Cocon
4176 mots
Après près de 10 années-lumière de trajet, ma navette s'est enfin posée sans encombre sur cette mystérieuse planète plus communément appelée « Terre »... Je regarde le rideau métallique s'abaisser lentement. Lorsque la porte est ouverte, je m'avance sur le devant afin de regarder cette fameuse planète. Moi, Azana de Dunix, allait servir d'intermédiaire entre cette civilisation plus ou moins avancée et mon peuple. À première vue, ils ne semblent pas très agressifs. Tant mieux. Un étrange bipède s'approche alors de moi. Il est assez grand avec une peau plutôt sombre. À bien regarder, tous les bipèdes présents ont des couleurs de peau variants entre un beige pâle et un chocolat foncé. Étonnée, je regarde mes propres mains d'une teinte bleu-gris.
- Enchanté, me dit le bipède en me tendant sa main, je suis le docteur Néo.
Un de ces étranges bipède venait de m'adresser la parole. Je le comprenais grâce à notre traducteur universel. Enfin, je crois que l'on nomme cette race, des humains.
Au final, hormis la couleur de peau, nos différences physiques ne sont pas si flagrantes. Ils ont des peau de couleur différente entre eux tandis que nous en avons qu'une seul. Mais je dois l'avouer, ça ne nous aide pas vraiment à nous différencier et que l'on peut souvent être confondre entre nous. Car nos traits caractéristiques sont très semblable entre nous les dunixiens. Nos doigts étaient plus long que les humains, nos yeux étaient plutôt grand et varié du noir au gris et notre crâne était étiré dans la largeur.
L'humain en face de moi continuait d'avoir sa main grande ouverte tendu vers moi. Je continuai de le regarder sans rien faire, ne sachant pas quelle attitude adoptée. On avait passé beaucoup de temps à étudier le langage des humains, mais peu leur coutumes.
- Hum, finis par dire ce docteur Néo, l'air gêné, peut être n'avez vous pas coutume de serez la main lorsque vous rencontrerez quelqu'un.
- Mes excuses, répondis je. Nous n'avons en effet pas pour habitude de serez la main en cas de rencontre. Chez nous, elle est faite uniquement en cas de pratique sportive.
Je tendis alors la mains tout en étant stressé par peur de fâcher cette civilisation pouvant nuire à de futurs relations diplomatiques.
- Oh, ne vous inquiétez pas, et puis évitons d'être trop protocolaire. Allons donc discuter dans un endroit plus adéquat, me répondis d'un sourire Néo.
Il me fit signe de le suivre et m'installer dans une des voitures. Nous sommes trois dans celle où je suis installé, le reste de la délégation humaine se répartis dans les autres voitures. Il y a moi, Néo et un chauffeur qui n'a pas bougé de sa place depuis que je suis arrivé.
- Je dois avouer que nous avons été très surpris lors de la découverte de votre civilisation, finit par dire Néo. Vous êtes la première civilisation extraterrestre trouvée à ce jour.
- C'est aussi le cas pour nous, nous avons toujours cru être les seuls dans l'univers à être doté d'intelligence, lui répondis je.
- Ce qui est étonnant, c'est que lorsque nous avons conclu un accord pour une entrevue diplomatique, nous aurions cru voir plus d'émissaires.
- C'est ainsi. Nous considérons qu'une personne suffit, c'est aussi une façon de montrer notre confiance en envoyant qu'une seule personne.
- C'est une façon comme les autres. Mais, j'allais oublier les bonnes manières, comment vous appelez-vous ?
- Appelez-moiAzana.
- Non.
-...
- Je plaisantais.
- Ah ! C'était... drôle, disais je en étant complètement gêné.
- Vous n'êtes pas obligé de d'approuver mes blagues si elle ne vous font pas rire.
Et enfin, nous arrivons dans une sorte de camps. Il est protégé par un grillage laser partout autour et des soldats qui monte la garde. Après être rentré, on finit par arriver devant un grand bâtiment qui semblait être le principal. La voiture s'y gare proche de ce bâtiment.
A l'intérieur, tout était blanc. Les mur, le sol et le plafond. Rien d'étonnant puisqu'a l'extérieur le bâtiment était aussi blanc. Décidément, les humains manquent de goût. Ils auraient dû mettre tout en vert. Le vert c'est très beau, c'est la couleur de la noblesse. Bon, c'est probablement uniquement sur notre planète que le vert est aussi apprécié.
