Chapitre 2 - Le Chemin de Traverse
Hello tout le monde ! Je suis en retard désolé, j'ai eu une grosse semaine avec plein de devoirs, des rdv, ect... donc le chapitre etait ecrit mais pas corrigé et je voulais pas vous le mettre comme ça donc je suis repasser derrière ce soir :) Enfin le week-end !! Bref, comme d'hab, n'hésitez pas à mettre des commentaires, (voter aussi, si ça vous plait parce que ça aide pas mal ;) )
Bonne lecture !
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- « Ça va ?
- Redemande-moi ça dans dix minutes, peut-être que j’aurais mieux assimilé la nouvelle. »
Lorraine Langston se trouvait face à Will Langston. Ils avaient envoyé leurs enfants se coucher pour réfléchir à cette nouvelle inattendue. Noah avait bataillé pour rester, sautant partout et criant à quel point « c’est ultra stylé d’avoir une sœur sorcière, surtout si elle pouvait se téléporter et l’emmener» ce à quoi Salomé avait retorqué que s’il voulait qu’elle l’emmène, il devait prendre un douche. Tout hyperactif qu'il était, la réaction de Noah n’était pas vraiment étrange mais il semblait encore moins tenir en place que d’habitude.
Le père des jumeaux mit sa tête entre ses mains, entendant encore ses enfants sauter sur le plancher au-dessus de lui. Visiblement ils avaient très bien accepté l’idée de ce monde magique. Il souffla profondément et joignit ses mains devant sa bouche, penché en avant.
- Bon sang, qu’est-ce que j’aimerais être un enfant pour reconnaître plus facilement que ça existe.
- Si tu savais… répondit Lorraine. De toute manière, il est hors de question qu’elle aille dans cet endroit sans qu’on ait visité les lieux ou rencontré la directrice. De toute manière on verra bien si tout ça est réel quand on ira à leur chemin croisé ou que sais-je.
- Bon. On est vendredi 24 juillet, on a donc un mois et une semaine pour préparer tout ça ! repris Will Langston.
- Et demain Marjorie rentre de sa semaine de vacances chez son amie. On lui expliquera ce qui s’est passé aujourd’hui et on s’organisera.
- Maintenant, j’ai envie de dire, la nuit porte conseil hein ? Qui sait, peut-être qu’on se réveillera demain et Noah se sera transformé en farfadet !
- Ce ne serait pas étonnant, il en a déjà le caractère, pouffa Lorraine
Et ils replongèrent dans le silence, un léger sourire aux lèvres, mais la tête toujours autant remplie de questions.
***
“- Dis, tu pourras me montrer des tours de magie ?
- Shi tu feux… sourit Salomé en finissant de se brosser les dents. Ah non, crotte, le gars il a dit que on pouvait pas faire de magie en dehors de l’école. Mais je t’écrirai des lettres que j’enverrai avec une chouette !
- Ouah ! Trop stylé ! Tu m’apprendras des trucs ?
- Bah non imbécile, elle lui donna une tape à l’arrière du crâne. Je te rappelle qu'il faut de la magie pour faire ça. Mais si tu veux je t'en jetterai ! elle lui tira la langue.
- Alors là c’est toi qui es stupide, répondit son jumeau en se frottant à l’endroit où elle l'avait frappé.
- Heu pourquoi s'il te plaît ?
- Tu viens de me dire que tu pouvais pas faire de magie en dehors de l’école ! Il haussa les sourcils.
- Ah oui… bah n’empêche que…
- Oui ?
- Oh t'es nul ! Elle se mis dos à lui et croisa les bras
- Mais c’est toi là en plus, j'ai rien fait, rigola t- il.
***
“- Ding! Dong!”
La sonnette retentit dans la maison. Salomé et Noah se relevèrent du canapé d'un coup, faisant tomber leur partie d’échecs en cours.
“- Marjo !” Crièrent-ils en même temps.
Salomé se jeta dans les bras de sa sœur. Cette dernière avait toujours été assez protectrice avec les jumeaux, malgré quelques disputes. Salomé sentit son parfum familier. Finalement elle se détacha d'elle.
“- Tu m'as trop manqué !
- Je suis partie que deux semaines, hein. Rigola sa sœur. Salut Minimoys, dit-elle en checkant avec Noah.
- Papa t'a dit qu'on avait une nouvelle à t’annoncer ?
- Noah ! le réprimanda sa mère.
- T’inquiète maman, papa m'a teasé dans la voiture, la rassura Marjorie avec un clin d’œil.
- Les hommes de cette famille, je te dis pas…”
Elle repartit dans la cuisine en jurant dans sa langue maternelle.
