30|Âme écorchée ✔

En média : Chasing cars -SnowPatrol

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"Si tu es né avec la faiblesse de tomber, tu es né avec la force de te relever ".

Je ne saurais décrire ce que je ressens. La douleur, la peur, la confusion. Tous les sentiments se mélangent en moi, créant une véritable bombe d'émotions. Je manque de tomber à la renverse sous la claque inattendue de Jessica. La mâchoire serrée, elle me fixe avec haine, prête à me sauter à la gorge.

Doucement, je pose ma main sur ma joue, la main tremblante. Elle est chaude, et sûrement rougie par la violente gifle de ma voisine. De manière timide, je lève mon regard jusqu'à ses yeux bleus océans.

— Tu n'es qu'une profiteuse !

Inévitablement, je sens ma gorge se nouer. Une boule de larme bloque tout échange entre ma bouche et mes voies respiratoires.

— Une menteuse, une hypocrite, une sale manipulatrice et égoïste !

Les insultes pleuvent tandis que je me mets à trembler. La situation est quasi similaire. J'ai l'impression de retourner dès mois en arrière et de revivre la scène qui a chamboulé toute ma vie. Je tourne mes yeux vers Narva, à la recherche d'un quelconque soutien. Mais à la place, elle en rajoute une couche :

— Tu m'as mentis, Sun. J'avais confiance en toi, et tu m'as menti !

Par automatisme, la première larme dévale ma joue, cascadant le long de mon menton, jusqu'à s'échouer au niveau de mon cœur. Cœur qui menace de s'arrêter à tout moment.

— De quoi... De quoi parles-tu ?

Les sourcils froncés, je repousse les hypothèses négatives qui parcourent mon esprit. Je sais ce qu'elle va me dire. Je le sais, et c'est pour ça que je refuse de le croire, tant que les mots que je cherche ne seront pas sortis de sa propre bouche.

— De Kévin ! Il me trompe depuis un mois et tu ne m'as rien dit. Tu m'as vu m'inquiéter pour lui des milliers de fois, pleurer par sa faute ; et jamais, au grand jamais, tu n'as jugé bon de m'en parler !

D'un coup, c'est les chutes de Niagara qui sortent de mes orbites. Je fonds en sanglots, tentant de former une phrase, un minimum correct à lui dire. Rien ne vient.

— Je comptais t'en parler... je te jure... Je cherchais le bon moment...

Un hoquet s'empare de moi. Je me stoppe un moment, essayant de me calmer.

— Si Élodie ne m'avait rien dit, tu aurais gardé silence ! Tu aurais assistée à ma mort lente et douloureuse, sans piper mot ! Tu n'es qu'une égoïste, Mélanie Sun Becker !

J'enfonce mes ongles dans ma chevelure châtaigne. Je laisse les larmes couler, mordant l'intérieur de ma joue à chaque seconde, dans le but de garder patience et espoir. Narva est une personne compréhensible, elle comprendra.

— Pourquoi tu as fais ça, Sun ?

Ne tenant plus, je laisse la bombe qui retentissait en moi, éclater.

— Parce que je voulais te protéger ! Je ne tenais pas à te voir souffrir, à te voir pleurer chaque jour et essayer de te réconforter ; je t'ai caché la vérité, simplement parce que je ne voulais pas que tu sois détruite, comme moi. Mon souhait n'était pas de te voir mal au point et de devoir te ramasser à la petite cuillère.

J'essuie les gouttes salées à l'aide du dos de ma main. Et bientôt, la morve se mélange à ces dernières. Je crois que c'est la première fois que je pleure autant, en si peu de temps. L'espace de quelques secondes, mon regard croise celui de Élodie. Triomphant ; victorieux. Elle avait tout prévu.

Comme une conne, j'ai cru pouvoir être plus maligne qu'elle. Mais elle a joué d'une pierre deux coups, m'obligeant à affronter Jessica et Narva en même temps. Je constate dès lors qu'elle a manigancé ce stratagème avec Loïc. Une fois de plus, ils m'ont planté un couteau dans le dos.

