🍋Remus Lupin x reader (p. 3)🍋
Quand Sirius l'a appris, ce fut une catastrophe. Il te cria dessus pendant tellement de temps que tu as finis par éclater en sanglot, ta tête bourdonnante des hurlements de ton ex amant. Remus se tenait à côté debout stoïque sans rien dire. Son mutisme était bien plus affligeant que les cris de Sirius. Mais au final aucun des maraudeurs ne te parle plus désormais, Lily est la seule de ce groupe à s'intéresser encore à toi.
Cela fait 3 mois que toute cette histoire s'est passée. Remus ne te parle plus du tout, ne te regarde plus, tu es aussi transparente qu'une vitre à ses yeux. Tu n'as même pas le temps de ruminer tes idées noires, ta famille te prend toute ton énergie. Tu dois gérer la tristesse de P/S, les bêtises de P/F, les crises d'autisme de P/S. Ta mère boit de plus en plus, P/A, P/MA et P/A font tout pour te remonter le moral mais tu n'as pas le cœur à accepter l'argent qu'ils te proposent inlassablement.
Tu as réussi à te faire engager à la tête de sanglier. Ce n'est certes pas très glamour mais ça te permet de payer les frais que la vie à Poudlard peut représenter. Tu y vas tous les mardis et jeudis car tu finis les cours tôt ainsi que le samedi et le dimanche. tu alternes entre les devoirs, les heures de cours, les crises fraternelles et le soir tu t'écroules dans ton lit d'épuisement. Tes notes chutent mais pas tant que ça, tu arrives à maintenir une certaine moyenne, les professeurs commencent néanmoins à remarquer ta fatigue. tu leur mens de peur qu'ils t'interdisent de travailler. Tu as trop besoin de cet argent pour qu'on s'intéresse à ta santé.
P/MA s'inquiète énormément. Il te dit que ça ne peut pas durer comme ça, que tu te tue à la tâche mais tu balayes souvent ses remarques avec un haussement d'épaules. D'un côté tu es jeune et de l'autre ça t'empêche de penser à papa, à maman, à tes frères et sœurs, à Remus. Les vacances vont au moins t'apporter le repos d'avoir les cours en moins bien qu'évidemment tu fasses plus d'heure à la tête de sanglier. Tes amis te rejoignent souvent là bas et le gérant te laisse une petite pause pour que tu puisse discuter avec eux et te reposer quelques minutes. Tu dirais même, sans vouloir te vanter, que tu apportes un peu de vie au lieu, qui étrangement devient moins sale et miteux. Abelforth tente de le nettoyer et de le rendre au goût du jour parce qu'il voit que finalement le fait que tu sois reconnu par certains poussent d'autres à venir.
Actuellement tu travailles. A vrai dire tu sers les quelques personnes qui sont présentes. Pour la plupart ce sont des gens louches qui cachent leur visage derrière d'imposants cols et écharpes. Il y a quelques élèves qui préfèrent la discrétion de cet endroit à l'effervescence du reste de Pré au Lard. Souvent ils t'observent comme si tu étais la personne la plus censée de cette pièce et certains te reconnaissent en chuchotant pas du tout discrètement sur ton passage. Au final tu commences à aimer cet endroit et malgré les manières bourrus de ce gérant un peu exubérant et grincheux, tu te sens de plus en plus à l'aise. Il force souvent les clients qui te reluquent un peu trop insistement à partir d'un air menaçant.
Alors que tu prenais la commande de deux jeunes sorciers clairement en plein rencard, tu entends vaguement la porte s'ouvrir et la clochette tinter. Les adolescents te disent ce qu'ils veulent avec une petite voix timide et leurs joues rougissent quand leurs doigts s'entrechoquent sans faire exprès. Au moment de te retourner tu découvres non sans une certaine stupeur les maraudeurs attablés dans ton bar. Ils ont choisis la place devant une des seules fenêtres de la sinistre pièce. Tu décides d'aller donner la commande des deux tourtereaux en te demandant si tu aurais le courage de t'approcher d'eux. Tu préfères qu'ils te voient avant et peut être auront-ils la bonne idée de partir avant que vous mourriez tous de honte. Le vieil Abelforth derrière le bar remarque ta gêne et lance un regard mauvais aux quatre amis qui tu n'en doutes pas t'observent avec attention. D'une voix lourde et grave, le gérant demande :
-"Tu veux que je les fasse partir ?"
