《CHAPITRE 17 - ELLE》.
CHAPITRE 17
***
- Tu ne voulais vraiment pas me dire que tu étais célèbre ?
Mon visage se retire de son torse et se lève vers lui. Il n'y avait aucun reproche dans ma question, juste le besoin de savoir et de comprendre. Il embrasse mon front et attire ma tête à la place qu'elle vient de quitter. Il se penche légèrement et coupe le son de la télévision.
- Quand j'ai commencé ma carrière, je n'avais que quelques mois.
Il caresse mon épaule alors que je ressens le besoin de me serrer encore plus contre lui.
- J'avais un rôle dans un sitcom qui a duré une dizaine d'années. Au début, c'était marrant. Les gens me reconnaissaient dans la rue et me demandaient des autographes. Avant que j'apprennes à écrire, je signais d'un soleil. Les gens m'adoraient et je suis devenu l'enfant chéri d'Hollywood.
Je souris. Il devait être trop mignon.
- J'ai cumulé plusieurs contrats après la série. Mes cachets augmentaient et j'avais des journées de dingues. J'étais de plus en plus reconnu, de plus en plus aimé et adoré. Quand j'ai eu douze ans, j'ai signé avec une chaine de jeunesse et je suis devenu le nouveau visage de Disney avec Ashton. Les rôles de film que je décrochais devenaient de plus en plus important et j'ai été considéré comme un véritable acteur alors que je n'avais que quinze ans.
Il s'interrompt un instant et je sens que la suite sera moins agréable.
- C'est à partir de là que j'ai pété un plomb. J'étais en pleine crise d'adolescence, comme tout gamin de mon âge. Je voyais mon frère et ma sœur, qui eux, avec une vie normale. Eux, ils allaient à l'école, eux, ne subissaient pas la pression que j'avais. Eux, ils vivaient avec nos parents. J'étais suivi constamment, par des agents ou des paparazzis. Je voyais très peu mes parents et ma famille. J'étais seul, vraiment seul. La seule personne à qui je m'accrochais était Ashton. C'est d'ailleurs le seul ami que j'avais. Lui, sa célébrité, il la gérait et l'acceptait très bien. Ses parents sont célèbres aussi et je pense qu'il a obtenu des conseils que j'aurais dû avoir. Comme n'importe quel ado, on a commencé à sortir et à faire la fête. Il n'y avait que comme ça que je me sentais normal. Alcool, fille, boîte de nuit. Je faisais ça tous les soirs. Et la journée, je tournais.
Je ne peux m'imaginer la vie qu'il a eu. Il n'a pas eu d'enfance normale. On lui a volé sa jeunesse.
- J'ai commencé à faire des conneries. Excès de vitesse, consommation de stupéfiants, bagarre, racolage. La liste est longue, on en aurait pour la soirée si je commençais à tous te les citer.
Il laisse échapper un petit rire nerveux.
- J'ai engrené Ashton dans mes conneries et bien sûr, on s'est fait virer de Disney. Notre comportement ne collait plus avec l'image de la chaîne. On m'a collé une étiquette de mauvais garçon et honnêtement, ils n'avaient pas vraiment si tort que ça. J'en ai joué bien sûr et on m'a proposé de nouveaux rôle qui était à la hauteur de ma réputation.
Il se racle la gorge puis prend une grande inspiration.
- J'en ai eu un peu marre de cumuler le même type de rôle. Et j'avais besoin de faire autre chose. Quand j'étais petit, je voulais être chanteur. Surprenant pour un gamin, être un acteur célèbre et rêver d'une toute autre célébrité. J'ai commencé à composer et à écrire des chansons. Je n'ai pas eu de mal à trouver une maison de disque. J'ai enregistré mon premier album, puis mon deuxième et mon troisième tout en continuant à tourner. Ma vie me correspondait plus. J'avais encore une fois l'impression d'avoir une vie normale, comme n'importe quel être une humain.
- Tu avais l'impression de faire ton travail d'acteur, tout en accomplissant ta passion ?
- Tu as tout compris.
- Qu'est ce qui s'est passé ensuite ?
- Ensuite, j'ai continué à faire mon travail mais j'ai commencé à être en panne d'inspiration.
- Mais tu as quand même réussi à faire ton quatrième album ?
Il me regarde et me sourit.
