Chapitre 37
Une fois dans la chambre, qui était dans l'état ou elle l'avait laissé avant de partir, elle s'asseyait sur le bord de son lit. Elle ferma les yeux, se remémorant ses séances d'apprentissage avec son cousin. Inspirant profondément afin de se concentrer, elle ouvrit les yeux à l'affût du moindre détail. Et enfin les premières visions du passé. Son ami, Nolan qui l'avait secouru, ces semaines de souffrance... Enfin ! La scène d'après son agression, elle se rapprochait. Erine allait peut être voir un détail qui signifierait tout, qui révélerai l'identité de son agresseur. En revoyant la scène entre elle et Alexandre un détail la frappa. Son regard si triste. Pourquoi avait-il eu ce regard plein de regret ? Comme s'il savait qu'il n'allait pas la revoir. Alexandre aurait réellement disparu de sa vie et de son plein gré ? Cette pensée lui sera le coeur, et la vision en devenait instable. Il fallait qu'elle se reconcentre et qu'elle cherche plus en profondeur, comme par exemple le moment où elle était inconsciente.
"Espèce de porc ! tu n'es qu'un monstre, un pervers, tu me répugne. Maman m'à demander de laisser passer tes infidélités combien as-tu violé de jeune fille innocente ? malgré que cela me sidère jai respecté son choix. Mais là tu as dépassé les limites en tattaquant à une personne qui mest précieux."
Elle ne croyait pas ce qu'elle venait d'entendre ! Son agresseur n'était autre que le père d'Alexandre ? La raclé que son beau blond avait mis à son père l'avait fait sourire malgré elle, il ne méritait que ça ! Mais cette révélation compliquait les choses. Même si le père d'Alexandre n'était qu'un bougre, elle ne pouvait s'en prendre à lui. Cela restait la famille de ce dernier... Elle prit malgré tout, l'option de continuer ses recherches et de suivre son agresseur, au moment venu elle improviserait.
Reprenant alors les traces de son père, elle suivit la vision pour voir ou ça la mènerai. Il sautait de toit en toit avec une telle dextérité qu'elle avait du mal à suivre et se concentrer en même temps. De plus rester dans cette vision autant de temps la fatiguait. Et si en plus il fallait qu'elle fasse le chimpanzé elle n'allait pas tenir bien longtemps. Mais si elle perdait sa concentration maintenant, c'était fini, elle allait devoir recommencer depuis le début et ça il en était hors de question. Elle put enfin souffler quand ce dernier s'arrêta dans une maison, là, elle entendit un hurlement qui la fit sursauter. Elle voulut se précipiter comprenant bien ce qui se passait, mais elle se rappela que ce qu'elle vivait n'était que les brides du passé. Rien de réelle. Elle attendue alors simplement que le père d'Alexandre ressorte, et une fois sorti elle reprit sa course effrénée.
Trop concentré sur sa vision elle n'avait même pas remarqué qu'elle avait quitté la ville et qu'elle se trouvait sur un chemin qu'elle avait souvent emprunter. C'est seulement quand la rouquinne se retrouva fasse à ce château qui l'avait fait temps rêver, que la jolie rousse se rendu compte de son parcours. Impossible. La famille d'Alexandre était donc les propriétaires de cette sublime bâtisse. Peut-être même depuis toujours grave à leur immortalité. Il est vrai que jamais, elle avait pensé à l'âge que pouvait bien avoir Alexandre. Il pouvait même avoir plusieurs siècles d'écart ! Cette pensée la fit grimacer. Il avait dû avoir bien des conquêtes avant elle... Et ce ne serait sûrement pas la dernière vu la vie qui lui restait devant lui comparé à elle, une simple humaine fébrile. Elle se trouvait donc fasse à cette immense grille qui faisait bien trois fois sa taille. Comment pénétrer à l'intérieur ? Passe par-dessus peut-être même si c'était haut, c'était possible ? Quoique l'idée de s'empaler sur les piques présentes était une idée qui ne lui plaisait guère. Il lui fallait trouver un autre passage bien plus sûr. Le château était entretenu certes, mais vue l'immensité du terrain, il devait bien avoir un endroit mal entretenu qui présenterai un accès pour elle. Elle se mit alors à faire le tour de la propriété, cela lui prit plusieurs heures de longer les murs de pierres qui protégeaient le jardin et empêchait un quelconque intrus de pénétrer dans la propriété. Quand enfin elle vit un bout de murs sûrement fraîchement écroulés. Elle pénétra enfin dans la propriété après tant d'efforts fournis, mais malheureusement pour elle, il lui restait à faire le chemin inverse pour retourner au château, surtout qu'elle se trouvait au bout de ces jardins immense.
