Je ne sais pas combien de temps j'ai pleuré , mais quand je suis rentrée à la villa , le soleil se couchait .

Je m'assis sur les marches menant à la terrasse comme Valentin quelques temps avant et regardais le soleil .

Bordel . C'est tellement beau les couchers de soleil ... surtout quand on est triste ... que personne n'est là ... et qu'on en peut plus .

Et voilà, encore ces foutues larmes qui reviennent à la charge . J'en ai marre ! Tous ce que je fais est un échec ...

Comment m'en sortir ? Je ne sais même plus si je suis avec Martijn ... Personne n'est venu me voir ... De toutes façons , au point où j'en suis .

Je décide de rentrer pour de bon . Je me relève et monte lentement et difficilement les marches . J'arrive à marcher jusqu'à ma chambre sans m'effondrer une fois de plus .

J'ouvre la porte : pas un bruit dans la maison . Les autres doivent sûrement être dehors .

Je monte dans ma chambre , accompagné de mon ami ; le vide intersidéral.

Arrivée dans celle-ci, je me jeta sur le lit et continua à pleurer toutes les larmes qu'il me restait. Mes pensées s'embrouillaient , d'un côté je me disais :

Mais bordel , va le reconquérir ! Montre lui qui tu es ; une battante ! C'est l'homme de ta vie ! Je t'interdis de laisser passer ton amour ! Tu l'aimes ? Alors vas-y !

De l'autre , mes pensées étaient plus sombres :

Ce n'est qu'un garçon . Un de plus. Tu ne le méritais pas . De toutes façons , il va en trouver une autre et faire sa vie avec elle . Loin de toi et de ton souvenir. Il sera heureux avec elle . Et quand on lui dira ton nom , il ne se rappellera que d'une nouille pas foutue de garder un mec . Et là , il sera bien content de t'avoir laisser seule .

Je ne savais pas qui croire . Je ne savais plus rien . Tous ce que je voulais c'est oublier tout ce qui c'est passer. Et tout recommencer pour ne plus faire les mêmes erreurs.

Je m'endormis sur mon lit et me réveillais que le lendemain.

Je descendis à la cuisine. Personne . Le salon ? Rien . Rien . Rien . Ils avaient dû partir sans moi ... Ou ils dormaient. Pendant des nombreuses minutes , je parcourais la maison histoire de trouver un signe de vie ne serait-ce qu'une lettre à mon attention. Mais il n'y avait absolument rien . J'étais désespérée.

Je montais dans la salle de bain de Marty , où se trouvait un rasoir . Les lames . Ça aurait été si facile de faire partir la douleur . Juste quelques traces , quelques traits . Peut-être que ça m'aiderait après tout ? Je retroussais mes manches . De toutes façons , ils s'en foutraient tous . Je pris en main l'une des lames et l'amena vers mon bras . Non . Je peux pas faire ça . Je dois être forte . Je dois envoyer balader cette douleur. Elle me lâchera bien ou bout d'un moment , non ? Je relâchais d'un coup le bout de métal tranchant et me mis à pleurer. Qu'est-ce que j'ai failli faire ? Ça pourrait me tuer ! Qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi ?

Je passe le reste de la journée devant Nos Étoiles Contraires en pleurant avec un pot de glace dans les mains et des mouchoirs .

18 heure

Toujours aucune trace de vie . Peut-être qu'ils m'ont vraiment oublié ?

19 heure

J'entendis des voix en provenance de l'entrée puis un bruit de serrure. Je m'empressai de sortir de la maison pour aller me réfugié dans l'arbre où tout mes problèmes ont commencé ; l'arbre du cache-cache . Je demandais si ils avaient remarqué que je n'étais pas là .

Je vis ma petite troupe sortir sur la terrasse. Mehdi lui arrivait avec de la viande et alluma le barbecue.

Martijn et Dua s'approchaient de l'arbre sûr lequel j'étais installée . Je me recroquevillais sur ma branche et essayais de les entendre parler . Valentin était très crispé et fixais d'un mauvais œil Martin et son amie .

« Alors , Martin , toujours avec cette conne de Maëva ? - demanda l'intéressée en s'approchant dangereusement du DJ - »

Il ne répondit pas et serra les poings.

« Nan , parce que tu pourrais trouver tellement mieux ... - continua-t-elle - En plus, juste devant toi , sous ton nez . Franchement, tu voudrais pas être avec moi ? »

Il y eu de nouveau un grand blanc . Il sera cette fois-ci sa mâchoire . Il semblait qu'il allait exploser . Après tout , il avait le droit de répondre à son invitation. Il ne me parlait plus , il pouvait . La vie n'est pas rose après tout . Je ne pensais pas Dua comme ça , mais bon la guerre a continué apparement . 

« - Dua , je ... »

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Je sais , je suis sadique de couper là , au moment où l'histoire peut basculer. Ne m'en voulez pas trop quand même ! 😁

Bisous , je vous Nem 😘❤️
Eva

PS : Une version plus hard était prévue à la base , où Maëva se mutilait vraiment. Mais de peur de choquer plus d'un , Marie a fait une version plus soft du chapitre. On espère que ça ne change rien à votre jugement.

❗️Si vous vous mutilez , n'hésitez pas à en parler , ça fait un bien fou et on pourra vous aider ! ❗️