“- Dégagez le passage ! Je tire un cargo d'une tonne et demie !
- Exagère pas, papa. En plus pour une fois j'ai pas pris tant de choses que ça !
- Ah bon ? se moqua Salomé.
- Oh toi, si je t’attrape…”
Salomé partit en courant dans la maison, poursuivie de sa sœur, Noah les encourageant.
“- T'es sûr de pas vouloir venir Lomé ? Je t'ai ramené un truc pourtant !”
La jeune fille s’arrêta net.
“ - Quoi?
- Devine, répondit Marjorie, un sourire malin aux lèvres.
- Dis !
- Si tu devines, je te le donne.
- Trop facile, c’est un livre
- Mais Noah !
- Pardon… Noah eu un sourire en coin.
En même temps c’est trop simple.
- Pas faux, rigola l’aînée.”
***
“- Attendez, je récapitule. Salomé. Est. Une. Sorcière. On se moque de moi là ?
- Écoute Marjo, on t’a expliqué tout ce qu'on pouvait. Nous aussi ça nous a fait un gros choc… à ta mère et moi en tout cas, rectifia Will, jetant un coup d’œil à ses jumeaux. Simplement on doit passer au-dessus. Tu n’as rien vu de magique donc je comprends très bien que ce soit plus dur pour toi de l’accepter, mais fais un effort s’il te plait. On va devoir aller dans leur rue commerçante pour faire les courses de Salomé, tu pourras voir par toi-même si ça peut t’aider.
- Ok, et la vraie nouvelle maintenant ?
- Marjorie…
- Mais quoi ? Frère, tu me demande de croire que ma petite sœur de onze ans s’est soudainement transformée en Samantha de Ma Sorcière Bien-Aimée ?
- De un, je ne suis pas ton frère.
Marjorie leva les yeux au ciel en s’enfonça rageusement dans son fauteuil.
- De deux, Salomé ne s’est pas transformée en Samantha, mais a apparemment toujours été comme ça. Et on doit l’accepter, donc s’il te plait, articula Will. Arrête de t’énerver quand il n’y a pas de raison de le faire. Et n’en parle pas en dehors de nous cinq d’accord ?
Elle grogna et jeta un regard noir à son père, qui n’avait pris la parole que pour la raisonner. Salomé se triturait les mains. Elle ne s’était pas rendu compte que ça pouvait être dur à intégrer vu les réactions de son frère, et de ses parents qui se canalisaient beaucoup. Mais à présent elle avait peur que sa sœur change d’attitude à son égard.
Mme. Langston tapa dans ses mains et se redressa, attrapant un cahier et un stylo sur la table basse.
“- Bon, il faut s’organiser pour les achats. D’après les explications de notre ami Londubat, on doit aller devant une adresse que j’ai noté un un papier – je l’ai mis où d’ailleurs, souffla t’elle, jetant un coup d’œil rapide autour d’elle. Bref, là-bas, quelqu’un nous fera rentrer dans un bar avec le mot chaudron ou marmite dedans pour nous faire passer sur leur chemin croisé.
- Maman, je veux pas critiquer ta mémoire hein… Mais je crois que t’as changé, genre, tous les noms des lieux, fit remarquer Salomé, se retenant de rire.
- C’est la vieillesse, faut l’excuser, lança Noah, le tact manquant complètement à l’appel.
- Noah ! s’écria leur mère, avant que Salomé puisse enchainer sur cette lancée. D’ailleurs, puisque tu sembles vouloir accompagner Lomé dans tous les achats tu vas venir à chaque fois je suppose ?
- Oui ! S’écria le garçon.
- Au moins c’est clair, souri sa mère. On y va lundi à neuf heures ? Ça vous va ? Qui accompagne ? A part Noah bien sûr, précisa- t-elle voyant son fils ouvrir la bouche.
- Je propose qu'on y aille tous, comme ça Marjorie pourra voir la magie de ses yeux, moi ça m’intéresse beaucoup. Et je pense que toi aussi tu veux accompagner chérie ?
- En effet, sourit sa femme. On est tous d'accord ? Lundi lever sept heures et demie pour être là-bas à neuf heures.
- Ok, lâcha Marjorie du bout des lèvres
***
“- Ouaaah !”