Tu n'avais pas à faire ce choix, tu n'avais pas à décider à ma place. C'est ma vie, Sun, OK ? Tu n'es ni mon père, ni ma mère, ni Dieu pour me dicter ma vie ! Et si un jour tu te vois obligé de me ramasser à la petite cuillère, tu n'auras à t'en prendre qu'à toi-même.

Ses mots ont l'effet d'un poignard dans mon abdomen. Je me sens défaillir, tomber. Je n'ai que mes yeux pour pleurer, et ma bouche pour essayer d'arranger une situation déjà catastrophique. Je la regarde se diriger vers la sortie, prête à partir de cette chambre, et je décide de réagir aussitôt. De tenter l'impossible.

La métisse se retourne et dégage sa main de ma prise.

— Ne me touche pas, Mélanie ! Je ne veux pas de personnes toxiques comme toi dans ma vie. Je ne veux plus jamais te revoir ! Le Père a peut-être dit, aimez-vous les uns les autres, mais désolée, c'est au-dessus de mes forces d'aimer un être aussi méprisable.

Le poignard déchire à présent mes entrailles, réduisant en morceaux le peu d'espoir qui me maintenait debout. Je n'écoute plus ce qu'elle dit, mais je lis sur ses lèvres, les derniers mots qui terminent de m'achever définitivement.

— Le pire dans tout ça, c'est que tu t'amuses avec le petit ami d'une autre. Au final, tu n'as pas changé tant que ça, Mélanie la dégénérée.

Tel un coquillage des mers, ses paroles laissent en moi un vide. Je l'observe quitter la pièce, s'en aller pour de bon. Je n'ai pas le temps de me ressaisir, que Jessica aggripe fermement mon avant-bras gauche.

— Je te raconte mes problèmes, tu fais semblant de compatir, juste pour profiter de mon ex ?

La deuxième claque ne tarde pas à venir. Je n'ai pas la force de répliquer, et me contente d'encaisser les coups. Parce que c'est ce que je mérite. Contre toute attente, Loïc se dresse entre elle et moi.

— Jess, calme-toi.

La blonde rougit de colère.

— Me calmer ? Tu me demandes de me calmer pour protéger cette salope ? Tu n'es qu'un idiot, Loïc.

Salope, salope, salope. Cette insulte tourne en bourrique dans ma tête. Je tire encore plus sur mes cheveux. Combien de fois ai-je entendu ce mot à mon égard, sans pouvoir riposter. Combien de fois on m'a traité de bien pire ? Et pourtant, ça fait toujours le même effet. Une douleur insupportable.

— Je ne vais pas te permettre de l'insulter, c'est clair ?

— Ah oui ? Et pourquoi ? Dis-moi, yeux dans les yeux, la raison d'une telle protection envers elle, alors qu'il y a deux semaines, tu disais la haïr.

Loïc serre les poings.

— Tu veux l'entendre ? C'est parce que contrairement à toi, je suis amoureuse d'elle.

Les yeux bouffis, je jette un regard à Loïc pour voir s'il blague. Mais le sérieux ne laisse pas de place à une quelconque trace de plaisanterie. Je hausse les sourcils. Je n'arrive plus à le cerner, à savoir ce qu'il veut réellement de moi. S'il joue avec mon cœur déjà brisé, ou s'il est sincère.

— J'ai toujours su que tu n'étais qu'un connard.

Sur ces derniers mots, Jessica s'en va. Ne laissant plus dans la pièce que moi, Loïc et Élodie. Celle-ci qui jusqu'à présent s'était fait discrète, en restant adossée au mur, s'approche de nous, un sourire placardé au visage.

— Bravo, Mélanie. Une fois de plus, tu montres à quel point ta performance avec tes amies est médiocre. Je te félicite.

Je n'ai plus le courage. Ni même la force de répliquer. Je me demande même comment j'ai pu croire que j'allais lui pouvoir faire du mal. Elle si rusée, si intelligente. Cette fille n'a littéralement aucune faille.

Élodie me tourne autour d'un regard méprisant avant d'attraper par le col, Loïc.

— Merci, mon chou. Tu m'as été d'une grande utilité.

J'ai de l'espoir. De l'espoir que tout ceci ne soit qu'une mascarade. Que Loïc — ou encore Élodie — me dit que c'est une blague de mauvais goût. Juste une blague. Mais à la place, le blond s'écarte de ma soi-disant meilleure amie.

