Chapitre 08 : marque
Les yeux écarquillés, Dylan regardait son environnement et sentit son corps trembler. Sa gorge sèche, il s'avança à l'intérieur du carrée de haie rouge ou des branches dépassaient de celle-ci. Le terrain était brûlant et l'air manquait. Dylan se sentait comme dans un sauna, comme si la chaleur du sol remontait pour l'étouffer.
Dylan s'était relevé par cette chaleur insupportable et son corps suait. Il effaça quelques gouttes de sueur qui dégoulinaient, encore, de son front et se terminaient à la commissure de ses lèvres pour s'y infiltrer. Il se promena tant bien que mal dans le carrée et essaya de trouver une sortie, un sens à ce cinéma. Il voulait comprendre où et comment il était arrivé ici, surtout pourquoi ?! Il souffla d'exaspération en ne trouvant rien, au bout de quelques heures de recherche et s'est essoufflé qu'il s'assit sur l'herbe, hébété. Où était ses ami(e)s ? Vivaient-ils la même chose que lui ou était-ce le seul ? Il soupira.
Brusquement, il ressentit une vive douleur au niveau de son épaule droite. Il fronça les sourcils et releva la manche droite de son t-shirt marin. Il grimaça en voyant un tatouage lumineux apparaître. Ça lui brûlait la peau, bordel ! Du sang dégoulinait de cette marque et sa peau s'effritait comme s'il avait été brûler par la plaque de cuisson. Il émit un cri de douleur et lorsqu'il sut que la brûlure s'était arrêtée, il la toucha de son index gauche.
Grimaçant, il sentit la peau se retroussé, lui faire mal et la peau plier sur elle-même. Des rougeurs vives lui fit détourner le regard et de plus près, il vit un chiffre inscrit dessus entourer de deux bandes en forme de losange en couleur rouge. Il frémit et déglutit. Comment ? Il ne se souvenait pas être aller chez un tatoueur pour qu'il ait ce tatouage sur son poignet.
Son regard se détourna de la marque, rabaissa la manche et tritura ses doigts. Que devait-il y comprendre ? Est-ce qu'elle avait une signification particulière ? Devait-il s'y attarder ? Tant de questions sans réponse le rongeaient déjà.
Il rouspéta, la chaleur absorbait son énergie. Il était fatigué, il voulait sortir d'ici, il sentait sa claustrophobie prendre le dessus. Il se mordit la lèvre et marcha en rond, sur lui-même afin de reprendre conscience. Puis, il entendit un cliquetis et il tourna la tête avant de brusquement fermer les yeux face à la lumière vive qui se dégageait du sol. Ouvrant à nouveau ses yeux bruns, il vit un dé géant de couleur rouge tourner sur lui-même dans deux anneaux en forme de losange. Il fronça les sourcils et s'avança vers le dé.
Il tendit la main et c'est en tremblant qu'il toucha la sphère qui se mit à illuminer, puis à s'enclencher. Le dé tourna, tourna sur lui-même de plus en plus rapide. La chaleur changea et la température chuta. Dylan put soupirer d'aise et subitement, le dé s'arrêta sur un chiffre. Un nouveau bruit le fit relever la tête vers le ciel noir et écarquilla les yeux en voyant un panneau luminescent avec son prénom inscrit dessus s'afficher dans le ciel.
Il écarquilla encore plus les yeux en voyant le chiffre se montrer et deux autres panneaux s'afficher à ses côtés. Il reconnut le prénom de Layla et de Béatrice avec un chiffre différents de l'autre. Il recula et Dylan vit le dé disparaître pour laisser place, devant ses yeux, la haie rouge se couper en deux pour former une porte. Il serra les poings et se mit à courir pour traverser la porte. Subitement, il avança de six et s'arrêta au sixième point.
Il apprenait vite ce qu'il fallait faire. Il tourna la tête et vit le dé à ses côtés. Il le toucha et le dé se mit à tourner pour former un « trois ». Il leva les yeux au ciel et le six se changea en trois points noirs. Il avança de trois et attendit se mordant la lèvre.
