Épilogue: Vice
Elle pleure, seule, sur cette colline, baignée de la lueur tendre de l'aube. Ses cheveux cachent son visage blanc, elle est à genoux, mains sur le sol, tenant l'herbe comme un corde de sauvetage. Ses vêtements sont sales, déchirés, tâchés de rouge. Ses larmes coulent à flots, tombent sur ses mains blessées et boueuses. Oh, comme elle aimerait revenir en arrière !
-Ella ? Mais pourquoi pleure tu ma douce Ella ?
Elle tressaille, sursaute, supplie en silence, alors que la propriétaire de la voix avance doucement, et se baisse devant elle, un air innocent placardé sur le visage. Ses cheveux blonds tombent en cascades dans son dos et sur sa robe dans le même état que les vêtements de sa compagne. Sa peau est hâlé, ses ongles manucurés d'un rouge carmin éclatant, ses mains non plus blanche mais rouges carmin. Elle lâche l'objet de la peur de son amie, teinté d'une couleur écarlate et s'approche, souriante.
Elle est si belle qu'on la croirait irréelle, sa peau est parfaite, son visage d'une symétrie lumineuse, ses grands yeux émeraudes plus beaux que jamais. Elle a tout d'une déesse. Elle relève les cheveux de son amie pour observer son visage, une moue désapprobatrice sur le sien.
-Et bien, n'avais tu pas dit faire tout pour moi Ella ? Ne m'aimes tu plus ?
-Si... Si je t'aime, murmura t'elle paraît ses sanglots.
-Alors tu n'as aucune raison de pleurer. Allez, viens là.
Et, elle se colla contre elle dans une étreinte qui se voulait douce et affective, et qui coupa le souffle à la brune, ainsi que ses sanglots. Les larmes coulèrent, mais en silence. Finalement, elle s'y abandonna, et serra du plus fort qu'elle le pu sa compagne.
-Là... Tu vois... Tout doux ma douce... Ma si pure Ella... Alors, dis-moi, ma lumineuse petite fille... Qu'est-ce que c'est, que d'être sombre ?
-Lo... Lo... Ne me laisse pas... Pitié... sanglota sans répondre la brune en enfouissant son visage dans les cheveux blonds comme les prés de son amie.
-Promis... Ensemble, promis...
Elle ne la quitta pas, comme elle l'avait promit, et alors que le soleil se levait, éclairant ainsi les deux jeunes filles, elles restèrent ainsi. Elle ne pouvait plus partir. Finit. Elles serait ensembles. En attestait, le rouge vermeille dégoulinant des vêtements des deux adolescentes, et venant former un petit ruisseau. Un ruisseau de sang. Loi du Cycle.
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