Chapitre 5 : La Sortie tant attendue
Le lendemain matin, je me réveilla toute exciter. Je me leva en un clin d'œil et m'habilla, me coiffa et me maquilla en quelques secondes. Je descendis à toute allure prendre mon petit déjeuner. J'eu beaucoup de mal à cacher mon excitation.
Une fois mon petit déjeuner terminé, je pris mon sac et ma carte Navigo et fis la bise à ma mère sans même lui laisser le temps de m'adresser la parole.
Dans le bus, je regarda sans cesse mon téléphone. Il sonna, toute exciter je l'alluma mais ce n'était que Roxanna. Je répondis à son appel :
« - Allo ? dis-je.
- Salut ! C'est Roxou ! Ça va ?
- Oui ! Je suis déjà dans le bus !
- Quoi ? Déjà ? Mais tu vas être beaucoup trop en avance !
- Oui je sais. Mais au moins je serais la première arrivé !
- Oh la la ! Ça sent l'amour dans l'air ! dit-Roxanna d'un air moqueur.
- Mais non, arrête ! Ce n'est même pas vrai. dis-je gêné.
- Ecoute. Je suis ta meilleure amie, je te connais par cœur ! Donc je sais que tu as flashé sur Jordan ! dit-elle d'un air sérieux cette fois ci.
- Mais oui c'est ça ! dis-je en rigolant.
- Je suis sérieuse.
- Bon je dois raccrocher car je descends à la prochaine station.
- Ok ! Peace !
- Peace ! »
Je descendis à la station proche du lycée et attendis Jordan. J'avais 30 min d'avance et pourtant 5 min après que je sois arrivé, j'aperçu Jordan. Il avait l'air aussi étonné que moi.
« - Salut ! dis-je.
- Salut ! Je ne pensais pas que tu arriverais si tôt !
- Et toi ? Tu es arrivé tôt aussi !
- Oui, c'est vrai. C'est parce que j'arrive souvent en retard aux rendez-vous. Et toi ?
- Moi aussi. dis-je en rougissant.
- Bon on y va ? Il vaut mieux partir avant que quelqu'un nous voit partir dans la direction opposé au lycée.
- Oui, tu as raison. Mais où va-t-on ?
- Faire de l'escalade ! Il y a des montagnes pas loin.
- De l'escalade ? Mais je n'en ai jamais fait !
- C'est pour ça que je suis là ! T'inquiète ce n'est pas très dur.
- Ok et on y va avec ta moto ?
- Bien sûr ! »
Comme la dernière fois je mis mes bras autour du torse de Jordan. Mais contrairement à la première fois, cela ne me gêna pas. Pendant le trajet, on traversa une forêt même si je crois ou je sais que les motos sont interdites dans cette forêt. Une fois arrivé aux pieds des montagnes, Jordan sortie de son sac plusieurs matériels d'escalade.
« - Tu peux m'expliquer ce que sont ces matériels ?
- Alors, tout d'abord le baudrier. C'est à ceci qu'on accrochera les mousquetons, la corde, le descendeur et la vache.
- La vache ?
- Oui la vache. C'est un anneau de sangle cousu qui permet de s'attacher (de se vacher) à un point d'ancrage dans la paroi ou au relai final.
- Ah ok. Quoi d'autre ?
- Les mousquetons, mais je pense que tu sais ce que sait tout comme la corde. Le descendeur est ce qui me permet de contrôler la corde qui sera accroché à ton baudrier comme la bloquer ou te faire redescendre.
- Ah ! C'est rassurant.
- Il faut aussi un casque et un sac pour la nourriture et l'eau.
- Ah et heureusement que j'ai amené des chaussures d'escalade car les baskets compensés ne sont pas faite pour l'escalade !
- Et qu'es ce qu'elles ont de mieux que mes baskets compensés ?
- Elles ne sont pas compensés et donc plus simples à utiliser. Et le bout pointu de la chaussure d'escalade permet une sensibilité et une adhérence accrue sur le mur et sur les prises.
- Et bas ! Tu as appris la définition par cœur ?
- Non, je sais juste bien former de phrases.
- Ah bon ? Ce n'est pas ce que tu fais en cours.
- Oui parce que quand ça ne me plaît pas je ne fais pas d'effort.