- Mouais. J'ai réussi. J'ai fait une rencontre qui m'a en quelques sortes changé.
Une rencontre ? Je me demande de qui il peut bien s'agir.
- La première fois que je t'ai vu, j'ai été hypnotisé par toi. J'en avais déjà vu des femmes, mais, toi, quand je t'ai aperçu, j'ai tout de suite vu que c'était différent.
Je rougis légèrement à sa révélation.
- Pourquoi moi ?
- Je n'en sais rien. Ce soir là, tu dansais, tu t'amusais avec tes amis et c'est comme si j'avais été irrémédiablement attiré par toi. Bon, au début, je ne te caches pas que j'ai juste voulu te sauter.
Elle m'offre un petit coup de coude dans les côtes en riant. Plus d'une fille aurait mal pris ma confession mais elle, elle en rit.
- Quand j'ai demandé à mon garde du corps d'aller te voir et qu'il est revenu sans toi, j'ai cru que j'allais péter un plomb. Personne ne m'avait jamais rien refusé et toi, tu en avais rien à foutre. Sur le coup, je me suis dis que tu ne devais pas aimer la star que j'étais mais j'ai insisté.
- Et j'ai insisté encore plus...
- Ouais. J'ai alors pensé que tu voulais jouer et je l'ai pris comme un défi mais tu semblais en avoir rien à foutre. Tu n'as pas idée comment tu m'as gonflé.
- Toi aussi, tu m'as gonflé. Je me disais que tu étais un connard de plus.
Je ris devant sa franchise
- Ouais. Et j'en suis un. Mais tu m'obsédais alors j'ai fini par céder et je suis venu te voir. Dès que tu as ouvert la bouche, j'ai compris que c'était bien plus qu'une obsession. J'avais envie de te connaître. Mais tu t'es amusée avec moi et je t'avoues que j'ai aimé ça.
- Je te l'ai dit, une femme doit se faire désirer.
- Et tu l'a fait parfaitement. Pendant toute la semaine, tu n'as pas arrêté de m'obséder et j'ai commencé à retrouver l'inspiration. Ce soir là, j'ai écrit trois chansons et j'étais bien décidé à te revoir.
- Et tu l'as fait.
- Oui. Je ne connaissais rien de toi, même pas ton prénom. Mais je devais te revoir.
- Pour finir ton album, hein ? Je plaisante.
Il rit avec moi. Il ne peut pas savoir combien ses révélations me font du bien à entendre. Et il ne sait pas comment j'ai eu, moi aussi, un coup de foudre pour lui.
- Je... Tu sais Chloé. Ma vie est compliquée. La célébrité surtout. Je suis constamment harcelé par les médias, on juge chaque geste que je fais et beaucoup veulent profiter de moi pour réussir.
- Je comprends Ethan.
- Non, Chloé. Écoutes moi s'il te plaît. Je vois bien que tu te fous de tout ça, mais ça fait parti de moi, malgré moi. Si tu continues avec moi, cela peut t'affecter. Beaucoup plus que tu ne le penses.
Il prend mon menton entre son index et son pouce et me relève la tête. Mes yeux plongent aussitôt dans les siens.
- Ethan. Je te prends. Avec et sans les contraintes. Tout ça, je peux gérer.
- Si ils savent qui tu es, il ne te lâcheront pas.
- Alors je leur offrirais mon plus beau sourire. Célèbre ou pas, c'est toi que je veux.
Il me sourit puis écrase ses lèvres contre les miennes fougueusement. C'est ça qu'il avait besoin d'entendre. Que malgré tout, je suis prête à rester.
***
Mon réveil sonne et je râle intérieurement en pensant à la semaine qui m'attend. J'ai tellement envie de rester dans ce lit si confortable, à câliner ce matelas que je pourrais adopter sans problème. Je me retourne et constate qu'Ethan n'est plus dans le lit. Mon sourire s'efface et je me décide à me lever. Je déteste être en retard et je fais partie des personnes qui pensent que si je suis en retard dès le lundi, je serais en retard toute la semaine.
Je prends une rapide douche froide, pour stimuler mon réveil mais surtout car il fait déjà bien chaud pour un matin de juillet. J'enfile une petite robe verte, m'attache les cheveux tant bien que mal car ils ont été coupés récemment. Je parfais le tout avec un petit maquillage léger et descend rapidement afin d'embrasser Ethan.