Enfin, ce n'est pas que de simples couloirs blanc, il y a aussi des portes blanches avec des lignes bleues foncées sur les côtés ainsi que des vitres. On peux donc parfois voir ce qui se passe dans ces salles. Je vois surtout des humains en blouses blanches qui avaient l'air d'expérimenter sur des sujets dont je n'avais aucune expertise.
Moi j'avais étudié dans des domaines plus littéraires. Je n'y connais pas grand choses à la science. Les humains comme nous séparent science de la littérature, comme quoi, on est étonnamment proche.
On finit par arriver dans une grande salle et, miracle, elle n'est pas blanche. Bon, pas verte non plus, mais c'est déjà une petite victoire personnelle. Elle est toute noire et au centre se trouve une grande table. Il y a plusieurs humains assis à cette grande table. Environ la moitié des chaises sont prises par des humains qui se sont installés à l'autre bout de la table.
- Je vous en prie, assez-vous, me dit l'homme au milieu de la table. Je m'exécuta et Néo s'assît prêt de moi.
- Vous êtes seul ? Me dit une des femmes.
- Oui, nous avons coutume de rencontrer les autres peuples via un seul émissaire.
- Et nous qui avons prévu plusieurs chaises, repris l'homme au milieu de la table en plaisantant. Bref, je suis le président de la république Française, enchanté.
- Moi, je suis le diplomate du royaume d'Oliarche, enchanté.
Les deux espèces se regardèrent avec un sourire mais le regard scrutateur afin d'essayer de déceler les intentions de l'autre
- Nous aimerions savoir si nous pourrions avoir une entente cordiale avec votre peuple, dit l'homme à la droite du président. Je suis le premier ministre. Je dois savoir si nous pouvons avoir des relations pacifiques.
- Mais bien sûr, nous avons aucun intérêt à attaquer votre planète, elle est beaucoup trop lointaine. Le coût économique et logistique à vous envahir ne vaut pas le coup.
- Nous voilà ravis, répondis le président. Il nous est cependant difficile de pouvoir rejoindre votre planète, nous avons pas les moyens matériels et technologiques que vous disposez pour vous déplacer rapidement dans l'espace.
- En effet, c'est pour cela que si vous tentez d'étudier ma navette, celle ci s'autodétruira.
- Ce serait vous mentir que de dire que nous n'avons aucune envie de nous emparer de
votre engin, mais le risque d'avoir des relations hostiles avec les seuls extraterrestres connus pourrait plus nous nuire que votre technologie. Nous pensons tout de même à avoir des relations commerciales avec votre peuple. Vous disposez de resources que nous ne disposons pas et nous de ressources que vous ne disposez pas.
- Cela pourrait se faire, cependant seul nous pourrions faire le voyage.
- Et bien ainsi vous pourriez plus facilement imposer vos prix.
- Ainsi marche ce que vous appelez « libéralisme économique ».
- Vous apprendrez vite les coutumes terrestres.
Un homme fit soudainement irruption dans la pièce et s'approcha du président afin de lui chuchoter quelques choses à l'oreille. Le président avait l'air contrarié quand il finit de s'exprimer. Il poussa alors un soupir, se leva et dit :
- Bien, comme prévu, ça s'agite. Docteur Néo, veuillez accompagner notre inviter dans une salle proche de celle où j'ai réunion.
Il sorti alors de la pièce suivi de ceux qui étaient assis autour de la table. Néo m'accompagne alors dans la salle juste à côté de celle de où est entré le président.
- Je te laisse ici un instant, me dit Néo. Je vais juste faire un petit truc, ne bougez pas d'ici.
Et il parti d'un pas rapide. Je me retrouve seul dans une pièce qui, oh surprise, est blanche. Décidément, jamais je n'aurais la chance de voir une pièce verte sur cette planète.
Enfin, je n'avais rien d'autre à faire et ma curiosité me hurlait d'écouter ce qui se disait dans la pièce d'à côté. Nous les Dixiens, nous n'avons pas d'oreilles, nous captons directement les onde sonore via notre cerveau. Ceci nous permet de pouvoir écouter clairement des sons venant d'une autre pièce si nous nous concentrons. Alors je me concentre au maximum.