Tu souris de son inquiétude. Tu penses qu'il est réellement une bonne personne sous ses airs de bourrus au cœur de pierre. La vie n'a pas du être facile pour lui. Tu secoues négativement ta tête en essayant de paraître rassurante. Mais tu vois bien que c'est complètement raté. Après tout que font ils ici aussi ? Dans tous les cas c'est bien la première fois que tu les vois aussi calmes. Avec un soupir pour te donner du courage tu te retournes et t'avance vers eux aussi dignement que tu le peux.
Ils te regardent avec une surprise non dissimulée. Il faut dire que malgré les efforts d'Abelforth on est loin d'être dans un château de princesse Disney. Tu fais tâche avec ton jean moldu et ton crop top jaune bien trop lumineux. Le seul atout de ta tenue qui se marie à la pièce est ton tablier légèrement crasseux. Tu n'aimes pas te faire passer pour quelqu'un d'autre en t'habillant tout le temps en sorcière, ce n'est juste pas toi.
-"Qu'est ce que vous voulez ?"
Ils ne répondent pas tout de suite ce qui mnte met encore plus mal à l'aise. Tu sais que des plaques rouges apparaissent sur la peau de ton cou, que tu tritures avec entrain ton carnet et ton stylo et surtout que tu fuis le regard de Remus avec application passant tes yeux sur les trois autres. Le regard de Sirius ne paraît plus tellement en colère, une certaine rancune mais il est passé à autre chose désormais. Tu sais qu'il frequente une certaine Serdaigle qui n'hésite pas à s'en vanter. Ils finissent par sortir de leur état de surprise et James déclare avec un entrain qui paraît beaucoup trop exagéré :
-"Des bièraubeurres, quatre s'il te plaît !"
Tu notes ça en hochant la tête puis pars sans ménagement. Tu tends alors ta petite note à Abelforth avec un soupir en t'essayant sur un tabouret du bar. La fatigue de ces derniers jours est affligeante. Chaque minute éveillée est une véritable épreuve. Ton corps est en train de te punir de tes nuits blanches de travail. Tu te tapote alors les joues puis repars travailler. L'argent ne se gagne pas tout seul. Tu les sers rapidement ne prenant pas la peine de leur demander si tout va bien ou discuter un peu comme parfois tu le fais même avec des gens que tu ne connais pas bien. Tu as couché avec deux d'entre eux et tu es incapable de leur dire quoi que se soit.
Ton frère Parker arrive et tu vois bien dans ses yeux qu'il est contrarié. Alors en train de nettoyer des tables, tu l'entends saluer Abelforth puis venir vers toi. Tu te retournes et lui embrasses la joue ce qui le fait froncer les sourcils mais il ne s'éloigne pas pour autant. Tout en reprenant ton activité tu demandes :
-"Comment ça va petite tête ?"
Il tique au surnom mais ne relève pas. Il déclare sans préambule :
-"Je sais qu'on est ric rac en ce moment mais j'ai besoin d'une nouvelle robe de sorcier pour le bal de la fin des vacance. Est ce que tu aurais un peu d'argent s'il te plaît ?"
Tu soupires. Le bal. Tu l'avais oublié celui ci. Tu décide de ravaler ta tristesse et ta fatigue qui s'abat une nouvelle fois sur tes épaules en continuant de slalomer de tables en tables pour nettoyer. Non loin de là tu entends les conversations animées des maraudeurs se tarir pour écouter votre conversations. Et voilà que tes problèmes familiaux deviennent une attraction. Tu déclares tout de même :
-"Désolé Parker, mais ce n'est pas possible."
Il s'avance vers toi alors que tu lui tournes toujours le dos. Quand il prend la parole sa voix est clairement suppliante et exaspérée à la fois.
