Chapitre 47
Oskar allonger sur mon lit le regard perdus vers le plafond, il m'a écouté du début à la fin, ça me fait tellement du bien de pouvoir parler à mon ami, d'avoir une personne que je connais à mes côtés, cette année que j'ai passé avec lui été vraiment importante pour moi, dans ma vie, il m'a apporté beaucoup et j'ai gagner un ami en allant dans ce petit village paisible, d'un côté je ne regrette pas d'être partie de chez moi j'ai gagné un ami en or. Il se retourne pour m'analyser attentivement comme s'il chercher à comprendre ce que je viens de lui raconter.
- Qu'est ce que tu veux réellement toi ?
Ce que je voudrais ? Que maintenant tous ce passe bien, que ses proches arrêtent de rentrer dans notre vie enfin de la détruire qu'on nous laisse faire nos propres choix mais c'est bien facile de rêver, la réalité est loin d'être joyeuse.
- Être heureuse, dis-je sans quitter ses yeux
Il hoche la tête en se levant pour venir me rejoindre sur le canapé dans le lequel je me suis recroquevillé le corps entouré d'un plaide.
- Il te rend heureux malgré tout ce qui se passe ?
Je soupire d'agacement parce que je sais ce qu'il essaye de faire, je vais devoir me répéter encore combien de temps '' Je ne doute pas de nos sentiments mais à quel prix, cette bataille à des limites, et cette limite c'est l'amour que je porte au petit être qui grandi en moi, je l'aime déjà d'un amour inconditionnel.
- Oui très heureuse, mais stop n'en parlons plus, alors la petite princesse te lance des regards très explicite !
Il lève les yeux au ciel posant sa tête sur mes genoux, je profite pour passer ma main dans ses cheveux lui caressant doucement la tête.
- Après ce qu'elle ta fait, je...
- Chut, ne te cache pas derrière cette excuse j'ai su lui pardonner alors fait un effort !
Il hoche la tête restant silencieux, un silence prend petit à petit forme dans la chambre sans pour autant être lourd. On réfléchis chacun de notre côté en étant ensemble.
Quelques coups sur la porte nous fait levant la tête vers celle-ci, j'autorise la personne d'entrer alors un Federik souriant se présente devant nous,
- Nous allons sortir préparer vous, nous annonça Federik en venant déposer un tendre baiser sur mon front
Devant son enthousiasme, Oskar se lève pour aller dans sa chambre enfin de s'apprêter, je fais de même sous le regard attentif Federik, je pars dans le dressing accompagné de près du bel homme, jetant un coup d'œil dans la pièce je n'arrive pas à trouver une tenue, mais quelques secondes plus tard une robe violette s'arrêtant sur mes genoux avec une paire de basket noir, je le regard avant de prendre ce qu'il me donne pour me changer, il suit chaque geste que je fais les lèvres retroussées d'un petit sourire charmeur, du coin de l'œil j'observe ses yeux brillant de désir, alors je prends tout mon temps pour enfiler ma robe puis me baisse pour attacher mes lacets, mais avant de pouvoir le faire, il s'avance vers moi pour le faire à ma place, une fois terminer, je récupère une veste en cuir rouge sur l'une des étagères.
- Prête ?
Pour toute réponse, je dépose un chaste baiser sur ses lèvres légèrement entre ouverte, je prends sa main pour nous diriger vers la sortie. Une fois la porte fermée nous nous engageons dans ce large couloir main dans la main pour rejoindre Oskar. Dans les escaliers, il lâche ma main pour venir la poser sur ma taille pressant doucement ses doigts dessus, une fois sur la dernière marche des escaliers, je vois son frère et sa sœur nous attendant le sourire aux lèvres, Federik me murmure à l'oreille qu'ils vont venir avec nous, j'acquiesce doucement en le suivant à l'extérieur où une voiture nous attend patiemment au beau milieu de l'entrée. Une fois à l'intérieur, il me prend dans ses bras me faisant poser ma tête sur son épaule. Sur le trajet, ils parlent de tout et de rien mais surtout des événements qui vont se passer dans les jours à venir, je les écoute d'une seule oreille observant tranquillement le beau paysage qui s'offre à moi.