— Tu m'avais donné ta parole, tu m'avais dit qu'elle n'allait pas souffrir, Élodie.

La concernée hausse les épaules.

— Pauvre chou, avec le temps tu devrais pourtant me connaître. Détruire est une passion. Encore plus lorsque c'est une créature sans défense.

C'est officiel. Les mots qui restaient coincés dans ma bouche depuis des mois s'autorisent enfin à sortir.

— Je te hais.

C'est d'une voix brisée et hachée que je prononce ces paroles libératrices. Mais pas entièrement. Celles de Narva et Jessica m'ont suffisamment achevées pour que je puisse me relever de sitôt.

— Tu penses vraiment que ça peut me blesser ? vocifère la blonde. C'est bien ça le problème, Mélanie. Tu as toujours été naïve, idiote, et j'en passe ! Je m'en contrefiche que tu me haïsse ou non. Ouvre les yeux, bordel, j'ai déjà gagné ! Que tu le veuilles ou non, j'ai réussi à te prendre un à un ceux à quoi tu tiens. C'est ainsi qu'est la vie. Il y a des vainqueurs et des perdants. Et toi, tu es parmi les perdants.

Je tremble, alors que j'essaie de tenir tête et de lui montrer que je ne déclare pas forfait aussi facilement.

— Même ton cher Justin ne s'intéressera plus à toi dans quelques jours, ça, je te le promets.

Je serre les poings, ma respiration devenant saccadée au fur et à mesure qu'elle me balance à la figure ces phrases horriblement blessantes.

— Tu n'as toujours fait que ramasser mes déchets, Élodie. Mais tu sais quoi ? Tu ne prends que des choses qui ne te sont pas utiles. Loïc ne t'a jamais aimé, Justin ne le fera pas non plus. Et qu'à tu gagné en me faisant passer pour une traîtresse ? Leur amitié ? Leur admiration ? Non, rien. Et ça restera ici. Tu n'auras jamais rien de bénéfique provenant de ma perte.

Intérieurement, je me félicite. Je ne lui ai jamais tenu tête. Même la regarder, yeux dans les yeux, alors qu'elle me rabaisse m'était impossible. Alors quoi qu'elle puisse en dire, oui, je suis fière de moi.

Désormais remise à moitié de mes émotions, je passe une main, rageusement, sur mes deux joues humides. Je n'ai jamais pleuré autant. Pour l'instant, l'important est de trouver une salle de bain pour enlever toute la morve qui inonde le dessous de mon nez.

Je me dirige vers la porte de sortie, quand la voix grave de Loïc retentit derrière moi :

— Je ne savais pas pour Narva. Je croyais que c'était juste pour te donner une... sale image devant Jess.

Je laisse un rire jaune et amère s'échapper de mes cordes vocales.

— Et tu prétends m'aimer ? Ce que tu ressens pour moi est tout sauf de l'amour, Loïc.

Il tente une approche, mais je maintiens aussitôt ma main, loin de lui.

— Fous-moi la paix OK ! Tu n'as pas assez détruit ma vie comme ça ? Qu'est-ce que tu veux de plus ? Que je m'agenouille, que je te chante des louanges ? Si tu y tiens, je le ferais. Mais dégage une bonne fois pour toute de me vie, bordel de merde !

Les larmes reviennent immédiatement, quand je me rappelle à quel point j'avais confiance en lui. Il me paraissait si inoffensif, si protecteur. Ne pouvant plus supporter cette atmosphère répugnante d'hypocrisie, je sors, claquant fermement la porte derrière moi.

Heureusement, à la seconde même, je repère la salle de bain, grâce à quelqu'un qui en sort. Je m'y dirige, ferme la porte à clé, et me glisse le long de celle-ci, baignant dans mes propres larmes. Les jambes recroquevillées et serrées contre moi, les mains enroulées autour, je fixe le vide.

J'essaie d'oublier chaque scène qui vient de se passer, tentant vainement de me dire que tout va s'arranger. Seulement, je ne vois devant moi qu'un gouffre sans fond de désespoir.

Qu'est-ce que j'ai fais au bon Dieu ?