- Ah. Bon on y va ?
- Oui. »
Il me donna le baudrier mais je lui dis que je ne savais pas comment le mettre. Il commença à me le mettre autour de ma taille. C'était assez embarrassant. Il attacha ensuite les baudriers, la corde, le descendeur et la vache à mon baudrier. Il fit la même chose à lui. On mit les chaussures d'escalades puis on commença à grimper. Jordan avançais bien plus vite que moi. Il s'arrêta à plusieurs reprises pour m'attendre. Je réussis à le rattraper et même le dépassa. Quand soudain, je rata une prise et commença à tomber. Jourdan bloqua le descendeur et réussit à me rattraper. J'atterris dans ses bras.
« - Oh, désoler. Dis-je très embarrassé.
- Ce n'est rien. Mais vas-y plus doucement.
- Ok. »
Nous continuâmes à grimper et nous arrivâmes enfin au sommet.
« - Youpi ! On est enfin arrivé ! dis-je.
- Oui mais il faut descendre maintenant.
- Déjà ?
- Non, d'abord il faut manger.
- Ah, je préfère ça ! Qu'es ce que tu as emmené ?
- Des sandwichs au poulet crudité.
- Super ! A table !
Il mit une nappe sur le sol puis nous commençâmes à manger. Après avoir terminé de manger. Nous commençâmes à descendre. Jordan parti avant moi pour me montrer. C'était assez simple, il suffisait de faire des petits bonds. Pendant la descente, nous nous amusâmes à descendre dans différentes position comme dos au mur, en position araignée ... Nous arrivâmes très vite à la terre ferme. Nous retirâmes notre équipement d'escalade.
« - Et maintenant, on fait quoi ? On rentre ?
- Non ! J'ai prévu de faire une autre activité et tu es obligé d'accepter ! Tu me le promets ?
- Euh ... Bon, d'accord ! On y va ?
- Oui. »
Nous allions partir quand des gardes forestiers, nous aperçut et coururent à notre poursuite car comme je vous l'avais dit, les motos sont interdites dans cette forêt. Je monta vite sur la moto de Jordan et m'accrocha un peu trop fort à lui. Nous filâmes à toute vitesse à travers la forêt et réussîmes à les semer.
« - Tu peux me lâcher maintenant ? dit-il avec un sourire malicieux.
- Oh oui bien sûr ! dis-je en rougissant.
- Merci, mais tu peux continuer à mettre tes bras autour de moi. Mais pas si fort. »
On alla tout d'abord chez lui. Il me demanda de l'attendre dehors. Il prit avec lui les matériels d'escalades et revins avec un sac rempli. Je lui demanda ce que ce sac contenait mais il voulut garder la surprise.
Il m'emmena ensuite sous un pont qui devait avoir environ 10 ans.
« - Alors comme tu m'as promis, tu es obligé de faire des graffitis sur ce pont et ensuite sur le lycée.
- Quoi ?
- Tu as très bien entendu.
- Mais je ne peux pas et encore moins sur le lycée.
- Mais tu as promis !
- Bon ok. Mais tu me promets que l'on ne se fera pas arrêter par la police ?
- Je te le promets. dit-il en croisant les doigts à mon insu.
- Ok. Comment on fait pour taguer ?
- Je suis un professionnel des tags ! dit-il d'un air à la fois arrogant et amusé.
Il prit le sac rempli de tout à l'heure et l'ouvrit. Il y avait tout un attirail. Il y avait beaucoup de bombes de plein de couleur différentes. Et aussi deux masques et deux paires de gants.
- OH ! T'as un super équipement ! dis-je, très impressionné.
- Merci ! Alors choisi les couleurs que tu veux et dessine quelque chose sur le mur du pont.
- Le problème c'est que je n'ai pas du tout d'inspiration.
- Oh ! Je suis sûr que tu en avais lorsque tu jouais à la poupée. dit-il tout en rigolant.
- Peut-être mais j'ai grandis ! Je ne suis plus une petite fille !
- T'as qu'à écrire un mot ou un nom qui signifie quelque chose pour toi.
- Oui, bonne idée ! Je vais écrire "Peace" !
- "Peace" ? Pourquoi ?