***
Il avait froid, très froid et était assis sur une souche. Il frictionna ses mains contre ses bras et grelottait. Qu'est-ce qu'il se passait ? Il se souvenait qu'il dormait dans son salon au chalet et il y avait bien plus de chaleur ! Il se souvenait qu'il ronflait et qu'il rêvait qu'il était le meilleur, qu'il était le plus populaire auprès des filles et qu'il avait plusieurs filles à ses pieds. Il siffla d'énervement et se leva afin de marcher pour se réchauffer. C'était le meilleur moyen et surtout pour trouver une sortie à ce cauchemar ridicule !
Quentin regarda fébrilement autour de lui, c'était un lieu sinistre et des branches sortaient de la haie bleue. Soudain, alors qu'il marchait, il entendit un mécanisme parvenir à ses oreilles et il tressaillit. Une grosse vague s'avançait vers lui. Il déglutit et recula en la voyant se rapprocher progressivement. Subitement, en levant les mains vers son visage pour se cacher, la vague l'engloutit violemment. Il cria et se fit entraîner.
Son corps valsa à travers l'eau gelée et il vagabonda à travers. Ses vêtements se trempèrent et il sentit tout son être se vider d'énergie. Alors qu'il essayait de sortir de l'eau et de se débattre, une chose incroyable se produisit. Écartant les jambes et les bras à travers l'eau, il vit une lumière vive la traverser pour venir vers lui. Il écarquilla les yeux et l'eau commença tout doucement à s'adoucir, à s'éclaircir et à diminuer.
Quentin se retrouva debout comme initialement lorsque la grosse vague était devant lui auparavant, il avait la respiration saccadée et regardait intensément sa paume de main droite. Où la lumière s'était produit et écarquilla les yeux en voyant un chiffre s'y inscrire comme par enchantement. Au même moment, il releva la tête et vit un énorme dé blanc à point bleu tournoyer à l'intérieur d'une forme géométrique, plus précisément c'étaient des anneaux de losange qui tournoyaient dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, dans un bruit métallique.
Instinctivement, il s'avança et tendit prudemment sa main vers le dé. À son toucher et lorsqu'il le poussa faiblement pour qu'il tourne, un bruit assourdissant comme un cri sauvage lorsque quelqu'un agonisait retentit. Il secoua la tête et attendit avant de lever les yeux vers le ciel. Un panneau lumineux s'afficha parmi trois autres panneaux qui avaient les prénoms de ses ami(e)s. Un chiffre à côté de chacun de leur prénom. Un six s'afficha à côté du sien.
Lorsqu'il baissa, à nouveau, les yeux vers le dé géant, celui-ci avait disparut pour laisser la haie bleue se scinder en deux pour laisser voir un couloir sinistre et glacial. Il regarda autour de lui et pris subitement d'adrénaline, il courra vers la porte de sortie. Quentin avança de six et alors qu'il allait mettre un pied pour un septième pas, il cria de douleur lorsqu'il reçu un coup à sa jambe. Il baissa et étouffa un cri d'horreur en voyant du sang couler de son pantalon de pyjama où la place de sa blessure, le tissu qui la recouvrait était déchiré.
— Qu'est-ce que... Se demanda-t-il.
Il ne vit aucun objet coupant qui aurait pu lui faire mal à ce point, il leva les yeux et vit le dé devant lui. Il grimaça et tourna le dé à nouveau en tendant la main. Relevant les yeux vers le ciel, il vit son chiffre « six » changé pour un « cinq ». Il avança de cinq pas lorsque le dé disparut tout en grimaçant. Cette fois, aucun autre piège vient lui taillader la jambe ou pire encore, lui couper la tête. Il déglutit et attendit. Plus aucun bruit n'était présent. C'était le silence total.
Il n'aimait pas ça, pas ça du tout. Il regarda autour de lui afin d'essayer de comprendre ce qu'il lui arrivait, mais en vain. Aucun indice n'était présent pour lui expliquer la situation.
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