- On est arrivé, me chuchota le bel homme assis a côté de moi
Je relève la tête pour observer l'endroit mettant assoupi au cours du trajet je ne me suis pas rendu compte de notre arrivée. C'est un gigantesque centre commercial, je me retourne pour le regarder un sourire émerveillé collé sur mon visage
- C'est grand, dis-je bêtement
Ils sont tous pris d'un fou rire, faussement vexé je sors de la voiture dès qu'un garde m'ouvre la porte, je ne m'arrête pas, je continue de marcher toujours accompagné de deux gardes de chaque côtés, en attendant que Federik me rattrape, dès qu'il se trouve à ma hauteur les garde se mettent à l'écart me lançant avec cet idiot
- C'était pas méchant, me dit-il en essayant de placer sa main dans la mienne
- Oui, dis-je en continuant de marché
Les gens nous regardent passer, les yeux émerveillé certains prennent des photos, d'autres essayent de s'approcher mais les gardes leurs font signe de ne pas continuer, nous continuons notre ascension dans le grand hall, je ne les écoute pas parler trop occupé à regarder ce qui se passe autour de moi,
- Tu as entendu, me demanda Oskar en me tapotant l'épaule droite
- Euh oui, affirmais-je en le regardant fronçant légèrement les sourcils
Il gonfle les joues pour s'empêcher de rigoler, je lève les yeux aux ciels quand je vois son visage prendre une légère couleur rouge - Tu peux rigoler !
Alors une seconde plus tard, il se plie en deux les larmes aux yeux, les gens autour le regarde étrangement, certains rigole aussi prit dans ce fou rire communicatif et d'autres l'observe comme s'il faisait quelque chose de nouveau pour eux, d'inconnu.
- On disait qu'on allait dans un magasin de vêtement, me dit-il après s'être calmer.
Je soupire avant de reprendre ma marche, tournant à gauche cherchant un magasin mixte, je fais quelques pas avant de tomber sur un magasin tout à fait charmant, je rentre à l'intérieur sans leur demander leurs avis toujours en colère contre eux, marchant rapidement, je me dirige vers le rayon des femmes étant attiré pas une belle robe belge.
- Une très belle robe, commenta Federik se plaçant à côté de moi, sa main droite caresse le tissue du vêtement, quelques secondes de réflexion il me sourit satisfait du vêtement
- Je confirme, me redit-il
J'hoche la tête cherchant ma taille mais étant plus rapide il me passe le vêtement au bon numéro.
- Merci, murmurais-je en tournant les talons voulant faire le tour du rayon, il souffle d'agacement me suivant de près, un sourire naquit sur mes lèvres, mais celui disparaît pour ne pas me faire voir,
- Je suis désolé, je ne voulais pas me moquer de toi, enfin s'était bon enfant
Restant silencieuse tout en marchant, je l'ignore totalement, n'étant pas d'accord avec moi, il me retourne pour me mettre face à lui - Tu te moque de nous ?
Je lui lance un regard faussement colérique essayant de ne pas rigoler, mais son regard désespère rend difficile la tâche- Vous...vous
- Arrête tout de suite tes bêtises Bruna, on est venu passer un bon moment et toi...
Je commence à rigoler doucement ce qui le stop directement, j'essuie une larme imaginaire.
- On peut maintenant faire les magasins sans que tu ne fasse la tête, me dit Federik en prenant ma main
- Oui, affirmais-je tapant ma main libre sur son épaule
***
Deux heures dans ce centre commercial, je commence à être extrêmement fatigué, je pose ma main sur mon ventre soufflant un peu, mais je reste silencieuse voyant les autres s'amuser à cette activité.
- Nous allons manger, Bruna tu dois être fatiguer, nous annonça Federik prenant ma main dans la sienne, quelques minutes plus tard dans le même centre commercial, nous arrivons dans un joli restaurant dont les couleurs dominant sont le violet et le rouge, un homme habillé élégamment s'approche de nous un sourire sincère s'affiche sur ses lèvres ridés.
- Bonjour monsieur, madame veuillez me suivre, nous proposa l'homme gentiment
Il nous fait traverser quelques tables avant de nous installer dans un coin éloigné des regards et des oreilles indiscret.
- Tenez les cartes, je vous laisse choisir vos plats mais je vais prendre la commande de vos boissons.
Une fois cela fait, il part d'un pas léger s'inclinant au roi.
- J'ai faim, dis-je dans un souffle de désespoir
Ils sourient en buvant en même temps leur verre d'eau comme s'ils voulaient étouffer un rire sous leur verre, sauf Feredik qui me regarde tendrement.
Je suis un clown ? Pour les faire rire autant !
- Comme toujours, répond tout de même Oskar
Une vingtaine de minutes plus tard, nos plats sont apportés par deux serveurs, élégamment habillé comme la plupart des gens qui se trouve ici. Étant la dernière servit, je me recule un peu pour laisser le serveur poser mon plan ce qu'il fait sans oublier de jeter un coup d'œil dans mon décolleté, ce qui me manque pas au regard de Federik qui lui dit tout en restant neutre.
- La prochaine fois que tu place ton regard insistant sur ma femme, tu perdra plus que ton travail, lui dit celui-ci les mâchoires crispés
Le serveur hoche la tête partant à toute vitesse laissant son collège avec le chariot celui-ci s'excuse plusieurs fois avant de partir.
Federik place sa main sur mon genou pressant celui-ci pour se calmer lui même, je ne dis rien, le laissant faire. Oskar reprend la conversation pour faire partir le malaise qui s'installe progressivement...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top