-"Allez T/P... s'il te plaît... tout le monde en a des belles neuves et moi je me coltine la vieille de P/F."
Tu soupires excédée de ce genre de discussion incessante. Tu baisses néanmoins la voix pour éviter que le pub entier ne vous entende bien qu'il n'y ai presque personne :
-"Eh bien demande à P/F de l'argent pour t'en racheter une parce que je ne l'ai pas !"
Ton petit frère a toujours été l'esprit rebel de la famille. Celui qui vole dans les magasins, crie quand il est en colère, invente des farces ridicules, s'échappe de l'école maternelle et tu en passes. Il accepte difficilement qu'on soit devenu aussi pauvre.
-"Il ne répond jamais à mes lettres monsieur le joueur de quidditch. Aller s'il te plaît tu peux demander à maman, elle ne répond jamais à mes lettres non plus."
Tu ris amèrement et te retournes enfin vers lui, la fatigue te rendant énervée. Tu es en permanence sur les nerfs en ce moment et encore plus quand ton petit frère vient les titiller. Tu pointes ton chiffon poussiéreux devant lui le regard accusateur :
-"On est tous loger à la même enseigne avec elle donc ne crois pas qu'elle m'apporte de l'argent comme par magie. Je ne serais pas ici sinon à tenter de gagner un peu d'argent pour satisfaire les besoins du petit cul d'ex riche qui pense que tout lui revient que tu es !"
Il ouvre de grands yeux de ta soudaine colère. Tu t'en veux aussitôt de lui avoir crier dessus de la sorte. Enfin crier. Tu as murmuré cela très calmement mais assez distinctement pour qu'il comprenne ton énervement. Il accuse le choc mais ne part pas comme il en a l'habitude. Il te regarde dans tes vêtements moldus et ton tablier abîmé. Il constate que tu as maigris, que tu as des cernes, que tu n'as plus la même flamme dans les yeux. Il prend conscience que tu vas mal et ça pourrait te faire pleurer de montrer une telle faiblesse à ton petit frère que tu devrais couver. Mais là réalité est là, tu n'y arrives pas. Il se sent soudainement coupable, tu le vois dans ses yeux et attrape ton chiffon en se relevant les manches. Il murmure :
-"Je suis désolé... Repose toi un peu, je prends le relais."
Tu as envie de pleurer de le voir partir continuer à essuyer les tables avec application. Tu n'oses pas regarder le reste du pub de peur de voir les regards de pitié des autres qui ont suivis votre échange bien qu'ils ne doivent pas être nombreux. Tu t'assois seulement sur la chaise derrière toi avec un soupir quelque peu tremblotant la tête entre les mains.
***
Lorsque tu rentre ce soir là dans la salle commune de gryffondor, il est 21h ce qui est tôt. Abelforth t'a ordonné d'aller te coucher parce que sinon tu allais t'écrouler. Tu ne reprends que demain 17h ce qui encore une fois est exceptionnel. Quoi qu'on en dise il est patient et compréhensif pour quelqu'un qui tient le pub le plus infréquentable de Pré au Lard. Lorsque tu arrives tu remarques que P/A t'attend assis dans un fauteuil complètement face au feux. Encore aujourd'hui les maraudeurs ne sont pas loin et guette ton arrivée. Tu en as assez que tes moindres faits et gestes soient scruter par ces quatre là bien que Peter n'ait pas l'air très intéressé.
Tu viens t'asseoir sur l'accoudoir du fauteuil sur lequel P/A est installé. Il pose sa main sur ton genou mais ne détache pas ses yeux des flammes.
-"Tu fais comment pour rentrer après le couvre feu tout le temps ?"
Tu laisses toi aussi tes yeux se perdre dans le feu rougeoyant et déclares :
-"Passage secret."
Il hoche la tête et te prend la main. De l'autre il déplace un plateau garnit de purée et saumon qui provient sûrement du dîner de ce soir. Il le pose sur tes genoux d'une façon à peu près stable.
-"Mange. Je sais que tu ne l'as pas fait."
