Ellipse de la nuit
*point de vu d'Hayden*
Les rayons du soleil viennent caresser mon visage, et j'ouvre doucement les yeux. Je regarde à coté de moi, et remarque que Layla n'est pas là. Je me lève d'un coup et ne la voit nul part. Je me dirige dans la salle de bain, même résultat. Elle n'est pas là. Elle est partit.
Je devrais n'en avoir rien à faire mais...
Mais t'aurais voulu te réveiller avec elle dans tes bras.
Ça me fait chier de l'avouer, mais... ouais. J'avais espéré que Layla serais là à mon réveil. Le pire c'est que je ne comprend même pas pourquoi. Je suis censé ne pas me préoccuper d'elle, m'en foutre qu'elle soit là ou pas. Pourtant ce n'est pas le cas.
Je regarde mon téléphone et constate qu'il est 10h passé.
Je me douche et m'habille simplement. Jean foncé et t-shirt blanc. Je met mes URH noir et me dirige vers le chalet de Layla. Je veux savoir si elle va bien et surtout comprendre pourquoi elle est partie.
Aujourd'hui c'est la journée libre, on fait ce qu'on veut, j'ai donc largement le temps d'aller la voir.
Au bou de 10 minutes je suis arrivé, et tout à coup je me met à hésité.
Et si elle ne veux pas me voir, qu'elle m'en veux encore pour les conneries que j'ai dis depuis qu'on s'est rencontré ?
Putain cette fille me rend fou. Je ne me suis jamais préoccupé de personne... elle est la première depuis que ma vie est partie en vrille.
Je suis là depuis 2 minutes, quand la porte s'ouvre d'un coup. Ili est devant moi et quand elle m'aperçois, elle me regarde de haut en bas avec un sourire en coin. Elle à l'aire d'aller quelque part, elle porte une robe bleu nuit qui lui arrive au niveau du genou avec un petit décolleté. Je crois que si Layla n'occupait pas mes pensées, c'est vers elle que j'irais, mais rien de sérieux. Un coup d'un soir. Bref, Ili se retourne vers l'intérieur puis cri d'un coup.
- LAYLA !!! T'AS DE LA VISITE. Puis elle part.
Layla arrive, elle en débardeur noir moulant, et mini short gris, vraiment très mini, mais c'est pas moi qui vais m'en plaindre. Je regarde ses longues jambes et remonte doucement jusqu'à son débardeur qui marque ses formes. Elle claque des doigts devant mes yeux.
- Mon visage plus haut. Dit-elle en rougissant.
Je souris en la voyant gêné. Elle détourne ses yeux verts sur le coté. Puis les reconcentre sur moi au bout de quelques secondes.
Elle est vraiment canon, ses cheveux châtains sont tenu en queu-de-cheval, et c'est la première fois que je la vois absolument sans aucun maquillage, d'habitude elle a au moins du rouge à lèvre et du mascara.
- Tu compte rester là à me fixer ou tu vas enfin m'expliquer pourquoi tes là ?
Sa voie me tire de mes pensées. Je n'avais même pas réfléchi à ce que je lui dirais. Et comme un con je sort la première chose qui me viens par la tête.
- T'es canon. Dis-je en haussant les épaules.
Elle hausse un sourcil, et me regarde intensément. Un sourire vient se dessiner sur son visage.
- T'es vraiment venu jusqu'ici pour me dire ça ? Parce que, t'es pas crédible, et en plus tu me fais perdre mon temps. Dit-t-elle sans me quitter des yeux.
Je ne comprend pas, je pensais que, on pourrait...je sais pas... essayer de bien s'entendre. Mais apparemment elle n'en a rien à foutre qu'on se parle ou non.
Ça me fait un peu mal je doit l'avouer. Mais après tout, je m'en fou, n'importe quelle fille ici rêve que je lui parle. J'ai juste à choisir et je met celle que je veut dans mon lit.
Mais Layla n'est pas n'importe quelle fille. Oui bah merci je sais...
- Bah...enfaite...je...tu.. je voulais te... te demander si tu allais bien. Balbutiais-je.
Elle tourna la tête vers l'intérieur du salon où j'aperçus Mélodie et Jessica, je crois que c'est ça, nous regarder, elle semblent suivre la conversation depuis le début.
- Heu... bah ouais, je vais bien. Dit-elle comme si elle ne comprenais pas à quoi je fais allusion.
- Mais... hier tu n'allais pas bien à cause...
Je ne pus pas terminer ma phrase car elle me mit la main sur la bouche avant de sortir et fermer vite la porte derrière elle.
- Putain, Hayden, tu peux pas la fermer pour une fois ?! Je sais que t'aimerais que tout le monde sache quel grand héros tu es, que tu m'as sauvé, moi, la fille minable et blablabla, mais si t'as un semblant de gentillesse en toi, tu la ferme, tu oublie cette histoire et tu m'oublie moi par la même occasion.
C'est ça qu'elle pense de moi ? Que je veux juste que les autres m'admir ? En plus c'est déjà le cas, les garçons m'envient et les filles me désirent.