Salomé et Noah se mirent à courir dans l’allée principale du chemin de traverse. Ils s’arrêter à chaque boutique, repartant à la seconde qui suivait en voir une autre. Marjorie lâcha son gobelet de café. Elle ne pouvait pas y croire. Jusqu’ici elle avait été persuadée que c’était une blague. Après tout, la magie, ça n’existait pas non ? Pourtant elle ne pouvait pas nier ce qu'elle voyait. Et sa sœur faisait partie de ce monde. Elle pinça les lèvres et baissa les yeux. Elle devait reconnaitre que ce monde était vraiment incroyable, et bien qu’elle savait avoir été froide envers Salomé, elle ne pouvait se résoudre à s’excuser. Un homme habillé dans une espèce de robe noire les avait fait traverser un pub chaleureux et lumineux, puis ouvert un passage à travers un mur. Il ne leur avait pas adressé un mot jusqu’à leur entrée sur le chemin de traverse, lorsqu’il leur avait tendu sèchement un plan de l’allée commerçante, expliquant en deux mots que des informations se trouvait au dos et qu’ils avaient juste à s’orienter avec le plan et les panneaux.
- Allez les filles ! Bougez vos fesses ! cria son frère a sa mère et elle.
- Noah, le langage ! Le réprimanda sa mère.
- Roh c’est bon…”
Salomé et son jumeau retournèrent à leur exploration.
“ – Regarde Salo, Olivander & Co, pour les baguettes !
- Trop cool ! J'y vais, tu viens ?
- Ouais, trop bien !”
La jeune fille rentra dans la boutique suivie de son frère. Un jeune homme aux cheveux châtain clair et le regard brillant de quelqu’un passionné par ce qui l’occupait était accoudé au comptoir. Derrière lui, des rayonnages entiers de boîtes devant contenir des baguettes étaient alignés. L'endroit était clair, propre et sentais bon le bois. Le ménage devait être fait régulièrement car la poussière ne s’accumulait pas. Des boiseries grimpaient le long des étagères, représentant des arabesques et des plantes. Un ouvrage intitulé « Bois et Cœurs de Baguettes : conseils et explications » reposait sur un pupitre entre l’estrade où se trouvé le comptoir et la vitrine.
“- Bonjour !
- Hum, bonjour… M. Olivander ?
- Son petit-neveu. Vous êtes là pour votre première baguette ?
- Euh, c’est ça…
- Tu m’as l'air perdue, sourit le jeune homme.
- Euh, je… mais la jeune fille fut coupée par son frère qui lui donna un coup de coude
- Arrête de bégayer ! chuchota-t-il, sans discrétion
- J’aurais arrêté si tu m’avais pas filer un coup, argua-t-elle en lui rendant, deux fois plus fort.
- Je suis née-moldue ! cria-t-elle presque pour se débarrasser de son voisin envahissant.
- Je ne vais pas te manger, rigola le vendeur, amusé. Toi aussi derrière tu peux avancer, hein. Né-moldu aussi ?
- Euh non, moi c’est Noah, heu non je veux dire moldu tout cours. Je suis son frère, dit-il en montrant Salomé.
- Eh bien, bienvenue jeune homme.”
Il se concentra de nouveau sur Salomé.
“- Voyons, voyons… je crois savoir. Attends-moi là.”
Il disparut dans le fond de la boutique. La sonnette teinta, les deux enfants se retournèrent.
“- Bon sang ! Noah, Salomé ! Ne disparaissez pas comme ça sans prévenir. Vous allez me tuez un jour !
- Désolé…
- Bon, on a de l'argent pour payer. On est allé à leur banque pour faire la conversion.
- Le monsieur va revenir il est parti chercher une baguette.”
La sonnette teinta de nouveau.
“- Arrêtes de me tirer James, je suis juste derrière toi !”
Un homme brun, et un jeune garçon sûrement de l’âge de Salomé rentrèrent dans la boutique. Le garçon, James était lui aussi brun, les cheveux en bataille, des yeux caramel et des tâches de rousseur, il était relativement grand et avait lui aussi l’air hyper actif. Il ressemblait assez à l'homme qui devait être son père. Ce dernier avait en revanche des yeux vert, des lunettes rondes et une cicatrice en forme d’éclair sur le front.
“ – Oh ! Bonjour, sourit il.
- Bonjour, répondit sa mère avec un signe de tête. Je crois qu'on va commencer à être serré, plaisanta-t-elle.
- En effet répondit l'homme amusé. C’est la première année de vos enfants ?
- Oh, seulement de ma fille, mon fils n’est pas un sorcier.
- C’est une née moldue ?
- Hum, oui… répondis la mère de Salomé, méfiante.
- Pas d’inquiétude, il n’y a aucun souci ! Mais je comprends mieux…
- Quoi donc ?
- Oh rien, oubliez. A vrai dire c'est aussi la première année de mon fils James. J'ai peur de ce que ça va donner vu son agitation, ironisa-t-il.