Tu ne peux qu'approuver ses dires. Abelforth mnte propose mais tu n'as pas très envie de manger ce qu'il propose. Tu acceptes volontiers ce repas plus que réparateur et réconfortant au vu du froid du dehors. Il reste un peu avec moi, le temps que tu finisses de manger puis embrasse ta tempe avant de te conseiller d'aller dormir. Tu le regardes partir pour qu'il rejoigne la salle commune de Poufsouffle le plateau à l'assiette vide posé dessus. Tu t'écroules dans la fauteuil avec un soupir d'une fatigue qui mnte submerge comme un ras de marée. Tout en contemplant le feu et sans le remarquer, tu t'endors dans ce fauteuil.
Tu es finalement réveillée par quelqu'un qui te secoue délicatement l'épaule. En ouvrant les yeux tu découvres le regard doux de Remus ce qui t'arrache quelques battements de cœur. Tes paupières papillonnent face à la lumière alors qu'il déclare doucement :
-"Tu devrais aller te coucher T/P. Tu n'es pas bien ici."
Il se relève lentement sans plus de cérémonie. Le voir comme ça te parler remonte à des semaines et des semaines. Son mutisme te fait atrocement mal. Il te manque chaque jour un peu plus. Son absence est frappante. Tu ne lui as jamais rendu le pull qu'il t'a prêté pour que tu ne sortes pas nue de son dortoir. Tu te surprends parfois à en inspirer l'odeur et te mettre à pleurer de façon totalement incontrôlable. Chaque petite chose qui te fait penser à lui est un supplice quotidien et le pire est de pouvoir le voir sans le parler, le toucher, l'entendre rire, parler de ses livres. Un simple murmure te rend toute chose.
Tu te lèves alors qui s'éloignait. Encore dans les vappes de ton sommeil tu titubes un peu avant de t'écrouler dans les bras de Remus. Tu le serres aussi fort que tu peux et enfouie ton nez dans son cou pour inspirer son odeur. Il ne réagit pas tout de suite trop sonné par cette démonstration affective. Puis il referme ses bras autour de toi. Tu ne sais pas pourquoi mais cet instant, le bonheur de le sentir contre toi mais en même temps la peine de te dire que cela n'est que passager te fait pleurer. Tu éclates en sanglot entre les bras chauds de Remus qui commence doucement à caresser ton dos de bas en haut.
Il était ton ami, ton confident, l'épaule sur laquelle tu te reposais et celui que tu soutenais plus que n'importe qui d'autre. Mais en quelques secondes il est parti de ta vie. Tu as besoin de le sentir contre toi encore un peu. Tes sanglots sont forts, ne s'étouffent pas malgré tes essais vains de les retenir. Tes larmes salées roulent sur tes joues, s'insinuent entre tes lèvres. Entre tes pleurs tu déclares d'une voix étouffée :
-"Je suis désolé."
Il ne répond pas se contentant de te caresser le dos avec douceur. Tu le sens enfouir sa tête dans tes cheveux et en inspirer l'odeur. Vous restez un long moment comme ça, l'un contre l'autre. Au bout d'un certain temps tu t'éloignes en bredouillant des excuses pitoyables. Alors qu'il allait partir tu le retiens une dernière fois et demande :
-"Et toi ? Est ce que tu vas bien ?"
Il t'observe avec attention. Tu aimerais l'entendre parler, te raconter ses sentiments. Même qu'il te dise qu'il te déteste. Mais pas cet horrible mutisme. Il détaille ton visage qui doit être dans un piteux état. Les larmes qui strient ton visage, tes yeux rouges, tes cernes, tes lèvres encore plus roses que d'habitude. Non décidément tu ne dois pas être belle à voir.
Mais tout de même, Remus se penche vers toi pour t'embrasser. C'est comme si c'était quelque chose d'interdit, de coupable mais un besoin, un supplique entre vous. J'ai envie qu'il te pardonne, il n'y arrive pas et vos corps sont en manque de celui de l'autre. Tu fermes les yeux en répondant au baiser. Tu pourrais presque en tomber tellement la sensation de ses lèvres te font l'effet du paradis. Il prends ton visage en coupe pour accentuer le baiser te faisant perdre pieds. Tu reconnais le goût de ses lèvres qui t'avait tant manquer, la douceur de sa peau même s'il elle est recouverte de cicatrices. Tu n'as pas envie que ce baiser prennent fin tellement tu te sens apaisée. Mais Remus s'éloigne.