La villa est incroyablement silencieuse et seuls les ronflements de Murphy se font entendre depuis le canapé. Jack agite de la queue quand il me voit et je le caresse avant d'ouvrir la baie vitrée donnant sur le jardin. Les deux chiens en profitent pour sortir mais rentrent rapidement, sûrement dû à la chaleur.
Sur le frigo, je vois plusieurs post it jaunes accrochés près du distributeur d'eau fraiche. Je souris en voyant l'écriture enfantine d'Ethan.
J'aurais voulu te réveiller mais tu dormais trop bien. J'ai dû partir sur le tournage. Prends une voiture dans le garage, le taxi, c'est trop risqué. Tu trouveras un double des clés de la villa près de la cafetière. J'ai hâte de te retrouver à la villa ce soir. Je t'aime.
Je souris en voyant ses trois derniers mots écrits en français. Je relis la note et fronce le front quand je lis que les taxis sont trop risqués. Je ne vois pas pourquoi il dit ça et je prends à peine mon téléphone qu'il se met à sonner, affichant le nom d'Ethan.
- Salut ma belle. Bien dormie ?
- Oui. Trop bien. Mais tu n'étais pas là à mon réveil.
- Désolé, je ne voulais pas te réveiller. Le tournage a débuté aujourd'hui.
- Tu es parti à quelle heure ?
- Un peu avant six heures. Tu as trouvé les clefs ?
Je tends le cou et aperçoit un trousseau près de la cafetière. Il m'explique brièvement l'utilisation de chaque clé et me donne le code pour l'alarme au cas où Maria ne serait pas encore arrivée.
- Par contre, je prendrais un taxi car...
Je me sers une grande tasse de café.
- Non Chloé. C'est trop risqué.
- Eh ! Tu dis ça mais tu ne sais même pas comment je conduis.
- Bah ça ne doit pas être bien compliqué à savoir, tu es une femme.
- Macho !
- Non sérieusement. Les chauffeurs de taxi ne sont pas fiables et sont en très bon terme avec les paparazzis quand il s'agit de se faire un peu de fric. Si on veut te laisser dans l'anonymat, mieux vaut éviter de faire affaire à eux. En plus, il y a de fortes chances pour qu'il y ait des paparazzis devant la villa. Vas dans le garage et prends celle que tu veux. Mais s'il te plaît, fais attention.
- Oui Papa.
- Je ne rigoles pas, j'y tiens trop à mes voitures.
- Ok, ok. Je ferais attention. Mais ne t'inquiètes pas, je t'en emprunte une qu'aujourd'hui. Quand je quitterais le boulot, j'irais voir un agent immobilier
- Tu n'es pas obligée.
- Si Ethan. On ne va pas se disputer à ce sujet, je refuses de rester chez toi.
- Tu peux rester le temps qu'il faut.
- Merci.
J'entends dans le combiné que quelqu'un appelle Ethan. Il grogne.
- Je dois te laisser. On se voit ce soir. Et s'il te plaît, fais attention à ma voiture..
- Oui, je te le promets.
- Je t'aime
- Moi aussi
Il raccroche rapidement et je finis mon café. Je ferme la baie vitrée au moment où Maria arrive. Tant mieux, je n'avais pas vraiment tout compris avec cette histoire d'alarme. Je la salue rapidement puis descend au garage. J'y suis déjà allé bien sûr et je sais déjà quelle voiture je vais prendre ce matin.
***
Ethan a eu raison. Des paparazzis faisaient le pied de grue devant la villa. Je pense qu'ils n'ont rien grillés car aucuns d'eux ne m'a suivis.
Je me gare dans le parking des employés, à quelques mètres de locaux de Snow Création. J'entre dans la boutique et les vendeuses me saluent d'un signe de la main. Je monte à l'atelier sous le regard des mes collègues. Je me laisse retomber sur le siège de mon bureau et Judith lève les yeux vers moi.
- Salut la star !
- Je fronce le front. La star ?
- Que me vaut ce surnom ?