- Si vous saviez… heureusement que ce n’est pas mon fils qui y va, il est pire que Salomé.
- Eh oh, on est là, répondirent les trois enfants en même temps.”
Ils se dévisagèrent et explosèrent de rire. La voix du vendeur claironna dans le magasin :
“- Me voilà ! Oh, de nouveaux clients. Mais, mais ! Harry Potter, un plaisir. Je suppose que vous ne devez pas trop reconnaître la boutique mais vous comprenez après la bataille, nous avons du tout reconstruire.
Le vendeur avait débité cela à une vitesse impressionnante, ne prenant même pas le temps pour une inspiration.
- Ne vous inquiétez pas, elle est très bien comme ça, sourit le dénommé Harry Potter
- Mon grand-oncle demande souvent de vos nouvelles, vous savez. Il dit que ce qu'il y a dans le journal ne sont que des ragots et médisances. Il ne veut pas le lire. Si vous voulez mon avis, souffla-t-il en se penchant en avant, maintenant que Rita Skeeter s'est calmée dans ses articles, la gazette se porte beaucoup mieux.
Les Langston ne comprenaient pas la conversion qui tenait lieu devant leurs yeux. Visiblement Harry Potter était une personnalité reconnue. La mère de Salomé toussota pour attirer l’attention.
- “Je ne voudrais pas déranger mais nous avons à faire, donc si nous pouvions acheter la baguette…
- Oh oui, bien sûr ! Désolé, c’est juste que… vous comprenez mon engouement devant le grand Harry Potter.” Il eut un rire nerveux.
Mme. Langston lui fit un sourire aimable malgré son ignorance à propos du “grand Harry Potter”.
Le vendeur se tourna de nouveau vers Salomé tandis que les deux derniers arrivants se tenaient en retrait dans la boutique.
“- Bien, jeune fille. Prends cette première baguette. Si elle te convient parfait. Sinon tu pourras en essayer d’autres.
- Merci !”
Salomé se saisit de l'objet et fit un geste avec, comme lui indiquait le vendeur. Une fenêtre se brisa en mille morceaux.
- Kya! S’écria la jeune sorcière. Elle reposa la baguette prudemment sur le comptoir. Je ne crois pas que ce soit la bonne…
- En effet, en effet, en effet ! Tiens, essaye celle-là plutôt.
Après une dizaine de baguettes et des essais peu fructueux, le petit neveu d'Olivander lui en tendit une nouvelle.
- Prends, trente-trois centimètres, bois de chêne, plume de Phoenix, souple.
Le bois de la baguette formait une sorte de degradé du bronze au blanc. Des reliefs ressemblant à des gouttes d’eau ornaient le manche du bâton et une trainée se prolongeait tout le long du bois. Salomé l’attrapa, et à l’instant où sa main toucha le bois, une sensation de chaleur, comme des fourmillements lui parcouru le bras puis son corps entier, comme si la baguette devenait une extension d'elle-même. Elle murmura :
- C’est celle-ci…
- Je vois ça, sourit gentiment le vendeur.
- Ouah… trop classe…
- Shhh Noah !
Après l'avoir payé, la petite famille salua les Potter et sortit de la boutique.
- C’était trop stylé !
- Mais oui ! J'ai adoré ! La magie c’est trop classe !
- Allez, les enfants, on va prendre les livres chez… Fleury & Botts. Après on ira voir les tenues. Papa a déjà regardé dans quelles boutiques on ira pour ça. On se retrouve avec ta sœur et lui devant la banque dans une heure.
- C'est parti ! Crièrent les jumeaux en cœur.
***
- Pfiou, déjà quatorze heures, on va au… zut j'ai plus le nom en tête ! Par là où on est arrivé tout à l'heure.
- Le chaudron baveur ? Demanda Mme Langston.
- Oui voilà c’est ça !
- Youpi ! S’écrièrent les jumeaux en cœur.
- On pourra prendre des boissons de sorciers ?
- Oui Salomé…
- Et des gâteaux sorciers !
- Oui Noah…
- Ça va aller maman, rigola Marjorie.
- Si seulement, tu ne t'es pas fait tirer par eux toute la journée.
- On sait que nous aime maman !
Les jumeaux lui firent un grand sourire et partir en courant vers le bar, avec toujours autant d’énergie qu’en début de journée.
***
“- Bonjour, messieurs et mesdames. Bienvenue au chaudron Baveur ! Vous pouvez vous installer là-bas.”
La jeune femme blonde qui les accueillait leur désigna une table libre qui se nettoyait toute seule quelques mètres plus loin.