Alors Layla pense vraiment que je suis juste un connard sans cœur.
En même temps, faut dire que vu comment tu te comporte avec elle... c'est un peu logique.
Je la dévisage à défaut de savoir quoi répondre. Elle me regarde droit dans les yeux, et je suis incapable de démentir ce qu'elle vient de dire. Elle me lance un dernier regard que je ne peux déchiffrer, puis tourne les talons et s'engouffre dans le chalet.
Putain de merde ! Mais c'est quoi mon fucking de problème. J'avais juste à lui dire:
Je ne suis pas comme ça, si tu veux pas que ça ce sache je dirais rien.
Mais non, j'ai juste fermer ma gueule. Je cogne violemment mon point dans un arbre. Et retourne vers mon chalet prendre mes écouteurs et mon téléphone. J'ai besoin de réfléchir et la musique est mon seule échappatoire.
Ellipse de deux heures.
Je suis sut le ponton en bois, depuis un peu moins de deux heure déjà. Mes pieds se balancent au dessus de l'eau bleu-verte du lac et les rayons de fin de journée du soleil, réchauffent mon visage. Mes écouteurs dans mes oreilles, le son monté au max, je me laisse envahir par mes pensées en écoutant rhythme inside, de Loïc Nottet.
Je repense à Layla, à ce qu'elle m'as dit, ce qu'elle pense de moi... et finalement ce n'est peu être pas si mal. Nous ne sommes pas pareil. Elle ne ressent pas la même chose pour moi, et même si c'était le cas, nous ne pourrions jamais être ensemble. J'ai assez souffert de m'attacher aux gens trop vite. Je ne veux pas que mon histoire recommence, je ne veux pas souffrir, je ne plus que ça arrive, encore...
Je ferme les yeux pour essayer de me concentrer le plus possible sur les notes de la musique qui s'achève, peut-être que j'arrivais à oublier cette partie de ma vie.
Pourtant la solution n'est pasd'oublier mais de tourner la page.
Je déteste quand ma conscience me rappelle que ce n'est pas aussi simple que ça. Pour tourner la page, il faut pardonner, à ceux qui nous ont fait du mal et à nous même. Je croix que je n'en serais jamais capable.
Mon téléphone émet un "bip" qui m'indique qu'il ne me reste que 14% de batterie. J'arrête la musique et enlève mes écouteurs. Je commence à marcher, mais au bout de quelques mètres j'entends une conversation qui me coupe littéralement la respiration car en m'approchant des voies, je distingue Layla et Dean parler. Ils sont à environ deux mètres l'un de l'autre, mais pour moi ce n'est pas encore assez éloigné.
Ils ne me voix pas, j'en profite pour me cacher derrière un arbre pour écouter leur conversation.
- Écoute, bébé, je...je suis désolé. Commence Dean.
- Ne m'appelle plus bébé, Dean, tu à osez me frapper. Tu à levé la main sur moi. Mais ce n'est pas ça le pire, le pire... c'est toutes les horreurs que tu m'as dites. Tu m'as traité de tous les noms. Je t'ai supplié d'arrêter, mais tu n'en avais rien à faire. On aurait même dit que ça te faisais plaisir de me voir dans un tel état. Tu me dégoute, je ne veux plus jamais te voir.
Ça c'est ma Layla. Elle envoit Dean se faire foutre, rien ne pouvais me faire plus plaisir. Elle allait partir mais Dean la retiens par le poignée. S'il lui fait encore du mal... je l'envoie a l'hôpital ce connard de fils de pute.
- J'ai pas finis, chérie, je viens de m'excuser, OK ?! J'ai pigé, j'ai merdé. J'étais pas dans mon état normal. Mais ça n'arrivera plus, promis bébé.
Mon œil ouais... il la fait à toute les filles. Et elles reviennent toutes comme des connes. Mais Layla, elle, je ne la laisserais pas tomber dans le piège de ce connard.
Il la rapproche d'elle et lui caresse la joue. Je serre les poing et contracte ma mâchoire.
- Dean, je ne peux pas. Je ne dis pas que tu n'es pas sincère, mais je ne peu pas te redonner ma confiance comme ça, tu m'as trahi. Et je ne sais pas si je pourrais te pardonner un jour. Je ne suis pas comme ça, je par du principe qu'une personne qui m'as trahi une fois peut très bien le refaire. Dit-elle froidement.
Elle s'apprête encore une à partir, et encore une fois, Dean la retient par le bras, mais plus violemment.
- Lâche-moi Dean, tu me fais mal ! Dit Layla en se débattant.
- Non chérie, c'est bon j'en ai marre de jouer au petit ami attentionné. Alors tu va m'écouter petite pute.
J'allais me jeter sur lui, mais je suis devancé... je vois me poing de Layla s'écraser violemment sur la figure de Dean. J'arrive pas y croire, elle l'a pas raté, il a le nez en sang. Ho my god, la tête qu'il fait !! J'arrive plus à me retenir, j'éclate de rire.
Layla et Dean se retournent vers moi.
Ho ho...
Ça tu peux le dire mon poulet, t'es mal barré....
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top