Chapitre 4 : Il serait préférable d'obéir.

Amis du jour, Bonjour, Amis du soir Bonsoir,

Mais quelle est donc cette auteure qui n'a rien d'autre à foutre de sa vie que de poster des chapitres à 23h un soir de semaine?

C'est encore une fois votre Psychopathe adorée bien évidemment! *se lance des roses et évite de justesse une tomate pourrie*

*tapote son micro* Humhum. Le petit monsieur dans le fond est prié de se calmer sous peine de finir émasculé par l'un de nos très charmants striptea... vigiles. :3

Bref comment allez vous après ces... euh, deux semaines? xD

Ne me dites pas que je vous ai abandonnées s'il vous plaît T___T

J'ai sortis un Multishot x Yaoi x Lemon x ByeByeHormones, pour vous tenir chaleureusement compagnie en attendant! :O 

Comment ça aboule le chapitre?

Mais... T__T *part toute seule dans un délire schizophrène*

Bon..

Mais c'est bien parce que je vous aime :3

Bonne lecture <33333

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- Il faut que tu m'embauche quelqu'un d'autre pour surveiller les entrées, annonçais-je à mon assistant personnel, en passant la tête dans son bureau, attenant au mien. Et quelqu'un de compétent cette fois-ci, ça serait préférable, précisai-je froidement.

Puis, à moitié assourdi par la musique au volume réglé à fond, je dévalais les escaliers et sentis comme à l'accoutumée des dizaines de regards converger sur ma personne, ce qui me donnait toujours cette impression d'entretenir à peu près la même image qu'un président du pays de la débauche, ou encore même la cible dont chacun cherchait à s'attirer les faveurs en espérant pouvoir s'élever socialement.

La deuxième était malheureusement vrai.

Et Dieu savait que cela pouvait être saoulant.

Je croisais par hasard des yeux clairement sur le point de chialer l'alcool dilué dans le sang de leur jolie propriétaire dont celle-ci repoussa fermement le type autour duquel elle avait commencé à s'enrouler, tel un boa méchamment affamé.

Il s'écrasa par terre et ne se releva pas. Complètement défoncé.

Quant à elle, elle vacilla vers moi et rejoignis à son tour le sol, qui avait décidément beaucoup de succès auprès des clients ce soir, dans un contact fusionnel, après que j'eusse adroitement esquivé sa tentative de se rattraper sur moi.

- Fous les dehors, dis-je au premier serveur que je croisais, avant de continuer mon chemin, imperturbable.

Je passais la porte de service et fut à nouveau isolé de la chaleur étouffante de l'intérieur du club en arrivant dans le couloir de la baise.

Le nom en disait long sur le rôle qu'il entretenait.

Des dizaines de portes équipées de verrous intérieurs donnant chacune sur une chambre aux murs parfaitement insonorisés, et à les voir toutes fermées, je su qu'elles étaient toutes « occupées ».

Je tournais la tête en entendant la porte se rouvrir derrière moi, et observait deux de mes gars en mode excusez-nous, laissez passez les hommes de ménage... porter les dernières chaises cassées vers le fond du couloir où se trouvait la sortie de secours.

Je devinais qu'une montagne de débris s'entassait maintenant dehors et que nous allions devoir faire remplacer tout ça dès la fermeture.

Pour en revenir à mon cas, j'étais donc arrivé dans la partie la plus glauque du club, si on faisait exception des toilettes des femmes, toutefois, il s'agissait de la zone la plus calme après mon bureau où, là tout de suite, je n'avais pas vraiment envie de retourner.

Vous savez... Problème de tapis.

Une porte s'ouvrit dans un claquement et une boule à facettes... pardon, une femme habillée avec beaucoup de paillettes et de bijoux tape à l'œil en sortis.

Son extravagance me fit mal aux yeux et j'en vint à me demander ce que j'avais bien pu faire pour mériter d'avoir à ce point besoin de lunettes de soleil sur mon propre lieu de travail... qui était censé être, pour ainsi dire, nocturne.