- L'arrivée de notre petit bonhomme vert n'est pas passé inaperçu. Washington, Berlin, Pékin et Moscou nous demande des explications pour cette appareil non identifié,
- Allons, il est bleu et pas si petit...
- Détournez pas la conversation. Même si officiellement, nous sommes toujours alliés
avec les pays de l'Union européenne, depuis que l'oncle sam a mal tourné, tous les pays d'Europe se méfient les uns des autres.
- Nous sommes ennemis avec les États Unis, la Chine et la Russie. Même si entre eux,
ils se détestent aussi, risquent de s'attaquer à nous, peut être pas directement, puisqu'une guerre frontale risque de faire réagir toutes l'Europe. Mais si nous subissons de simples attaques informatiques, diplomatiques ou économiques, les autres pays européens seront bien contents de nous voir nous affaiblir.
- Je comprends. Cependant, le simple fait d'avoir en premier pris contact avec cette race pourrait nous donner de quoi faire renverser l'échiquier géopolitique actuelle. Nous n'aurions pas pus faire comme si nous ne les avons jamais vu.
Le géopolitique terrienne a subi beaucoup de changements en très peu de temps. On a pu étudier avant que j'arrive tout les problèmes que les terriens ont rencontré.
Les États-Unis qui autrefois étaient une démocratie sont désormais devenus une dictature militaire. Après une quasi guerre civile, des militaires ont pris le pouvoir afin de stabiliser le pays, mais la junte ne dura pas longtemps. Complots, assassinat, révolte; au moins la moitié des officiers généraux ont fini par y passer avant qu'un seul homme pris le pouvoir et transforme le pays complètement en dictature.
En Russie, après la mort de leur ancien leader Poutine, le pays connu de grave crise politique, plusieurs gouvernements et chef d'état se sont succédé et le plus souvent par la force et le complot. Au final, le calme est revenu par la restauration de la maison des Romanov, et le retour de la Russie Impériale. Ils se sont donc éloigner de leurs anciennes alliés, les chinois. En souvenir de la guerre civil et des partisans blanc, la haine du rouge a repris le dessus et leur passé soviétique est devenu leur plus grosse honte.
Comme les chinois sont communistes et qu'ils ont commencé à le réaffirmer, tout liens diplomatiques entre ces deux pays ont été rompu.
Seul l'Europe semblait ne pas avoir eu beaucoup de changements depuis ceux que les humains appellent guerre froide. Malgré leur crise politique, ils ont su maintenir tant bien que mal leurs régimes respectifs.
Il y a donc quatre blocs sur ce continent, l'Europe, les États Unis, la Russie et la Chine. Enfin, en Europe, les alliances ne tiennent qu'à un fil, mais la situation est loin d'être brillante ailleurs.
Aux États Unis, on raconte que des nostalgiques de l'ancien régime démocrate et républicain complote dans l'ombre, mais aussi certains voulant un gouvernement alternatif à leur ancienne république.
En Russie, partisans de la république fédéral et nostalgique de l'URSS en exil s'allie. On raconte aussi que certains partisans du Tsar sont mécontents de la politique actuelle Russe, quel juge trop fasciste.
Et en Chine, les révolte à Taïwan, qu'ils ont envahi quand les américains étaient embourbés dans leur crise politique, n'ont pas été complètement écrasées et le retour de la famille impériale en Russie ont donné des idées à des chinois qualifiées de « réactionnaire » par le gouvernement de la république populaire de Chine. Des groupes clandestins y sont apparus réclament le retour de l'empire chinois.
- Vous m'avez l'air très concentré !
Je sursaute en me retournant vers la personne qui m'interpelle. Ce n'est que Néo.
- Navré de vous avoir surpris ainsi, continua t'il. C'est bizarre, avec moi, vous n'avez pas l'air d'être une personne professionnelle ou avec beaucoup confiance. Mais face au président, on voyait que vous saviez faire, que vous maîtriser parfaitement la situation. On aurait dit une autre personne qui parlait.
- Vous savez, j'ai été bien formé à la diplomatie, lui répondis je. C'est la première fois que je vais communiquer avec une autre espèce, forcément, j'étais quelques peu stressé, mais quand ont débuté les négociations, j'ai repris mon professionnalisme habituel.
- Je n'ai pas à faire à n'importe qui. Enfin vous venez de 10 années lumières pour rencontrer une civilisation inconnue, rien d'étonnant que vous ne ramenez pas le premier plouc venu.