***

Le week-end est passé à une vitesse ahurissante. Comme s'il voulait me confronter à mes problèmes. Car, effectivement, je n'ai pas contacté à ce jour, Jessica et Narva. Tout comme je n'ai envoyé aucun message à Justin. Alors que tout commençait si bien.

Ce vendredi là, Cassie ayant appris ce qui s'était passé par le biais de Narva, est venue me chercher. Suite à mon mutisme, elle s'est rendue compte que je ne comptais pas en parler. Elle m'a donc gentiment consolée, appelé un taxi, accompagnée et m'a demandé qu'à n'importe quelle heure, si je ne me sens pas bien, de lui passer un coup de fil. Une incroyable amie. Du moins, jusqu'à ce que Élodie s'interpose et gâche tout.

En ce lundi grisâtre, je pénètre dans l'enceinte du lycée, vêtue d'un tee-shirt à longues manches. Mon teint est pâle, et je n'ai pas pris la peine d'en prendre soin, à l'aide du maquillage. Cela me rappelle trop Narva.

J'ai certes la tête baissée, mais ça n'empêche pas le fait que je ressente des regards jugeant, sur moi. Je presse le pas, me disant que les "La pauvre, elle fait pitié", ne sont que dans mon imagination. Je ne prends pas la peine de déposer certains de mes affaires dans mon casier et me précipite aussitôt vers la salle de classe de SVT, mon premier cours.

Certains de mes doigts tirent sur les bretelles de mon sac à dos, et les ongles des autres s'enfoncent dans la paume de ma main. La sueur commence à couler le long de mon front sans que je ne sache pourquoi. Une fois à l'intérieur, je lâche un soupir, jusqu'à ce que je sente une présence derrière moi.

— Erwan ?

Le brun qui avait entre temps un livre de biologie dans les mains, en détourne les yeux et fronce les sourcils après m'avoir identifié. Il a l'air d'aller mieux, quoique je ne suis pas la mieux placée pour juger cela. Voyant qu'il ne réplique rien, je soupire, et m'adosse contre une table prenant ma tête en coupole. Je murmure des "Je suis fichue" à bout de champ.

Soudain, je sursaute lorsque je constate que Erwan se tient devant moi. Il me tient par les avant-bras et fait redescendre mes bras le long de mon corps. Je le fixe intensément, admirant de plus près ses yeux aigue-marine. La plus belle chose que je n'ai jamais vu depuis des jours. De loin, ils sont unique. De près, ils sont tout simplement éblouissants.

— Tu n'as pas à te cacher, Soleil.

Je secoue la tête.

— Ce n'est pas toi qui endure ces regards deux fois dans la même année !

— Peut-être, mais tu veux leur montrer qu'ils t'ont réellement anéantie ? Regarde-moi et dis-moi que tu veux déclarer forfait. La plupart ne savent même pas toute la vérité, moi-même je mentirai si je te disais que je crois à ces rumeurs contre toi. Je sais que tu vaux bien mieux que ça, et que tu ne t'abaisserai jamais à un tel niveau.

Ma lèvre inférieure tremble suite à ces mots. Erwan croit en moi. Il a foi en moi, quand bien même je ne lui ai rien dit. Il a choisi de me croire, sans preuve. Il a opté de ne pas me juger. À la place, il a préféré me montrer son soutien, et essayer de me comprendre.

Et ça, ça vaut tout l'or du monde.

Je me jette furtivement dans ses bras, enroulant les miens autour de son corps. Je ferme les yeux, profitant de son étreinte et de sa chaleur corporelle, agréables. Il met du temps avant d'y répondre, puis quand il le fait, je me sens comme un canard dans l'eau. J'ai le sentiment d'avoir toujours été dans ses bras, que ma place a toujours été là.

À un moment, je le sens respirer le parfum de noix de coco de mes cheveux et son nez me chatouille. Je ne peux retenir un léger rire. Furtif, mais si jouissant. Lorsque j'entends des pas se rapprocher, j'instaure une distance entre nous et essaie de me redonner contenance en passant la main dans ma chevelure.