Nonobstant, le plus important n'était pas cette personne-ci, mais plutôt celle qui l'accompagnait et qui s'appuya contre l'embrasure de la porte, petit sourire confiant à la bouche et vêtements du haut manquant à l'appel, saisissant entre ses doigts la liasse de billets que lui avaient rapporté ses quelques minutes d'exclusivité en tête à tête.

Au départ ce n'étais pas pour cela que j'étais venu ici, mais après avoir vu ça, il était tout naturel que je décide de m'en occuper.

Un rictus agacé fit son apparition sur mon visage lorsque l'attitude tactile de la couguar se manifesta une fois de plus envers lui.

- C'est toujours un plaisir, ma chère... lui assura sa conquête d'une voix qui dissimula à merveille l'ironie de ses paroles.

Elle gloussa telle une dinde farcie (le jeu de mot est volontaire :3) et s'éloigna après lui avoir langoureusement caressé le bras une dernière fois.

Tout cela sous le regard ennuyé de ma propre personne, étant passée tout à fait inaperçue il fallait croire.

Elle passa à coté de moi en faisant claquer les talons de ses Louputain sur le sol, et m'adressa un sourire suffisant en posant les yeux sur moi, puis franchis la porte, disparaissant enfin de ma vue.

Elle avait tout d'une salope.

Mais une salope pleine aux as... et une habituée des lieux.

Et c'était la raison pour laquelle je ne me risquais pas à la contrarier.

Tant qu'elle venait dépenser l'argent de son mari ici, je tâchais de tolérer sa manière d'être.

- Dis moi bébé, c'est quoi cet air sombre sur ton visage ? roucoula le jeune homme qui s'éventait maintenant avec ses billets comme un éventail de luxe qu'il avait bien mérité, avec un petit accent étranger fort charmant.

- Oh pour trois fois rien... rétorquais-je. Du grabuge dans le club, des meubles cassés, un employé en moins... citais-je d'un ton morne en marchant vers lui. Mon plan cul qui continue de faire la pute alors que je lui avait demandé de ne plus le faire... poursuivis-je en arrivant devant l'entrée de la chambre dont il n'avait pas bougé d'un pouce. Mais à part ça tout va bien.

Il baissa les yeux vers son « argent de poche » et fit de son mieux pour me dissimuler sa gêne.

- Pour être honnête tu n'étais pas censé le savoir... avoua t-il avant de déglutir.

Je n'aimais pas du tout l'idée qu'il prenne du bon temps avec quelqu'un d'autre que moi.

- J'imagine, convins-je sèchement.

J'avançais d'un pas, et il recula à l'intérieur de la pièce.

- Tant que je me contente de satisfaire les clientes... tenta t-il d'argumenter.

Il était mignon à détourner le regard de cette manière, essayant ainsi de fuir ma colère à son égard.

- Quand bien même, rétorquais-je en refermant la porte dans un petit claquement et en verrouillant celle-ci.

Il fallait que nous aillons une discussion tout les deux à ce sujet.

D'un geste rapide je me saisis de l'argent qu'il avait dans sa main et le jetais sur la table de chevet disposée à coté du lit, puis le plaquais contre le mur, me délectant de son air surpris.

Comment faisait-il pour paraître si innocent avec moi alors que je savais très quel genre de personne il était, c'est à dire tout le contraire ?

- Quand tu as besoin de fric, tu peux m'en demander. Quand tu as envie de baiser, viens me voir. Et quand quelqu'un te touche, je te prierais de bien vouloir l'envoyer chier. Je pensais t'avoir déjà bien fait intégrer tout cela depuis un moment, susurrais-je à quelques centimètres de ses lèvres entrouvertes, tout en le maintenant d'une poigne ferme.

Il ferma les yeux juste avant que je ne prenne le contrôle de sa petite bouche qu'il avait eut le culot de faire traîner n'importe où et savourais chacun de ses gémissements étouffés qui venaient me prouver l'étendue du contrôle que j'avais sur lui.