Ils s'y dirigèrent, les adultes et Marjorie, peu à l'aise, contrairement aux jumeaux. Salomé regardait tout autour d'elle chaque détail comme pour s’imprégner au maximum de son environnement, les yeux brillants. Noah lui sautait partout et était excité comme une puce.
- Eh Nono, regarde le gars, là-bas ! T’as vu sa tenue ? demanda Salomé a son frère, indiquant du menton, un sorcier habillé d’une étrange manière même pour son monde.
- C’est trop drôle ! Ou moche, j’arrive pas à déterminer… Tu crois que la fourrure sur la chemise orange et le pantalon bleu c’est fait exprès ?
- Moi j’arrive pas à savoir si c’est juste lui ou la mode sorcière, parce que je suis pas sûre de vouloir la suivre dans ce cas…
- Je pense qu’il a voulu se fondre dans le monde des moldus…
Les deux jumeaux sursautèrent si fort que Salomé se pris le pied de table et se retrouva pliée en deux, massant son genou, son frère ne contenant absolument pas son fou rire.
- C’est ma faute, désolé, s’excusa la dame qui leur avait parler, et qui s’avérait aussi être celle qui les avaient accueilli.
- Hannah Londubat Abbot, se présenta-t-elle, tendant la main successivement à chaque Langston. La patronne de ce bar, sourit-elle.
- Londubat, comme Neville Londubat ? demanda Mme Langston, foudroyant en même temps du regard Noah pour qu’il calme son fou rire.
- Je vois donc que vous connaissez déjà mon mari !
- Il est venu chez nous pour nous annoncez que notre fille était une sorcière, donc on peut dire que c’était une rencontre marquante, expliqua-t-elle, avec un rire crispé.
- Je ne pense pas pouvoir me mettre à votre place étant donné que ma mère était une sorcière, mais si ça peut vous rassurer sur la scolarité de votre fille, j’ai étudié à Poudlard comme quatre-vingt-dix pourcents des sorcières et sorciers présent ici, et c’est une excellente école. Et la directrice actuelle a été ma professeure de métamorphose ainsi que la directrice de maison de mon époux. Je peux vous dire que c’est une sorcière remarquablement intelligente, droite et bienveillante. Et courageuse, ça coule de source.
L’admiration perçait dans la voix de la patronne, mais les Langston ne saisissait pas vraiment ce qui coulait de source comme elle l’avait dit. Finalement Will demanda après un petit silence.
- Comment ça, « ça coule de source » ?
- Oh, j’ai du mal à savoir de quoi vous êtes informé à chaque fois, désolé. Lors de la deuxième grande guerre sorcière, Minerva McGonagall a fait partie de la résistance, mais tout en continuant de faire passer le bien et la protection des élèves en premier. Elle est entièrement vouée à l’éduction, au bien de l’école et la justice. J’ai beaucoup d’admiration pour elle. La savoir à la tête de Poudlard est une sécurité en plus dans la protection et l’éduction qu’offre l’école.
Mme Londubat Abbot discuta encore avec la famille quelques instant puis dû prendre congé, retournant à ses obligations.
***
“- Humm… c’est trop bon ! Tu crois qu’on pourra demander la recette du jus de citrouille maman ?
- Ça ne doit pas être si difficile à faire, sourit la mère des jumeaux à Salomé. Mais je suis d’accord, les boissons sorcières et les desserts sont délicieux. Mme Londubat nous a bien conseillé.
- Eh ! Salomé, c’est pas super drôle que ce soit la femme du monsieur qui est venu vous voir ! S'amusa Noah.
- On dirait qu'ils se sont synchronisés pour nous apprendre des trucs sur les sorciers, rigola sa jumelle.
- Bon les cocos dépêchez-vous de finir, on doit aller acheter les deniers trucs et moi je dois être à la maison à seize heures.
- T’as un amoureux !
- Noah, embête pas ta sœur s'il te plaît…
L'intéressé tira la langue à son aîné et pouffe. Décidément, il était increvable, Mme Langston ne comprenais pas de qui il tenait une telle énergie. Et même si Salomé était moins hyperactive, elle aussi était un sacré numéro. La mère des jumeaux ne savait pas comment ses cadets vivraient le fait d’être séparés si longtemps. Ils n’avaient pas l'air de réaliser encore la teneur cette nouvelle.
- Messieurs dames, je peux vous débarrasser ?
Lorraine Langston sortit de ses pensées et leva la tête vers Mme Londubat Abbot.
- Oui, c’était parfait merci beaucoup. On peut vous régler ?
- Oui bien sûr, ce sera au comptoir.
