ce qui vous a poussé à le faire ?

Voilà, cette histoire est terminée, et ça me fait tout bizarre de me dire ça x)

Merci d'avoir lu, et à bientôt pour une prochaine oeuvre !

Bye ^^

Garance

• Chanson : Hello, Adele (qui ne la connaît pas !)

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