- Tu ne recommencera plus... n'est-ce pas ? soufflais-je en faisant glisser mes lèvres contre l'arrête de sa mâchoire et saisissant son entrejambe entre mes doigts.

Il couina faiblement, tout en acquiesçant. Ce petit garçon avait visiblement retenu la leçon. Je le relâchais alors, satisfait, et lui donnait un baiser un peu moins sauvage, dans lequel il se laissa aller à prendre les commandes.

- Je vais me rattraper, Yugyeom, promit-il d'un ton malicieux en inversant nos positions, collant mon dos contre le mur, et commençant à jouer avec ma langue, tout en faisant glisser ses mains sur mon torse.

Puis, plongeant ses yeux de biche dans les miens dans lequel devaient briller les braises du désir qu'il venait d'éveiller en moi, il se laissa lentement tomber à genoux devant moi.

Il fit tout aussi lentement glisser ma braguette, sans me lâcher du regard et tira un peu sur mon pantalon.

- En plus, tu m'a l'air un peu tendu ce soir... ça va te détendre, ajouta t-il tel le petit coquin qu'il était.

Il se saisit ensuite de mon membre entre ses doigts délicats et entreprit de le caresser de bas en haut, le pressant d'une manière divine que seule la pratique et l'expérience lui permettaient d'effectuer aussi bien.

Les yeux à moitié clos je voyais qu'il observait les expressions de mon visage se tendre sous l'effet du plaisir qu'il prodiguait, un petit air confiant affiché sur le sien.

Il plongea sa tête en avant et mêla sa langue aux mouvements artistiques de ses doigts, avant goût de ce qui allait suivre.

Je mordillais ma lèvre d'impatience en passant ma main gauche dans ses cheveux doux, lui faisant comprendre qu'il serait appréciable qu'il passe à la suite.

Malheureusement je n'avais pas toute la soirée à lui consacrer.

Il me prit alors dans sa bouche, suçant l'extrémité de ma virilité avec la douceur qu'elle méritait, et m'engloutissant millimètres par millimètres au sein de sa gorge.

La sensation était tout simplement exquise.

Je fermais mes paupières pour de bon, me laissant aux mains de mon amant qui savait parfaitement bien ce qu'il avait à faire, et penchais la tête en arrière, contre le mur.

Ce gosse était une catin. Mais il m'appartenait.

Et bordel, j'aimais par dessus tout ce qu'il me faisait.

En resserrant la prise de mes doigts dans sa chevelure, je l'incitait à adopter le rythme soutenu que j'attendais de lui, par habitude de garder le contrôle quoi qu'il advienne et me retrouvais à entrouvrir la bouche dans un gémissement faible. L'extase me prenait, grandissant à chacun de mes vas et viens au sein de l'étroitesse de sa gorge et j'en vins finalement à me lâcher dans sa bouche, le souffle court.

Je baissais la tête vers lui, le regardant avaler sans rechigner, et léchant les quelques gouttes qui perlaient au coin de ses lèvres, ayant l'air content de lui.

- Tu ne m'en veut plus j'espère.. ? se risqua t-il a demander alors que je remontais ma braguette.

Pour toute réponse je m'accroupis devant lui et soulevait son menton fin du bout de mon doigt.

- On se voit plus tard, BamBam... murmurais-je sur le ton de l'avertissement, avant de me relever, le laissant planté là.

PV Alexandra

Quelques heures après l'épisode de l'interrogatoire mi-sexy, mi-flippant, voilà que je me retrouvais au milieu du hall d'entrée de la prison féminine dans laquelle j'allais devoir malgré moi effectuer mon séjour.

Les cris des femelles enfermées les unes sur les autres me rebutaient légèrement, me donnant l'envie particulièrement tenace de faire demi-tour dans l'instant.

« Si vous dites oui sans faire d'histoires... »

La gardienne du couloir avança vers moi accompagnée de ses multiples kilos en trop, d'une petite moustache à peine visible, et de son long bâton dont je ne doutais pas de la dureté (je précise qu'il s'agit bien d'une femme, au cas où...), et me fit avancer d'une tape dans le dos.