***
Les jumeaux étaient repartis à courir une nouvelle fois dans l’allée du chemin de traverse, mais cette fois avec leurs deux parents qui les suivaient. Salomé s’arrêta devant le royaume des hiboux. Des chouettes hulottes, effraies, grand-duc et harfangs des neiges se trouvait partout dans la boutique. La jeune fille était émerveillée. Elle avait toujours rêvé d'avoir un animal de compagnie mais encore plus si ça pouvait être une chouette. Ses yeux brillaient d’admiration. L’un des oiseaux la regardait avec intérêt. C’était une chouette hulotte de taille moyenne. Ses plumes étaient marron, tachetées de blanc par endroit, et elle semblait calme et douce.
- Maman ! Est-ce que…
- Non chérie, désolé. C'est trop cher. En plus le professeur Londubat nous a expliqué que tu pouvais prendre un oiseau de l’école pour envoyer de lettres, lui répondit sa mère, anticipant ses arguments.
Salomé s'éloigna de la vitrine et alla rejoindre son frère plus loin, déçue. Elle s’arrêta de nouveau plus loin, cette fois suivie de son frère, devant la boutique d’accessoires de Quidditch. Son frère cria :
- Maman ! Viens voir, cette fois tu peux pas dire non !
- Si vous voulez un balai je ne me gênerai pas, prévint elle.
- Non non, regarde ! Tu peux nous acheter ça ? C'est la nouvelle édition du Quidditch à travers les âges ! Avec des nouvelles informations et tous les nouveaux joueurs renommés etcétéra… en plus elle est limitée ! Ils disent que y’a des bonus specials dedans !
- Spéciaux, mais bon… c’est quoi le prix ?
- … dix galions ?
- Bon… c’est une exception hein ? Mais d’accord.
- Oui ! Merci maman ! S’écrièrent les jumeaux en cœur.
Après avoir acheté le livre, les deux enfants repartirent dans leur exploration des allés de la rue commerçante. Les plus vieux suivaient avec peine derrière mais étaient tout autant émerveillés et attentifs à ce qui les entouraient. Toute la famille s'arrêta devant le même magasin. Si la rue était colorée et joyeuse, ce n’était rien comparé à la boutique qui leur faisait face. “Weasley farces pour sorciers facétieux”
La boutique brillait, faisait du bruit, explosait. Les vitrines étaient pleines de jouets, farces, décorations et objets en tout genre qui clignotaient et sautaient. C’était la magie dans toutes sa splendeur. L'armature était rouge brillant et un buste de sorcier roux, levant et baissant son chapeau se trouvait en haut du bâtiment. On pouvait voir à travers les fenêtres du magasin qu’il était noir de monde. Cette fois les enfants Langston n'eurent pas à supplier leurs parents pour y entrer. Ces derniers y allèrent d'eux même.
La boutique était etincelante et joyeuse, des objets, jeux et farces en tout genre envahissaient des étagères en bois, un escalier montait aux étages supérieurs et sur les marches se tenait un homme grand roux, qui avait une grande ressemblance avec le buste de sorcier qui se trouvait sur le magasin. Il parlait au garçon que Salomé avait croisé chez Olivander & ci. Elle s'approcha d'eux pour parler à l'homme qui semblait être le propriétaire de la boutique tandis que sa famille se dispersait dans la boutique. Plus elle s’approchait, plus leur discussion parvenait à ses oreilles, bien que difficilement à cause de bruit ambiant. En plus de ça, l'homme semblait s'efforcer de chuchoter.
“- Tu as bien compris James, il faudra que t'utilise ce sort de dissimulation quand tu seras chez toi, sinon on va te repérer, et ce sera foutu.
- T’inquiète tonton, elles vont arriver entières tes farces, je vais pas passer à côté des merveilles que ça va faire quand même !
- Parfait ! Et tu dis rien à tes parents hein ? Sinon Gin va me lancer un chauve furie et je ne suis pas exactement tenté par cette idée…
- Ah bon ? J’aurais cru pourtant, lui répondit son neveu, un air malicieux."
Finalement, Salomé se décida à intervenir pour parler au vendeur, voyant que la discussion ne se terminerais pas avant un moment. Elle toussota pour attirer l’attention sur elle.
- Hum, hum. Excusez moi ?
- Mademoiselle, des pastilles pour la toux peut être ? Ou des oreilles à rallonge pour écouter aux portes ? Lui répondit le vendeur les yeux pétillants, d'un air entendu.
Salomé piqua un fard.