- Pour nous, 10 années lumières, ce n'est pas grand chose, environ une vingtaine d'heures de vol. Enfin, pas pour tout le monde, mon vaisseau reste l'un des plus avancé technologiquement. Peu en on les moyens de se le procurer.
- Tiens, parlons de nos planètes respectives. Vous avez plusieurs peuples vous nous avez dit ?
- C'est exact, comme vous. Il y a notre nation, Oliarche, ainsi que des nation alliés ou ennemis. Et parfois neutre. Mais comme vous, ça fait depuis longtemps que nous avons pas eu de guerre ouverte.
- Finalement, où que l'on soit et quelques soit la race, les problèmes restent les même.
- Ainsi va la vie, on ne peut vivre sans problème.
- Yep, nous nos problèmes sont de pires en pires j'ai l'impression. Tous les pays en ce
moment se tirent la gueule. Votre arrivée portait changer la donne cependant.
Mon arrivée pourrait bien tout bouleverser. Pas seulement par le simple faites que la France partirai avec un certain avantage. Mais qu'ils pourraient avoir un ennemi commun. C'est le meilleur moyen d'unir les gens. En découvrant des civilisation plus différentes qu'eux, ils verront leur ressemblance et seront plus enclin à faire équipe.
- Messieurs, le président en a fini avec sa réunion.
C'est un militaire qui venait de nous interpeller avant de repartir. Au même moment, le président et ses ministres firent irruption dans la salle où j'étais.
- Veuillez m'excuser de la gêne occasionnée, dit le président. Cela ne se fait pas de faire attendre un invité. Surtout si il vient de 10 années lumières.
- Oh, ne vous inquiétez pas répondis je. En arrivant, ma plus grande peur était que vous m'attaquiez. Que j'attende tranquillement ne me pose pas de problème, au contraire.
- Le mieux reste d'attendre à plusieurs. Devrions nous faire un dîner diplomatique. Enfin, si vous pouvez nous dire ce que vous mangez ?
- Je vous remercie, mais je dois décliner. Ma mission n'était que de faire du repérage et
de créer un contact plus étroit. Mon souverain attend mon compte rendu. Mais sinon, nous mangeons des plats plutôt semblable au votre.
- Très bien, nous allons vous laisser partir. Nous réorganiserons d'autre rencontre pour
resserrer nos liens.
Il n'y a pas de doute à ce que l'on me renvoie sur cette planète. Au sommet du pouvoir de mon pays, beaucoup s'intéresse à la Terre et à ce qu'elle peut offrir. Que ce soit pour le bien de la nation ou pour leur propre intérêt.
Je salue une dernière fois le président ainsi que Néo, probablement mon première ami humains. Des militaires m'escortent alors vers la sortie du bâtiment. On me remis alors dans la voiture par laquelle j'étais arrivé afin de me ramener à mon vaisseau. En arrivant, je vis toutes un périmètre de sécurité autour de mon vaisseau. Il y avait plein de militaires qui patrouillent dans la zone. On me raccompagne dans mon vaisseau dans lequel je rentre seul. J'active la commande me permettant de retourner sur ma planète. Le vaisseau se mis alors à décoller et quitta la Terre.
Je me posais tranquillement dans mon siège. J'avais le temps avant d'arriver sur ma planète, le trajet durait au moins une vingtaine d'heures. Je songeais à tout ce qui c'est passé. Ce moment a été historique pour nos deux nations. Je vois déjà les problèmes venir lorsque je devrais faire mon rapport devant sa majesté et ses ministres. Je ne peux pas leur mentir, mais je vais devoir la jouer finement. Il est temps que je fasse une sieste. Lorsque je serai arrivé, j'aurais besoin d'être en pleine capacité de mes moyens.
Je fini par me réveiller après avoir entendu l'alarme du vaisseau me disant que j'arrivais dans cinq minutes. Je m'étirais donc et me prépara à communiquer avec les autorités de mon pays afin de pouvoir me poser à l'endroit prévu pour mon retour. Je fini par me poser dans le hangar à vaisseaux personnels de la famille royale. Des militaires de mon pays m'attendaient.
- Sa majesté te demande audience, me dit l'officier.
- Je le sais bien, lui répondis je, ne le faisons pas attendre.