Il fallait qu'elle fasse attention à ne pas se retrouver nez à nez avec le père d'Alexandre ou elle donner peu cher de sa vie. Elle devait le prendre par surprise, c'était sa meilleure chance de n'a pas terminer en repas de vampire. Surtout qu'elle savait très bien que cet homme avait bien plus d'expérience qu'elle et que malgré ces deux mois d'entraînement, elle était loin d'être une combattante hors pair. Alors qu'elle était perdue dans tous ses réflexions, elle se sentit partir en arrière. Sa tête tapa sur le sal sableux, à moitié étourdi, une pression se fit ressentir au niveau de sa gorge. Elle ouvrit les yeux, et malgré sa vue brouiller elle réussit à distinguer qu'une femme aux yeux rouge se tenait devant elle. Avant même qu'elle puisse ouvrir sa bouche, la femme lui pris la tête et lui fracassa le crâne violemment sur le sol. Elle se réveilla un peu plus tard avec une douleur lancinante à la tête. Quand elle voulut porter sa main au lieu de la douleur, elle se retrouva arrêter dans son geste par des chaînes.
-Merde !
Elle s'était fait prendre. Elle examinait la pièce dans laquelle elle était enfermée. Elle se trouvait sous les toits, une petite lucarne éclairant à peine la pièce sombre et poussiéreuse. Un frisson parcouru sa colonne vertébrale quand elle aperçut les instruments qui se trouvait à sa gauche. Seringue, scalpel, pince, quelques pieux... Elle ne voulait pas en regarder plus, la jeune femme savait pertinemment dans qu'elle genre de pièce elle se trouvait et le sort qui lui était réservée. Au moment où elle essayait, sans succès de se calmer, elle vit la porte de la pièce s'ouvrir. Aussitôt, elle fut prise de paniquer, en se retrouvant fasse à son agresseur.
Victor, le père d'Alexandre, n'en croyait pas ses yeux, cette sale gamine qui avait condamner son fils se trouvait fasse à lui. Elle avait eu le culot, de venir jusquà lui, mais comment ? Peut l'importait, ce qu'il voulait était la tuer, la faire souffrir comme elle avait fait souffrir sa famille avec sa fausse histoire d'amour. Ses yeux rouges la transpercer, et il sentit le rythme cardiaque de la jeune femme s'accélérer au même titre que son flux sanguin. Il saisit la jeune fille par la gorge, elle qui n'avait pas cesser de le regarder sans jamais baisser le regard. Les ongles du sombre personnage qui se trouvait devant transperça la peau frêle de la rouquine. Elle ne pu s'empêcher de laisser échapper un gémissement de douleur. De plus la prise se faisait de plus en plus forte et elle avait du mal à faire passer l'air jusqu'à ses poumons. Elle lui cracha au visage et regard droit dans les yeux de son ravisseur pour le défier. Comment un être aussi monstrueux avait pu faire un fils si différent de lui ? Pensa-t-elle.
Plein de rage par le geste de cette humaine futile, il s'essuya le visage d'un geste net et porta ses lèvres à la gorge de sa victime. Mais au moment où ses dents allait pénétrer la chair de cette fille, il entendit une voix derrière lui qui le fit sarrêter dans son acte.
-Victor ! contrôle-toi, on a besoin d'elle.
-En quoi nous sera-t-elle utile ? L'unique utilité de cette fille est son sang.
-Ne vois-tu pas ce qu'elle est ?
L'homme aux cheveux de jais, se mit alors à détailler la petite bête qui essayait de se débattre en vain. Quand il vit la lueur dans ses yeux, il recula et regarda sa femme.
-Se genre de créature n'a absolument rien à faire ici !
-Enfin, Victor ! un peu de bon sens veux-tu. Ces monstres son fait pour traquer les vampires, elle pourrait être d'une grande aide pour retrouver Alexandre.
Erine qui jusqu'alors n'avait prononcer aucun mot, ouvrit enfin la bouche.
-Retrouver Alexandre ? Voulez-vous dire par là, qu'il a disparu ?
-Oui et tu en est pour quelques choses ! ta simple existant a mis en péril la vie de notre fils.
J'espère que ce chapitre vous auras plus !
Dites-moi ce que vous en pensez je suis curieuse. Vos hypothèse ? etc...
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