- Désolé…
- Mmmm, simplement, ne répétez pas ce que vous avez entendu jeune fille. Sinon je peux vous assurez que mon neveu ici présent s’arrangera pour que vous attrapiez, totalement par hasard bien sûr, une éruption de bouton, ou quelque chose dans le même genre.
- Compte sur moi ! Assura l’intéressé, hilare.
La jeune fille rougit de plus belle et bégaya :
- Hum, euh, je…
- Oui ?
- Est-ce que vous avez des trucs pour Poudlard ?
- Eh bien ! Regarde autour de toi tu es servie ! Bien sûr il faudra faire attention que ce ne soit pas interdit, ou alors…
Il se pencha et lui aouta en baissant la voix.
- Débrouille-toi pour que le personnel ne le trouve pas, j'ai des petites choses à te conseiller pour ça.
Il se redressa, lui fit un clin d’œil et lui indiqua de le suivre.
***
Une heure plus tard et pas mal de galions dépensés (toute la famille avait trouvé son compte dans le magasin malgré la grande majorité d'objets magiques), ils se décidèrent à rentrer. Marjorie avait acheté plusieurs potions pour se teindre les cheveux, après avoir demandé à un vendeur que ça marchait bel et bien sur un moldu ; les jumeaux avaient acheté ou plutôt fait acheter en cachette à leurs parents un nombre incalculable de farces et attrape et de sucreries sorcières. Autrement dit, le mois qui restait allait être plein de surprise pour le reste de la famille. Leurs parents, eux, avaient aussi acheté des friandises, mais chacun avait pris des objets magiques pour pouvoir plus se rapprocher du monde qui allait à présent être celui de leur fille.
***
Les jours qui suivirent, Salomé sentait que sa sœur était de plus en plus distante avec elle. Alors qu'en temps normal Marjorie demandait à Salomé de lui raconter ses farces (quand elle n'en était pas la victime) et les potins de sa bande de copains, c’était à peine si elle lui adressait la parole. Et la jeune fille n’était pas stupide, l’aînée de la fratrie l’ignorait depuis le jour où sa condition de sorcière lui avait été révélée. Alors que Salomé ruminait ses pensées dans son lit, sa mère l'appela pour venir aider. Il était déjà midi !
- J'arrive !
Elle se replongea dans son livre, délaissé dix minutes plus tôt, étant donné son impossibilité à se concentrer. Elle n'y arriva d’ailleurs toujours pas et se remis à penser à sa sœur “ bon, théoriquement elle sera avec nous à table ce midi, donc si je la bloque quand on aura fini de manger ce sera bon ! Mais c’est sûr qu’elle évitera la question, ça sert à rien. Mais non elle sera obligée de me parler. Tu te fais clairement des films, je te signale qu'à chaque fois que y'a un problème elle l’esquive et au final c’est maman qui lui fait avouer.” Sa mère la sortit de nouveau de ses pensées.
- Bon Salomé ! Je t'ai déjà appelé deux fois descends !
- C'est bon ! J'arrive….
- Maintenant !
- Oh c’est bon !
La jeune fille se leva, enfila ses chaussons et descendit.
- Humm, ça sent trop bon ! On mange quoi ?
- Tu le saurais si tu étais descendu plus tôt!
- Mais j’étais occupé !
- À rêver je suppose ?
- Je faisais mes devoirs, menti Salomé.
- Tes devoirs vraiment ? D’un, les seuls devoirs que tu avais à faire c’était pour ta rentrée en sixième, que tu ne feras pas puisque tu vas à Poudlard, et de deux tu les as déjà finis !
- Mmmm.
- Maintenant que tu es là, mets la table. Bon si tu me disais ce qui ne va pas ?
- Hein?
- Je te connais bichette, même si je ne cautionne pas, tu es tout de même plus futée que ça quand tu mens habituellement. Quand tu as quelque chose qui te préoccupe, bizarrement tu deviens tout de suite moins dégourdie.
- Haha, t'es marante toi.
- Je rigole ma belle, qu’est-ce qui se passe, je vois bien qu'il y a quelque chose.
- Je sais pas… c’est Marjo, je suis sûre que t’as vu qu'elle m’ignorait. Et je suis pas bête, ça a commencé quand on lui a dit pour moi !
- Tu sais, je m'avance peut-être, mais j’ai l’impression qu'elle vous voit toi et Noah vous amuser avec les farces sorcières, et que ça ne lui plait pas trop.
- Bah ça change rien de d’habitude ! C'est des farces dans tous les cas.
- Je comprends ton point de vue choupette, juste passe-moi le torchon s'il te plaît.
- Tiens.