- Parce que c'est comme un code entre ma meilleure amie, Roxanna et moi. Et je veux aussi écrire "Le garçon que j'ai bousculé par chance". Car même si cette phrase est mal faite, elle signifie notre rencontre et c'est grâce à toi que j'ai pu faire toute ces choses.
- Ok. dit-il en rougissant.
- Il y a un autre problème.
- Quoi encore ? dit-il amusé.
- Je suis nul en peinture alors en graffiti ! C'est la catastrophe !
- Ok, ok ! Calme-toi. je vais t'aider. Tout d'abord, choisis une couleur ou plusieurs.
- Euh ... Pour "Peace", je veux alterner le violet et le bleu. Et pour "Le garçon que j'ai bousculé par chance", je voudrais du bleu foncé comme la couleur de tes yeux. dis-je le plus naturellement possible.
J'avais choisi le bleu de ses yeux car je les trouvais magnifiques.
- Bon, c'est parti ! »
Il me prit les poignets tendrement et guida mes gestes. Je rougissais. Une fois fini, "Peace" était très bien réussit. Il fallait maintenant écrire "Le garçon que j'ai bousculé par chance". Il me reprit les poignets et cette fois ci j'étais plus sûr de moi. Je pouvais presque le faire seule.
« - Et voilà le travail ! dit-il.
- C'est tellement bien fait. Je n'aurais jamais réussi sans toi ! Et toi, Tu vas taguer quoi ?
- "La fille que j'ai bousculé par chance".
- Oh ! dis-je en rougissant. Et pourquoi ?
- Parce que j'ai eu la chance de bousculé une aussi belle fille que toi !
- Merci... Bas, vas-y je te regarde.
Il commença à taguer. Il le fit avec une telle précision que le résultat était parfait.
- Mais, c'est magnifique ! Bien plus beau que ce que j'ai fait !
- Merci. dit-il d'un air amusé. Bon, en route pour le lycée.
- Mais si on va au lycée, on risque d'être reconnu. dis-je inquiète.
- Pas si on met ces masques !
Il me tendit un masque.
- Ok.
- On y va. »
Je monta sur sa moto et mis le masque. Pendant le trajet, je tremblais presque. J'avais le pressentiment que ça allait mal tourner.
Le lycée était entouré d'un grand portail assez grand pour que personne de l'intérieur ne puisse nous voire taguer. Mais il y avait des piétons qui eux pouvaient nous voir.
« - Les passants risquent de nous voir. dis-je inquiète.
- Mais non ! Ils s'en fichent de nous !
- D'accord... Je vais taguer "Le garçon que j'ai bousculé par chance" comme sur le pont car c'est au lycée que je t'ai bousculé.
- Bas alors moi aussi.
- Tu vas taguer "Le garçon que j'ai bousculé par chance" ?!
- Mais non idiote ! Je vais écrire "La fille que j'ai bousculé par chance" ! dit-il tout en rigolant.
- Ah... dis-je en rigolant autant que lui.
- Tu veux que je t'aide pour le tague ?
- Non, je pense que je vais y arriver.
Nous commençâmes et alors que je n'avais écrit seulement que "Le garçon que j'ai bousculé" et que Jordan avait écrit seulement "La fille que j'ai bousculé", les policiers arrivèrent et nous arrêtèrent.
Ils nous emmenèrent au commissariat et appelèrent nos parents. Vu que nos parents mettaient du temps pour arriver. Les policiers nous installèrent dans une salle. J'étais en larmes. Jordan essaya de me consoler mais je ne voulais pas le regarder. C'était à cause de lui que nous étions ici.
« - Ecoute, Morgane. Je suis vraiment désoler.
- Tu m'avais promis que l'on n'allait pas se faire prendre ! dis-je en pleurant de plus belle.
- Oui, je sais ... Mais, es ce que tu pourras me pardonner un jour ?
- Je ne suis pas en colère contre toi. Et je ne sais pas pourquoi je n'éprouve aucune haine envers toi. Mais oui, je te pardonne. dis-je en le regardant droit dans les yeux. »
Après cela il me prit dans ses bras et l'on ne se reparla plus.
Nos parents arrivèrent enfin. Les miens étaient très en colère surtout mon père. Ceux de Jordan avaient l'air découragé.
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