Les autres élèves entrent en classe et je lui lance un regard remerciant, avant de me diriger vers le fond de la classe. Là où je n'entendrai pas la majorité des commentaires. À mon plus grand étonnement, je suis extrêmement soulagée. Bien plus que je ne l'étais avec Cassie dans mes bras.

Je ne suis pas accro au monde des bisounours, mais je crois bien qu'il m'a donné un câlin magique.

***

Pendant la pause, je suis restée seule dans mon coin, sans manger. Je n'ai pas cherché à entrer en contact avec les filles. Au final, je crois bien que je ne suis pas si différente que ça de ma mère, qui fuie à chaque fois ses problèmes.

La cloche sonne et je traîne un peu le pas. J'arrive dans ma salle de classe avec quelques minutes de retard, et je me dis que je vais certainement me prendre des heures de retenues. Cependant, lorsque j'entre en classe, les élèves sont agglutinés devant le mur arrière de la classe. Que regardent ils ?

Une fille ayant remarquée ma récente venue, s'écrie :

— C'est elle !

Tout le monde braque son regard sur moi, désormais. Je me créé un petit chemin à travers la foule. J'ai peur de ce que je vais découvrir, mais il le faut. Lorsque j'arrive à la première place, je vois enfin ce qui accable autant mes camarades.

Des photos — trois exactement — de moi et Erwan. À en juger par nos vêtements, elles ont été prises aujourd'hui. Notre câlin n'avait rien de vulgaire. Mais les angles choisis disent le contraire.

Sur la première, on a l'impression que Erwan allait remonter mon pull, juste parce qu'il a remonté ses mains pour me consoler. Sur la deuxième, Erwan qui avait la tête dans mes cheveux, l'a désormais dans ma nuque. Sur la dernière, lorsque j'allais mettre fin à l'étreinte, c'est plutôt nous deux, sur le point de s'embrasser.

J'entends désormais plusieurs voix me juger. Après avoir profité du mec de Jessica, je m'attaque maintenant à un autre. Salope. Ce fichu mot ne veut plus quitter mon esprit. Je hurle soudainement et me mets à courir pour fuir. Loin de leurs jugements. Tout se passe au ralenti, si bien que je les vois me pointer du doigt, rire de moi et même que les battements frénétiques de mon cœur me parviennent.

Je me réfugie dans la première salle que je trouve. En d'autres termes, le laboratoire de chimie. Les larmes coulent à flot aussitôt. Je pose mes mains sur une table et respire bruyamment. Je me noie dans un brouillard de noirceur. Je veux juste un peu de répit. Une lumière dans cet obscurité.

Comme si le destin me répondait, Erwan entre dans le laboratoire. Il parvient à ma hauteur, et mes yeux injectés de sang le regardent un long moment.

Sans que je n'ai à dire quoi que ce soit, Erwan m'ouvre grand les bras. Je n'ai pas besoin de le remercier. Il m'a compris sans que je n'ai pipé mot.

Le monde autour de moi s'écroule, et je fais de même en m'écroulant dans les bras de mon chimiste.

❇❇❇

Hey, hey !

Ça va ? Oui, vous avez le droit de me détester en ce moment. Ce chapitre était tellement... Je manque de mots. Je vous avoue que j'ai le cœur en mille morceaux après avoir tapé ça.

Mel est complètement détruite. Élodie et Loïc l'ont encore brisée, bien plus qu'elle ne l'est. Mais, tout ceci a parmi un plus grand rapprochement au duo Sunwan ( merci à une chouette lectrice pour le nom 😘)

-À votre avis, pourquoi Élodie fait-elle tout ça ?

-La réaction de Jessica vous semble normale ?

-Celle de Narva ?

-Qui a balancés les photos et les rumeurs à votre avis ?

-Un mot à dire sur le comportement de Erwan ?

J'espère qu'il vous a plu. N'oubliez pas l'étoile orange et les petits commentaires qui font toujours plaisir !

J'ai changé d'instagram pour ceux qui ne sont pas au courant. C'est laplumeeecrivaine maintenant ( le même qu'ici donc). J'y poste même des citations et des extraits !

Instagram : _melaniebecker_

Question de la semaine : Chips ou chocolat ?

À bientôt !

Plein de bisous gelées,

Laureen 💛

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