- Merci, donc je comprends comment tu vois les choses mais je pense que, elle, elle les prends différemment.
- Tu veux dire qu'elle n'aime pas la magie ?
- Pas exactement. Je pense que tu ne te rends pas compte, et ton frère non plus, mais c'est normal vous êtes plus jeunes. Et d’ailleurs je voulais vous en parler, mais vous allez être séparé longtemps. Bien sur le monde de la magie ça à l'air génial comme ça mais vous n’allez pas vous revoir avant les vacances de Noël au moins.
- Justement ! C’est encore plus débile ! Pourquoi elle profite pas que je sois là et elle me boude à la place ?
- Je pense qu'elle a l’impression que le monde magique t’enlève à elle. Plus la crise d’ado.
Salomé rigola.
- Ça c’est sûr ! Déjà elle commence à mal vous parler alors… Mais je comprends pas en quoi le monde magique m’enlève, je veux dire, là elle m’enlève toute seule c'est stupide ! On peut très bien continuer de se parler même si je suis pas là.
- Je sais ma belle mais elle ne voit pas les choses comme ça, laisse-lui le temps. De toutes manière vous avez encore deux semaines avant que tu partes. Essaie de lui parler à table ce midi.
Salomé hocha la tête et continua d'aider sa mère. Noah était parti jouer un match de foot organisé par son club pour ceux qui restaient l’été. Il devait rentrer dans une demi-heure, leur père était parti le chercher. Marjorie, elle, avait tout simplement disparu de la circulation à partir de dix heures du matin, expliquant seulement qu'elle sortait.
Le téléphone de sa mère bipa. Cette dernière l’alluma et ses sourcils se froncèrent. Elle poussa un soupir agacé. Le message reçu en était visiblement la cause.
- Qui c'est?
- Ta sœur…. Elle me dit que la mère de son amie l’a invité à manger chez eux ce midi.
Salomé souffla à son tour. Sa sœur faisait tout pour l’esquiver, c’était véritablement épuisant.
- Et tu peux pas dire non ? Demanda la jeune fille en haussant ses sourcils.
- Je n’ai pas de raison de le faire sinon le fait qu'elle ne te parle pas. Et ce n'est pas suffisant, si je la force à rentrer pour cette raison elle ne sera pas plus loquace que d’habitude.
Salomé leva les yeux au ciel. “pour changer”. Elle jeta le torchon qu'elle avait dans les mains, sur la table et monta dans sa chambre pour lire. Son cerveau fonctionnait à tout allure pour trouver un moyen de parler à sa sœur. Si elle parlait à son frère quand il rentrait, il pourrait l'aider. Mais elle n'avait aucune idée de plan si elle restait confinée chez son amie ou son copain – parce que, en vérité, qui savait ce qu'elle faisait vraiment ? Salomé rigola doucement, sa sœur devenait une vraie délinquante.
- Je suis rentré !
- Noah monte vite ! Lui répondit Salomé excitée.
Elle entendit son jumeau courir dans les escaliers pour la rejoindre. Il arriva en haut essoufflé et sentant la transpiration. Salomé rigola, son frère avait l'air d'avoir fait un marathon
- Rassure-moi, t'es pas dans cet état à cause des escaliers ? Lui lança t-elle ironiquement
- Tu te rends compte que je viens de me taper un sprint parce que je pensais que tu te faisais attaquer et tu te moque de moi ?
- Tu t'en remettras, faut qu'on discute de Marjo.
- Elle t'esquive encore ? Avança Noah d'un air entendu.
- Ouais, mais d'abord prends une douche parce que tu cocote là.
Elle lui tira la langue, ce à quoi son frère répondit de la même manière.
- Quand t’es prêt, on passe à l’élaboration de la mission «récupération du fromage du corbeau», grouilles.
OUF ! Enfin ! Je vous avoue que les jumeaux m'epuisent, ils sont beaucoup trop exité pour moi (alors que je les ai créer quoi 😭). Normalement il reste deux chapitre (assez gros), puis l'ellipse, alors on les reverra a leur 16 ans hehe :))
(j'ai très hate, je préfère écrire sur eux quand ils sont grands)
J'espère vous appreciez les personnages,j'ai tres envie de savoir ce que vous pensez sur comment va se passer sa rentrée eheh
Je vais essayer de tenir le rythme pour poster mais j'ai eu des petits soucis scolaire, ce qui fait que je vais devoir mettre les bouchées double au lycee un ptit moment, donc moins de temps pour ecrire...
Avec un peu de chance l'avance que j'ai m'aidera pour ne pas etre en retard dans les posts :)
Prenez soin de vous, bisous !
Riri
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