Elle rit puis prend un magazine sur son bureau et le lance sur le mien. Il atterrit presque parfaitement et je regarde la couverture. Je vois alors dans un encart une photo de moi, dans les bras d'Ethan. La photo a été prise la veille et je reconnais mon immeuble. J'ouvre le magazine et parcourt le magazine. Je ris à chaque ligne. Si la presse s'amuse à écrire ce genre de conneries, je suis plutôt contente. D'après eux, qu'Ethan et moi soyons dans la rue, chacun une valise à la main veut dire que nous partons en vacances. Il y a même la destination et le numéro de vol. Je ris en refermant le magazine et lève les yeux vers mon amie.
- Je ne pensais pas te voir ce matin. Tu m'en verras une carte postale du Mexique ?
Je ris une nouvelle fois.
- J'aurais préféré être sur une plage ce matin plutôt qu'au boulot.
Je prends mon téléphone de mon sac à main et navigue dans le menu.
[ A : Ethan
Je suis désolée mais la presse n'a pas su tenir sa langue. Personnellement, je ne serais pas contre d'être en bikini sur une plage avec toi. Ne t'inquiètes pas, je ferais semblant de rien et jouerais la surprise... ]
Je range mon téléphone et aperçoit Veronica près de moi. Elle pose sa main sur le magazine et en lit le titre.
- Bonjour Chloé. Je t'attend dans mon bureau.
- Bien sûr
Mes mains deviennent subitement moites. J'ai toujours détesté aller dans le bureau de mon boss. Mille questions me traversent l'esprit et j'ai l'impression que je suis une élève dans le bureau du proviseur.
Je me lève et la suit. Elle a gardé le magazine et j'espère qu'elle ne croira pas que je lis ce genre de torchon au boulot. Elle m'invite à m'asseoir puis rit en voyant mon visage inquiet.
- Ne fais pas cette tête, Chloé. J'ai l'impression d'être ta mère qui vient de te pincer à faire le mur.
Elle tapote du doigt la couverture du magazine.
- Tu es donc avec Ethan West ?
- Euh... oui.
- C'est bien. Je n'aurais pas pensé qu'il était ton genre de garçon mais je ne permettrai pas de juger.
- Je... Merci
Je ne sais pas ce qu'elle sous-entend.
- Je n'ai jamais eu a travailler pour lui
Moi si. Durant ma très courte carrière de barmaid et Ethan West est un client exigeant.
- C'est un acteur et un chanteur reconnu. C'est bien pour l'image de Veronica Snow Création et...
- Pardonnez moi, je la coupe, voyant où elle veut en venir. Je tiens à rester dans l'anonymat.
Veronica me sourit.
- Oui, je comprends. Tu as raison de te préserver.
- Je pense que c'est la meilleure chose à faire. Si je gagne à être connue, j'espère que ce sera pour mon talent et non pour être la petite amie d'Ethan West.
- Et c'est tout à ton honneur.
- Merci. J'espère juste que personne ne donnera mon identité...
- Je peux faire signer des contrats de confidentialité à mes employés.
- Je... Merci.
- De rien. Bon, parlons d'autre chose. Je suis vraiment très satisfaite du travail que tu as fourni pour la Fashion Week. Les retours sur le défilé était très positifs et j'ai conscience que l'investissement que tu as fourni y est pour quelque chose.
- Merci Veronica.
- Maintenant, il faut préparer la prochaine Fashion Week qui aura lieu en février et bien sûr, j'ai besoin de toi.
- Bien sûr. Que puis je faire pour vous ?
- J'ai pour habitude de laisser la créativité de mes stylistes s'épanouir et je n'hésites pas à leur faire confiance. J'aimerais que tu dessines et crées trois modèles. Bien sûr, toutes les stylistes sont à la même enseigne et je choisirais les trois tenues les plus prometteuses. Je sais que tu travailles très bien avec Judith, donc elle sera ton binôme sur ce projet.
- Merci pour cette marque de confiance.
Elle me sourit et je comprends qu'il est temps que je me mettes au travail. Je me lève et retourne à mon bureau avec une euphorie modérée.
***
Judith écarquille les yeux. Elle se tient face à moi, dans cette petite brasserie française du centre de Los Angeles. Elle parait avoir le souffle coupé et lâche un énième « Waouh ».
- On peut dire que tes week-end sont plein de rebondissements. Entre ta réconciliation avec Ethan, sa déclaration d'amour, le retour des ex et ton déménagement express.
- Je te jure que j'ai une vie calme pourtant.