Je me fis escorter jusqu'au Palais Royal. Encore, à croire que c'est mon destin, je commence à y prendre goût. On fini par arriver devant celui ci. Il était fait tout en vert, cette magnifique couleur qui manque cruellement sur Terre. Enfin, rien de surprenant sur celle que nous surnommons « la planète bleu ».
On m'amène dans la grande salle du trône ou le roi y est assis. Il a ça magnifique couronne verte incruster de pierre précieux semblable à de l'émeraude. Il a le regard perçant et impénétrable. Il sait toujours imposer le respect sans avoir à ouvrir la bouche, la marque des grands souverains. Tout autour de lui, il y a ses ministres ainsi que différents aristocrates. Je m'incline lorsque j'arrive devant lui, la tête baissée.
- Me voila majesté, je suis prêt à faire mon rapport.
Mon souverain se leva alors de son trône et me dit :
- Relève toi, je t'écoute.
Je m'exécuta immédiatement et pu le voir debout devant moi. Il est si intimidant, il n'aurait pas besoin de sa couronne ou de ses beaux habits pour que l'on comprenne qu'il est à la tête d'un pays, que les nobles lui mangent dans la main ou qu'il dirige une puissante armée. Ici, on le craint et on le respecte, que ce soit son peuple ou les nations voisines.
- La civilisation que j'ai rencontré est plutôt à tendance pacifique, commençais je. Elle n'est guère une menace et est plutôt enclin à vouloir commercer avec nous que de...
Je me tus. Le roi a fait signe de me taire.
- Dis moi, parla le roi avec une extrême désinvolture, pense tu que nous pourrions facilement envahir cette planète ?
- Et bien, mon roi, du peux que j'en ai vu, je pense que nous pourrions gagner. Mais seulement si nous attaquons un pays à la fois et en espérant que les autres nations n'interviennent pas.
- Ah ! Cria un des nobles. C'est une planète de faible. Nous devrions les écraser maintenant.
On entend des applaudissements qui venaient des ministres ainsi que des aristocrates. C'est ce que je craignais. Notre nation n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler de pacifiste. Ma mission première était de m'assurer si oui ou non, cette planète valait le coup d'être envahi. On savait déjà qu'elle renfermait de bonnes ressources et un bon climat, il fallait vérifié si la puissance de la race qui peuple cette planète était puissante. Moi j'aurais préféré éviter la guerre.
- Majesté, repris je. Je pense que que chercher à commercer et établir des relations diplomatiques nous serons plus bénéfique.
- Insolant ! Me hurla l'un des ministres. Tu ose contredire sa majesté.
- Je ne vous ai pas invité à parler, dit d'un ton sec le roi en regardant son ministre. Il est vrai que la diplomatie nous a bien aidé par le passé avec d'autres nations. Cependant l'asservissement des autres pays nous aide encore plus. Alors dit moi, pourquoi pense tu que la diplomatie sera mieux que la guerre ?
C'est le moment de vérité. Je dois absolument convaincre le roi de ne pas attaquer. Si sa majesté est d'accord avec moi, les autres seront obligés de me suivre.
- Leur monde est instable, commençais je. Nous pourrions croire qu'il serait alors facile de les envahir, mais détrompez vous. Ils sont sur leur garde et prêt à mobiliser leurs armés à n'importe quel instant.
- Mais si nous les combattons un par un, comme vous nous l'avez suggéré, c'est jouable ? Demanda un des ministres.
- J'ai une question, si jamais un de nos voisins se faisait envahir par un peuple venu d'une autre planète, vous laisseriez faire ?
- Bien sûr que non, répondit ce ministre, nous ne pouvons laisser une menace inconnue si proche de nous... Oh !
- En effet, nous ne sommes pas dans un jeux vidéo, on affronte pas les boss un par un. Si nous attaquons, tous les humains se liguerons contre nous. De plus, j'ai réussi à convaincre leur chef de commercer leur ressource afin de pouvoir y avoir accès sans avoir à faire couler le sang.
- Votre majesté, implora l'un des aristocrate. Vous ne pouvez pas accepter le projet de ce simple diplomate.
- Et pourquoi pas ? Lui répondis le roi. Il m'a l'air bien plus compétent que vous. Très bien nous n'envahirons pas maintenant la Terre et privilégierons la diplomatie et l'échange. Cependant, nous préparons des plan d'invasion au cas où. Azana, j'attends un rapport plus détaillé sur mon bureau. La séance est levé.