-"Vas dormir T/P. Tu en as besoin."
Il part alors te laissant seule pantoise dans la salle commune deserte, le feu éteint.
***
Tu te réveille en sursaut. Vous êtes samedi et aujourd'hui tu ne travailles pas donc tu avais décidé d'aller travailler à la bibliothèque histoire de revoir tes devoirs que tu fais la plupart du temps la nuit. Mais tu t'es endormie dans un sommeil peuplé de rêves dans lesquels Remus te fait sauvagement l'amour te faisant oublier ce qu'il ne va pas dans ta vie merdique. Mais ce n'était qu'un rêve qui a réveillé un désir brûlant en toi. Tu secoues ta tête en décidant de te remettre au travail le plus vite possible pour définitivement en finir avec tes devoirs. Tu remarques que l'objet principal de ton rêve est assis à quelques tables de toi et qu'il se lève pour s'approcher de toi.
Remus est comme toujours très calme, sa simple présence est apaisante. Il s'assoit devant toi sans un mot, attrape ta plume et commence à t'écrire un petit mot :
Tu rêves de moi maintenant ?
Tu sens ton cœur rater un battement. Heureusement il n'y a presque que lui et toi dans ce recoin sombre que vous connaissez bien car vous veniez travaillé ici tous les deux. Tu es écarlate sûrement et tu n'arrives pas à écrire à cause de ta main tremblante. Tu prends tout de même la plume et écris sur un coin de parchemin d'une écriture tremblotante.
Qu'est ce qui te fait dire ça ?
Il t'observe de son regard noisettes doux. Il paraît sincèrement amusé ce qui te fait penser que tu as du laisser un petit gémissement t'échapper en rêvant de son corps au dessus du tien. Cette petite complicité t'avait manqué. Son sourire en coin qui te détaille t'avait manqué. Si tu le pouvais tu te jetterais sur lui pour lui retirer ce pull qui le recouvre trop. Tu tends ta tête pour voir ce qu'il a écris sur le parchemin, te penche un peu devant lui.
Je suis flatté. Mais ne gémis plus mon prénom en pleine bibliothèque. Tu pourrais te faire virer.
Tu as envie de lui c'est indéniable, ton rêve faisant encore écho en moi. Tu restes bloquée un moment devant ces phrases qui témoignent de ta honte. Tu relèves les yeux vers Remus pour t'excuser mais remarque que son regard n'est pas tourné vers le tien mais vers ton décolleté largement offert à sa vue. Tu rougis de plus belle, ton corps t'envoyant une vague de désir. Il rougit aussi légèrement quand tu te replaced correctement et en lisant ta phrase :
Et toi tu ne devrais pas matter les seins d'une fille. C'est mal vu Remus.
Un léger sourire apparaît sur son visage. Il prend la plume qui était toujours entre tes mains. Quand vos doigts se touchent tu tresailles de l'envie que ses doigts caressent tout ton corps. Il écrit cette phrase qui finit de t'exciter réellement.
Je ne matte les seins d'aucune autre fille que toi.
Ta bouche forme un O ridicule, tes mains sont moites, ton tenga mouillé, ton ventre est peuplé de milliers de papillons explosifs. Tu le vois sourire prêt à rire et à se lever mais tu le retiens en attrapant sa main. Tu écris une phrase simple mais qui témoigne véritablement de ton état d'esprit :
Tu me manques Remus
Il prend ta main comme si son contact lui avait manqué, porte celle ci a ses lèvres et embrasse ta paume. Tu rougis de plaisir de sentir ses lèvres contre toi tout en sentant ton ventre réclamé qu'enfin Remus lui donne du plaisir. Mais il n'en fait rien, il se lève et quitte la pièce en emportant avec lui ses quelques affaires. Encore une fois tu te retrouves seule, ton corps et ton cœur criant avec force leur manque de lui.
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