- Oh bah oui, avec ce que je viens d'entendre, je te crois, elle ironise.
Je ris devant son sarcasme.
- Tu as oublié les paparazzis, je pouffe de rire.
- Ouais. Je vais devoir faire attention à ma tenue chaque matin, on ne sait jamais si je suis prise en photo avec toi, que je sois à mon avantage.
- Tu es bête.
Elle rit.
- N'empêches que ce que t'as fait Manon, c'est...
- Dégueulasse ? Oui, je sais. Je pensais qu'elle était mon amie et indirectement, elle a profité de moi. Pas étonnant qu'Ethan a du mal à s'ouvrir si chaque personne qu'il rencontre essaye de l'avoir.
- Tu m'étonnes. Et elle aurait pu te dire que son frère arrivait.
- Encore quelque chose que je peux ajouter à sa liste des coups bas. Je te jure, elle n'est pas comme ça normalement et je pense qu'elle doit avoir une bonne excuse pour..
- Arrêtes Chloé. Tu trouves toujours des excuses aux gens que tu aimes mais ça ne va pas t'aider de faire ça.
- Oui, je sais
Nous nous levons puis payons nos repas auprès d'un serveur. Judith passe son bras sous le mien et m'attire dans la rue. Mon téléphone se met à sonner et je décroche aussitôt.
- Salut bébé, me dit Ethan
- Ah ouais ? Bébé ? C'est mignon
- Mouais. Désolé, je n'ai pas pû te répondre plus tôt, je tournais
- Pas de soucis
Je laisse échapper un petit rire. Rien que d'entendre sa voix me remonte à bloc.
- Juste pour te dire que quand on partira au Mexique, tu n'auras pas besoin de prendre de maillot de bain car je compte bien profité de ton corps toute la journée et ce bout de tissu sera bien inutile.
- Umh... Je vois. Idée intéressante.
Ethan rit au téléphone.
- Tu comprends quand je te dis qu'ils inventent tout et n'importe quoi ? Il ne faut pas tout prendre pour argent comptant.
- Oui, oui, j'ai compris.
- Autre chose ? Il y a un agent immobilier qui te contactera.
- Euh ok.
- C'est le meilleur de L.A. Il n'est pas disponible aujourd'hui mais je pense qu'il se libèrera pour toi demain.
- Merci Ethan
- Tu restes à la villa bien sûr ce soir.
- Tu es sûr que ça ne t'embêtes pas ?
- Tu plaisantes j'espère.
- Mais...
- Fin de la discussion. J'ordonne, tu obéis.
Il rit à sa connerie
- Ouais, on verra bien qui ordonne et qui obéis ce soir.
- J'adore quand tu as des idées perverses.
C'est à mon tour de rire. Je lui souffle qu'il est con et je lui annonce que je dois le laisser. Judith, qui n'a pas du perdre une miette de notre conversation affiche un petit sourire en coin.
- Bah quoi ? Laisses moi m'imaginer avec ton mec sur une plage paradisiaque.
Je ris à sa remarque quand je sens une main se poser sur mon bras. Je me retourne et mon sourire s'efface quand je vois le sourire timide de Manon. Quelques mètres derrière elle, Guillaume me sourit et je me retiens de lui offrir mon plus beau majeur.
- Clo... Je... On doit parler.
- On s'est tout dit hier.
Je m'apprête à tourner les talons quand elle me retient une seconde fois.
- S'il te plaît, m'implore t-elle
- Non. Je suis bien trop en colère contre toi. Tu t'es servie de moi, indirectement en passant par Ethan. Quelle amie ferait ça ?
- Je sais. J'ai merdé...
Elle semble sur le point de fondre en larmes. Je vois Guillaume s'avancer d'un pas et je secoue ma main devant lui.
- N'avance pas. Tu étais déjà bien trop près de moi, je lui craches.
Il se stoppe dans son élan. Je repose mon attention sur Manon.
- Laisses moi digérer tout ça, on en parlera un autre jour.
Je tourne les talons cette fois-ci définitivement et entre dans la boutique.
***
Hello,
Pas très fière de ce chapitre
Abstenez vous de commenter, j'ai trop honte... lol.
Si vous pouvez bien sûre
Qui veut la suite?
Kiss
Laurie
***
EN MEDIA - ETHAN & CHLOÉ
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