Le roi quitta immédiatement la salle. Les autres ministres et aristocrates firent de même sans toutefois grincer des dents ou taper du pied. En effet, voir autant de terre leur filer sous le nez ne doit pas spécialement les rendre joyeux.
Les oliarchiens sont connus pour être très belliqueux. C'est dans notre cultures. Je sais que je prends des risques en refusant de faire la guerre aux humains. Je fais aussi prendre des risques à mon roi car, même si il est craint et respecté, beaucoup en veulent à sa couronne. Ils pourraient en profiter pour rallier les mécontents. Mais, je sais que mon bon roi s'en sort toujours. Il n'hésite pas à dire ce qu'il pense et prendre des décisions contre l'avis de ses ministres. Il est déjà prêt pour contrer n'importe quel soulèvement.
Je rentre alors chez moi. Beaucoup trop de chose se sont passé en même temps et j'avais besoin de repos. Mais à peine arrivé et affalé dans le premier siège que je trouve chez moi, mon amis Lurca débarque chez moi.
- Alors mon pote, tu me racontes ?
- Bah, comme tu vois, je suis complètement claqué par toutes cette mission, lui répondis
je en baillant.
- Je m'en tape, je veux des détails croustillants. Ils sont comment ces humains ? Elle est bonne leur bouffe ? Et notre roi, il en pense quoi de tous ça ?
- Du calme, du calme. C'est une charmante planète. J'aimerais bien un jour y faire du
tourisme. Mais pour le moment, c'est plutôt compliqué.
- On va les envahir ?
- J'ai réussi à obtenir un sursis auprès de sa majesté. Pour le moment tout va bien. Reste
à voir ce qui va se passer.
Lurca s'assît sur le siège juste en face de moi.
- L'espace, frontière de l'infini comme tu aimes bien le dire, repris mon ami.
- J'ai découvert que c'est une phrase d'une vieille série terrienne. Elle s'appelait star trek
je crois. Peut être un signe pour me dire que cette planète a été faite pour que je mis
intéresse.
- Tu es bien content de découvrir une civilisation dans cette univers. Toi qui a toujours eu l'âme d'un explorateur.
- Tu me connais par cœur depuis le temps. Quand j'étais jeune, je voulais tout découvrir.
Et je refuse que tout soit gâché par la guerre.
- Et comme promis, je t'aiderai quoi qu'il en coûte. Mais notre petit groupe ne suffira pas
à renverser ce gouvernement et les nobles.
- Je pense qu'on pourrait avoir des alliés...
- T'as qui en tête?
- Déjà, notre roi pourrait nous aider.
- T'es sûr, il est prêt à faire la guerre, non ?
- Certes, mais il pense avant tout aux intérêts du pays. Si ne pas faire la guerre est la
meilleure chose à faire, il l'évitera. De plus, lui aussi en a marre des aristocrates et des
ministres qu'il a, mais toutes aussi puissants qu'il est, il ne peut s'en débarrasser.
- Ça se tient. Mais comment tu comptes donner de bonne raison à sa majesté pour ne
pas partir en guerre ?
- On va faire d'une pierre deux coups. Si le roi s'allie avec les puissances terrienne, il
pourrait renverser ses ministres et se débarrasser de ses aristocrates. Les humains
étant devenus de bon alliés, il ne les attaquera pas.
- Mais, serait il possible de faire ça ? Les humains ne risquent pas d'essayer de mettre
notre pays sous leur coupe ?
- En effet, c'est un risque. Mais, les nobles et ministres risquent de mettre aussi le pays
sous leur coupe. Et ils n'ont pas forcément les intérêts de la nation comme priorité. Et comme la situation sur Terre est compliqué, on pourrait leur demander de l'aide sans qu'ils veuillent faire de nous des fantoches et plutôt qu'ils réclament de l'aide contre les autres puissances.
- Très bien, répondit mon ami en souriant. Préviens moi si tu as besoin d'aide dans t'es plan.
Il parti alors de chez moi me laissant seul à songer. Beaucoup de changements vont se produire sur ma planète et sur Terre. Les dés sont jetés. Aucun retour en arrière possible. Alors je dois me tenir prêt car je joue un jeu dangereux.
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