Non pas de celles sympathiques que l'on vous envoie afin de vous réconforter d'un chagrin passager, non.

Elle m'enfonça plutôt sa paume entre les omoplates en faisant preuve d'une force virile qui m'expulsa en avant d'un seul coup.

Je ne me risquais pas à défier la bête et marchait le long du couloir sans opposer la moindre résistance en adressant silencieusement mes condoléances à la féminité inexistante de cette personne qui, au fond, devait sûrement le vivre mal, seule au milieu de ses chats devenu eux aussi obèses à force de se nourrir des restes de fast-food qui traînaient tristement sur la table de son salon.

« ... je propose... »

Arrivée devant une sorte de guichet derrière lequel se trouvait une salle remplie d'étagères et de cartons, une nouvelle femme à la mine tout aussi sympathique fit son apparition devant moi et déposa une corbeille sur la planche nous séparant dans un claquement sonore.

- Déposez vos effets personnels là dedans, demanda t-elle avec le même ennui dans la voix qu'une caissière annonçant pour la 777e fois de la journée à ses clients que des préservatifs étaient maintenant offert à partir de 100€ d'achats suite à l'adhérence de son magasin à la lutte active contre le sida (wtf).

J'adressais de larmoyants aurevoir à ma montre et à mes piercings d'oreille, ainsi qu'à mon portefeuille et divers autres objets qui se trouvaient dans mes poches.

« ... de vous révéler de quelle manière vous vous êtes fait avoir. »

J'en était au stade d'être persuadée que ma vie entière n'était qu'un vaste canular organisé par les Dieux, qui me contemplaient de la haut en riant grassement de la piètre victime que je faisais lorsqu'elle me tendis mes nouveaux vêtements dans lesquels je savais déjà à quel point j'allais être moche et me laissait à nouveau escorter vers la prochaine salle, où je devinais que j'allais devoir me changer.

La douche glacée ne faisait évidement pas partie du schéma auquel je m'étais attendue, mais soit, grâce à cela je haïssais déjà la prison alors que je n'y était même pas encore vraiment entré.

Après m'être séchée sous le regard extrêmement dérangeant de cette matonne détestée qui devait certainement, pauvre d'elle, mater des femmes à poil toute la journée, je tendis une main vers les vêtements qui me faisait de l'œil en me promettant que je me sentirais mieux après les avoir enfilé, mais elle me fit soudain non de la tête.

Quoi encore ?

- Dernière fouille, déclara t-elle simplement, en sortant une paire de gant en latex de sa poche arrière et les enfilant prestement tout en les faisant claquer sur ses poignets d'une façon proprement menaçante.

« En réalité, Alexandra... c'est vous même qui vous êtes gentiment dénoncée après votre 7e verre de Vodka-Redbull, vous n'êtes vraiment pas très maligne... »

Je n'étais décidément qu'une sombre idiote.

Lee HyunWoo, un jour vous me le paierez, je vous en fait le serment.

- Baisse toi... et tousse, m'ordonna la matonne avec un petit sourire en coin, tandis que je déglutissais bruyamment.

...

La. Pauvre. Alexandra. xD

BamBam. Ce. Coquin. (faudrait qu'il fasse gaffe à son cul celui là, au passage, et dans tout les sens du terme :3)

Maybe vous vous demandez ce qu'elle fout en prison alors qu'il paraissait logique qu'elle choisisse la mission?

Patientez encore un peu, tout va bientôt s'éclaircir :3

Dans le prochain épisode : Alexandra va devoir se faire à son environnement en tentant d'échapper à la fois aux persécutions de ses nouvelles camarades, ainsi qu'à leurs... avances :3

La petite à du soucis à se faire, je vous le garantis.

Je n'en dirais pas plus :3

Bonne nuit tout le monde,

Noémie la perverse perversement pervertie à votre service dans le bon comme le mauvais et qui vous aime tant <33

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